Spondylarthropathies IRM du rachis et des sacro
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Spondylarthropathies IRM du rachis et des sacro
Spondylarthropathies IRM du rachis et des sacro-iliaques sémiologie, pièges et difficultés d’interprétation Ph. Cotty* ; G. Direz** ; M. Couchot*** Ph Goupille** Ph. Goupille * GRIM et STIR clinique de l’Alliance St Cyr Sur Loire 37540 ph.cotty@laposte.net ** service de rhumatologie Pr Ph. Goupille CHU Trousseau Tours 37044 cedex *** service de radiologie Pr D. Alison CHU Trousseau Tours 37044 cedex Ce travail est la synthèse de l’expérience acquise en 4 ans sur plus de 450 IRM, réalisées par les radiologues de la clinique de l’Alliance (Tours) et du CHU de Tours, demandées par les rhumatologues hospitaliers et libéraux d’Indre et Loire pour suspicion de SpA. Il fait suite à une démarche de FMC et d’EPP conjointe SFR Centre et Rhumatologues du Centre réalisée en 2007 et 2008. 150 dossiers de patients ayant eu une IRM des sacroiliaques et du rachis , répondant aux critères de classification des SpA de l’ASAS ou critères d’Amor et ayant un diagnostic de spondylarthropathie confirmé par un rhumatologue, ont été analysés, avec relecture des IRM par 2 radiologues ostéoarticulaires seniors . Ce travail a fait l’objet de la thèse de G. Direz (directeur Pr Ph. Goupille 2010). Spondylarthropathies axiales(aSpA) Anciennement appelées spondylarthrites ankylosantes SPA Regroupe plusieurs entités: SA indifférenciée Rhumatisme PSO Rhumatisme associé aux entérocolopathies (MICI) SAPHO A th it réactionnelles Arthrites é ti ll Associées à un terrain génétique au groupe tissulaire HLA Prévalence = 0.5 à 1.9% Premiers symptômes le + souvent dans la B27 3 eme décénnie prise en charge modifiée par les nouvelles thérapeutiques : Anti TNF alpha Dorso-lombalgie et fessalgie (pygalgie) inflammatoire / sujet jeune (< 45 ans) +++ Penser à la SPA +++ Durée > 3 mois début progressif Recrudescence nocturne / matinale Dérouillage matinal Amélioration par l’effort Non améliorée par le repos Début avant 45 ans rechercher des manifestations articulaires et des enthésites périphériques Talalgies Arthrites Et des manifestations extra-articulaires digestives MICI ( Crohn , RCH ) oculaires ( uvéite) Cutanées : psoriasis +++++ Spondylarthropathies SynoviteEnthésite Arthrite et Bursite rhumatisme à prédominance axial: Atteintes Rachidiennes et sacro-iliaques +/- articulations périphériques Évolution en 2 phases Phase 1 Phase 2 Phase inflammatoire Destructrice Phase de réparation osseuse Évolution des atteintes radiologiques dans le temps Stade pré radiographique Stade radiographique (Spondylarthrite axiale indifférenciée) (Spondylarthrite ankylosante) Ref. 2;4;5;6;7;8 Lombalgie Lombalgie Lombalgie Sacro-iliite IRM Sacro-iliite radio Syndesmophytes Temps (années) L’IRM est le meilleur examen pour détecter les lésions inflammatoires précoces (21, 22) série TOURS critères ASAS SpA pré-radiologiques thèse Direz 2010 IRM SI - Mais parmi les patients présentant une SA pré radiologique 20 à 30% n’ont pas de sacroiliite à l’IRM (ref. 18 , 20) IRM SI + 0 20 40 60 80 Les 2 examens complémentaires clés sont: la recherche du groupe HLA B27 L’IRM des sacroiliaques +/- rachis (avec séquences STIR ou SE T2 fat sat) Ref. 9;10;13 Critères ASAS de classification pour les SpA axiales (chez les patients avec IBP ≥ 3 mois et âge au début < 45 ans ) ≥ 1 signe de SPA* + sacro-iliite ** * Signes d de spondylarthropathie d l h h •Rachialgie inflammatoire •Arthrite •Enthésite •Uvéite •Dactylite •Psoriasis •Maladie de Crohn •Bonne réponse aux AINS •Histoire familiale de SPA •HLA-B27 •CRP augmentée ou HLA B 27 + Au moins deux autres signes de SPA* Sensibilité 82,9% Spécificité 84,4% n = 649 patients lombalgiques Rudvaleit M. ref. 17 ** inflammation hautement compatible avec une sacro-iliite à l’IRM ou une sacro-iliite radiographique définie suivant les critères de New York modifiés Les lésions élémentaires des SI en IRM Hyper signal STIR des ligaments sacroiliaques Hyper signal STIR +/ +/Érosions et sclérose en T1 Tubercule du sacrum Insertion du lgmt sacrotubéral Les séquences STIR* ou SE T2 Fat Sat (T2 SPIR) Hyper signal = oedème = inflammation SE T1 Graisse et anomalies morphologiques * Il nous préférons une séquence avec forte pondération T2 (TE compris entre 60 et 80) plus sensible à l’œdème, la morphologie est étudiée sur la séquence T1 Définition d’une sacro-iliite IRM critères ASAS Rudwaleit M. ref. 18 • Œdème sous-chondral +++ (séquence STIR ou SE T2 Fat Sat) Soit sur 2 coupes consécutives Soit 2 localisations sur une même coupe En séquence STIR inflammation = hypersignal * Important hyper signal sous chondral à droite * * * * Hyper signal sous chondral gauche plus discret Sacro iléite typique œdème sous chondral et du spongieux Hyper STIR * / Hypo T1 + + * * SE T1 STIR * STIR * STIR + SET1: hypo signal inflammatoire ° involution graisseuse + * + * * ° + ° Homme 28 ans LF inflammatoire HLA B27+ STIR: hyper signal sous chondral et spongieux * Sacroiliite droite hyper signal sous chondral en séquence STIR L’atteinte des sacro-iliaques peut être discrète ici petits hyper signaux visibles sur 2 coupes axiales successives H 39 ans lombalgies inflam.depuis 10 ans talalgies HLAB27+ père crohn + uvéite IRM du Rachis normal SpA confirmée (critères ASAS et par rhumatologue) F 43 ans cervicalgies L F dte inflam. HLAB27 + Diagnostic de aSpA retenu selon les critères ASAS et par le rhumatologue Discrets hypersignaux Visibles sur une seule coupe Considérés comme non significatifs IRM rachis normale Intérêts des coupes axiales STIR ou SET2 FS complémentaires ++++ Elles sont utiles à l’interprétation dans 65% des cas - 70% pour le diagnostic positif - 30% pour le diagnostic négatif ( thèse Direz 2010) Intérêt des coupes axiales: hyper signal sous chondral de la berge iliaque droite douteux sur les coupes coronales bien visible sur les axiales F 30 ans SpA atteinte SI droite évolution sur 1 an régression de l’inflammation + apparition de remaniements morphologiques 05 /2008 08 / 2009 08 / 2009 Ce qui ne rentre pas dans les critères ASAS mais qui doit quand même faire évoquer le diagnostic: les es e enthésites t és tes les remaniements morphologiques sclérose / géodes et érosions / involution graisseuse Les structures ligamentaires du sacrum Ligament sacro tubéral Ligament sacroiliaque interosseux Ligament sacroiliaque postérieur D’après Grey’s Enthésites: hypersignal au niveau de l’insertion du ligament sacro-tubéral Enthésite ligament sacro iliaque inter osseux Enthésite du ligament sacro-iliaque postérieur Inflammation transverso sacrée sur ½ sacralisation Les remaniements morphologiques sont surtout visibles en SE T1 hyposignal sous chondral = sclérose (1) / géodes et érosions (2) involution graisseuse(3) 2 3 SE T1 2 Ref.14 STIR 1 (1) hyposignal sous chondral = sclérose Hypo T1 + HYPO STIR SE T1 1 STIR F 39 ans pygalgie G PSO+ L’inflammation serait Hypo T1 Hyper STIR Sclérose (1) de la berge iliaque droite + hypersignal STIR inflammatoire (2) 2 1 2 1 ankylose SI aspect estompé de l’interligne articulaire interligne en hyper T1 et intermédiaire STIR hypersignal T1 graisseux du spongieux involution graisseuse post inflammatoire « ce qui régresse regraisse » STIR STIR L’IRM peut être normale F 25 ans Lomb. Inflam. HLAB 27 + L’IRM (rachis + SI) peut être normale ou non significative (20 à 30%) (18,20)20% dans notre expérience thèse 2010) (Direz si doute…. Intérêt du scanner en complément p surtout après 45 ans F 48 ans lombo fessalgie inflammatoire Psoriasis IRM: normale TDM: remaniements Droit > Gauche Æ sacroiliite psoriasique F 19 ans Pygalgies inflam. Talagies VS 32 mère PSO HLA B27 - IRM: petit hyper signal du pied de la SI droite (1 seule coupe dans chaque plan) TDM: géodes et érosions sous chondrales droites typiques F 69 ans lombalgies inflam. depuis 25 ans IRM: Rachis: discopathie L4/L5 inflammatoire + Romanus L2 SI: doute sur hypersignal droit Interprétation difficile compte tenu de l’âge TDM : ankylose SI droite typique Le scanner confirme le diagnostic de spondylarthropathie ancienne parfois le doute persiste … 2008 Femme 24ans lombalgies inflammatoires depuis 3 ans dér. mat. talalgies / douleurs des 2 poignets sœur crohn 2 oncles SPA HLAB27 négatif accouchement il y a 10 mois 08/ 2010 SA ou ostéose iliaque condensante ? Mais tout ce qui brille n’est pas de l’or ! Tout hyper signal sacro-iliaque n’est pas une spondylarthropathie Artefact de mouvement des Vx sens de la phase = horizontal Æ 2eme plan infiltration tumorale (ici Hodgkin) Une fracture de contrainte mais touche le sujet agé et contexte clinique différent La sacroiliite infectieuse mais … le contexte clinique est très différent l’atteinte est unilatérale le rachis est normal H 42 ans sacroiliite infectieuse Les atteintes rachidiennes des spondylarthropathies Les principales atteintes inflammatoires du rachis Articulaires post. et costo-transversaires Romanus Discite d’Andersson Épineuses et lgmt inter épineux Spondylite de Romanus STIR SE T1 Marginal erosive disco vertébral Romanus lesion = Shiny corner Puis Ostéosclérose et conversion graisseuse en regard des syndesmophytes Ref. 22;24;25 La présence d’au moins 3 Romanus inflammatoires sur le rachis est évocatrice d’une spondylarthropathie et quasi pathognomonique si le patient a moins de 50 ans Ref.27 Bennett AN et al. Arthritis Rheum 2009;60:1331-41. Lésions IRM Sensibilité Spécificité (IC 95%) (IC 95%) Positive likehood ratio (extrêmes) 0.67 (0.53-0.79) 0.63 (0.47-0.77) 0.39 (0.25-0.54) 0.56 (0.47-0.65) 0.52 (0.43-0.61) 0.44 (0.35-0.53) 1.5 (1.2-2.0) 1.3 (1.0-1.8) 0.7 (0.5-1.0) 0.45 (0.32-0.59) 