La statistique médicale de la FMH

Transcription

La statistique médicale de la FMH
Bulletin des médecins suisses
Bollet tino dei medici svizzeri
11
17. 3. 2010
Schweizerische Ärz tezeitung
Editorial
429
La statistique médicale de la FMH:
bien plus que des chiffres
Statis tique médicale 20 09
4 31
30 166 médecins au service de la
population helvétique
Thème
4 58
Pathologischer Mediengebrauch –
ein Public-Health-Thema?
Point de vue
4 62
Glaubensbekenntnisse: Komplementärmedizin –
Wissenschaft – Schulmedizin
«Et encore…» par Erhard Taverna
Morbus Agglo
Editores Medicorum Helveticorum
Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch
Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch
Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services
472
SOMMAIRE
FMH
Organisations du corps médical
Editorial
429 La statistique médicale de la FMH:
bien plus que des chiffres
Daniel Herren
SMPA
441 SMPA – Swiss MD-PhD Association
Yara Banz, Laurence Feldmeyer
Cette organisation a pour but d’encourager les jeunes
médecins qui, hormis leur activité clinique, souhaitent
s’adonner à la recherche.
Courrier du lecteur / Communications
442 Courrier au BMS
Les chiffres de l’année 2009 publiés dans le présent
444 Examen de spécialiste /
Communications
numéro du BMS représentent bien plus qu’une revue de
l’année écoulée. Ils illustrent les tendances et permettent
d’anticiper l’avenir. Car il s’agit bien d’anticiper si l’on
ne veut pas subir un jour les événements. L’article du
département Données, démographie et qualité (DDQ)
fournit notamment les données exactes relatives au taux
d’activité, à la répartition des médecins selon l’âge, au lieu
de travail et à la participation des médecins à un réseau.
DDQ
431 30 166 médecins au service de la population
helvétique
Esther Kraft
Comité central
436 Délibérations du Comité central –
janvier 2010
Département communication
437 FMH flash
Apprenez-en davantage sur les affaires courantes et les
nouveautés au sein de la FMH. Saviez-vous par exemple que
le service de traduction traduisait plus de 100 000 lignes par
an, que vous disposiez d’une nouvelle offre en ligne intitulée
«Politoscope» ou que la FMH avait rédigé un concept sur la
recherche concomitante en vue de l’introduction des DRG?
440 Nouvelles du corps médical
FMH Services
445 Praxiscomputerworkshop
FMH Services
447 Remise et reprise de cabinets médicaux
FMH Consulting Services
448 Zahlungseingang pünktlich
FMH Factoring Services
449 Prévoyance professionnelle LPP
FMH Insurance Services
451 Emplois et cabinets médicaux
Tribune
Thème
458 Pathologischer Mediengebrauch –
ein Public-Health-Thema?
Oliver Bilke, Ingo Spitczok von Brisinski,
Susanne Hentsch
Les jeux vidéo et les jeux de rôle en ligne sont de plus en
plus présents dans les loisirs des enfants. Les auteurs donnent des indications quant aux symptômes et conséquences d’un usage pathologique d’internet et donnent
des conseils en matière d’intervention et de thérapie.
SOMMAIRE
Tribune
Horizons
Point de vue
462 Glaubensbekenntnisse: Komplementärmedizin – Wissenschaft – Schulmedizin
Peter Spinnler
Note de lecture
471 Diagnostic préimplantatoire, «bébésauveur» – Tumultes humains et éthiques
Jean Martin
L’article débute par une citation de Mani Matter: «Celui
Quelques réflexions sur le livre de Jodi Picoult adapté avec
qui croit savoir, doit savoir qu’il croit.» L’auteur est lui aussi
succès au cinéma dans le film «Ma vie pour la tienne».
d’avis que les représentants des deux domaines ne remet-
Comment se sent une petite fille qui a été conçue pour sau-
tent pas toujours suffisamment en question leur point de
ver sa sœur atteinte de leucémie?
vue.
466 Was ist ein Vertrauensarzt?
Rolf H. Adler
Et encore…
Le terme de «médecin-conseil» est sur toutes les lèvres.
Mais que signifie-t-il vraiment? Connaissez-vous un piloteconseil, un boulanger-conseil ou un mécanicien-conseil? Le
mot conseil rime-t-il forcément avec méfiance?
472 Morbus Agglo
Erhard Taverna
L’article parle de la transformation des paysages suisses où
les constructions grignotent progressivement toutes les
terres agricoles. Il en résulte une forte urbanisation et beau-
468 Spectrum
coup de béton, une perte de confort et du sentiment d’appartenance à un pays.
Horizons
Vitrine
469 Ich werde gerne alt
Io invecchio volentieri
Alessia Schinardi
Une affirmation – en l’occurrence sous forme de poème –
qu’un médecin n’entend que trop rarement. Et une autre
question sous forme de devinette: Qu’est-ce que chacun
souhaite devenir mais ne veut surtout pas être?
Sous un autre angle
470 Nutzen schaffen für Patienten
Richard O. Binswanger
Anna
IMPRESSUM
Rédaction
Dr et lic. phil. Bruno Kesseli
(Rédacteur en chef)
Dr Werner Bauer
Dr Jacques de Haller (FMH)
Dr Jean Martin, p.-d.
lic. oec. Anna Sax, MHA
Prof. Dr Hans Stalder
Dr Erhard Taverna
lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)
Secrétariat de rédaction
Margrit Neff
Rédaction Ethique
Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.
Pr Lazare Benaroyo
Dr Rouven Porz
Editeur
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écrite des éditions.
