Journal 35, septembre 2009 - Association québécoise en Allemagne
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Journal 35, septembre 2009 - Association québécoise en Allemagne
Association québécoise en Allemagne Freundeskreis Québec-Deutschland Journal de l’AQA No. 35 - Septembre 2009 ! e é r t n e r Bonne Mot de la présidente page 2 Société pages 3 - 5 Spécial Destinations de rêve pages 6 - 7 Voyages page 7 - 13 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke page 14 - 20 Activités de l’AQA page 21 - 22 À l’agenda page 23 Nos annonceurs page 24 Mot de la présidente Il me semble que lors de ces séjours, seul le passé arrive à m'ancrer : la maison familiale, la famille, les amis et les vieilles histoires. J'ai l'impression que ma famille, mes amis et moi, nous sortons tous de notre traintrain et nous nous retrouvons dans une bulle intemporelle flottant au-dessus du quotidien. Je fais pourtant quelques efforts pour ne pas être complètement débranchée. J'écoute Christiane Charette en baladodiffusion tout l'hiver... Je m'informe auprès de mes proches... Je suis aussi abonnée à Québec Info. Ma bulle n'est quand même pas si hermétique! Et quand j'arrive au Québec, mes amis me mettent à jour autant que possible! - dans cette bulle flottante. J'ai parfois l'impression qu'il n'en manque plus beaucoup pour la faire crever, pour toucher le sol, et faire un www.aqa-online.de Pour le journal, j'aimerais essayer de faire éclater la bulle pour quelques instants. Au cours de quelques lignes, une personnalité québécoise nous ramènera sur la terre natale pour nous raconter un aspect du Québec! Une sorte de «Le Québec vu par...». Et pour commencer cette série, j'aimerais vous présenter une copine qui fait de la musique. Vous trouverez donc dans ce journal une interview avec Catherine Durand. Et de mon côté, histoire de flotter en douceur, je vais me remettre à lire des romans québécois... et j'attendrai une autre rencontre de l'AQA pour m'aider à «retrouver le nord»! Natacha Lafleur Bienvenue à nos nouveaux membres Monique Bergeron (Sömmerda), Marie-Josée Laliberté (Candiac, QC), Catherine Bryden (Munich), François Baril et Kathrin Rhode (Leipzig), Ludovic Basset (Boccum) Am Rinkenthal 24 59939 Olsberg Tél : 02962 / 975 955 www.aqa-online.de AQA Et voilà que j'ai parfois l'impression de perdre le nord. Et ce, au moment même où je me retrouve au Québec. J'arrive en effet d'un autre été passé à Montréal. Je n'y étais pas allée depuis deux ans et beaucoup de choses, comme à chaque visite, ont changé. Le paysage a pris d'autres allures, on parle de gens et d'événements que je ne connais pas, l'univers télévisuel m'est complètement étranger, les chansons populaires ne résonnent absolument pas dans ma tête... Je suis déconnectée, déboussolée. petit bout de chemin avec eux. Ce sont les moments que j'apprécie le plus. Mes amis prennent une pause de leur quotidien, me rejoignent sur mon vaisseau spatial et m'expliquent ce que je vois, ce que j'entends. Et voilà que j'ai l'impression d'y être. La bulle est sur le point d'éclater et je me fais croire quelques instants que j'ai encore ma place dans mon Québec natal. Et je sais bien que ce n'est qu'un leurre - mais ça fait quand même un petit chaud au coeur! Oder? Heidelberger Volksbank Compte : 46 00 35 00 BLZ : 672 900 00 Le montant de la cotisation annuelle est de 20,00 € par personne et de 30,00 € par couple/famille. Comité exécutif on prem i e r mot… mon quatorzième automne en Allemagne… ma huitième rentrée scolaire comme prof en Allemagne... Voilà pour moi différentes façons de ponctuer le temps qui passe. Ce sont mes repères qui jonchent les mois, les années et qui agissent un peu comme boussole... Présidente: Natacha Lafleur Vice-présidente: Anne-Christine Loranger Secrétaire: Bernise Rivière Trésorière: Stephanie Weil Adjointe: Doris Hippeli Journal M Rédaction et mise en page: Doris Hippeli et Stephanie Weil En soumettant vos articles, vous reconnaissez que l'AQA a le droit de les reproduire en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit. Veuillez noter que l'AQA ne cautionne pas les opinions exprimées. Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 2 Société Un nouveau mandat Par Marc Lalonde D 'abord, laissez-moi féliciter Natacha pour son élection à la présidence de l'AQA. Ensuite, permettez que je vous parle de mon nouveau mandat, soit celui de représentant élu au Conseil des étrangers de la ville de Dresde (Ausländerbeirat). Le 7 juin dernier, j'ai exercé le seul droit de vote dont je dispose au pays et placé trois croix, comme me l'autorise la loi allemande, à côté À la mémoire des troupes allemandes Par Doris Hippeli R evenons brièvement au passé. Nous sommes en 1775. Les Américains sont en pleine révolution d’indépendance. Montréal – et le pays tout entier – croule sous les attaques des révolutionnaires. Le Canada est sur le point de devenir la 14e colonie américaine. L'Angleterre et la France sont en guerre et le roi d'Angleterre, George III, n'a plus de soldats à sa disposition. À bout de ressource, il se tourne vers les Allemands avec qui il a des liens de sang. Un an plus tard, il envoie 10 000 soldats au Canada. Les troupes allemandes réussissent à repousser l'envahisseur. Sept ans plus tard, en 1783, www.aqa-online.de de mon propre nom! 17 candidats originaires de 16 pays étaient en lice pour les 11 sièges alloués aux étrangers - les 9 autres étant partagés entre les différents partis politiques représentés au Conseil municipal. Malheureusement, la participation électorale fut très décevante : seulement 1 304 personnes sur les 16 136 éligibles ou un maigre 8 %. J'ai reçu 205 votes et donc terminé 7ème, ce qui m’assure d'une place au Conseil. Les autres élus viennent de la Grèce, de l'Espagne, du Chili, de la Grande-Bretagne, de la Turquie, de l'Ukraine, de la Chine, de la Russie et deux de l'Azerbaïdjan. La première assemblée s'est tenue le 2 septembre dernier. Avec mes collègues, je vais poursuivre la lutte pour nos droits, entre autres celui de pou- c'est la fin de la guerre. Les soldats allemands sont démobilisés. Faute de billet de retour, 2 400 soldats s'établissent au Canada dont 1 400 au Québec. Ils s'intègrent si bien aux habitants que peu de descendants soupçonnent leurs origines. Ainsi, Koch est devenu Caux; Besserer, Besré; Maher, Maheu tandis que Zimmerman et Stein se sont transformés en Carpentier et Stone. voir voter au niveau municipal. À cette fin, j'ai utilisé le slogan de la révolution américaine : «No taxation without representation»! Il faudra aussi se battre pour assurer le financement des programmes visant à favoriser l'intégration, par exemple, offrir des cours d'allemand et des séances d’information pour les étrangers. La vigilance face à l'extrême droite, surtout à l'est, demeure un thème qui m'est cher. Finalement, je me suis donné comme mandat personnel celui de mieux faire connaître le Conseil, inconnu et donc ignoré par plusieurs. En passant, pratiquement toutes les grandes villes allemandes ont de tels conseils, alors n'hésitez pas à vous y présenter afin de mieux défendre vos intérêts. Habituellement, les élections ont lieu en même temps que celles à la mairie. construction de la citadelle temporaire. Revenons maintenant au présent. Afin de rendre hommage aux troupes allemandes, la ville de Québec s'est depuis la fin août dotée d'une plaque commémorative qui souligne leur contribution et leur héritage. Le saviez-vous, c'est d'ailleurs à eux qu'on doit notre sapin de Noël! C'est dans l'essai «Les Mercenaires allemands au Québec» publié en 1984 et réédité en 1997 que l'historien Jean-Pierre Wilhelmy relate cette période peu connue parmi nous. Il raconte également que les soldats étaient non seulement sur les champs de bataille mais aussi présents aux postes frontaliers, à la réfection des murs de Québec et à la Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 3 Société Bienvenue dans la bulle avec ... Catherine Durand Par Natacha Lafleur D ans cette rubrique, il s'agit de créer un pont entre nous, les expatriés québécois en Allemagne et le Québec. Une personnalité nous remet à jour sur le Québec d'aujourd'hui en nous racontant ce qui a changé dans son domaine au cours des dernières années. Un regard exclusif donc sur un aspect du Québec. Natacha: Comme certains d'entre nous ne te connaîtront peut-être pas, est-ce que tu pourrais te présenter brièvement? jourd'hui, l'offre est beaucoup plus grande qu'avant. Peut-être à cause de la facilité plus grande qu'ont les gens d'enregistrer eux même leur musique et de la diffuser. On sent vraiment un bouillonnement de la musique au Québec, et de plus en plus d'artistes font une musique vraiment intéressante, qui sort des sentiers battus. Aussi, je trouve qu'on voit et entend de plus en plus de filles auteures-compositrices-interprètes. Pour moi, je trouve que c'est une bien belle nouvelle! Bref, la scène musicale n'a jamais été aussi belle, intéressante et diversifiée que maintenant! Natacha: Qu'est-ce qu'on a côté musical au Québec aujourd'hui, qu'on n’avait pas