Media Kit - Centre d`accueil et d`établissement

Transcription

Media Kit - Centre d`accueil et d`établissement
Le nouvel arrivant
francophone
Bulletin mensuel d’information du Centre d’accueil et d’établissement du Nord de l’Alberta
Monthly information bulletin published by Centre d’accueil et d’établissement du Nord de l’Alberta
ISSN 1920-4434 - VOL 05, NO 04 - DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - Tél. /Tel: 780 669-6004 w w w. l ec ae. c a
INTÉGRATION RÉUSSIE
SUCCESSFUL INTEGRATION
Savoir tourner
la page
Starting a New
Chapter
Depuis la fin du mois de novembre, la communauté
franco-albertaine compte sur un avocat francophone
spécialisé en immigration et qui est inscrit à
Legal Aid. Voilà une bonne nouvelle pour
les immigrants francophones…
At the end of November, the Francophone community
welcomed a new French-speaking lawyer who is
specialized in immigration and registered
with Legal Aid Alberta. This is good news
for Francophone immigrants.
Originaire de Tshilundu en République démocratique du Congo,
Dieudonné Kandolo est arrivé au Canada en 1995 avec le statut de
réfugié. « J’ai choisi Toronto, car je voulais apprendre l’anglais », se
rappelle M. Kandolo.
Après s’être bien établi dans la ville Reine et avoir fait venir sa
conjointe et sa fille, en 2000, Dieudonné Kandolo s’inscrit alors à
l’Université d’Ottawa. « En 2002, j’ai été accepté en droit.
En 2005, j’ai obtenu mes deux diplômes,
en droit civil et en common law »,
indique-t-il.
Originally from Tshilundu, Democratic Republic of Congo,
Dieudonné Kandolo moved to Canada in 1995 where
he was accepted as a refugee. “I had chosen Toronto
as my home, because I wanted to learn English,” Mr.
Kandolo said.
After he became established in the Queen City, Mr. Kandolo
brought his wife and daughter to Canada in 2000. A few
years later, he started studying at the University of Ottawa.
“In 2002, I was accepted in law and in 2005, I graduated
with a degree in Civil Law and another in Common
Law,” Mr. Kandolo mentioned.
Ce programme est d’une durée
de quatre ans, mais puisque
Dieudonné Kandolo avait
déjà une formation en
droit et qu’il était juge
en RDC, l’Université
lui a crédité une
année.
Usually it is a four-year program,
but the University granted him
credits equivalent to one year
of schooling because he
already had legal training and
work experience (he was a
judge in DRC).
( Continued on Page 3)
( Suite à la page 2 )
T A B L E D E S M A T I È R E S / T able o f C o n te n ts
Savoir tourner la page / Starting a New Chapter
1-3
Accéder aux logements subventionnés / Accessing Subsidized Housing 4-6
Fort McMurray : Un Noël multiculturel / A Multicultural Christmas
6-7
Du bouche-à-oreille à la scène / My Experience in the Theatre World
8-9
Edmonton : Fête de Noël multiculturel / A Multicultural Christmas Celebration
10-12
Ce bulletin a été réalisé grâce au
financement du ministère de
Citoyenneté et Immigration Canada.
This bulletin has been funded by
Citizenship and Immigration Canada.
Savoir tourner la page
(...suite de la page 1)
Diplôme en main, il est admis au Barreau de l’Ontario en 2006, ce qui lui
permet d’ouvrir un cabinet d’avocat à Toronto. « J’étais alors spécialisé en
droit de la famille et en immigration, mais la majorité de mes clients avaient
des questions liées à leur immigration », souligne Me Kandolo.
Détails administratifs à régler pour certains, statut au Canada à confirmer
pour d’autres, l’avocat multiplie les succès. « Pendant les trois premières
années, j’ai obtenu un taux de réussite de 95 %, notamment au niveau de
l’obtention d’un visa de travail pour des clients », évoque-t-il.
Toujours au cours
de cette période,
Dieudonné
Kandolo
effectue aussi
une formation
militaire,
notamment
comme chauffeur
de char d’assaut.
En 2009, il
est muté dans
la région de
l’Outaouais, où il
se voit offrir un
poste d’avocat
militaire. « C’est
alors que j’ai eu
un premier choix
à faire. J’avais
cette offre pour un
contrat de quatre
ans, mais j’explorais aussi la possibilité de venir à Edmonton. Finalement, je
ne pouvais pas refuser ce que les Forces armées canadiennes m’offraient »,
explique-t-il.
Pendant quatre ans, il portera fièrement l’uniforme militaire et obtiendra
même, en cours de route, le grade de capitaine. « Le 8 octobre dernier,
mon contrat a pris fin. À 45 ans, et avec l’âge obligatoire de la retraite
qui est de 60 ans, les possibilités d’avancement étaient minimes et c’est
pour cette raison que j’ai quitté les forces armées », souligne Dieudonné
Kandolo.
Moins de deux mois plus tard, grâce à l’appui du Centre d’accueil et
d’établissement (CAÉ) du Nord de l’Alberta, il ouvre son cabinet, Kandolo
Law Office, à La Cité francophone.
« J’ai décidé de venir m’installer ici. J’étais déjà venu en vacances et j’ai
trouvé la communauté franco-albertaine accueillante. J’ai aussi senti qu’il y
avait un besoin pour pratiquer ici en français. Souvent, lorsqu’il est question
d’immigration et de droit, les nouveaux arrivants doivent demander l’aider
d’un interprète pour les appuyer dans leur démarche, faute de professionnels
spécialisés. Pour moi, cela constitue une entorse aux valeurs canadiennes
en matière de dualité linguistique », avance Me Kandolo.
2 DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca
Un accord de mobilité de la main-d’œuvre entre l’Ontario et l’Alberta lui
permet de pratiquer le droit et d’ouvrir son bureau en sol albertain. Il entend
notamment aider les nouveaux arrivants et les moins fortunés.