0.37 (0.23-0.53) 0.11 (0.04-0.25) 0.81 (0.73-0.88) 0.76 (0.67-0.83) 0.67 (0.58-0.75) 2.5 (1.5-4.0)† 1.5 (0.9-2.5) 0.4 (0.2-0.8) 0.97 (0.92-0.99)† 0.85 (0.78-0.91) 0.83 (0.75-0.89) 12.4 (3.8-40.4)† 0.3 (0.1-1.4) 0.00 ≥ 1 Romanus infl (n = 87) SpA Dégénératif Patho maligne ≥ 3 Romanus infl (n = 46) SpA Dégénératif Patho maligne ≥ 3 Romanus infl et âge ≤ 50 ans (n =21) SpA Dégénératif Patho maligne H 32 ans 0.33 (0.21-0.47)† 0.05 (0.01-0.181) 0.00 (0.00-0.10) Plus l’œdème osseux du Romanus est étendu plus la certitude diagnostique est élevée (surtout avant 50 ans) Bennett AN et al. Arthritis Rheum 2009;60:1331-41. Lésions IRM Sensibilité (IC 95%) Spécificité (IC 95%) Positive likehood ratio (extrêmes) 0.89 (0.81-0.94) 0.87 (0.79-0.92) 0.89 (0.82-0.94) 1.4 (0.7-3.2) 0.9 (0.4-2.3) 1.6 (0.7-3.6) Romanus infl sévères / grade 3 (n = 22) SpA Dégénératif Patho maligne 0.16 (0.08-0.29) 0.12 (0.05-0.27) 0.18 (0.09-0.33) Romanus infl sévères / grade 3 et âge ≤ 50 ans (n = 6) SpA Dégénératif Patho maligne 0.11 (0.05-0.23) 0.00 (0.00-0.11) 0.00 (0.00-0.10) 1.00 (0.96-1.00) 0.95 (0.90-0.98) 0.95 (0.89-0.98) Infinite† 0.0 0.0 Score IRM de l’équipe de Berlin ASspiMRI Hyper signal d’un coin vertébral = « shiny corner » Le Romanus inflammatoire est en hyper signal STIR et en hypo signal SET1 STIR SE T1 Romanus grade 1 Romanus grade 3 La spondylodiscite d’Andersson • Surviendrait tardivement selon Resnick (ref.25) • = hyper yp signal g STIR (et ( hypo yp T1)) des p plateaux • et du disque sans abcès sans épidurite • Le diagnostic différentiel peut être difficile avec les discarthroses érosives inflammatoires type Modic 1 (ref. 37;38;39) Æ Intérêt de rechercher d’autres localisations (Romanus, enthésite ,sacroiliite ….) 3 exemples de Spondylodiscite inflammatoire « d’Andersson » 1 2 3 STIR SE T1 Le diagnostic est parfois difficile entre Spondylodiscite d’Andersson et Modic 1 Ref. 37; 38 & 39 Modic 1 • • • • Eliminer une spondylodiscite infectieuse Plateaux: hypo T1 hyper T2 Interpréter en fonction de la clinique (âge,…) Intérêt IRM Sacro-Iliaques Modic 1 lombaire Andersson Andersson Dorsal = lombaire unique Autre lésions inflammatoires Hypo signal discal Hyper signal discal Vide discal Ref. 40 & 41 Ce qui n’est pas un Andersson Andersson SPD infectieuse Diagnostic de SpA au rachis Hermann KG,EULAR 2010 >3 Romanus inflammatoires (STIR) Ou Plusieurs Romanus graisseux (SE T1) >5 Spondylodiscites d’Andersson Ce qui ne rentre pas dans les critères ASAS mais qui doit quand même faire évoquer le diagnostic: Arthrites Enthésites et aponévrosites Enthésite rachis antérieur Oédeme SI + Romanus + arthrite Articulaires postérieures Arthrite inflammatoire Ankylose articulaire post. en TDM H 52 ans dorsalgies inflam. PSO Arthrite costo-vertébrale Il faut bien analyser les coupes latérales Arthrite Atteinte inflammatoire épineuse et inter épineuse Difficultés d’interprétation si le champ n’est pas homogène Enthésite du psoas psoas Aponévrosite lombaire Grand dorsal Aponévrose lombaire superficielle D’après Rouvière 3 questions : Faut il explorer le rachis dorsolombaire ? Faut il explorer le rachis cervical ? Faut il réaliser des coupes axiales sur les Sacro-iliaques? ? ? ? oui L’exploration du rachis