Paraît le mercredi
ISSN 1661-5948
ISSN 1424-4012 (édition électronique)
FMH
Editorial
La statistique médicale de la FMH:
bien plus que des chiffres
Bien que les statistiques puissent paraître ennuyeuses, elles
sont de première importance
car c’est le moyen idéal de faire
un état des lieux et d’établir des
prévisions pour envisager l’avenir. En tant qu’organisation
professionnelle des médecins
en Suisse, la FMH mène depuis
1934 une statistique médicale
qui lui permet de suivre l’évolution du corps médical.
ou le managed care, certainement pas. C’est simplement un
appel en faveur d’une politique réaliste qui ne cherche pas à
bâtir des châteaux en Espagne et à passer sous silence la situation actuelle des médecins et leurs préoccupations.
Si nous voulons avoir du succès en politique, nous devons
tenir compte de la réalité et trouver des solutions acceptables
aussi bien sur le plan politique que social. Lue sous cet angle,
la statistique médicale de la FMH nous donne une foule d’informations importantes. La question de la répartition homme/
femme est un autre exemple: 85 % des médecins-chefs et médecins dirigeants sont actuellement des hommes. La part des
femmes est supérieure à celle des hommes chez les médecins
La féminisation de la médecine requiert plus de médecins ainsi que des nouveaux
horaires de travail et modèles de carrière
30 166 médecins exercent actuellement en Suisse, que ce
soit en cabinet médical, à l’hôpital ou dans une autre activité. Alors que l’âge moyen des médecins hospitaliers est
de 42 ans, celui des 8500 médecins libres praticiens est de
52 ans. Tous partis et toutes orientations confondus, on est
unanime actuellement dans toutes les discussions politiques
Le corps médical demande une
politique réaliste qui ne bâtisse pas
des châteaux en Espagne
pour considérer que l’exercice de la médecine en solitaire
n’est plus envisageable et que seuls les cabinets de groupe et
les réseaux ont de l’avenir. C’est probablement vrai. Néanmoins, on doit sérieusement se demander ce que deviendront
les 8000 médecins indépendants qui sont en activité pour
près de 15 ans encore, et qui se sont installés dans l’optique
d’exercer leur profession à long terme sous cette forme organisationnelle? Cet aspect n’est généralement pas abordé. Le
présent éditorial n’est pas dirigé contre les cabinets de groupe
âgés de 25 à 34 ans. La féminisation croissante de la médecine touche aux fondements de notre compréhension de la
profession: les jeunes médecins veulent avoir une vie professionnelle et une vie privée; ils veulent travailler à temps partiel et faire carrière malgré tout. Cette tendance, observée
depuis quelques années, reflète un changement général de
la société face à de nombreuses professions. Pour avoir suffisamment de médecins à l’avenir, nous devons en former davantage. Et pour qu’ils et elles restent en activité aussi après
avoir fondé une famille, il faut des horaires souples et des modèles de carrière convaincants. Vous trouverez de plus amples
informations sur la statistique médicale actuelle dans la présente édition du Bulletin des médecins suisses à la page 431.
Les évolutions mises en exergue par la statistique médicale de la FMH ont des répercussions importantes sur l’approvisionnement en soins médicaux. Certaines ne sont encore suffisamment discutées de façon proactive. Concevons
aujourd’hui des modèles d’avenir pour ne pas subir demain
passivement des solutions imposées.
Dr Daniel Herren MHA,
Membre du Comité central de la FMH,
Responsable du domaine DDQ
Bulletin des médecins suisses Schweizerische Ärztezeitung | | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
Editores Medicorum Helveticorum
429
FMH
DDQ
Statistique médicale 2009 de la FMH
30 166 médecins au service de la population
helvétique
Esther Kraft
1 Kraft E et al. Le corps médical
en Suisse: formation
prégraduée et formation
postgraduée – informatif
et passionnant (4). Bull Méd
Suisses. 2009;90(45):1733.
Correspondance:
Esther Kraft
FMH / Département DDQ
Elfenstrasse 18
CH-3000 Berne 15
Tél. 031 359 11 11
Fax 031 359 11 12
esther.kraft@fmh.ch
Introduction
La statistique médicale de la FMH est publiée cette
année pour la seconde fois sous sa forme révisée, elle
ne renseigne donc pas uniquement sur l’évolution
démographique du corps médical mais aussi sur les
différents domaines d’activité. La statistique médicale
de la FMH se limite sciemment à la représentation des
résultats et de leur évolution. Le premier volet de
cet article se consacre aux caractéristiques démographiques des médecins en exercice et à leurs activités
professionnelles principales. Le second volet analyse
les données issues de l’autodéclaration des médecins
au sujet du contenu de leur activité. Le lecteur trouvera un glossaire à la fin du présent article. Tous les
tableaux détaillés sont présentés sur le site de la FMH
(www.fmh.ch � Autres thèmes � Démographie médicale � Statistique médicale). Par ailleurs, la statistique
médicale de la FMH sera disponible, cette année aussi,
sous forme compacte et simplifiée: Vous pouvez vous
procurer le papillon de la statistique médicale 2009
de la FMH en le commandant à l’adresse suivante:
ddq@fmh.ch.
52,7 % des médecins exercent en pratique ambulatoire, 45,7 % en milieu hospitalier et seulement 1,6 %
travaillent dans un secteur autre que le domaine ambulatoire ou hospitalier (par exemple auprès d’assurances et d’associations professionnelles etc.). La proportion la plus importante de femmes médecins se
trouve dans le secteur hospitalier et atteint 40,2 %; en
pratique ambulatoire, ce taux est inférieur de près de
9 % (cf. tableau 2).