« Souvent, lorsque des gens ont un certificat d’aide juridique, ils ont de
la misère à trouver quelqu’un pour les représenter. Cela peut devenir très
stressant pour ces personnes qui vivent une nouvelle réalité dans un
nouveau pays. Moi, je les accepte. Il faut que tous aient un accès juste à la
justice », mentionne celui qui donne aussi, à l’occasion, de son temps pour
la Clinique juridique francophone.
Pour Dieudonné Kandolo,
il n’y a pas de recette
magique pour les
nouveaux arrivants.
« Pour réussir
pleinement son
intégration, les gens
qui arrivent au Canada,
qu’ils proviennent
d’Afrique, d’Asie,
d’Amérique du Sud
ou d’ailleurs, doivent
souvent faire preuve
d’humilité et faire le
deuil de ce qu’ils ont
vécu dans leur
pays d’origine. Ils
doivent tourner la
page sur leur passé »,
déclare-t-il.
« Quand je suis arrivé
ici, j’ai dû tout recommencer à zéro. Au Congo, j’étais juge avant de quitter.
Ici, j’ai fait tous les petits boulots imaginables. J’ai même travaillé au McDo.
Mais je l’ai accepté. C’était un passage nécessaire », croit Dieudonné
Kandolo.
Ce dernier n’a pas tout perdu. : « J’ai quand même eu droit à une année
d’études universitaires créditées compte tenu de mon cheminement
professionnel avant de m’établir ici », ajoute-t-il.
À peine arrivé à Edmonton, Dieudonné Kandolo envisage l’avenir avec
optimisme. Sa prochaine étape, faire venir d’Ottawa sa conjointe et ses
quatre enfants (âgés entre 9 et 17 ans) à temps pour la prochaine rentrée
scolaire.
« Le timing serait parfait puisque ma plus vieille entrera à l’université et ce
serait bien qu’elle fasse ses études ici, en Alberta », lance-t-il.
Il est possible de joindre Kandolo Law Service en se présentant
au bureau 200 de La Cité francophone, ou par téléphone
au 780 462-0502, poste 8. Les gens de Calgary
peuvent aussi le joindre au 403-700-2877.
Starting a New Chapter
(...from page 1)
Upon graduation, he was called to the bar of Ontario in 2006 and opened
a law office in Toronto. “At that time, I was specialized in immigration and
family law. However, most of my clients had issues related to immigration,”
Mr. Kandolo said. Some were dealing with administrative details while
others wanted to confirm their status in Canada. “During my first three
years, I had a success rate of 95%, especially to obtain work visas for my
clients.”
to support them in their efforts because of the lack of bilingual legal
professionals. I believe this constitutes a violation of the Canadian value of
linguistic duality.”
In this period, Dieudonné Kandolo was also trained as a soldier, more
specifically as a tank driver. In 2009, he was posted in the Outaouais region
and worked as a legal officer in the Canadian Armed Forces. “For the
first time, I had to make a choice. I was given this four-year contract, but
I was also exploring the possibility of moving to Edmonton. However, I
could not decline the opportunity given by the Canadian Armed Forces,” he
mentioned.
“Often, people who are given a legal aid certificate have trouble finding
someone to represent them. This can become very stressful for people living
in a new country. I accept these legal aid certificates. Everyone must have
access to justice,” he said, mentioning that he also volunteers with the
Francophone Legal Clinic.
During four years, he proudly wore the military uniform and was even
promoted to captain. “My contract ended on October 8, 2013. Due to my
age (45 years old) and the mandatory retirement age (60 years old), I had
few opportunities for advancement, so I decided to leave the armed forces,”
Dieudonné Kandolo said.
Less than two months later, Mr. Kandolo opened his law office at La Cité
francophone with the support of the Centre d’accueil et d’établissement du
Nord de l’Alberta (CAÉ). “Then, I decided to come live here in Edmonton. I
once came here on
holiday and I found
the Franco-Albertan
community very
friendly. I also found
there was a need
for French-speaking
lawyers. Often,
when it comes to
immigration issues
and law, newcomers
must use the services
of an interpreter
Thanks to the National Mobility Agreement to which Ontario and Alberta
subscribe, Mr. Kandolo is allowed to practice law and open an office in
Alberta. He wishes to help newcomers and the less fortunate.
According to Dieudonné Kandolo, there is no magic elixir for a successful
integration. “Whether they are from Africa, Asia, South America or
elsewhere, newcomers must be humble and forget how they lived in their
country of origin. They must leave their past behind them,” he added.
“When I came to Canada, I had to start all over again. In Congo, I was
a judge. Here, I held various minor jobs. I even worked at McDonald’s. I
accepted that situation. It was a necessary route towards integration,”
Dieudonné Kandolo said.
He has not lost everything. “I was granted the equivalent of one year of
university studies because of the professional experience I had acquired in
my country of origin.”
Even after a few weeks in Edmonton, Dieudonné Kandolo is looking forward
to the future with optimism. Now, he wants to bring his wife and their four
children (aged 9 to 17) to Edmonton just in time to start the next school year.
“The timing will be perfect because my eldest daughter will be attending
university and it would be a good idea for her to start her studies here in
Alberta.”
Located in suite 200 of La Cité francophone, the Kandolo Law Office
can also be reached by calling 780-462-0502, ext. 8.
If you are from Calgary, please call 403-700-2877.
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Capital Region Housing Corporation
Accéder aux logements subventionnés
Afin d’aider les nouveaux arrivants à démystifier la question des logements subventionnés
à Edmonton, le Centre d’accueil et d’établissement (CAÉ) du Nord de l’Alberta a fait
appel à Marisa Redmond du Capital Region Housing Corporation (CRHC).