dorso lombaire est informative et nous semble devoir être réalisée par le même opérateur et si possible dans lemême temps que les sacro-iliaques La réalisation et l’interprétation conjointes du rachis et des sacro-iliaques nous paraissent indispensables 11% des patients ont une atteinte isolée du rachis 27% ont une atteinte conjointe du rachis et des sacro-iliaques la présence d’atteintes du rachis renforçant souvent la conviction diagnostique 4 5 4 0 SI = sacroiliite IRM selon critères ASAS Rachis + = IRM du rachis fortement 3 5 suggestive de aSpA Normale = patients ayant des IRM ne 3 0 2 5 répondant pas aux critères de SI et rachis + En ordonnée est représenté le % de patients. 2 0 Thèse G. Direz Tours 2010 1 5 1 0 Si l’IRM des sacro-iliaques est négative le 5 rachis est positif dans 33% des cas 0 SI isolee SI et rachis+ rachis+ isolé Normale L’exploration du rachis cervical n’est pas indispensable NON 70% atteintes dorsales 50% atteintes lombaires 13% d’atteintes cervicales Aucune atteinte cervicale isolée thèse Direz 2010 OUI les coupes axiales sont utiles à l’interprétation dans 65% des cas - 70% pour le diagnostic positif - 30% pour le diagnostic négatif ( thèse Direz 2010) protocoles proposé en routine Rachis Dorsolombaire : STIR + SET1 Sacro iliaques: Sacro-iliaques: COR STIR et SET1 Axiales STIR ou T2 fat sat Pour limiter la durée de l’examen et pouvoir réaliser une exploration du rachis et des sacro-iliaques dans le même temps, nous privilégions la réalisation de coupes axiales sur les sacro iliaques (informatives) au détriment de l’exploration du rachis cervical (peu informatives) Durée totale 30 à 35 mn Une IRM douteuse (1 seul hyper signal sacro-iliaque / 1 ou2 Romanus grade 1 isolés …) doit être considérée comme négative (ref15) une IRM négative n’élimine pas le diagnostic de aSpA conclusion L’IRM pour recherche d’argument en faveur d’une aSpA est un examen « ciblé » Æ Nécessité de séquences spécifiques : STIR +++ EExploration l i des d sacro-iliaques ili et du d rachis hi (rachis si possible dans le même temps que les Sacro-iliaques) La multiplicité des lésions est un argument majeur Difficultés d’interprétation après 50 ans (dégénératif ou inflammatoire ?) Un examen négatif n’élimine pas le diagnostic Références 1. Rudwaleit M, van der Heijde D, Khan MA, Braun J, Sieper J. How to diagnose axial spondyloarthritis early. Ann. Rheum. Dis. 2004 Mai;63(5):535-543. 2. Rudwaleit M, Khan MA, Sieper J. The challenge of diagnosis and classification in early ankylosing spondylitis: do we need new criteria? Arthritis Rheum. 2005 Avr;52(4):1000-1008. 3. van der Linden S, Valkenburg HA, Cats A. Evaluation of diagnostic criteria for ankylosing spondylitis. A proposal for modification of the New York criteria. Arthritis Rheum. 1984 Avr;27(4):361-368. 4. Bennett AN, McGonagle D, O'Connor P, Hensor EMA, Sivera F, Coates LC, et al. Severity of baseline magnetic resonance imaging-evident sacroiliitis and HLA-B27 status in early inflammatory back pain predict radiographically evident ankylosing spondylitis at eight years. Arthritis Rheum. 2008 Nov;58(11):3413-3418. 5. 6. Oostveen J, Prevo R, den Boer J, van de Laar M. 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