Tour d’horizon
La statistique médicale 2009 de la FMH passe pour la
première fois le seuil des 30 000 médecins. Actuellement, 30 166 médecins exercent en Suisse, ce qui correspond à une augmentation de 1,7 % par rapport à
l’année dernière (cf. tableau 1). Cette progression est
plus importante chez les femmes (4 %) que chez les
hommes (0,5%). La hausse du nombre des médecins en
Suisse est donc principalement due à l’augmentation
du nombre de femmes médecins. Cette progression de
la proportion de femmes est à l’image de l’évolution
de ces dernières années du taux de femmes étudiantes
en médecine humaine qui obtiennent leur diplôme [1].
L’analyse de la tendance actuelle montre que le
nombre de médecins a augmenté dans les deux secteurs ces dernières années, avec toutefois une progression légèrement plus accentuée en milieu hospitalier
par rapport au secteur ambulatoire. Cette évolution se
traduit par un rapprochement des deux secteurs quant
au nombre de médecins en exercice (cf. figure 1).
La répartition en trois secteurs se base sur l’activité professionnelle principale. Les médecins pratiquent essentiellement dans un seul secteur, bien
qu’une faible proportion exerce toutefois dans plusieurs secteurs, ce qui donne la répartition suivante:
parmi tous les médecins en exercice, 10,5% pratiquent
dans plus d’un seul secteur (par exemple les médecins
agréés). Sur les 3178 médecins qui travaillent dans plus
d’un seul secteur, 89 % exercent leur activité principale en pratique ambulatoire.
La tendance est la même lorsqu’on considère le
nombre de lieux de travail des médecins. Près de
87 % d’entre eux exercent sur un seul site tandis que
10,8 % des médecins partagent leur activité entre
deux lieux de travail, et seuls 2,3 % des médecins pratiquent sur trois sites ou plus. Les médecins ambulatoires exercent nettement plus souvent dans plusieurs
endroits différents que leurs collègues du secteur hospitalier (19,6 % pour les premiers et 5,7 % pour les
seconds).
Tableau 1
Vue générale des médecins en exercice en 2009.
femmes
en chiffres en %
2007
hommes
en chiffres en %
total
en chiffres
9 923
34,2 % 19 129
65,8 %
29 052
2008 10 264
34,6 % 19 389
65,4 %
29 653
64,6 %
30 166
2009 10 673
354 %
19 493
En fonction de leur activité professionnelle principale, les médecins sont répartis en trois secteurs:
ambulatoire, hospitalier ou autre secteur. Cette classification du corps médical donne le résultat suivant:
Tableau 2
Vue générale des médecins en exercice en 2009
par secteur (activité principale).
femmes
hommes
total
secteur
ambulatoire
5 000
(31,4 %)
10 912
(68,6 %)
15 912
(52,7 %)
secteur
hospitalier
5 539
(40,2 %)
8 229
(59,8 %)
13 768
(45,7 %)
autre
secteur
134
(27,6 %)
352
(72,4 %)
486
(1,6 %)
total
10 673
(35,4 %)
19 493
(64,6 %)
30 166
(100 %)
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
Editores Medicorum Helveticorum
431
FMH
DDQ
Figure 1
Tendance de la progression des secteurs ambulatoire et hospitalier en 2009 (activité principale).
Le tableau 3 montre que plus de femmes médecins (92 %) exercent à un seul endroit en comparaison
à leurs homologues masculins (84,2 %).
Répartition de l’âge du corps médical
La moyenne d’âge des médecins en Suisse se situe à
47,8 ans (cf. tableau 4). Un médecin du secteur ambulatoire aura en moyenne 52,6 ans tandis que son collègue du secteur hospitalier 42,2 ans. La moyenne
d’âge des femmes médecins, plus basse que celle des
hommes, s’élève à 44,1 ans. Les raisons de la différence d’âge entre les secteurs ambulatoire et hospitalier
s’expliquent par le fait que la formation postgraduée
des assistants se déroule essentiellement en milieu
hospitalier. La pyramide des âges du graphique suivant
illustre la répartition sexospécifique du corps médical
en fonction de l’âge.
Dans les tranches d’âge 25–29 ans et 30–34 ans,
la proportion de femmes est supérieure à celle des
hommes. Les changements démographiques enregistrés chez les étudiants en médecine humaine vont encore accentuer cette tendance au cours des prochaines
années. En 2009, plus d’hommes que de femmes exercent dans le secteur médical au-delà de 35 ans.
Tableau 4
Tableau 3
Vue générale du nombre de lieux de travail des médecins
en 2009.
Lieu de travail
femmes
hommes
total
un lieu
de travail
9 816
(92,0 %)
16 415
(84,2 %)
26 231
(87,0 %)
deux lieux
de travail
756
(7,1 %)
2 491
(12,8 %)
3 247
(10,8 %)
trois ou plus
101
(0,9 %)
587
(3,0 %)
688
(2,3 %)
total
10 673
(35,4 %)
19 493
(64,6 %)
30 166
(100 %)
Figure 2
Pyramide des âges des médecins en exercice en 2009.
Age moyen des médecins dans les secteurs ambulatoire
et hospitalier en 2009.
femmes
hommes
tous
secteur ambulatoire
49,7
54,0
52,6
secteur hospitalier
39,0
44,3
42,2
tous
44,1
49,9
47,8
Les médecins en exercice et leur fonction
Les fonctions occupées par les médecins en pratique
ambulatoire donnent une image relativement uniforme. Près de 87 % des médecins dont l’activité principale est en pratique ambulatoire sont propriétaires
ou propriétaires associés de leur cabinet. 1,2 % des
médecins sont engagés en tant qu’assistant au cabinet
médical ou que spécialiste au cabinet. Le reste des
médecins de ce secteur n’exerce aucune fonction ou
aucune indication n’est disponible en vue de l’analyse.
Le secteur ambulatoire offre par contre une image plus
diversifiée (cf. tableau 5 à la page suivante).