Les personnes désireuses d’en savoir davantage
ont répondu en grand nombre à l’invitation du CAÉ
alors qu’ils étaient près de 40, entassés, dans la
salle de conférence du CAÉ, à écouter, pendant
près de deux heures, le 28 novembre dernier,
Mme Redmond présenter les programmes et
répondre aux questions des participants.
« Dans le processus d’intégration des nouveaux
arrivants, on ne se le cachera pas, il y a beaucoup
de demandes et de besoins en lien avec les
logements. C’est pour cette raison que le CAÉ
présente cet atelier. Le centre est aussi là pour
vous aider dans le processus afin de vous aider à
connaître les nuances du système canadien »,
d’affirmer René Tshibula qui est chargé
d’intégration et proximité communautaire au CAÉ.
Comme l’a mentionné Marisa Redmond, le CRHC, avec ses 4500 logements
subventionnés, est le plus grand fournisseur de ce type de logement dans la
capitale albertaine. « Nous ne sommes pas une agence gouvernementale,
mais nous travaillons de près avec le gouvernement », nuance-t-elle.
un couple avec 8 enfants recevrait 24 points. En revanche un étudiant
seul commencerait avec moins 20 points. « Ce n’est pas impossible qu’un
étudiant ait accès au logement, en fonction des autres réponses, mais c’est
plus difficile », soutient Marisa Redmond.
L’organisme offre quelques options de programmes pour personnes qui
satisfont aux critères, le premier étant d’habiter dans un logement géré par
le CRHC. « Ce ne sont pas des logements où le loyer est gratuit, vous devrez
quand même payer, si vous êtes éligibles, 30 % de votre salaire
brut », souligne Mme Redmond.
Les logements disponibles vont du studio à une maison de ville de 5
chambres à coucher, la majorité étant des logements de 2 et 3 chambres.
Allouées en fonction du nombre d’enfants, les familles doivent aussi ne
pas dépasser le revenu annuel. Ainsi, pour un logement de 3 chambres, le
revenu maximum est de 56 000 $, tandis que pour un 5 chambres, c’est 64
500 $. « Si vous faites plus d’argent, ne perdez pas votre temps à remplir
les formulaires et n’oubliez pas qu’avant même d’être acceptés, des preuves
(talon de paie) sont nécessaires », explique Mme Redmond.
Il est aussi possible d’appliquer pour être éligible à un dépôt direct (Direct
Rent Supplement Program). Un programme établi par le gouvernement
provincial pour aider au manque de logements subventionnés en province.
Dans le cadre de ce programme, la personne loue elle-même son logement
et recevra un appui financier chaque mois. « C’est de l’argent, jusqu’à un
maximum de 500 $ par mois, qui vous sera donné pour vous aider à payer
votre loyer », souligne Marisa Redmond.
Le troisième programme est un mélange des deux premiers, soit un logement
subventionné, mais chez un propriétaire privé. « Par ce programme, le CRHC
en arriverait à une entente avec votre propriétaire. Vous payeriez 30 % de
votre salaire brut et nous payerions la différence. Cependant, dès que vous
êtes accepté dans ce programme, vous devez rester au même endroit pour
en bénéficier », affirme Mme Redmond.
Afin de déterminer qui est admissible et qui ne l’est pas, le CRHC invite
chaque postulant à remplir une demande. C’est un formulaire très exhaustif
à remplir : à chaque page, les administrateurs du CRHC alloueront des
points en fonction des réponses. Au final, le score obtenu permet de placer
une famille dans la liste d’attente. « Par exemple, le bureau attribuera des
points en fonction du nombre de personnes à charge d’une famille. Donc,
4 DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca
« Et lorsqu’il est question de revenus, ce sont ceux de toute la famille, donc
papa et maman et même des enfants qui ont l’âge de la majorité. Un père
qui travaille à Fort McMurray et revient à Edmonton les weekends, cela est
aussi compté dans le calcul des revenus », précise-t-elle.
En terme de logement, le CRHC gère environ 20 sites à Edmonton et les
environs. « Notre liste d’attente est vraiment compliquée, admet Marisa
Redmond. Si l’endroit ne vous dérange pas et que vous cochez n’importe où,
vous vous retrouverez dans 20 listes d’attentes. Évidemment, plus vous êtes
ouverts en terme d’emplacement et plus vous risquez de vous trouver un
logement rapidement. » Ainsi, avec le même pointage, une famille pourrait
se retrouver 10e sur la liste d’attente à un endroit et 35e sur une autre liste.
Comme cette dernière le fait remarquer, une famille n’est pas forcée de
choisir le premier logement qu’il leur est offert. « Cependant, une chose est
claire, si la grandeur d’un appartement ne vous plait pas sur un site, sachez
que ce sera la même grandeur ailleurs. Et si vous refusez trop souvent,
( Suite à la page 6 )
Capital Region Housing Corporation
Accessing Subsidized Housing
The Centre d’accueil et d’établissement du Nord de l’Alberta (CAÉ) invited Marissa Redmond of the Capital
Region Housing Corporation (CRHC) to give a presentation to help newcomers better understand
the concept of subsidized housing in Edmonton.
People were eager to know more about this topic as a crowd of forty
individuals gathered in the conference room of the CAÉ on November 28,
2013. During nearly two hours, Ms. Redmond explained various programs
and answered questions from the audience.
“During their integration process, newcomers have a lot of questions and
needs related to housing. This is why the CAÉ organized such a workshop.
The CAÉ staff is there to help you through this process to understand the
nuances of the Canadian system,” said René Tshibula, CAÉ’s integration and
community outreach worker.
As mentioned by Marissa Redmond, the CRHC, with 4,500 social housing
rental units, is the largest provider of social and affordable housing in the
Edmonton area. “We are not a government agency, but we are working
closely with the government.”