il y a 20 ans? Catherine: Ben justement, beaucoup plus de filles auteures-compositrices interprètes! Catherine: Je suis auteurecompositrice interprète depuis maintenant 11 ans. J'ai fait 4 albums, et plusieurs de mes chansons sont passées à la radio. J'ai la chance de gagner ma vie avec mes chansons. C'est très précieux, ça. J'ai aussi écrit pour d'autres interprètes, et fait des centaines de spectacles, partout en province. Récemment, j'ai fait les premières parties de Francis Cabrel, lors de sa tournée au Québec. J'ai fait paraître il y a un an mon 4e album, Cœurs Migratoires. Natacha: Certains Québécois vivant en Allemagne n'ont même pas connu les Colocs. Comme tu es musicienne, est-ce que tu pourrais essayer de résumer comment la scène de la chanson et de la musique a changé au Québec au cours des dernières années? Catherine: Je trouve qu'auwww.aqa-online.de Et on prend plus de risque qu'il y a 20 ans. La musique est beaucoup plus diversifiée, moins calquée sur ce qui se fait ailleurs. Plus unique. bénéfique pour moi. J'aime beaucoup voyager, mais j'avoue que Montréal est vraiment ma ville. Je ne me vois pas vraiment vivre ailleurs qu'ici. Je trouve qu'il y a tout, culturellement, gastronomiquement. La ville est ni trop grande, ni trop petite. Natacha: Tu aurais un petit mot à dire aux Québécois vivant en Allemagne? Catherine: Je vous trouve bien courageux de vivre comme ça, loin de votre Québec natal. Par contre, je peux comprendre que par différentes circonstances, on décide d'aller habiter ailleurs. Pour avoir déjà habité en Allemagne, je sais que c'est un pays formidable. Alors profitez bien du temps qui passe. Je remercie Catherine pour sa générosité. Si vous voulez en savoir plus sur cette musicienne unique, voici l'adresse de son site Internet: www.catherinedurand.com Natacha: Un expatrié retourne au Québec aujourd'hui après une longue absence. Qu'est-ce qu'il doit absolument aller voir? Un lieu qui te plaît ou te fascine. Catherine: Comme je suis montréalaise jusqu'au bout des ongles, je dirais d’aller faire un tour dans le Mile-End, manger des bagels sur Fairmount. C'est un des plus grands classiques de Montréal, et je ne me lasserai jamais. Et arrêter de chercher des chocolats chez Geneviève Grandbois, dans la rue SaintViateur. Natacha: Pourrais-tu t’imaginer vivre à l’étranger – t’expatrier? Pourquoi? Catherine: J'ai déjà vécu à l'étranger plus jeune, et c'est une expérience qui a été très Bibliothèque québécoise à Paris La Bibliothèque Gaston-Miron est située dans les locaux de la Délégation générale du Québec à Paris. Les passionnés du Québec, étudiants, chercheurs et grand public, peuvent y trouver quantité de documents notamment sur la littérature nationale, la culture, l'histoire, les sciences sociales, la diversité culturelle et les relations France-Québec. http://bgm-paris.banq.qc.ca Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 4 Société La mort à distance Par Patrick Thibeault N ous qui vivons à l'étranger, nous avons fait un choix qui comporte certaines conséquences. De mon côté, la plus douloureuse est définitivement celle d'être loin de la famille. Surtout quand un de ces membres tombe malade. Et plus le temps avance, plus les gens vieillissent et deviennent plus fragiles. Mon frère était atteint d'un cancer sans espoir depuis un certain temps. Nous savions tous que son temps était compté. Sa maladie est allée en se dégradant au cours des derniers mois. Heureusement, il y a les courriels pour rester en contact (dans certaines situations, on écrit mieux que l'on parle). Je suis allé au Québec à plusieurs reprises; vite fait, du jeudi au dimanche, dans un bon vieux AC 871. J'habitais dans un motel à T r o i s Rivières pour ne pas déranger personne car je restais à l'heure d'ici. Je me réveillais donc vers 2 heures le matin. Ceci m'a permis de réaliser que, malgré les 132 chaînes de télévision, il n'y a vraiment rien d'intéressant la nuit sauf de regarder rentrer la jungle vers 3 heures du matin. Être dans un motel sans ma douce et dans ces circonstances était déprimant. Voyant son état se dégrader mais étant toujours obligé de rentrer car j'ai aussi une femme, des enfants et un travail, ces départs étaient toujours lourds, www.aqa-online.de ne sachant jamais si on se reverrait ou pas. Toute la famille restait près de lui, tous, sauf moi qui devais repartir. Pas chic. Évidemment, tout le monde était compréhensif mais quand on n'est pas là, on n'est pas là. Après plusieurs fins de semaine de ce genre, très épuisantes, nous avons décidé de prendre comme prévu nos vacances en Égypte. C'est peu après notre arrivée que j'ai eu l'appel me disant d'arriver au plus vite. Plus facile à dire qu'à faire. De Hurghada à Shawinigan, le voyage est long 23 heures de voyage. Lorsque je suis arrivé avec mes sandales et mon bronzage, il était malheureusement trop tard. Lorsqu'il est parti, toute la famille était autour du lit. Tous, sauf moi. Je raconte ceci parce que c'est finalement ce qui peut nous arriver à tous, nous qui vivons au loin. On fait nos «smattes» avec notre chocolat et n o t r e b o n n e bière, mais on n'est plus là, définitivement pas là. Loin des yeux n'est pas nécessairement loin des cœurs, mais c'est loin quand même. J'ai l'arrogance de penser que les gens sont restés comme ils étaient lorsque j'ai quitté le Québec alors que nous évoluons tous. On change. Certains contacts resteront pour toujours d'autres s'éloigneront au fil du temps; c'est la vie. C'est là que l'on se rend compte de l'importance d'avoir une famille, qui est généralement là, qui nous prend tel que nous sommes, qui est toujours un peu dans une certaine attente, un mince espoir que l'on revienne. Le saviez-vous ? HEC Montréal au palmarès Le programme MBA de l'École des Hautes Études Commerciales (HEC) figure pour la quatrième fois consécutive au palmarès biennal des meilleurs MBA hors États-Unis du magazine économique Forbes. Avec une dixième place, HEC Montréal est la seule école en Amérique à s'y retrouver. La onzième place est détenue par l'Université McGill qui déloge ainsi les États-Unis. Rappelons que HEC Montréal est la plus ancienne école de commerce et d'administration au Canada. Fondée en 1907, elle est autonome et n'a aucun lien avec une université. L'Église, qui au moment de sa création contrôlait les universités, s'est farouchement opposée au projet, tentant aussi de décourager les étudiants qui voulait s'y inscrire. Son premier directeur était Auguste-Joseph de Bray, un jeune professeur belge de 33 ans. Prix Femina Le prochain lauréat du prix Femina sera désigné le 28 septembre à Paris. Ont été retenus Dany Laferrière et Catherine Mavrikakis pour leurs romans L'énigme du retour (Boréal/Grasset) et Le ciel de Bay City (Héliotrope/Sabine Wespieser), qui leur ont valu d'excellentes critiques. Neil Bissoondath, écrivain d'expression anglaise qui vit et enseigne à Québec, a été sélectionné dans la catégorie "romans étrangers" pour Cartes postales de l'enfer (Boréal/Phébus). C'est beau et triste. Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 5 Spécial: Destinations de rêve Quelle est votre destination vacance de rêve ? Dites-nous aussi pourquoi et si vous avez déjà réalisé ce projet ? Si non, prévoyez-vous le faire prochainement ? Hélène Bernatchez Danielle Neuhaus D M a destination de rêve est Eleuthera aux Bahamas, pour ses plages de sable rose et la mer turquoise! Je ne sais pas quand je pourrai y aller, mais c'est sur ma liste! Sinon, j'ai déjà réalisé mon rêve d'Écosse l'an dernier et celui d'Irlande cette année! Natacha Lafleur I l y a quelques années, nous avons commencé à faire du camping lors de nos voyages au Québec. Comme destination, nous avons choisi un parc de la Sépaq (Société des établissements de plein air du Québec), puis un deuxième... Nous adorons cette formule et c'est pourquoi je me suis donné comme objectif de faire le tour du Québec au fil des parcs de la Sépaq. Ces parcs sont en général situés sur les plus beaux sites naturels du Québec. Il y a donc de merveilleux paysages à voir et ce qui est aussi très intéressant, c'est qu'en été, des activités de découverte de la faune et de la flore y sont offertes - presque toutes gratuites - par des guides compétents. structure de bois élevée derrière un rideau noir opaque), d'une cuisine (incluant casseroles et vaisselle) et d'une table (et chaises!) pour 4 à 6 personnes. Elles sont idéales pour des voyageurs outremer qui ne peuvent transporter tout leur équipement de camping. En plus, les enfants adorent les vacances en camping. Ils participent avec enthousiasme aux activités (hourra en français!) qui sont très bien conçues pour les enfants de tous les âges - les adultes y trouvent aussi leur compte! Il faut réserver son terrain / Huttopia à l'avance car la demande est très forte pour nos parcs nationaux! Et voilà... je me demande juste combien de temps il me faudra pour faire le tour! www.sepaq.com epuis ma tendre enfance, quand j'ai commencé à jouer du piano et à devenir très rêveuse en écoutant la musique de Chopin, je rêve