Les assistants en formation représentent le groupe
le plus important du secteur hospitalier. Parmi l’échantillon analysé de 12 820 médecins, près de 54 % exercent comme assistant. Le nombre respectif de médecins dans chaque fonction diminue à mesure qu’on
s’élève dans la hiérarchie; au sommet de la pyramide,
dans le secteur hospitalier, 11,9 % des médecins occupent un poste de médecins chef. Comme nous l’avons
mentionné plus haut, la proportion de femmes est
supérieure à celle des hommes chez les médecins
assistants. La répartition sexospécifique des médecins
chefs est par contre tout autre: Seuls 9,4 % des médecins chefs sont des femmes, tandis que ce taux atteint
39,7 % pour les cheffes de clinique. Plus on remonte
dans la hiérarchie, plus la proportion de femmes médecins diminue.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
Editores Medicorum Helveticorum
432
FMH
DDQ
Tableau 5
Liste des principales fonctions du secteur hospitalier en
2009 (N = 12 820).
fonction
femmes
hommes
total
médecin chef
143
(9,4 %)
1379
(90,6 %)
1 522
(11,9 %)
médecin
adjoint
328
(19,1 %)
1324
(80,1 %)
1 652
(12,9 %)
chef de
clinique
1087
(39,7 %)
1653
(60,3 %)
2 740
(22,4 %)
assistant en
formation
3641
(52,7 %)
3265
(47,3 %)
6 906
(53,9 %)
total
5199
(40,6 %)
7621
(59,4 %)
12 820
(100 %)
Autodéclaration des médecins sur myFMH
2 www.fmh.ch/fr/themes/
demographie_medicale/
projets.html
3 Kraft E et al. Validation
des données en vue de la
recherche sur la fourniture
des soins. Bull Méd Suisses.
2010;91(3):64.
Base de données
Le dernier délai des données prises en compte pour
la statistique médicale de la FMH est à chaque fois le
31 décembre de l’année considérée. Au 31 décembre
2009, 4911 médecins ont répondu aux questions
concernant le contenu de leur activité sur myFMH.
Cela équivaut à 25 % environ des médecins enregistrés sur myFMH. Le taux de participation à l’autodéclaration a doublé par rapport à l’année précédente,
notamment grâce à une communication ciblée à ce
sujet (série d’article dans le BMS [2], publication dans
différents organes des sociétés de discipline médicale
ou cantonale, etc.). Les indications autodéclarées
relatives au taux d’activité ont été validées dans le
cadre d’une étude en collaboration avec NewIndex, et
les résultats publiées dans le Bulletin des médecins
suisses [3].
La répartition des 4911 médecins par secteur
correspond approximativement à celle de l’ensemble
de l’échantillon principal: 55,6 % en pratique ambulatoire, 42,6 % en secteur hospitalier et 1,8 % dans
un autre secteur. Dans les réponses reçues, les femmes
médecins sont quelque peu sous-représentées, notamment dans le secteur hospitalier. En pratique
ambulatoire, la proportion de femmes parmi les données issues de l’autodéclaration correspond à celle de
l’ensemble de l’échantillon principal (28,6 contre
31,4 %).
L’interprétation de ces données confirme leur représentativité en fonction de la répartition par secteur. La répartition sexospécifique dans le secteur ambulatoire et le troisième secteur (autre secteur) correspond à celle de l’ensemble de l’échantillon principal.
Seul le nombre des femmes dans le secteur hospitalier
fait état d’une représentativité limitée dont il faut
tenir compte lors de l’interprétation.
Le chapitre suivant aborde le taux d’occupation des médecins en pratique ambulatoire et en
milieu hospitalier. Puis il traite des résultats spéci-
fiques au secteur ambulatoire et de ceux du milieu
hospitalier.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation moyen du corps médical est de
neuf demi-journées, donc de 4,5 jours de travail par
semaine. On constate nettement que le taux d’occupation moyen est plus élevé en milieu hospitalier que
dans les deux autres secteurs.
Tableau 6
Taux d’occupation moyen en demi-jours par semaine
en fonction du sexe et du secteur (activité principale)
(N = 3009).
femmes
hommes
6,9
9,1
8,6
secteur hospitalier
8,7
10,1
9,8
autre secteur
7,6
8,2
8,0
total
7,4
9,4
8,9
Les femmes médecins préfèrent le travail à temps
partiel comme le relève le tableau 6. En règle générale, elles travaillent un jour de moins par semaine
que leurs collègues masculins. La différence sexospécifique est plus marquée dans le secteur ambulatoire
qu’en milieu hospitalier. En pratique ambulatoire,
l’écart est de deux demi-jours tandis qu’en milieu
hospitalier, il atteint tout juste 1,4 demi-jours par
semaine. Cet écart moins prononcé du taux d’occupation entre les médecins hommes et femmes en milieu hospitalier s’explique principalement par le fait
que les médecins accomplissent leur formation postgraduée en milieu hospitalier et que, pendant cette
période professionnelle, il est plus rare de réduire son
temps de travail.
Les médecins qui n’exercent leur activité principale ni en pratique ambulatoire ni en milieu hospitalier indiquent une moyenne de 8 demi-jours hebdomadaires et ont ainsi le taux d’occupation le plus bas;
leur catégorie est également celle qui connaît le moins
de variations. Si certains médecins indiquent un travail hebdomadaire de 7 jours dans le secteur ambulatoire ou en milieu hospitalier, ceux d’un «autre secteur» n’atteignent pas ce chiffre.
Secteur ambulatoire
Les médecins en pratique ambulatoire indiquent
qu’en 2009, une grande partie d’entre eux (63,3 %)
exercent en cabinet individuel (cf. tableau 7). Environ la moitié des femmes médecins (52,9 %) pratiquent en cabinet individuel ou en cabinet de groupe
à deux ou plusieurs médecins. La répartition masculine diffère légèrement: 67,7 % des médecins hommes
travaillent en cabinet individuel et un peu moins
d’un tiers dans un cabinet de groupe (à deux ou plusieurs médecins).