The organization offers several different programs, the most important being
the Housing programs which allow eligible applicants to live in housing
owned and/or managed by CRHC. “These houses are not free. You will pay
rent based on 30% of your gross income,” Ms. Redmond said.
People may also apply to the Direct Rent Supplement Program which
has been established by the Government to help address housing needs
throughout Alberta. In this program, tenants rent from a private landlord and
are given a rent subsidy from CRHC to help with their monthly housing costs.
“You will receive a subsidy, for a maximum of $500 per month, to help you
pay your rent,” she added.
Housing available for rent goes from a bachelor suite to a five-bedroom
townhouse, but most properties have 2 to 3 bedrooms. Housing is allocated
according to the number of children per family, but there are also maximum
income limits. For a three-bedroom house, the maximum income per year is
$56,000, but $64,500 if you need a place with five bedrooms. “If you earn
more than $64,500 a year, do not waste your time filling out forms as you
will need to provide verification of your current income before being accepted
in the program.”
“To determine your family income, you must take into account income of
any source received by the mother, the father and even children over the
age of majority. The income made by a father who works in Fort McMurray
but returns to Edmonton on weekends will be taken into consideration,” Ms.
Redmond said.
CRHC manages approximately 20 sites in Edmonton and its surroundings.
“Our waiting list system is very complicated,” Marissa Redmond admitted.
“If you will take housing anywhere in Edmonton, you will be placed on 20
different waiting lists. However, if you don’t really mind the area where you
will be living, you may find a place quicker.” Thus, with the same score, a
family could rank 10th on one waiting list and 35th on another list.
As Ms. Redmond pointed out, no family is forced to accept the first housing
opportunity available. “One thing is certain: if you don’t like the size of an
apartment available in one site, you will be disappointed as apartments are
( Continued on Page 6)
The third program, the Private Landlord Rent Supplement,
provides for subsidized housing in privately owned complexes.
“Through this program, the CRHC would come to an agreement
with your landlord. You will then pay rent based on 30% of
your gross to your landlord and CRHC will pay the landlord the
difference. However, once you are accepted into this program,
the transfer of subsidy will stop if you move out,” Ms. Redmond
mentioned.
To figure out whether you are eligible or not, you must complete
a very comprehensive application form. On each page, the CRHC
administrators will allocate points based on your answers. The
overall points will determine your place on the waiting list. “For
example, the office will allocate points based on the number
of dependants. Twenty-four points will be awarded to a couple
with 8 children. However, a single student (no dependants) will
start with -20 points. Students may have access to subsidized
housing, but it will be more difficult, depending on their answers
to the other questions.”
DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca 5
Accéder aux logements...
(...suite de la page 4)
inévitablement vous risquerez de retomber en bas de la
liste », indique Marisa Redmond.
Accessing Subsidized...
(...from page 5)
similar in size regardless of the site you choose. And if
you refuse an offer too many times, you will inevitably
be dropped to the bottom of the list,” Ms. Redmond
mentioned.
Si un postulant ne se sent pas à l’aise en anglais, il est
possible de donner une autorisation pour qu’une personne
tierce agisse en leur nom comme interprète. « Le cas
échéant, pour les personnes dont la langue constitue
une barrière, un autre formulaire doit être rempli. Sans
ce formulaire, nous ne parlerons pas à cette personne »,
prévient-elle.
If applicants are not entirely comfortable enough in
English, they may supply their own interpreter. “When
language represents a barrier for an applicant, a specific
form must be completed. Without this consent form, we
will not be authorised to discuss your file with a third
party,” she warned.
Parmi les étapes à franchir avant qu’une demande soit
autorisée par le CRHC, il y a l’obtention de vérifications
d’antécédents judiciaires ainsi que la nécessité de parler
au propriétaire actuel des demandeurs. « C’est incroyable
le nombre de demandes qui sont en attente, car nous n’avons pas réussi
à parler au propriétaire. Avant de soumettre votre demande, rencontrez-le
et dites-lui qu’il sera contacté et que c’est important qu’un suivi soit
effectué », affirme Marisa Redmond.
Among the steps you need to follow before your
application is approved, you are required to pass a
criminal record check and provide landlord references.
“It’s amazing how many applications are pending because we are unable
to speak to the applicant’s landlord. So, before submitting your application,
please meet your landlords, tell them we will be contacting them and how
important it is that they call us back,” Marissa Redmond said
Pour Capital Region Housing Corporation, la transparence est de mise. «
Même si vous êtes sur la liste d’attentes, si vous avez des changements,
il faut nous les communiquer, car cela peut changer votre pointage. Aussi,
les documents liés aux revenus sont obligatoires lorsque la demande est
présentée, mais ils seront aussi nécessaires lorsqu’un logement vous
sera offert, pour nous assurer que vous répondez toujours aux critères »,
explique Mme Redmond.
Transparency is hugely important for the Capital Region Housing
Corporation. “Even if you are on a waiting list, you must advise us whenever
there are changes in your circumstances as it may affect your overall score.
A verification of current income is mandatory when applying for one of our
programs, but you will also need to provide proof of your income when you
are offered a housing opportunity as we need to ensure you are still eligible
for the program.”
Et, une fois une famille établie dans un logement du CRHC, le dossier
demeure toujours actif. « Si votre revenu augmente considérablement et
que vous dépassez le revenu maximal, vous recevrez un avis de 90 jours
pour vous trouver un autre logement, car notre objectif sera, dans ce caslà, d’aider une autre famille dans le besoin », conclut-elle.
Once a family finds housing through CRHC’s program, its file remains
active. “If your income increases significantly and you exceed the maximum
income limit, you will receive a 90-day notification to move,
as our goal, in such a case, will be to help another family in need,” Ms.
Redmond concluded.