d'aller à Majorque, cette île où il a passé un hiver plutôt infernal avec son amante Georges Sand. Ce fut pour moi un choc culturel quand mon mari allemand m'a expliqué que cette île était à ses yeux la «Putzfrauinsel», l'endroit où les gros épais vont passer leurs vacances, un peu l'équivalent de la Floride pour les Québécois! Mais après toutes ces années, j'ai enfin réussi à le convaincre. Ah, le regard étonné de la madame de l'agence de voyage hollandaise quand je lui spécifié que je ne voulais pas courir les plages touristiques pour buveurs de bière teutons, mais aller me perdre dans un vieux cloître désaffecté, la chartreuse de Valdemosa, où le pauvre Chopin a passé un hiver à cracher ses poumons et à composer ses magnifiques préludes pendant que Georges scandalisait tout le monde en s'habillant en homme, fumant des cigares, écrivant des histoires peu recommandées par l'Église Catholique, et commettant un adultère affiché avec son Frédéric! C'est bien sûr aujourd'hui un endroit agréable et accommodé au confort des touristes un peu originaux. Depuis deux ans dans les parcs: on peut louer des tentes Huttopia. Ce sont de grandes tentes montées pour la saison sur une structure de bois. Elles sont équipées d'une zone dodo (4 matelas en rangée sur une Et cette année, mon anniversaire tombe pendant les vacances de la Toussaint des enfants, alors c'est je que me fais offrir en cadeau. Marc Lalonde A près avoir voyagé pas mal partout en Europe de l'Ouest et avoir vu une bonne partie de l'Est, j'aimerais entreprendre une expédition dans le Sahara. Cela devra attendre quelques années probablement, mais c'est définitivement un de mes rêves. www.aqa-online.de Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 6 Spécial: Destinations de rêve Stephanie Weil D as Land Amariusque Admare ist mein persönliches Traumreiseziel. Es ist von seiner Lage zwischen zwei großen Gewässern geprägt und bietet eine unglaubliche Vielfalt der Natur. Die ausgedehnten Wälder, die großen Seen und die monumentalen Berge ermöglichen Naturerlebnisse, wie sie auf der Welt einzigartig sind. Die Menschen sind geprägt von einer wundervollen Mischung aus Warmherzigkeit und Pragmatismus, die es jedem Fremden leicht macht, Freundschaften zu schließen. Ich war mehrfach in diesem wundervollen Land, zum Studium und zum Arbeiten, im Osten und im Westen, und mein Wunsch, es wieder zu besuchen, wird mit jedem Tag stärker. Ein Traumziel, das ich nur jedem empfehlen kann. PS: Der Landesname wird häufig auch folgendermaßen geschrieben: A mari usque ad mare Klaus Grewer M ein Traumziel ist eine Straße, eine dünnes schwarzes Asphaltband, das mich auf meinem Motorrad durch die Landschaften führt. Die Straße lässt mich die Kühle und den Duft des Waldes im eigentümlichen Sinne des Wortes wahrhaft erfahren. Sie zeigt mir die monumentale Größe der Berge, indem sie mich zu immer neue Kehren führt, an denen ich meine Richtung immer wieder ändern muss, als ob ich mein Handeln überprüfen sollte, um meinem Ziel, dem Gipfel, näher zu kommen. Die Straße weht mir den Wind des Meeres ins Gesicht und hüllt mich ein in den Duft des Salzwassers. Sie reflektiert die Kraft der Sonne und umgibt mich mit dem wohligen Gefühl schützender Wärme. Die Straße verschafft mir den Überblick über die Weite der Landschaft und zeigt mir ihre atemberaubend schönen Aussichtspunkte. Sie verbindet mich in kurzer Zeit mit all diesen wunderbaren Orten, reiht die unterschiedlichsten Eindrücke unmittelbar aneinander und demonstriert mir dabei die unvergleichliche Schönheit der Vielfalt. Voyage au pays du Leprechaun Par Danielle Neuhaus D u 20 juin au 5 juillet dernier, nous avons eu la chance Alex, Emma et moi de visiter une partie de l'Irlande. Quel magnifique voyage! Et croyez-le ou non, nous avons eu du très beau temps, pas de pluie! Nous arrivons le soir et passons la nuit à Dublin et le lendemain, nous prenons notre voiture pour nous diriger vers la péninsule de Dingle, au SudOuest de l'île verte. Nous avons loué une maison tout près de la mer, à Dun an Oir, Ballyferiter, au bout complètement de la péninsule. Le lundi matin, nous partons pour Inch Beach. Une magnifique plage s'étendant sur sept kilomètres. Emma est ravie, on se trempe les pieds (c'est un peu froid) et on fait des châteaux de sable. À l'heure du midi, on fait un pique-nique à la plage pour se rendre ensuite à Minard's Castle. C'est beaucoup plus une ruine (un château brisé comme dit Emma) qu'autre chose, mais c'est un site superbe avec une très jolie plage. Pour y accéder, on doit d'abord traverser d'énormes pierres, ce qui plaît beaucoup à notre petite aventurière! Le mardi 23 juin, on se réveille avec un magnifique ciel bleu et plein de soleil! Une journée parfaite pour aller visiter Great Blasket Island, tout près de nous. Cette île fut évacuée en 1953 alors qu'il n'y restait plus www.aqa-online.de Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 7 Voyages qu'un nombre faible d'habitants. C'est une île superbe avec une plage de sable blanc et de l'eau turquoise. Il s'y dégage une sorte de paix, de magie, ou estce mon imagination ? En tout cas nous y passons une journée extraordinaire. Il n'y a pas de bâtiments à visiter comme tels puisque la plupart des maisons sont maintenant des ruines. Par contre on y garde encore des moutons et deux ânes. On peut s’y promener mais il faut aimer les vents forts. Sinon on reste du côté qui était habité, avec moins de vent, on va à la plage (on peut même y nager avec des phoques gris tout curieux), ou on se laisse aller à la magie des lieux. Après cette journée inoubliable, nous arrêtons en chemin à l'atelier de poterie de renommée internationale Louis Mulcahy. Il y a plusieurs pièces vraiment très belles. Toutes ont ceci en commun : elles sont très dispendieuses! Après une pause douche à la maison, nous allons manger dans un des (2 ou 3 ?) pubs de Ballyferriter : ragoût d'agneau pour Alex (plat national), roastbeef pour moi, croquettes de poulet pour Emma. Ce sera le premier de trois repas que nous prendrons dans ce Pub super sympa avec de la vraie bonne cuisine maison! Et je ne vous ai pas parlé des desserts! Pour faire passer les calories, nous allons regarder le coucher de soleil, qui se couche vers 22h30 sur Clogher Head. C’est une sorte de promontoire naturel avec beaucoup de pierres pour faire grimper les enfants ayant besoin d'exercices pour bien dormir, et faire bouger les adultes gourmands. Ces mêmes pierres nous cachent du vent et www.aqa-online.de nous évitent de s’asseoir sur le gazon humide. Cet endroit devient notre endroit favori, d'autant plus qu'on ne doit le partager avec presque personne. Une autre qualité dans ce voyage, pas de foule, pas de trafic, la paix! Le mercredi, nous en profitons pour aller à Dingle et nous allons faire un tour de bateau dans la Baie du même nom pour aller «visiter» le dauphin Fungie qui y a élu domicile depuis 1983! On nous promet même de nous redonner notre argent si on ne l'aperçoit pas! Après seulement quelques minutes, nous voyons surgir Fungie, qui nage avec le bateau! C'est assez spécial, étant donné que les dauphins vivent en groupe d'habitude. Mais Fungie semble très heureux où il est, et il nage avec nous presque une demie heure! En après-midi, c'est la joie: visite de sites historiques! Reasc Monastic Site, Gallarus Oratory et Kilmalkedar Church. On y voit de vieilles pierres avec des inscriptions et des dessins, des croix celtes, des pierres inscrites avec l'Ogham, l'alphabet celte. C'est fascinant! C'est un aprèsmidi captivant. Et bien sûr, tous ces sites sont dans un décor splendide. On y voit toujours la mer et les collines à l'horizon et tout est vert, vert. Le lendemain, nous allons à la plage, histoire de satisfaire tous les goûts dans la famille. C'est tout près de notre maison et nous y sommes seuls! Bon c'est un peu froid, il y a plus de nuages que les autres jours, mais on ne doit partager avec per- sonne! En après-midi, visite de l'aquarium Ocean World à Dingle et crème glacée de chez Murphy's Ice Cream. Le vendredi nous passons la journée au Parc National de Killarney, sur la péninsule d'Iveragh. On y visite Ross Castle, Muckross House, Muckross Abbey, Ladies' View et Torc Waterfall. Tout cela avec du soleil et dans des décors formidables! Petite anecdote sur Muckross House: elle a été construite par un père pour sa fille comme cadeau de mariage entre 1839 et 1843. Le couple y entreprit de grands travaux de rénovation et de redécoration pour se préparer à la visite de la Reine Victoria qui s'annonça six ans à l'avance pour ne rester finalement que trois jours! Le samedi a été la journée pour le Slea Head Drive, une route étroite de montagne longeant la côte et la mer avec des vues spectaculaires et de nombreux endroits à visiter. Nous nous sommes arrêtés à Dunquin, où le film Ryan's Daughter fut filmé. Il y a une magnifique plage mais où malheureusement la baignade est interdite à cause des courants. Un peu plus loin, on peut visiter les Beehive Huts datant de 2 000 ans avant J-C! Ce sont de petites habitations de