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
Editores Medicorum Helveticorum
total
secteur ambulatoire
433
FMH
DDQ
Tableau 7
Structure du cabinet des médecins exerçant
principalement dans le secteur ambulatoire (N = 13 402).
femmes
hommes
total
cabinet
individuel
2095
(52,9 %)
6394
(67,7 %)
8 489
(63,3 %)
cabinet de groupe
à deux ou
plusieurs médecins
1869
(47,1 %)
3044
(32,3 %)
4 913
(36,6 %)
total
3964
(100 %)
9438
(100 %)
13 402
(100 %)
Les médecins, qui exercent en cabinet de groupe,
pratiquent leur activité dans des cabinets de différentes tailles. Un cabinet de groupe peut réunir
jusqu’à 55 médecins mais en moyenne, 3,6 médecins
travaillent dans un cabinet de groupe.
Le taux de praticiens affiliés à un réseau de médecins est de 47,4 %, la part des hommes dépasse 80 %.
Un peu plus de 50 % des hommes sont affiliés à un réseau de médecins tandis que la part de leurs collègues
féminins est moins élevée et atteint 38,7 %.
Tableau 8
Membres d’un réseau de médecins (N = 1857)
oui
non
femmes
180 (38,7 %)
285 (61,3 %)
total
465
hommes
701 (50,4 %)
691 (49,6 %)
1392
total
881 (47,4 %)
976 (52,6 %)
1857
53 % des médecins participent à un service de
garde et d’urgence régional et 30 % à un service de
garde et d’urgence spécialisé. En résumé, on constate
qu’environ 74 % médecins interrogés participent à
un service de garde et d’urgence et que 67 % soignent
des patients à l’extérieur de leur cabinet (par ex. dans
des homes et dans le cadre de visites à domicile).
Secteur hospitalier
Les soins ambulatoires en milieu hospitalier sont
un sujet d’actualité de la politique de santé. Parmi
1865 médecins, 1704 (91 %) indiquent soigner des
patients en pratique ambulatoire. En cas d’urgence,
les patients sont traités à environ 87 % par des médecins en milieu hospitalier. 12 % des médecins hospitaliers indiquent ne pas soigner des patients hos-
pitalisés; parmi ces médecins, certains travaillent exclusivement au service des urgences, d’autres sont des
directeurs d’hôpitaux, des spécialistes en pathologie,
etc.
Tableaux détaillés
Vous trouverez sur le site Internet www.fmh.ch tous
les tableaux détaillés de la statistique médicale 2009
et des années précédentes ainsi que quelques indicateurs relatifs à la démographie médicale.
Nous nous tenons à votre disposition pour toute
question ou complément d’information concernant
les chiffres et les évaluations présentés ici. Le papillon
consacré à la statistique médicale de la FMH offre une
présentation compacte et simplifiée des chiffres de la
statistique, vous pouvez le commander par courriel à
ddq@fmh.ch ou par téléphone au 031 359 11 11.
Amélioration des données relatives
à la qualité sur myfmh.ch
Les médecins qui possèdent déjà un profil de
membre sur la plate-forme www.myFMH.ch
peuvent se connecter comme à l’accoutumée, répondre aux questions de la statistique médicale
de la FMH, contrôler les données existantes et les
modifier si nécessaire.
Vous trouverez le nouveau questionnaire sur la
page d’accueil de myFMH. Si vous avez des problèmes pour vous enregistrer ou vous connecter,
n’hésitez-pas à nous contacter.
Courriel: info-dig@fmh.ch
Ligne d’assistance téléphonique: 031 359 12 59
Le modeste investissement personnel de chacun –
dix minutes suffisent pour répondre aux questions
posées et contrôler les données saisies – a une
portée considérable pour l’ensemble du corps
médical. Pour pouvoir agir avec compétence à
l’interne comme à l’externe, conformément à la
devise «Pas de politique de santé sans la FMH»,
la FMH doit pouvoir disposer d’une base de données sûre. Elle a donc besoin du soutien de tout
le corps médical pour réunir les informations nécessaires.
Nous souhaitons remercier tous les médecins qui ont
autodéclaré leurs données sur myFMH de leur précieux travail en faveur d’une statistique médicale représentative!
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
Editores Medicorum Helveticorum
434
FMH
DDQ
Glossaire (par ordre alphabétique)
Traitements ambulatoires en milieu hospitalier
Tous les traitements qui ne sont pas réputés hospitaliers ou semi-hospitaliers.
Secteur ambulatoire
Font partie du secteur ambulatoire les consultations données et les soins dispensés par des médecins
en cabinet individuel ou de groupe. Les patients sont généralement traités de manière ambulatoire ou à
leur domicile (visites à domicile). Font également partie du secteur ambulatoire les activités des médecins
consultants privés dans les hôpitaux ou dans des dispensaires, des infirmeries ou des établissements
analogues attachés à des entreprises, des écoles, des homes pour personnes âgées, des organisations
syndicales et des confréries (cabinet médical indépendant ou semblable). (Source: OFS)
Autre secteur
Font partie d’un autre secteur les activités de médecins ne relevant ni du secteur ambulatoire ni du secteur
hospitalier, par ex. professeurs, privat-docents, médecins engagés par des assurances, etc.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est indiqué en demi-jours. Un demi-jour correspond à un volume de travail
de 4 à 6 heures. Un emploi à plein temps correspond à un taux d’occupation hebdomadaire moyen
de 10 demi-jours.