Pour plus de détails sur Capital Region Housing Corporation, il est possible
de visiter leur site web (www.crhc.ab.ca) ou de communiquer avec le CAÉ
qui pourra vous épauler dans votre demande.
For further information on the Capital Region Housing Corporation, visit
www.crhc.ab.ca. If you need help to complete the application form, you may
also contact the CAÉ.
Antenne
Branch
Fort McMurray
6 DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca
Antenne
Branch
Fort McMurray
Un Noël multiculturel
A Multicultural Christmas
Les enfants de Fort McMurray ont été choyés par le Père Noël le samedi 21
décembre 2013 au Centre communautaire Boréal où le CAE de Fort McMurray
a organisé, pour la seconde année consécutive, un arbre de Noël afin de
soutenir les enfants venus nombreux avec leurs parents pour cette soirée à
leur honneur.
Santa Claus has been very generous with children who, with their parents,
attended the second annual Christmas party organized by the CAÉ’s satellite
office in Fort McMurray. This event was held on Saturday, December 21 at the
Boréal School-Community Centre.
Et même si le mercure était descendu à moins 40 degrés Celsius, cinquantequatre enfants ont pu braver le froid afin de bénéficier de cadeaux de notre
généreux Père Noël de Wood Buffalo. Le conseiller municipal Keith McGrath a
rehaussé de sa présence cette belle soirée; il a offert des chapeaux d’hiver à
tous les enfants présents à travers sa structure AECON .
La soirée a commencé à 19 h avec l’hymne national chanté par
Salima Thibault. Par la suite, nous avions eu l’intervention de Dre
Cynthia Akru qui a échangé avec les parents et enfants immigrants
sur comment organiser des objectifs familiaux pour atteindre un
but commun. Elle a interagi avec les personnes présentes en les
encourageant à déterminer des buts à atteindre chaque année.
Cet exercice s’est fait avec l’apport de Dr Sonia qui a également
encouragé l’assistance à aider nos enfants à se fixer aussi des
objectifs à atteindre. Soulignons que nos présentateurs ont invité
les participants à ne pas rester seuls et isolés durant cette période
hivernale afin d’éviter à accroitre leur niveau de stress.
Vers 20h30, le Père Noël a été annoncé. Il venait tout droit du pôle
Nord avec ses bras remplis de jouets et cadeaux pour tous les
enfants présents, et a souhaité que les enfants chantent et fassent
un vœu. Ce vœu n’est pas resté pieux; il a été réalisé lorsque les
enfants Djonkou Crispy et Tebo Kathia sont passés devant pour
chanter au nom de tous les enfants.
Par la suite, le Père Noël a distribué les cadeaux aux enfants. Ceux-ci
étaient au nombre de 54 et provenaient de 15 pays différents. Ils
étaient contents de recevoir ces nombreux cadeaux préparés pour eux.
Après la remise de cadeaux, sept mamans bénévoles du CAE ont apprêté
différents mets et invité l’assistance à déguster les plats succulents de
diverses origines. Aussi, soulignons qu’un tirage au sort a été fait pour un
gros lot d’une machine à café de 400 dollars. Toute l’assistance avait son
regard fixé sur cet important tirage après les autres petits lots. Le tirage a été
remporté par une enseignante de l’école Boréal au grand dam des parents.
Les enfants se sont amusés. Ils ont fait des poèmes pour le père Noël afin qu’il
leur réserve beaucoup de cadeaux l’année prochaine. Les parents étaient tous
contents également, car tous les enfants ont eu des jouets selon leur âge. Ce
fut une belle soirée qui s’est terminée à 24h avec la participation de plus de
110 personnes, dans une ambiance conviviale et un cadre bien décoré pour la
circonstance.
Although the mercury dipped below 40oC, 54 children braved the cold to get
some gifts from the generous Santa Claus of Wood Buffalo. City councillor
Keith McGrath also attended the wonderful evening and distributed AECON
promotional toques to all children.
The evening began at 7 p.m. with the national anthem sung by Salima
Thibault. Then, Dr. Cynthia Akru
explained to immigrant parents and
children how to set family objectives
for a common purpose. She encouraged
participants to set goals each year.
This exercise was completed with
the support from Dr. Sonia Thibault
that also encouraged parents to help
their children to set goals. Both guest
speakers urged those in attendance
not to remain alone and isolated during
the winter period in order to avoid
increasing their stress level.
Around 8:30 p.m., organizers announced
the arrival of Santa Claus. His arms
full of presents, he was arriving directly
from the North Pole. Santa Claus asked
children to sing a song for him. His wish
was fulfilled when young Djonkou Crispy
and Tebo Kathia came to him and sang
on behalf of all children. Then, Santa
Claus distributed gifts to 54 children from 15 different countries who were
really happy.
After the gift distribution, seven volunteer moms invited participants to share
the delicious dishes of various origins they had prepared for them. Participants
also had the opportunity to win a 400-dollar coffee machine, among other
smaller lots. The whole audience had their eyes riveted on the prize while the
organizers drew a winner. The coffee machine was won by a teacher of École
Boréal to the chagrin of parents.
Children had fun during the evening. They wrote poems for Santa Claus so that
he does not forget to bring them lots of gifts next year. Parents were also happy
because all children received toys depending on their age. It was a beautiful
evening, which ended at midnight, with 110 participants who celebrated in a
friendly atmosphere and a place decorated for the occasion.
DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca 7
Du bouche-à-oreille à la scène
S’impliquer à L’UniThéâtre, c’est possible pour un nouvel arrivant francophone.
Le parcours de Dady Mbumba en est une excellente illustration.
J’ai entendu parler de L’UniThéâtre par le bouche-à-oreille. J’ai pris mon
courage à deux mains, je suis allé frapper à la porte du directeur artistique
de la compagnie.