pierres, en forme de ruche d'abeilles, habitées jusqu'à il y a environ 1 200 de notre ère par des fermiers du début de l'ère chrétienne. Et certaines sont encore complètes! Apparemment on trouve des huttes identiques en Dordogne. Encore un peu plus loin, on arrive à Dunbeg Fort, datant de l'âge de fer. Le reste de la journée, nous l'avons passée à la plage de Clogher. Par contre, nous y avons seulement trempé les Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 8 Voyages pieds puisque la baignade y est interdite également à cause des courants forts. C'est à cet endroit que plusieurs scènes du film Far and Away avec Tom Cruise et Nicole Kidman ont été tournées. Dimanche a été notre journée relaxe (et seule journée de pluie). Nous avons visité un musée celtique et d'antiquités. Avec des objets de l'âge de bronze et de l'époque celte. Nous sommes retournés à notre Pub et avons mangé les meilleurs Fish and chips ever! En plus de pouvoir écouter de la musique irlandaise en direct. Au moins quinze musiciens jouant ensemble flûtes, harpe, violons, flûtes traversières et tambourin. Le lundi 29 juin est la journée la plus excitante. Nous faisons deux heures de route pour nous rendre à Portmagee, juste en face de Valentia Island sur la péninsule d'Iveragh. On emprunte une partie de la fameuse route Ring of Kerry. Il fait un temps superbe! À 10 heures, nous embarquons sur un petit bateau avec 12 autres personnes, plus notre capitaine, un vieux loup de mer. De là nous nous apprêtons à visiter un endroit absolument génial: Skellig Micheal. Situé à environ 12 kilomètres de Valentia Island dans l'Atlantique, Skellig Micheal est un ancien site monastique datant du 6e ou 7e siècle. La route est longue pour s'y rendre, les vagues sont hautes! Pas pour rien que le capitaine nous donne imperméables et pantalons avant de partir! Certains de nous, moi bien sûr, arrivent quand même bien mouillés, car les vagues sont très hautes! Nous arrivons tous un peu dizzy, mais contents. Skellig Michael, c'est plus un rocher qu'une île et le monastère se trouve tout en haut, à quelque 218 mètres (l'île fait 230 mètres de haut). Pour ceux qui ne connaissent pas, allez voir sur Google images, ça www.aqa-online.de vaut vraiment la peine. Nous commençons donc notre visite de l'endroit. Nous grimpons les marches étroites construites par les moines et nous dirigeons vers le monastère. Wow! Nous avons une vue magnifique! Les marches sont croches et il n'y a pas de rampes. Heureusement pour nous, il fait soleil et donc les marches ne sont pas glissantes, ce qui rendrait la montée encore plus ardue. De merveilleux macareux volent autour de nous pour revenir ou partir de leur nid. Et ils se laissent photographier! Enfin arrivés en haut, nous entrons sur le site du monastère avec ses huttes en pierres en forme de ruche. Elles sont très bien conservées et on peut toutes les visiter. Il y a aussi un petit cimetière où on enterrait les moines «plus hauts placés». Ces hommes de foi étaient tout de même très ingénieux. Ils ont construit des bassins sous les huttes qui récupéraient l'eau de pluie puisqu'ils n'avaient pas l'eau potable sur l'île. Douze moines à la fois y vivaient probablement. Après avoir réussi à descendre les marches sans m'évanouir (Alex et Emma eux n'ont pas le vertige et sont un peu plus vite que moi), nous retournons prendre le bateau et notre capitaine passe tout près de Little Skellig, une île connue surtout pour ses 27 000 fous de bassan qui y habitent. Le bruit de tous ces oiseaux est très spécial, l'odeur aussi! On aperçoit également quelques têtes de phoques qui sortent de l'eau pour nous observer. Le retour est moins houleux, dieu merci! On arrive quand même au milieu de l'après-midi, complètement claqué! Alors nous en profitons pour aller se reposer, dans un Pub! Avant de repartir vers Dun an Oir, nous faisons un petit tour sur Valentia Island qui offre des vues spectaculaires sur la mer, la côte et les Skelligs. La journée d'après, nous relaxons et faisons quelques promenades dans les environs, histoire de se reposer un peu. Le mercredi, nous prenons le Conor Pass, un passage dans les montagnes à 396 mètres et allons visiter l'autre côté de la péninsule. Nous allons jusqu'à Brandon Point et Castlegregory et encore une fois nous avons droit à des paysages magnifiques. Le jeudi et vendredi, nous en profitons pour aller revoir nos endroits favoris et aller manger un dernier Fish and Chips! Et puis le samedi c'est le départ vers Dublin. Tout se déroule bien sur la route, encore une fois, il fait beau. Nous logeons près de l'aéroport puisque notre vol de retour est à 6h40 le lendemain. Visite de Temple Bar à Dublin et dodo! Fait intéressant, sur la péninsule de Dingle, le gaélique irlandais est la langue de tous les jours chez les habitants. Et les panneaux routiers sont seulement dans cette langue. Bien sûr, tous parlent également l'anglais. En terminant, je recommande hautement une visite de ce merveilleux pays. Ça vaut absolument le détour (et les dépenses)! Et il ne pleut pas tous les jours. Ah oui et le Leprechaun? Ça reste mon secret. Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 9 Voyages L’irlande (août 2009) Par Marc Lalonde 28.07 – averses et pluie: L'autoroute à partir de l'aéroport de Dublin vers le nord - rien de spectaculaire et quelques petites a v e r s e s . Première destination : Belfast, environ 150 km. On passe la frontière sans s'en rendre compte sauf lorsque le panneau commence à indiquer des milles plutôt que des kilomètres! La ville est assez animée, mais mon collègue irlandais prétend que seules les murales politiques valent le détour, c'est d'ailleurs la raison principale pour notre passage au nord de l'île, mais on a peiné à les trouver et il a fallu demander à plusieurs passants. De plus, c'est l'heure de pointe et il pleut, donc on s'en est tenus aux tableaux catholiques. Notre pension (couette et café) se situe sur la côte nord à Ballycastle, mais il y a un bouchon monstre sur l'autoroute. On opte pour la route panoramique et nous voilà enfin réconciliés avec l'Irlande même sous la pluie. Premier château : celui de Carrickfergus. L'hôtesse de la pension est super gentille et la chambre excellente. 29.07 – soleil et averses: Gros petit-déjeuner irlandais: saucisses, jambon, œufs, patates, pain, marmelade et céréales. Ensuite, le Rope Bridge qui n'est pas encore ouvert si tôt, mais on en a plein la vue sur la côte. Au Giants Causeway, je suis fasciné par ces formations volcaniques ressemblant à des colonnes grecques. Selon la légende, un brave guerrier, ne sachant pas nager, l'a construit pour rejoindre sa douce. www.aqa-online.de Tout près, il y a la célèbre distillerie Bushmills où on prend la visite guidée avec dégustation. Contrairement au whisky écossais, celui en Irlande s'écrit whiskey avec un «e» et il est distillé trois fois plutôt que deux, ce qui lui donne sa douceur. Cap sur Derry. On traverse la ville fortifiée pour admirer les superbes murales catholiques près de l'endroit où a eu lieu le Bloody Sunday. Ensuite, on va au musée dédié à ces événements sanglants et on y apprend que les Catholiques étaient traités comme des chiens sans droits. Courte visite de la cathédrale et des fortifications. On voulait arrêter à Omagh où il doit sûrement y avoir un monument aux 29 victimes du bombardement de 1998, mais il se fait tard et on est attendus à la pension d'Enniskillen. 30.07 – soleil et averses: Exploration du château historique de la ville avec une intéressante expo sur l'enfance irlandaise dans les années 50, autre période de très grande pauvreté. Ensuite, la forteresse ayant servi de siège à un régiment très célèbre, la présentation devient un peu trop militariste à notre goût même si on y apprend que les gens buvaient de la bière car cette dernière était meilleure pour la santé que l'eau souillée! Café et scones au centre-ville et visite guidée du Château de Coole. En fait, il s'agit plutôt d'un somptueux manoir du 18e siècle, avec tous ses meubles originaux, que le propriétaire aristocrate habite toujours. Le système de 160 clochettes pour domestiques nous rappelle le film The remains of the day avec Anthony Hopkins. On quitte l'Irlande du nord pour retourner en République, mais, ici aussi, aucun panneau n'annonce le passage d'un pays à un autre. À Westport, pittoresque village de pêcheurs, on soupe dans un resto de fruits mer. Notre prochaine pension est située à Kinvarra, au sud de Galway, donc il faut rouler plus de deux heures sur ces petites routes de campagne étroites et sinueuses. Rendus au village, on ne trouve pas notre gîte car les indications sont fausses – Mary, notre hôtesse, viendra à notre rescousse! 