Médecins du secteur ambulatoire
Médecins qui exercent leur activité principale dans le secteur ambulatoire.
Médecins d’un autre secteur
Médecins qui n’exercent leur activité principale ni dans le secteur ambulatoire ni en milieu hospitalier.
Médecins du secteur hospitalier
Médecins qui exercent leur activité principale en milieu hospitalier.
Réseaux de médecins
Les réseaux de médecins sont des organisations formées par des prestataires de soins et assurant
la couverture médicale. Sur la base d’une collaboration contractuelle tant mutuelle qu’avec des fournisseurs
et des organismes extérieurs au réseau, ils fournissent des prestations de santé axées sur les besoins
des patients. Cette collaboration repose sur un processus thérapeutique convenu par contrat, des structures
organisationnelles entrepreneuriales et une culture commune de la prise en charge des patients.
Cabinet à deux médecins ou de groupe
Cabinet à deux médecins ou de groupe: utilisation d’appareils, d’équipements, de locaux ou de personnel
par deux ou plusieurs médecins.
Cabinet individuel
Cabinet individuel: utilisation d’appareils, d’équipements, de locaux ou de personnel par un seul médecin.
Activité principale
Est considéré comme activité principale le lieu de travail où le médecin exerce la majeure partie de son
activité.
Discipline principale
La discipline principale d’un médecin correspond au titre de spécialiste dans le cadre duquel il exerce
la majeure partie de son activité médicale (d’après son autodéclaration et les règles prédéfinies).
Canton
Le canton pris en compte est celui dans lequel le médecin exerce son activité principale. S’il n’a rien indiqué
à ce sujet, c’est le canton de l’adresse de contact qui est pris en compte.
Traitements hospitaliers en milieu hospitalier
–
Séjours à l’hôpital d’au moins 24 heures pour des examens, des traitements et des soins.
Séjours à l’hôpital de moins de 24 heures, au cours desquels un lit est occupé durant une nuit.
Séjours à l’hôpital en cas de transfert dans un autre hôpital ou en cas de décès.
–
–
Vous qui lisez une revue des Editions médicales suisses,
saviez-vous que ...
n
les Editions médicales suisses sont une coopération entre la Fédération des médecins suisses (FMH)
et la plus ancienne maison d’édition et imprimerie au monde (les Editions Schwabe, fondées en 1488)?
n
que les EMH sont les éditions de pointe en Suisse dans le domaine des journaux médicaux, avec dix
revues spécialisées, des articles paraissant intégralement en ligne et un choix de livre de plus en plus large?
n
que toutes les revues paraissant aux EMH sont les organes officiels de publication des sociétés médicales
correspondantes?
Si vous souhaitez en savoir plus sur les EMH, vous trouverez plus d’informations sous www.emh.ch.
EMH Editions médicales suisses – des publications à la pointe de la médecine
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
Editores Medicorum Helveticorum
verlag@emh.ch
Font également partie du secteur hospitalier les traitements médicaux, diagnostics, soins, interventions
chirurgicales, analyses, services d’urgence et activités de formation prégraduée, postgraduée et
continue, etc. dans les hôpitaux. Font également partie du secteur hospitalier les foyers protégés avec
un encadrement social 24 h sur 24 accueillant des enfants, des personnes âgées et des groupes de
personnes dont l’autonomie est limitée. (Source: OFS)
www.emh.ch
Secteur hospitalier
435
FMH
Comité central
Délibérations du Comité central
Lors de sa séance de janvier 2010, le Comité central de la FMH a…
… approuvé la réponse à la procédure de consultation réglant l’assistance organisée au suicide en y
intégrant les contributions des sociétés de discipline médicale et des sociétés cantonales de médecine; le Comité central rejette les projets en consultation, recommande de ne pas faire de l’assistance
au suicide une activité médicale, et de ne pas régler
l’activité des organisations d’assistance au suicide
dans le Code pénal. Un article détaillé à ce sujet
paraîtra dans le Bulletin des médecins suisses.
… accepté de parrainer avec un soutien financier deux
manifestations de l’Association des étudiants en
médecine (SwiMSA) en 2010 et envoie ainsi un
signal en direction des futurs membres de la FMH.
… approuvé la proposition de parrainer le 3e Symposium national sur le management de la qualité et
de le soutenir financièrement.
… accepté de mettre le logo de la FMH à la disposition
du concours pour arrêter de fumer organisé par
l’AT.
… mandaté le département Données, démographie
et qualité (DDQ) à poursuivre le développement
du concept ReMed Suisse.
… approuvé, à la demande de la Fondation pour la
sécurité des patients, de soutenir financièrement
le projet redimensionné «Safety Hotspots et climat
de sécurité dans les cabinets de médecine de premier recours en Suisse».
… décidé que l’analyse des revenus des médecins devait, à l’avenir, englober également les médecins
hospitaliers et pas seulement ceux en pratique ambulatoire.
… approuvé les conditions-cadres en vue d’un contrat
avec l’Office fédéral de la statistique (OFS) réglant
le droit de l’OFSP à consulter des données de la
FMH dans le cadre de l’application de l’article 22a
LAMal.
… approuvé la procédure en vue du monitorage de
la Liste des analyses et l’offre faite à l’OFSP en vue
de l’indemnisation des charges supplémentaires
encourues par la FMH.
… approuvé les propositions faites pour les prochaines
négociations en vue de prolonger l’indemnité forfaitaire de dérangement en cas de visite.
… décidé d’élaborer préventivement une liste de
thèmes tirés du concept de recherche concomitante pour l’introduction de SwissDRG, afin d’attribuer des mandats spécifiques; la liste comportera principalement des thèmes du chapitre 2, qui
traite de l’impact du système sur les fournisseurs
de prestations et ne fait pas encore partie de la
recherche concomitante prévue.