Un bonhomme avenant, air sympathique, chaussant une petite paire
de lunettes ronde qui renforce son air d’artiste : « Bonjour, je m’appelle
Mbumba Dady, je suis un nouvel arrivant depuis bientôt un mois, j’aime le
théâtre, et j’aimerai travailler avec vous. » C’était en mars 2012.
J’ai été agréablement surpris lorsqu’il répondit : « Je suis Brian Dooley,
je suis également un nouvel arrivant. Non pas à Edmonton, mais dans
ce bureau. Cela fait à peine quelques jours que j’assume mes nouvelles
fonctions de directeur artistique. Ça me fait plaisir que vous ayez frappé à
ma porte, vous tombez très bien. »
« Les échos de nos patelins », présentée en mai 2013, tout en acceptant
aussi que je joigne les rangs de leur conseil d’administration.
« Je sais que les nouveaux arrivants ont des défis très importants. Et qu’à
cause de tout cela, le théâtre n’est pas leur priorité, poursuit Brian Dooley.
Mais j’aimerais, avec leur participation, leur collaboration, créer quelque
chose qui les touche, qui parle de leur réalité. J’aimerais donner la chance à
des nouveaux talents, aux comédiens franco-africains. j’encourage donc les
adultes à venir au théâtre et surtout à y emmener les enfants. Encourager
les jeunes, la prochaine génération à s’impliquer davantage, car le théâtre
leur appartient. Ils sont l’avenir. »
C’est dans cet esprit de promouvoir les artistes issus de la communauté
que « Récolte », la première pièce de la saison 2013-2014, mais aussi la
première œuvre d’une jeune auteure franco-albertaine, Joëlle Préfontaine,
a été produite en octobre dernier par L’UniThéâtre. Cette oeuvre, saluée par
la critique, a été un grand succès auprès du public qui s’est reconnu sur
scène.
C’est ainsi que débuta mon aventure avec L’UniThéâtre.
Nous avons échangé nos coordonnées ainsi que nos visions sur le théâtre
qui par bonheur se rejoignaient beaucoup.
La mission de L’UniThéâtre me dit Brian Dooley est de « créer et présenter
des œuvres théâtrales qui reflètent, engagent, inspirent et mettent au défi
une communauté qui est en constante évolution. La communauté francoalbertaine, c’est aussi les nouveaux arrivants, les franco-africains qui sont
en mon sens, à la fois présents et absents. Je m’explique, ils sont présents
parce qu’on les voit, on sait qu’ ils sont là. Mais au théâtre, et sur scène, ils
sont absents, très peu représentés », soutient-il.
La prochaine pièce, Leo, c’est du théâtre physique, au-delà des mots.Il
s’agit d’une œuvre pleine de fantaisie, ingénieuse, qui frappe l’imagination,
qui nous invite à nous évader de nos prisons émotionnelles et physiques.
Une pièce pour petits et grands, tout publics, à découvrir en famille du 12 au
15 février 2014 sur la scène de L’UniThéâtre.
Venez nombreux, vous ne serez pas déçus!
Le directeur ajoute : « C’est un de mes défis, j’aimerai
développer de nouvelles voix, non seulement francoalbertaines, mais aussi franco-africaines, pour donner à
la communauté, particulièrement aux nouveaux arrivants;
l’occasion de s’impliquer davantage dans le théâtre. De
pouvoir apporter leurs nuances, afin que la scène de
L’UniThéâtre puisse refléter nos vraies couleurs, riche de cette
diversité.
C’est ainsi qu’un mois plus tard, en avril 2012, pour être plus
précis, L’UniThéâtre m’a offert l’opportunité de développer et
d’animer un atelier théâtre et contes africains, au Festival
théâtre jeunesse de l’Alberta, qui se déroule chaque année
à Nordegg. Je découvrais la beauté des Rocheuses le temps
d’un weekend, et la joie de faire découvrir les contes de mon
enfance à des jeunes élèves de la 7e à la 12e année, venus
d’écoles francophones de quatre coins de l’Alberta.
Plus tard, L’UniThéâtre m’a même donné la possibilité de
coécrire et de jouer dans la pièce communautaire, intitulée
8 DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca
L’UniThéâtre m’a donné la possibilité de coécrire et de jouer dans la pièce
communautaire, intitulée « Les échos de nos patelins »
Photo : Pierre Boutet
My Experience in the Theatre World
It is possible for a French-speaking newcomer to be involved with L’UniThéâtre.
The route of Dady Mbumba is an excellent example.
I had heard of L’UniThéâtre from others. I gathered all my courage and
knocked on the door of the theatre company’s artistic director. I met a
friendly and engaging man wearing small round glasses that made him
look like the artist he is. “Hello! I’m Dady Mbumba. I have been living in
Edmonton for almost a month now. I love theatre and I would love working
with you.” That was in March 2012.
I must say I was pleasantly surprised when he said: “I’m Brian Dooley. I am
a newcomer too. Not in Edmonton, but in this office. I became the artistic
director of L’UniThéâtre a few days ago. I’m glad you knocked on my door;
your timing is good.”
This is how my adventure with L’UniThéâtre began.
We exchanged contact information and shared with each other our views on
theatre which were very similar.
Brian Dooley told me that the mission of L’UniThéâtre is “to create and
present theatrical works which reflect, engage, inspire and challenge a
community in constant evolution. The Franco-Albertan community also
includes newcomers and Franco-Africans who, in my opinion, are present,
but also absent. What I am
saying is that they are there
because we see them, we
know they are there. But in
the theatre world and on
stage, they are absent, underrepresented.”
L’UniThéâtre’s Artistic Director,
Brian Dooley.
He added: “I would like to
develop new voices, not only
from the Franco-Albertan
community, but from the
Franco-African one. This will
give the community, especially
newcomers, the opportunity to
get more involved in theatre, to
bring their nuanced views so
that L’UniThéâtre may reflect
our true colors and be enriched
by this diversity.”