31.07 – pluie: On emprunte la route panoramique du Burren duquel Cromwell aurait dit qu'il n'y avait pas d'arbre pour se pendre, pas d'eau pour se noyer et pas de terre pour creuser sa tombe! C'est un paradis pour randonneurs, mais il pleut tellement qu'on ne tente pas notre chance. À Ennis, on traîne dans une librairie et un café pour rédiger des cartes postales. On prévoit dîner à Limmerick, mais un bouchon monstre nous force à éviter la ville. Irish stew et agneau à Rathkeale après avoir traversé l'élégant Adare. Tout le long de la route, des châteaux. J'ai réservé une chambre dans une auberge de style «jeunesse» à Killarney. Enfin, on assiste à un excellent concert de musique traditionnelle en soirée. Des chants tristes, politiques ou grivois. La bière, le cidre et le whiskey coulent à flots puisque Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 10 Voyages l'auto est garée pour la nuit! 01.08 – ensoleillé avec 2 petites averses: Déjeuner aux croissants et baguette dans un café pour faire changement et reposer nos estomacs. Journée québécoise: deux au café, quatre dans l'autobus et deux en haut des falaises! Je n'ai pas envie de me taper les 170 km de serpentins du spectaculaire Ring of Kerry donc on achète un tour en bus. On s'arrête bien dans quelques pièges touristiques, mais cela me permet quand même de profiter pleinement du paysage et des explications intéressantes du chauffeur. On voit plusieurs tourbières que les gens découpent pour chauffer leur maison, des montagnes de 1000 mètres sans arbre et l'Atlantique. Après l'excursion, on reprend la voiture vers Cork. Dans un cimetière, on photographie les tombes montées de croix celtes. Orgie gastronomique dans un resto indien à Cork. C'est suivi d'une courte promenade dans cette ville universitaire où on aperçoit nos premiers sansabris. L'auberge de style «jeunesse» est plus bruyante. 02.08 – pluie: On décide de prendre la route pour Cobh. Là, déjeuner typique dans un café avec serveuse polonaise, ce qui est aussi typique de la restauration au pays. Cobh est connu car il fut le dernier port d'escale du Titanic avant son naufrage. De plus, c'est au large de ses côtes que les Allemands ont coulé le Lusitania en 1915. Il y a une touchante exposition sur l'émigration du 19e siècle surtout lors de la grande famine de 1847. En tout, plus de 3 millions d'Irlandais ont fui la pauvreté et la misère pour tenter leur chance en Amérique du nord ou en Australie. Ce fut un long et périlleux voyage dans des conditions atroces où plusieurs mouwww.aqa-online.de raient avant d'avoir pu voir la Statue de la liberté. Il est même question de Grosse Île, près de la ville de Québec, car beaucoup y ont été mis en quarantaine. Aujourd’hui, l’Irlande ne compte que 4,5 millions d’habitants alors qu’il y a 19 millions d’Irlando-Américains! À notre grand étonnement, on n’a pratiquement rien vu, ni appris, sur les Celtes jusqu’à maintenant. Le village de Cashel dispose d’un centre d’interprétation de la culture celte alors on s’empresse d’y aller. Malheureusement, celui-ci n’est pas ouvert le dimanche. On se rabat sur sa cathédrale datant du 9e siècle, même St-Patrick est passé par là comme en témoigne sa croix, et le guide est génial! Notre pension se trouve à 10 km de Kilkenny, magnifique ville médiévale. Il se fait tard et les principaux monuments sont fermés, donc on les admire de l’extérieur, surtout le magnifique château et la superbe cathédrale. 03.08 – averses, chaud soleil et pluie abondante: Notre dernier vrai déjeuner irlandais et, ensuite, on roule 80 minutes jusqu’à l’aéroport de Dublin pour y remettre notre auto de location sans accident! On prend le bus vers le centre-ville et notre auberge située près du jardin St-Stephen’s Green. Après avoir déposé nos sacs, on traverse le parc aux nombreuses statues d’écrivains dont Joyce et Yeats. On monte à bord d’un autobus touristique question d’avoir une impression générale de la capitale. Le chauffeur nous raconte plein d’anecdotes cocasses et interprète des chansons de U2 à Haendel en passant par le folklore dublinois. On descend à O’Connell Street et, de là, on va dîner dans le quartier de Temple Bar : fish & chips pour moi et Irish stew pour Kerstin qui adore. Je prends enfin ma première Guinness pour la forme car je ne raffole pas de cette bière trop épaisse. On retraverse la rivière Liffey via le Ha’ Penny Bridge, gratuit aujourd’hui! On va marcher au Trinity College, mais il est trop tard pour visionner le Book of Kells. On passe devant le Merrion Square avec sa statue et sa plaque en l’honneur d’Oscar Wilde. Petite pause à l’auberge avant de chercher un pub avec de la musique traditionnelle. Malheureusement, ceux-ci débordent de gens alors on prend un verre dans un bistro tranquille et on rentre à la pluie battante. 04.08 – beau et chaud: Balade jusqu’au Musée national et son expo sur l’histoire de l’Irlande : la préhistoire, les Vikings et le Moyen Âge. Fascinant surtout ces momies découvertes en très bon état dans les tourbières. Photo du parlement Taoiseach. On assiste ensuite à un très beau concert de musique baroque au National Concert Hall. Sur Grafton Street, on mange notre première salade en une semaine pour échapper à la friture. Par après, très longue promenade : Château de Dublin, Cathédrale de St-Patrick, Christ Church, Brasserie Guinness et Distillerie Jameson. On retourne dans le quartier des pubs et on s’installe au célèbre Temple Bar pour de la bière, du cidre et des chants folkloriques. Je préfère la bière blonde Harp, mais le serveur m’explique qu’elle n’est pas vraiment irlandaise puisqu’elle vient du nord alors il me verse la rousse Smithwicks dont il ne faut pas prononcer le «w»! Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 11 Voyages Wimbledon für Kurzentschlossene Von Klaus Grewer W ie lange im Voraus muss man einen Besuch des Grand-Slam Tennisturniers von Wimbledon planen? Ein Jahr? Ein Monat? Eine Woche? Nein, ein Tag genügt! Unmöglich, oder? Wimbledon ist schließlich nicht nur das älteste und prestigeträchtigste Tennisturnier der Welt, es ist eines der berühmtesten Sportereignisse überhaupt. In seinem Bekanntheitsgrad steht es auf einer Stufe mit den olympischen Spielen und übertrifft andere weltbekannte Sportereignisse wie beispielsweise die Tour de France oder die Formel Eins bei weitem. In einer Mischung aus Selbstbewusstsein und britischen Understatement wird es dementsprechend offiziell auch einfach als "The Championships" bezeichnet, als ob es gar keine anderen Meisterschaften geben würde, weder im Tennis noch in irgendeiner anderen Sportart. Und da soll man einfach einen Tag vorher beschließen können: "Ich geh da morgen mal hin", wo doch heutzutage jedes Konzert einer halbwegs bekannten Band Monate im Voraus ausverkauft ist. Unmöglich. Und wenn überhaupt, dann nur mit Schwarzmarktkarten zu bizarr hohen Preisen. Falsch! Es geht. Ganz offiziell und zu ganz zivilen Preisen, wie der folgende Erlebnisbericht beweist. www.aqa-online.de Eigentlich wollten wir uns ja nur ein wenig London ansehen, um der notwendigen Geschäftsreise noch einige angenehme Aspekte hinzuzufügen. Da aber nun zufällig in der gleichen Woche das Tennisturnier von Wimbledon begann, wollten wir doch wissen, ob sich da nicht irgendwas – zur Not auch über den Schwarzmarkt – machen ließe. Also hörten wir uns am Dienstag mal um und erfuhren, dass es durchaus möglich sei, Karten offiziell zu erwerben, wenn man früh genug in der Schlange stünde. Vor unserem geistigen Auge entstanden die üblichen Bilder von Zeltenden und in Schlafsäcken gehüllten Verzweifelten, deren Mobilität sich seit Tagen auf einen Umkreis von drei Metern beschränkt, da sie ihren hart erkämpften Platz in der Schlange unter keinen Umstand aufgeben wollen. Von den menschlichen Dramen, die sich angesichts knapper werdender Vorräte und ansteigender menschlicher Bedürfnisse – den Luxus einer Dusche nicht mal erträumend – in solchen Fällen abspielen mussten, wollten wir uns kein näheres Bild machen. Das war nichts für uns. Dennoch fragten wir vorsichtig, wie viel früher man denn wohl vor Ort sein müsse. Die Antwort war einfach unglaublich: "Wenn Sie gegen sieben Uhr morgens hier sind, dann kommen Sie mit Sicherheit rein!" Unglaublich. Am selben Tag. Ohne Schwarzmarktaufpreis. Auf den Platz meiner Wahl. Das konnte nicht wahr sein, und natürlich mussten wir es ausprobieren. Also sind wir am Mittwoch um fünf Uhr morgens aufgestanden, oder sollte ich vielleicht besser sagen, um 5 Uhr nachts? Da uns die Sonne freudig begrüßte, fiel uns dies auch gar nicht so schwer, wie ich gedacht hatte. Mit der U-Bahn sind wir dann nach Southfields gefahren und wurden überaus freudig begrüßt. Ein grüner Filzboden auf dem Bahnsteig, mit weißen Markierungen als Tennisfeld gekennzeichnet, grün bespannte Sitzgelegenheiten mit den Namen vergangener Titelträger und an den Lärmschutzwänden die lebensgroßen Bilder der Stars von heute und morgen sorgten für die ideale Einstimmung. Hier waren wir richtig. Vor der U-Bahn Station warteten hilfsbereite Stewards, die einem gerne den Weg wiesen oder hilfreiche Tipps gaben. Nach etwa zehn Minuten Fußmarsch waren wir dann angekommen und reihten uns in die Schlange der Wartenden ein. Hier zeigte sich das großartige britische Organisationstalent, oder besser gesagt die Passion der Briten für das Schlage stehen. Es wurde nicht einfach eine lange Schlange gebildet, bei der jeder versuchte, sich so gut er konnte