… pris connaissance des informations suivantes fournies par l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM):
– Dès juillet 2010, il n’y aura plus que deux titres
pour les médecins de famille: le titre de «médecin praticien» (3 ans de formation postgraduée)
exigé par l’UE en vertu des accords bilatéraux et
le titre de spécialiste en «médecine interne générale» (5 ans) révisé en commun et de haute
qualité.
– D’ici à la mi-mai 2010, la plate-forme de formation continue en ligne devrait être opérationnelle; celle-ci permettra de délivrer et d’imprimer
les diplômes de formation continue en ligne.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
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436
M A R S
2 0 1 0
Brèves
La politique en point de mire
Quelles démarches parlementaires sont
d’actualité en politique de la santé? Lesquelles sont importantes? La prévention contre le
cancer du sein figure-t-elle à l’agenda parlementaire de mon canton? Pour répondre à ces
questions et bien d’autres, une seule adresse:
www.politoscope.ch. La plate-forme en ligne
sur la politique de santé destinée aux membres
de la FMH publie chaque semaine les propositions parlementaires des 26 cantons et de
la Confédération. Le point de couleur rouge,
jaune ou verte qui leur est accolé indique leur
statut. La couleur change lorsque les interpellations entrent dans une nouvelle phase et permet ainsi de savoir si l’interpellation a été soumise, rejetée ou suspendue et si elle bénéficie
de l’appui du parlement ou du gouvernement.
La vue d’ensemble est la clé d’une bonne
planification
Le politoscope permet de garder un œil sur la
politique de santé en Suisse, et ce même dans
les rares cantons qui n’ont pas encore mis en
ligne les interpellations de leurs politiciens.
Il est également possible de voir combien
d’interpellations sont en cours de traitement
auprès de quelles commissions. Les utilisateurs du politoscope peuvent ainsi suivre de
près l’évolution des thèmes de politique de
santé qui les intéressent. La question de savoir
si la mammographie en tant que mesure de
prévention sera à nouveau prise en charge par
l’assurance obligatoire a fait le tour des cantons
et est actuellement débattue aux Grisons, à
Lucerne, à Schaffhouse, à Soleure, à Zoug et
au Tessin. Ce genre d’observations, nommé
aussi Issue Management, permet de classer les
sujets par ordre d’importance et de réagir rapidement.
Le politoscope est une prestation exclusive de
la FMH à l’intention de ses membres, accessible via le portail www.myfmh.ch -> Login
avec CPS FMH (votre carte de professionnel
de santé), avec ou sans cryptage (HIN/ASAS).
Le service de l’administration des membres se
fera un plaisir de répondre à toute question
concernant l’enregistrement ou les documents
d’enregistrement par tél. au 031 359 12 59 ou
par courriel à: myfmh@fmh.ch
Départements
Personnel
Soyez les bienvenues!
Des questions quant à l’actualité en matière de politique de santé en Suisse? www.politoscope.ch
Mme le Dr Susanne Christen a rejoint les rangs
du Service tarifaire à Olten à la mi-novembre
de l’année dernière. Son brevet d’avocat en
poche, Mme Simone Grumbach est entrée
au Service juridique en janvier 2010. Mme
Pascale Kübler succédera en mars à Franziska
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2010;91: 11
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437
MARS
2010
Fuhrer au Secrétariat de direction, cette dernière assumera une nouvelle fonction au sein
de l’Institut suisse pour la formation médicale
postgraduée et continue (ISFM).
Service de traduction
100 000 lignes par année
450 lignes ou 4500 mots: c’est en moyenne le
bilan quotidien du travail effectué par le service de traduction de la FMH, qui compte trois
collaborateurs et collaboratrices pour un taux
d’occupation total de 260%. Les textes proviennent de l’ensemble du Secrétariat général
de la FMH.
C o m m e
tous
ces
documents
doivent en
principe
être rapidement disponibles
en français
et en allemand,
le
travail ne
manque
pas. Les sujets sont très
variés: articles pour le
Petit Robert, Larousse, Duden – les outils de travail des traductrices et
Bulletin des
traducteurs.
médecins
suisses, textes juridiques, informations aux
membres, communiqués de presse et divers
mandats du domaine de la formation postgraduée.
Cette diversité est fortement appréciée par
les collaborateurs du service de traduction. S’identifier à un texte, trouver le ton
juste et traduire tout en conservant une
certaine liberté d’expression est un défi
passionnant. Enfin, les traducteurs sont
le plus souvent confrontés à des thèmes
d’actualité dont ils peuvent suivre l’évolution.
Etre le dernier maillon de la chaîne ne rend
pas leur situation toujours agréable. Lorsque
la version allemande du procès-verbal de la
Chambre médicale arrive ou qu’une lettre ur-
gente doit être immédiatement traduite, en
plus du communiqué de presse du jour et d’un
article pour le Bulletin des médecins suisses,
le service de traduction gère la situation avec
calme et détermination. Il parvient ainsi en
tout temps à réaliser ce qui paraît impossible
et à traduire en un temps record les textes en
question.
La langue-source est généralement l’allemand,
la langue-cible le français. Les textes rédigés en
français ou en italien qui doivent être traduits
en allemand sont envoyés à l’extérieur sous
forme de mandats; le service de traduction en
assume alors la coordination et la relecture. En
règle générale, tous les textes qui sortent du
service sont relus pour ainsi assurer la qualité
des écrits destinés à être publiés ou utilisés en
groupes de travail. Bien qu’œuvrant à l’arrièreplan, le service de traduction est impliqué dans
de nombreux dossiers. Cette année, il aura à
nouveau près de 100 000 lignes à traduire.