Thus, a month later, in April 2012, L’UniThéâtre offered me the opportunity to
create and facilitate a workshop on African theatre and tales at the annual
Alberta Youth Theatre Festival in Nordegg. Over a weekend, I discovered
the beauty of the Canadian Rockies and had a great time helping grade 7
to 12 francophone students from all over Alberta to discover tales from my
childhood.
Thanks to L’UniThéâtre, I also had the opportunity to co-write and play in the
community show entitled “Les échos de nos patelins” (Hometown Echos)
which was presented in May 2013. I also sit on the board of directors of the
theatre company.
“I know that newcomers have very significant challenges and because of
these issues, theatre is not their priority,” Brian Dooley said. “However,
I would love to create, with their collaboration, something that holds a
meaning for them, reflects their reality. I want to provide opportunities for
new and untried artists and Franco-African actors. I encourage adults to
come out and enjoy theatre and to bring their children with them. Encourage
youth, the next generation, to get more involved, because the stage is theirs.
They are the future.”
In the spirit of promoting artists from the community, L’UniThéâtre premiered
“Récolte” (Harvest), the first play of a young Franco-Albertan playwright,
Joëlle Préfontaine. Presented in October, this play also opened the 2013-14
season of L’UniThéâtre. Critically acclaimed, the play was a great success
as the public identified with the content.
The next play, entitled “Leo,” is a movement-based solo show, with no
text. It is a theatre performance full of fantasy and ingenuity that will catch
your imagination and encourage you to escape your emotional and physical
prisons. This is a play for all ages to discover with your family from February
13 to 15, 2014.
Come, you won’t be disappointed!
Suivez nos ateliers
d’information communautaire gratuits !
Participate in our free
community information workshops !
DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca 9
Fête de Noël multiculturel à Edmonton
Ils ont été nombreux à se présenter à La Cité francophone, le 14 décembre dernier, pour participer
à la Fête de Noël multiculturel organisée par l’Association canadienne-française de
l’Alberta (ACFA) régionale d’Edmonton en partenariat avec divers organismes
francophones, dont le Centre d’accueil et d’établissement (CAÉ) du Nord de l’Alberta.
On estime qu’entre 800 et 900 personnes
se sont présentées, entre 13h et 16 h,
pour venir rencontrer l’invité d’honneur,
tout vêtu de rouge avec sa barbe blanche,
accompagné de mère Noël ainsi que la
joyeuse Lulu Lutin.
originaire de Colombie, Cristian Murillo,
des numéros de danses traditionnelles
du Cameroun, une petite session de
Zumba, et bien plus.
Parmi les traditions locales, il y avait
le chant des choristes de la RobertsonWesley Music Society, ainsi que des
performances par les jeunes élèves de
l’école de musique Kidsnotes. Ces petits
maestros ont monté sur scène vers la
toute fin de la Fête.
Comme l’indique le nom, la Fête de Noël
multiculturel a rassemblé des gens de
diverses origines, certains d’entre eux
qui célèbrent cette année leur premier
Noël en Alberta, voire même au Canada.
L’évènement sert aussi à rappeler les
valeurs communes en ce temps des
Fêtes. « Ce sont les points communs de l’amitié et de la famille qui sont
représentés, fait observer René Tshibula, chargé d’intégration au CAÉ.
Les festivités ont su divertir les
nombreuses familles qui faisaient la file
en attendant leur tour pour se faire prendre en photo avec le père Noël, qui
lui, était bien installé dans son fauteuil au rez-de-chaussée de la Cité.
« Les enfants, dans leur joie, communiquent avec les enfants étrangers et
cela incite les parents à en faire de même. Ça relie les gens par la joie et fait
tomber des barrières », ajoute-t-il.
C’était aussi une occasion de faire du magasinage aux kiosques du Marché
de Noël, tandis que les enfants s’intéressaient aux activités de bricolage et
de maquillage de l’Institut Guy-Lacombe de la famille.
Au final, l’agente de
développement de l’ACFA
régionale d’Edmonton,
Magalie Bergeron, se dit
très satisfaite de la journée.
« Malgré le changement de
date du 7 au 14 décembre,
on a eu une belle présence
et une bonne collaboration
de tous nos partenaires.
C’était une belle célébration
avec un thème important
qui nous touche tous, le
multiculturalisme, et, en
ce qui a trait à l’année
prochaine, j’ai une vision
encore plus diversifiée pour
la Fête de Noël », promet la
coordonnatrice
de l’évènement.
Une programmation éclectique
a reflété la grande diversité de
cultures de la francophonie :
une performance du guitariste
10 DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca
A Multicultural Christmas Celebration in Edmonton
Many Edmontonians gathered in La Cité francophone on December 14 to participate in the Multicultural
Christmas celebrations organized by the ACFA of Edmonton in partnership with various francophone
organizations, such as the Centre d’accueil et d’établissement du Nord de l’Alberta (CAÉ).
According to estimates,
between 800 and 900 people
attended the event from 1
p.m. to 4 p.m. that day. They
had the opportunity to meet
the guest of honor, Santa
Clause with his white beard
and red costume, Mrs. Claus
and Lulu the jolly elf.
As its name suggests, the
Multicultural Christmas is
an event that brings together
people of all ages, cultural
and geographic origins. Some of these participants will be celebrating their
first Christmas in Alberta, or even in Canada. The event also serves as a
reminder of those values we share during the holiday season. “This event
represents the common values of friendship and family,” mentioned René
Tshibula, CAÉ’s integration and community outreach worker.
“In times of joy, children from the host community easily communicate with
newcomer children and this encourages parents to do the same. The festive
spirit of the event allows people to connect and tears down barriers,” he
added.
various performances: Cristian Murillo, a Colombian guitarist, Cameroonian
folk dancers, the choir of the Robertson-Wesley Music Society and the little
maestros from Kidsnotes Music. Participants were also given the opportunity
to practice Zumba during a short session.