nach vorn zu drängeln. Nein, dieses in Deutschland leider viel zu häufig zu beobachtende Drängeln und Quetschen blieb uns dank britischer Organisationserfahrung erspart. Die Schlange der Wartenden Journal de l'AQA | Édition no. 34 | Avril 2009 | page 12 Voyages wurde in mehrere Kolonnen aufgeteilt, und jeder Wartende erhielt ein "queueing line ticket". Nur gegen Vorlage dieses Tickets konnten die Eintrittskarten erworben werden, und dies auch nur dann, wenn die auf dem Ticket vermerkte "queueing line" an der Reihe war. Vordrängeln sinnlos! Dementsprechend breitete sich eine entspannte Atmosphäre aus und zwischen den Reihen der Wartenden zogen Zeitungsund Getränkehändler ihre Runden. Wer den Tag mit einem deftigen Frühstück – Burger & Chips – beginnen wollte, konnte dies an einem eigens aufgestellten Imbisswagen tun. Für das leibliche Wohl war bestens gesorgt. Tischtennisplatten und andere Sportgeräte sorgten für die Unterhaltung der Wartenden. Zur Not gab es ja noch die Zeitung. Um 10.30 Uhr wurden die Kassen geöffnet, und die Schlange begann rapide kürzer zu werden. Das Fassungsvermögen der Tennisanlage beträgt aktuell ca. 40 000 Zuschauer, so dass wir wirklich wie versprochen eine Karte erwerben konnten. Die Preise waren dabei für ein Sportereignis dieser Größenordnung bemerkenswert niedrig. Für ein Ground Ticket, das für den ganzen Tag den Zugang auf alle Plätze mit Ausnahme des Centre Courts und der Courts No. 1 und No. 2 erlaubte, waren 20 £ (ab 17:00 Uhr verbilligt auf 14 £) zu zahlen. Ganztageskarten für den Centre Court hätten 40 £ gekostet. Wir haben uns für die www.aqa-online.de Ground Tickets entschieden und das nächste Spiel mit deutscher Beteiligung aufgesucht. Da es keine vorreservierten Sitze auf den Außenplätzen gab, galt das Prinzip "Wer zuerst kommt, sucht sich die besten Plätze aus". Entgegen dem – vor allem auf der britischen Insel – vorherrschenden Vorurteil haben wir unsere Plätze nicht mit einem Handtuch reserviert und sind dann frühstücken gegangen, sondern haben unsere Plätze frühzeitig eingenommen und in aller Ruhe die akribischen Vorbereitungen der Veranstalter beobachtet. Der Rasen glich eher einem Filzboden als einer gut gepflegten Wiese. Ein wirklich perfekter Zustand. Wie genau es die Veranstalter mit der Rasenqualität nehmen, zeigte die Messung des Ballabspringverhaltens vor dem Spiel. An unterschiedlichen Stellen des Platzes wurde mit geschultem und geübtem Expertenauge überprüft, ob ein aus Normhöhe (ca. 3,5 m) herab fallender Tennisball nach einmaligem Bodenkontakt auch die vorgeschriebene Mindesthöhe erreicht. Zu unserem großen Glück schien dies der Fall zu sein, denn das Spiel wurde nicht abgesagt. Bemerkenswert erschien uns auch die Auswahl der Linienrichter. Hier zeigte sich wieder einmal deutlich, dass Routine und Coolness deutlich höher einzuschätzen sind als altersbedingte Einschränkungen der Sehkraft oder des Reaktionsvermögens. Die im Bild dargestellte Linienrichterin (die sitzende Dame!) symboli- sierte diese Einstellung Organisatoren auf Vortrefflichste. der das Auf den Plätzen herrschte eine besonders sympathische, fast intime Atmosphäre, da man als Zuschauer sehr nah am Ort des Geschehens war und auf den Außenplätzen nur wenige Plätze für Zuschauer vorhanden waren. Häufig handelte es sich nur um zwei oder drei Reihen, gelegentlich sogar nur um einige wenige Holzbänke, die an der Längsseite des Platzes aufgestellt waren. Der Abstand zwischen Spielern und Zuschauer betrug daher oft nur wenige Meter, was den einen oder anderen bemerkenswerten Dialog entstehen ließ. Tennis hautnah! Für die Besucher, die sich für das Ground Ticket entschieden hatten und dennoch das Geschehen auf dem Centre Court verfolgen wollten, gab es eine Direktübertragung auf eine riesige Leinwand. Public Viewing direkt am Ort des Geschehens! Unser Fazit dieses Tages ist überaus positiv: sehr gute Organisation, faire Preise, gute Verfügbarkeit (wahrscheinlich hätten wir auch erst um acht Uhr da sein können und noch Karten bekommen) und ein hautnahes Spitzensporterlebnis. Absolut empfehlenswert! Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 13 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke Von Klaus Grewer Z ur Premiere der ersten offiziellen Ausgabe von Eckkneipe – die Wirtschaftsecke möchte ich im Folgenden die Opelkrise eingehender beleuchten - also Vorhang auf! Wir sind Papst und nun auch noch Opel? "Wir sind Papst", mit dieser Schlagzeile feierte 2005 die Bildzeitung in unnachahmlicher Weise die Wahl Josef Ratzingers zum Papst. "Wir sind das Volk" war 1989 das Schlagwort der Wende in der DDR. Nun also "Wir sind Opel"? Seit Anfang des Jahres bekommen wir nun ein trauriges Drama dargeboten, das vor allem von politischem Taktieren und einem nicht enden wollenden Hin und Her geprägt ist. Schon mehrfach wurde von den Beteiligten der Durchbruch verkündet, dennoch befand sich Wochen später wieder alles in der Schwebe. Und so ist es bis heute. Leidtragende des Ganzen sind vor Allem die Männer und Frauen, die in den gelben TShirts mit der Aufschrift "WIR SIND OPEL" für den Erhalt ihrer Existenzen demonstrieren. Seit Dezember 2008 müssen sie nun um die Arbeitsplätze bei Opel zittern, ohne dass Klarheit oder gar ein Ende der Zitterpartie in Sicht wäre. Ein ungeheurer psychischer Druck, unter dem die Menschen nun schon seit fast einem Jahr leben müssen. Die uns www.aqa-online.de dargebotene Aufführung um die Rettung, die Übernahme, den Verkauf, die Zukunftssicherung von Opel – oder wie immer man den Vorgang nun bezeichnen möchte – zeigt alle Kennzeichen eines klassischen Dramas. Da haben wir das arme Opfer, die Braut Opel, die vermeintlich unverschuldet in die ärgste Notlage gestürzt wurde. Als Täter wurde sehr schnell der böse Vormund GM ausgemacht, der das arme Mädel seit Jahren auf übelste Weise ausnutzte und selbst jetzt nicht seine gierigen Finger von ihr lassen kann. In der allergrößten Not traten dann die guten Feen vor die Fernsehkameras, um die arme Braut wieder aufzurichten und dafür zu sorgen, dass sie mit dem richtigen Bräutigam ihr Lebensglück fände. Die Feen – verkörpert durch die deutsche Kanzlerin, den Vizekanzler und die Ministerpräsidenten der betroffenen Bundesländer Hessen, Nordrhein-Westfalen, Rheinland-Pfalz und Thüringen – kümmerten sich sogleich liebevoll um die arme Braut Nun begann die Brautschau, und früh verliebten sich die Feen – und mit ihnen auch die Braut – in den strahlenden Ritter Magna. Dass der Auserwählte jedoch nur gestützt auf seine russische Freundin die Bühne betreten konnte, schmälerte die Liebe der Feen zu ihm in keinster Weise. Doch er blieb nicht der einzige Kandidat. Wie es sich für ein ordentliches Drama gehört, trat bald der große Verführer RHJI auf, der immer verlockendere Angebote machte und dennoch immer nur wie der vorgeschobene Strohmann des bösen Vormunds GM aussah. Noch vor allen Anderen jedoch warb der lustige Tölpel Fiat um die Braut. Weder die Feen noch die Braut oder der Vormund mochten ihn, und sie sagten ihm das auch ganz deutlich, aber dennoch versuchte er es immer wieder von Neuem. Zu guter Letzt gesellte sich der große Unbekannte, der exotische Kavalier BAIC, in den Reigen der Bewerber. Er schien von allen Kandidaten der Reichste zu sein, aber irgendwie wirkte er auch ein wenig wie ein verkleideter Menschenhändler, der das arme Mädchen verschleppen oder zumindest seiner kostbarsten Schätze berauben wollte. Inmitten dieses bunten Völkchens e r s c h i e n immer wieder der mahnende Seher KarlTheodor zu Guttenberg mit Donnerhall und stritt mit den Feen. Er warnte davor, einen Bräutigam zu bevorzugen, schließlich könne das arme Mädel ja vielleicht auch alleine glücklich werden, wenn man es nur vorher ordentlich sauber schrubben würde und dann sehe man schon, was passiere. Nun konnten sich aber die Feen und der böse Vormund partout nicht auf einen Bräutigam einigen. Erst feierte man Verlobung mit dem Ritter Magna, dann wiederum trafen sich der Vormund GM und der Verführer RHJI heimlich in einer Ecke der Bühne, um anschlie- Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 14 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke ßend zu verkünden, sie hätten sich auf die Mitgift geeinigt und würden nun an die Hochzeitsplanung gehen. Daraufhin riefen die Feen empört, dass sie das nicht akzeptieren wollten und dass sie ihre Geschenke zurück verlangen würden, wenn der Ritter Magna nicht erwählt würde. Karl-Theodor warf noch mal die Sache mit dem Schrubben und der Eigenständigkeit in den Raum, aber keiner wollte auf ihn hören. Dann sagte der böse Vormund GM, er wolle jetzt gar keine Hochzeit mehr und er habe noch ein paar alte Kittel, die er den Feen zum Tausch für ihre Geschenke anbieten wolle, und außerdem gäbe es ja auch noch www.aqa-online.de andere Feen im Ausland. Wieder waren die guten Feen auf das äußerste empört und drohten mit den schlimmsten Konsequenzen. Als es aber so schien, als würden sich die Feen durchsetzen können, widersetzten sich ihnen ausgerechnet ihre eigenen Abgesandten, die sie zur Bewachung des bösen Vormunds GM an die Seite der Braut Opel gesandt hatten. Plötzlich willigte nun aber der Vormund GM gegen den Rat der Abgesandten der Feen doch noch ein und erklärte sich bereit, einen Hochzeitsvertrag mit dem Ritter Magna zu unterschreiben. Das gute Ende der Geschichte? Wohl kaum, denn der listige Vormund postulierte, dass in dem Hochzeitsvertrag stehen müsse, dass er bei den Brautleuten wohnen dürfe und zu allen Entscheidungen befragt werden müsse. So weit ist das Drama nun aufgeführt, mit viel Theaterdonner, künstlichem Nebel, potemkinschen Dörfern, Ablenkungsmanövern und nicht zuletzt Politikern, die sich im Wahlkampf gegenseitig in der Rolle der Retter zu übertreffen suchen. Ein nicht sehr ansehnliches Stück, das auf Kosten der Opelaner und ihrer Angehörigen aufgeführt wird, die seit Monaten zwischen Hoffen und Bangen hin- und her gerissen werden. Versuchen wir dennoch, im Folgenden mal einen Blick hinter die Kulissen und in das Regiebuch zu werfen. Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 15 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke www.aqa-online.de Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 16 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke www.aqa-online.de Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 17 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke Die Entscheidung Das Konsortium aus Magna und Sberbank soll 55% der Opel-Anteile erhalten, GM will 35% behalten, und 10% gehen an die Arbeitnehmer. Das Konsortium stellt dafür Eigenkapital in Höhe von 450 Millionen € zur Verfügung. Magna erwartete staatliche Bürgschaften in Höhe von 4,5 Milliarden €. Europaweit sollen 10.500 Stellen abgebaut werden, davon alleine 4.000 in Deutschland. Die deutschen Werke bleiben jedoch erhalten. Opel soll eng im Produktentwicklungs- und Einkaufsverbund von GM eingebunden bleiben. GM erhält ein Vetorecht, falls Technologie nach Russland www.aqa-online.de transferiert werden sollte. GM verlangt in dem neuen achtköpfigen Vorstand von New Opel vier Vorstandsposten, unter anderem die Ressorts Marketing/Vertrieb und Entwicklung. Den Vorstandsvorsitz und drei weitere Sitze solle Magna ernennen. Ferner verlangt GM Garantien bei der Finanzierung und ein AktienVorkaufsrecht, falls die neuen Eigner wieder aussteigen sollten. Der neuen Opel-Gesellschaft könnten auf Drängen von GM die Märkte in China und den USA verschlossen blieben. Die Rolle Politik der deutschen Alle vier Bundesländer mit Opel-Werken und Kanzlerin Merkel und Vizekanzler Steinmeyer favorisierten von Beginn an Magna. Die Entscheidung wurde durch den fünfköpfigen Ausschuss der Treuhandgesellschaft getroffen. Darin saßen als Vertreter des Bundes Manfred Wennemer (ehemaliger Chef und Sanierer des Autozulieferers Continental), und für die Länder Dirk Pfeil (Insolvenzverwalter und hessische FDP-Politiker). Des Weiteren zwei GM-Vertreter (u. A. der Vizepräsident der GM-Group, John Smith) und - als eine Art Schiedsrichter der Präsident der amerikanischen Handelskammer in Deutschland, Fred Irwin. Manfred Wennemer stimmte gegen den Verkauf an Magna. Er bezweifelte, die Wettbewerbsfähigkeit von Opel. Mit geplanten 1,5 Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 18 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke Millionen Autos produziere das neue Opel-Unternehmen in den Jahren 2012/13 "viel zu wenig, um effizient zu sein". Das gesamte Risiko liege "auf den Schultern der Steuerzahler". Opel verliere "Milliarden pro Jahr (...) Wenn sie alle ihre Pläne erreichen, werden sie 2010 überschuldet sein und zum Konkursrichter gehen müssen." Dirk Pfeil enthielt sich der Stimme, äußerte aber vor der Abstimmung, er habe den Eindruck, dass von der Politik Druck auf die Treuhänder ausgeübt würde und dabei politische Interessen über betriebswirtschaftliche Interessen gestellt würden. Dirk Pfeil sagte ferner, dass von den 4,5 Milliarden € staatlicher Bürgschaften nach dem Magna-Konzept über 600 Millionen € zur Modernisierung der russischen Automobilindustrie eingesetzt werden sollen. Dem widersprach Thomas Schäfer, Mitglied der Opel Taskforce der Bundesregierung: von den 4,5 Milliarden € Garantien gingen keineswegs 600 Millionen nach Russland. Den in Russland geplanten Investitionen von etwa 570 Millionen € ständen in Russland generierte Einnahmen von 400 Millionen € gegenüber, und über die Absicherung der restlichen 170 Millionen € gäbe es noch Gespräche. Ein streng vertrauliches Gutachten der Investmentbank Lazard, das im Auftrag der Bundesregierung erstellt und am 24. Juli 2009 öffentlich bekannt wurde, kommt zu dem Schluss, dass weder Magna noch RHJI den angeschlagenen Autobauer retten können. Opel und Vauxhall blieben in allen vorgelegten www.aqa-online.de Konzepten für ein Überleben als eigenständiger Autokonzern zu klein. Hessens Ministerpräsident Roland Koch (CDU) widersprach jedoch dieser Meinung: "Es ist allen Beteiligten immer klar gewesen, dass ein eigenständiges Opel Europa nur in enger Kooperation mit GM Amerika funktioniert." Die Prognose Der Automarkt wird weiter schrumpfen und die Absatzzahlen werden sinken. VW rechnet wegen des Auslaufens der Abwrackprämie mit einem massiven Einbruch, so dass für 2010 nur etwa 2,6 Millionen Neuzulassungen in Deutschland erwartet werden. Das wären rund eine Million weniger als in diesem Jahr. Autohersteller und Zulieferer werden Überkapazitäten abbauen und ihre Produktivität steigern. Es wird zu einer Marktbereinigung kommen, d.h. durch Fusionen, Übernahmen und Pleiten wird die Anzahl der eigenständigen Unternehmen abnehmen. Diese Prozesse werden von einem massiven Stellenabbau begleitet werden. Opel wird in diesem Umfeld als eigenständiges Unternehmen nicht überleben können. Es produziert zu wenige Fahrzeuge und kann somit nicht genug Druck auf seine Zulieferer ausüben, um zu den gleichen günstigen Konditionen einzukaufen wie seine größeren Konkurrenten. Gleichzeitig fehlt Opel das Prestige, um am Markt höhere Preise zu erzielen. Darüber hinaus ist die Produktpalette von Opel derzeit auf Kleinwagen und Mittelklassefahrzeuge beschränkt und GM, immerhin der größte Einzelaktionär neben der Sberbank, besteht weiterhin auf einen Ausschluss von Opel von den Schlüsselmärkten Nordamerika und China. Die Einnahmesituation bei Opel wird entsprechend niedrig ausfallen. K o s t s p i e l i g e Entwicklungsarbeiten wird Opel nicht in Eigenregie durchführen können. Opel wird nur in einem Verbund mit einem großen Partner überleben können. Die Interessenslagen der beiden größten Anteilseigner, GM und Sberbank, stehen sich in vielen Punkten diametral gegenüber. Insbesondere an der Frage des Know-How-Transfers nach Russland und dem russischen Zugriff auf Patente und Technologien wird sich früh ein Streit zwischen den Hauptaktionären entzünden. Aus Sicht der Amerikaner sichert Opel GM den Zugang zum europäischen Markt ebenso wie zum russischen und zum zentralasiatischen. Opel ist für GM von unschätzbarem strategischem Wert, da es die globale Position von GM sichert. Die russische Seite sieht in dem Opel-Kauf hauptsächlich den Erwerb von Technologien und Know-How. “500 Millionen € für geistiges Eigentum”, titelte dementsprechend auch die russische Wirtschaftszeitung Wedomosti. Die Sberbank, die die Interessen des russischen Automobilhersteller GAZ vertritt, erwartet, dass die russische Seite das Recht erhält, alle neuen Entwicklungen des deutschen Konzerns zu nutzen. Gleichzeitig drohen Magna große Probleme in seinem eigentlichen Kerngeschäft, da BMW und VW mit dem Abbruch der Geschäftsbeziehungen drohen. BMW und VW fürchten bei einer weiteren Zusammenarbeit mit dem Zulieferer Magna einen Abfluss ihres Technologiewissens nach Russland. Angesichts der von mehreren Autoherstellern angekündigten Stornierungen von Aufträgen könnte Magna, das schon jetzt teilweise mit Verlust arbeitet, weiteren Umsatz verlieren und eventuell selbst auf den Staatskredit für Opel zugreifen. Und nun der tiefe Blick in die Kristallkugel: Es ist anzunehmen, dass sich in absehbarer Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 19 Eckkneipe - Die Wirtschaftsecke Zeit einer der beiden Neuaktionäre, Magna oder Sberbank, wieder von seiner Beteiligung an Opel trennt und GM die Chance nutzen wird, die Kontrolle über Opel erneut zu übernehmen. In jedem Fall werden schwere Zeiten auf Opel zukommen und die nun verbleibenden Arbeitsplätze sind keinesfalls gesichert. Die Bewertung Bürgschaften in Höhe von 4,5 Milliarden € zur Rettung von ca. 21.000 deutschen Arbeitsplätzen sind ein großes Risiko, das die Politik wohl nur in Wahlkampfzeiten bereit ist einzugehen. Für jeden Arbeitsplatz wird eine Bürgschaft von ca. 210.000 € garantiert, und das obwohl den handelnden Politikern klar ist, dass die Wahrscheinlichkeit, die Mehrzahl dieser Arbeitsplätze dauerhaft zu sichern, nicht überdurchschnittlich hoch ist. Die letzte große Rettungsaktion der deutschen Politik fand im November 1999 statt und galt dem Frankfurter Bauunternehmen Philipp Holzmann AG. Auf Initiative des damaligen Bundeskanzlers Gerhard Schröder wurde ein „Rettungspaket“ geschnürt, indem Banken Übergangskredite von einer Milliarde DM und die Bundesregierung eine Bürgschaft von 250 Millionen DM zur Verfügung stellten. Mit knapp 750 Millionen € ein im Vergleich zu den riesigen aktuellen Summen ein eher kleines Paket, aber dennoch vergleichbar, da es damals um 28.300 Arbeitsplätze ging. Kurz nach Verkündigung des Rettungspaktes sah man auf fast allen Baustellen der Philipp Holzmann AG Plakate mit der Aufschrift „Danke Gerhard!