Families enjoyed the entertainment while waiting in line to take a picture
with Santa Clause in the rotunda of La Cité. Craft activities were also
organized by the Institut Guy-Lacombe de la famille, and children could
have their face painted while their parents were doing some shopping at the
Christmas Market.
Magalie Bergeron,
development officer of l’ACFA
Edmonton, was very pleased
at the end of the day. “Despite
the change of date (from
December 7 to 14), there was
wide participation from the
public and we received good
cooperation from all our
partners. It was a beautiful
celebration with a theme
–multiculturalism– that is
important to us all. As for the
2014 event, I have a more
diverse view of what the
Multicultural Christmas
could be.”
The 2013 program was
eclectic and reflected
Edmonton’s Francophone
cultural diversity. There were
DÉCEMBRE / DECEMBER 2013 - www.lecae.ca 11
Lors de la fête multiculturelle de Noël à Edmonton, nous avons recueilli les At the Multicultural Christmas Event in Edmonton, we asked some
propos de quelques-uns des participants qui nous ont parlé de leurs traditions participants to tell us about the Christmas traditions of their country of
origin or those they have here in Alberta.
de Noël, telles que vécues dans leur pays d’origine et ici en Alberta :
Assetou Kone, avec sa fille Lahia,
de la Côte
d’Ivoire :
« Là-bas, il y a
le sapin décoré
et le père Noël
le 24 décembre
au soir. Ici, il
y a la même
chaleur, la
même vigueur
autour du temps des fêtes ».
Assetou Kone and her daughter Lahia
– Côte d’Ivoire
“In Côte d’Ivoire,
we decorate
trees and Santa
Clause comes
on the evening
of December 24.
Here, during the
Holiday Season,
we can feel the
same warmth and energy.”
Estrella Diez et son fils Gonzalo,
de Saragosse,
Espagne
« En Espagne, la
tradition de la fête
des Rois mages est
très importante et on
célèbre cela dans la
soirée du 5 au 6 janvier.
Les enfants vont au lit
tôt, car les rois mages
vont apporter des
cadeaux dans la nuit. Il
y a aussi de grands défilés dans les
rues à cette occasion ».
Estrella Diez and her son Gonzalo –
Zaragoza, Spain
“In Spain, the
Three Kings
Day is very
important. The
celebrations start
in the evening of
January 5 and
end on January 6.
Children go early
to bed and the
Three Kings will
bring gifts during the night. Parades are
also organized to celebrate this event.”
Lianne Pelchat, d’Edmonton
(avec Nadia Pelchat
et Matias Nielsen)
« C’est le réveillon,
le gros souper tard le
soir après la messe
de minuit. On se
couche très tard et on
se réveille très tôt le
lendemain matin pour
déjeuner et célébrer
ensemble en famille.
Cette année, notre
tradition est un peu en
transition puisqu’il y
a beaucoup de jeunes
enfants alors nous allons fêter un
peu plus tôt que d’habitude ».
Lianne Pelchat, Nadia Pelchat and
Matias Nielsen
– Edmonton
“On Christmas
Eve, we have a
big dinner after
the midnight
mass. We go
to bed late,
but wake up
early the next
morning to have
breakfast and
celebrate as a
family. This year,
as there are
many young children, we will celebrate a
little earlier than usual.”
Étienne Vanier et Tom Lynch,
d’Edmonton
« On va
célébrer
Noël au
ranch. C’est
un temps
pour se
reposer, lire
un bon livre
et partager
l’esprit du
temps des Fêtes avec les autres ».
Étienne Vanier and Tom Lynch –
Edmonton
“We will be
celebrating
Christmas
at the ranch.
This is a time
for relaxation,
reading a
good book and
sharing with
others what the
holiday spirit is like.”
Valérie Farges
et Julien
Souchet avec
leur fille Callie,
de Périgueux,
France
« On se réunit en
famille, on mange
ensemble pour le
réveillon et le jour
de Noël. Cette
année ce sera
différent puisque
nous sommes loin
de nos familles en
France ».
Valérie Farges,
Julien Souchet
and their
daughter Callie
– Perigueux,
France
“We gather
with family and
eat together on
Christmas Eve
and Christmas
Day. This year, it
will be different
since we are
away from our
families.”
Nicole Ngamnye, du Cameroun
« On se rassemble
beaucoup en famille
et avec les amis.
On prépare des
mets traditionnels,
tel du poulet avec
du plantain frit, du
dolè, du poisson
grillé au charbon. Il
y a aussi beaucoup
de cérémonies
avec de la danse,
du chant et de la
musique ».
DIRECTION/ STEERING COMMITTEE : Georges Bahaya
Beda Kaji-Ngulu
Paul Dubé
RÉDACTION/EDITOR GRAPHISME/GRAPHIC DESIGN :
Étienne Alary
Beda Kaji-Ngulu
Paulin Mulatris Nicole Ngamnye, Cameroon
“It is a time
for gathering
with family
and friends.
We prepare
traditional
dishes, such as
chicken with fried
plantain (dolè)
or grilled fish.
There are a lot of
ceremonies with
music, singing
and dancing.”
Maurice Legris
Le bulletin mensuel du CAE a comme objectif le partage d’information sur les différents services d’établissement et d’intégration pour les nouveaux arrivants francophones. Les autres organismes sont invités à soumettre des articles. / The CAE monthly bulletin’s objective is to share information about
settlement and integration for French speaking newcomers. Any organisation is welcome to submit an article.
Pour toute demande de copies du bulletin ou autre information, contacter :
For additional copies or any other inquiries please contact :
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Centre d’accueil et d’établissement
108 - 8627 rue Marie Anne Gaboury (91st)
Edmonton, AB T6C 3N1
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