“. Kaum zweieinhalb Jahre später, am 21.03.2002, wurden neue Verluste und insgesamt 1,5 Milliarden DM Verbindlichkeiten bei der Philipp Holzmann AG festgestellt, die zur endgültigen Insolvenz wegen Überschuldung führten. Die Anzahl der www.aqa-online.de Arbeitsplätze war in der Zwischenzeit um mehr als die Hälfte auf 10.600 gefallen. Letztlich sind alle Arbeitsplätze verloren gegangen. Diese Erfahrungen lassen an dem Sinn staatlicher Rettungsaktionen zweifeln. Die Zusage einer Bürgschaft bedeutet zwar nicht, dass die Gelder nun unmittelbar fließen müssen, jedoch sind im Falle Opel bereits 1,5 Milliarden € zur Liquiditätssicherung als Überbrückungsfinanzierung abgeflossen. Und es steht fest, dass der Restbetrag auch abfließen wird. Dem Staat werden diese Gelder also auf jeden Fall fehlen, und ob sie zurückgezahlt werden können, ist nicht gesichert. Eine zukünftige Insolvenz von Opel ist durch die aktuellen Handlungen in keiner Weise ausgeschlossen. Es ist Zeit erkauft worden, aber die Zukunftsaussichten sind auf Grund der allgemeinen Krise der Automobilindustrie nicht sehr viel versprechend. Wenn es das Ziel der Politiker war, die Lage bei Opel bis zur anstehenden Bundestagswahl zu beruhigen, so haben sie dieses Ziel erreicht. Nur zu welchem Preis? Doch die entscheidende Frage lautet: welche Alternativen gab es? Ein Nichteingreifen der Politik mit der möglichen Folge einer sofortigen Insolvenz von Opel zu Beginn des Jahres wäre angesichts der anstehenden Wahlen einem politischen Selbstmord gleichgekommen. Eine Insolvenz nach Gewährung der 1,5 Milliarden € Brückenfinanzierung hätte den sicheren Verlust des Teils der Brückenfinanzierung bedeutet, der bereits ausgezahlt wurde. Da diese Mittel Monat für Monat zur Existenzerhaltung (Liquiditätssicherung) bei Opel eingesetzt wurden, stieg der mögliche Verlust mit jedem Monat drastisch an, wodurch die Wahrscheinlichkeit der „Option Opel Insolvenz“ im gleichen Maße sank. Alle Beteiligten werden sich dieser Tatsache bewusst gewesen sein. Eine Auswahl eines anderen Käufers hätte im Wesentlichen zu vergleichbaren Ergebnissen geführt. Die chinesischen Interessenten waren wie die russische Seite primär nur an den Technologien und dem Know-t nun einen ähnlichen Weg durch Verdrängung einer der beiden Neuaktionäre zu gehen. Aus staatlicher Sicht war das Angebot von RHJI finanziell um einiges attraktiver, aber es wäre in Wahlkampfzeiten nur schwer politisch vermittelbar gewesen. Das böse Wort von den Heuschrecken hätte unweigerlich in den Wahlkampf Einzug gehalten. Fiat schied auf Grund eigener Probleme von Anfang an als ernsthafter Kandidat aus. Also doch alles richtig gemacht? Nein. Die Politik hat sich mit der Drohung eines massiven Stellenabbaus im Wahljahr erpressen lassen und 4,5 Milliarden € in ein Unternehmen investiert, das nach eigenen Erkenntnissen dauerhaft allein nicht überlebensfähig ist. Das Problem ist nicht gelöst. Man hat sich Zeit erkauft und den Schock eines plötzlichen Verlustes tausender Arbeitsplätze in einen langsamen, gewissermaßen kontrollierten Abbau von Arbeitsplätzen verwandelt. Es werden bei Opel in Deutschland mehr Arbeitsplätze verloren gehen als die momentan diskutierten 4.500. Nur wird dies keinen Schock auslösen. Womit sich eine weitere Parallele zum Fall Philipp Holzmann ergeben würde. Und wer führte nun Regie in diesem traurigen Stück? Der Regisseur wird wohl bei GM zu finden sein. GM hat nun zwar eine Sanierung von Opel mit staatlichen Mittel erreicht, der Gesamterfolg hängt aber entscheidend davon ab, ob GM die Kontrolle über Opel wieder erlangen kann. Die Schritte dazu werden wir in den nächsten Akten sehen ... Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 20 Activités de l’AQA Épluchette 2009 Par Natacha Lafleur N ous étions près d'une trentaine de participants lors de la dernière épluchette chez Doris où nous avons été chaleureusement accueillis. En plus, sa petite demeure en campagne munichoise nous a offert un cadre idéal pour nous retrouver à partir de 16 heures. L'activité du tour de ville en vélo avait malheureusement été annulée vu le peu d'inscription www.aqa-online.de ce qui a par contre permis aux visiteurs de l'extérieur de visiter Munich à leur propre rythme samedi. Nous avons eu beaucoup de chance avec le temps: le soleil a brillé pour nous toute la journée. Nous avons donc pu profiter du jardin de Doris jusqu'aux petites heures du matin. Et que dire du blé d'Inde: tout simplement délicieux! On en avait déjà l'eau à la bouche en arrivant chez Doris puisque, pour se rendre chez elle, il faut pratiquement traver- ser des champs de blé d'Inde! Pour ce qui est des enfants, après avoir colorié la rue, ils ont dessiné quelques impressions de l'épluchette que vous pouvez admirer dans le Coin des jeunes. J'aimerais donc remercier Doris d'avoir organisé pour nous cette activité qui fut une belle occasion encore une fois de se retrouver. Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 21 Coin des jeunes Retour sur l'épluchette de blé d'Inde - Munich, septembre 2009 Les artistes Luca, 4 ans Jean-Pascal, 9 ans Le blé d'Inde était très bon. J'ai vu Munich pour la première fois. On est allés à la Marienplatz et au Hofbräuhaus. On a été chanceux avec le temps: il a fait beau. J'ai mangé du blé d'Inde avec du beurre et du sel. J'en avais déjà mangé à Québec chez Opa. J'aime ça. Sarah, 6 ans J'ai dessiné le buffet et une madame. J'ai aimé le blé d'Inde. Je me suis fait des nouvelles amies: Ann-Frédérique et Clara. Ann-Frédérique, 7 ans Pendant l'épluchette, on a dessiné sur la rue. J'ai rencontré des nouveaux amis: Hannah, Sarah, Clara et Luca. Le blé d'Inde était bon. Hannah, 4 ans J'ai dessiné le feu et le maïs. Le blé d'Inde était bon. J'en avais déjà mangé chez grand-maman à Saint-Lambert. Et toi? As-tu déjà mangé du blé d'Inde? Où? Est-ce que tu as aimé ça? Est-ce que tu sais pourquoi on appelle le maïs 'blé d'Inde' au Québec? Demande à tes parents si tu ne le sais pas et tu nous l'expliqueras lors de notre prochaine rencontre. À bientôt! Tes amis de l'AQA www.aqa-online.de Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 22 À l’agenda Table ronde de Francfort Premier mercredi du mois Info: Danielle Robert-Neuhaus 0178 / 65 46 321 danielle.neuhaus@web.de Soirée du cinéma de l'AQA Novembre 2009 Munich et Dresde (date à déterminer) Table ronde de Munich L'Éneide (Die Aeneis) Premier et troisième vendredis du mois Info: Michaël Constantin 0172/894 18 41 6 novembre, Potsdam Pièce d’Olivier Kemeid Hans-Otto-Theater-Potsdam www.hansottotheater.de Table ronde de Berlin bODY_rEMIX/gOLDBERG _vARIATIONS Info: Stéphanie Drainville 26 novembre, Francfort Companie Marie Chouinard de Montréal Mousonturm Frankfurt Jahrhunderthalle www.mousonturm.de stephanie.drainville@hotmail.de Festival du film de Hambourg Deux longs métrages de réalisateurs québécois sont présentés en première allemande: 30 septembre, Metropolis 2 octobre, Abaton KL J’ai tué ma mère 29 septembre, Zeise 1 1er octobre, Cinemaxx 2 Carcasses Nouveaux petits membres de l’AQA Olivia Née le 8 juillet 2009 Fille de Guy et Karen Barbeau Louise Lecavallier 3 décembre, Düsseldorf Première, chorégraphies d'Edouard Lock et Nigel Charnock Tanzhaus Düsseldorf www.tanzhaus-duesseldorf.de Journée Canada-Québec 3 octobre, Brème Bremer Institut für Kanadaund Québec-Studien (BIKQS) Übersee-Museum Wer spricht kanadisch? Who speaks Canadian? Qui parle canadien? Diversité, identités et politiques linguistiques www.festival.unibremen.de/sprachtage.aspx Les 7 jours de Simon Labrosse (Die 7 Tage des Simon Labrosse) 7 - 24 octobre, Munich Pièce de Carole Fréchette BeME Theatre www.aqa-online.de Cabane à sucre de l’AQA 5 - 7 février 2010 Winterberg (Hochsauerland) Contact: Natacha Lafleur natacha.lafleur@aqa-online.de Tél: 02962 / 975 955 Elisabeth Emmanuelle Née le 27 avril 2009 Fille de Lise Bjerre et de Christoph Läer Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 23 Nos annonceurs Doris Hippeli M.A. EDV-Fachfrau Traduction allemand - anglais - français - espagnol Marie Schmalhofer Chanteuse d’opéra et de concert Pose de voix, correction de la dysphasie Technique de respiration et de soutien de la voix Sessions pratiques intensives en groupes pour choristes et enseignants Dietrich-Bonhoeffer-Str. 49 Encart publicitaire L'AQA offre cet espace à tous ceux qui sont intéressés à faire connaître leurs services et leurs produits dans nos pages. Profitez-en! C'est gratuit pour les membres. Envoyer les informations à Doris au dhippeli@aqa-online.de. www.aqa-online.de Journal de l'AQA | Édition no. 35 | Septembre 2009 | page 24