Service tarifaire
SwissDRG: recherche concomitante
La FMH a discuté de son concept pour la recherche concomitante lors de l’introduction
de SwissDRG avec les parlementaires et l’a
présenté à SwissDRG SA. Cette dernière a
décidé d’élaborer exclusivement un instrument de contrôle des prestations et des coûts.
L’assurance-qualité des soins devrait être confiée à l’ANQ (Association nationale pour le
développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques). Par ailleurs, un jour avant
la publication du concept de la FMH, l’Office
fédéral de la santé publique a lancé un appel
d’offre concernant une étude de faisabilité
pour évaluer le financement des hôpitaux dans
le cadre de la révision de la LAMal.
Ces réactions sont certes encourageantes, mais
les démarches ne couvrent pas toutes les questions importantes soulevées dans le concept
de la FMH. En outre, il n’est absolument pas
certain que la recherche concomitante puisse
commencer début 2011. Or, cela serait nécessaire pour qu’on puisse comparer la situation
avant et après l’introduction de SwissDRG et
détecter suffisamment tôt les éventuels incitatifs erronés du système de forfaits par cas.
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438
MARS
2010
Informations: www.fmh.ch � Tarifs
SwissDRG � Recherche concomitante
�
Suisse, inscrivez-vous dès aujourd’hui à l’envoi
en ligne sur www.fmh.ch > Politique & médias.
Communication
Données, démographie, qualité
Nouveau service en ligne
Recherche en ligne d’initiatives qualité
Le système de santé est un sujet récurrent dans
les médias suisses, pas un jour ne passe sans
qu’un article ou un rapport sur une nouvelle
mesure ou une nouvelle idée ne paraisse.
Dans ce contexte, la FMH se doit d’être le portevoix des préoccupations du corps médical.
Les initiatives en faveur de la qualité font partie
du quotidien des médecins comme en témoignent les nombreux projets issus des domaines
ambulatoire et hospitalier. Le groupe de travail Qualité de la FMH veut faire connaître ces
nombreuses démarches et a décidé de rendre
publics les 22 projets que lui ont présentés
jusqu’ici des intervenants issus de disciplines
et de domaines d'activité les plus divers. Un descriptif succinct de chaque initiative a donc été
publié dans le Bulletin des médecins suisses et
sur le site internet de la FMH. Les présentations
en ligne comportent des informations complémentaires pratiques comme des graphiques,
des liens et les coordonnées des personnes à
contacter.
En sa qualité d’association professionnelle,
elle publie régulièrement des communiqués
de presse sur ses activités ou sur les sujets
brûlants de l’actualité sanitaire. Elle participe
activement au débat politique, émet ses prises
de position sur les différents thèmes de la politique de santé et explique son point de vue
et ses arguments dans des papiers de position.
Dès maintenant, la FMH propose aussi un
La recherche en ligne peut désormais être
ciblée en fonction de la discipline, de la grandeur du cabinet, du domaine de travail (ambulatoire/hospitalier) et du secteur (hôpital de
soins aigus, réadaptation, soins aux malades
chroniques, etc.). Grâce au nouveau moteur
de recherche, l’utilisateur trouvera plus facilement les projets qui répondent à ses besoins.
C’est d’autant plus important que cette série
Si vous participez à des projets en faveur de
la qualité des soins, n’hésitez pas à contacter
le Département Données, démographie et
qualité DDQ (tél.: 031 359 11 11, courriel:
ddq@fmh.ch). Le groupe de travail Qualité de
la FMH est à votre entière disposition et se
réjouit de connaître votre initiative en faveur
de la qualité.
Toujours au fait grâce au nouveau service en ligne.
publiée sur www.fmh.ch > Autres Thèmes >
Qualité > Initiatives qualité, sera poursuivie
et actualisée en permanence.
envoi en ligne, simple et pratique, de ses communiqués de presse: il suffit de s’inscrire sur
www.fmh.ch pour les recevoir directement par
courrier électronique. Si vous aussi souhaitez
connaître l’avis de la FMH et savoir comment
elle s’implique dans le système de santé en
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439
FMH
Nouvelles du corps médical
Todesfälle / Décès / Decessi
Robert Schneiter (1932), † 2. 3. 2010,
Spécialiste en chirurgie,
1227 Les Acacias
Sviatoslav Zabrodsky (1923), † 9. 2. 2010,
Facharzt für Dermatologie und Venerologie,
8050 Zürich
Esther Rüfenacht-Michel (1950), † 25. 11. 2009,
4125 Riehen
Doré Sotirov (1934), † 19. 2. 2010,
1231 Conches
Karl-Anton Ackermann (1918), † 1. 3. 2010,
8887 Mels
Ärztegesellschaft des Kantons Bern
Ärztlicher Bezirksverein Bern-Regio
Ärztegesellschaft des Kantons
Luzern
Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in leitender Funktion hat sich angemeldet:
Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion
Stadt hat sich angemeldet:
Dr. med. Carsten Mees, Facharzt für Orthopädische Chirurgie FMH, Waisenhausplatz 14,
3011 Bern
Dr. med. Heinz-Josef Lampe, Facharzt Chirurgie FMH, Facharzt Orthopädie und Traumatologie des Bewegungsapparates, SUVA Versicherungsmedizin, Kompetenzzentrum, Fluhmattstrasse 1, 6002 Luzern
Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen
innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet dem Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins BernRegio eingereicht werden. Nach Ablauf der
Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über
die Aufnahme des Gesuches und über die allfälligen Einsprachen.
Bündner Ärzteverein
Zur Aufnahme haben sich angemeldet:
Dr. med. Eveline Brem Al-Muaid, Fachärztin
FMH für Allgemeinmedizin, Roveredo
Dr. med. Birkan Can, Facharzt FMH für Ophthalmologie, Chur
Irmela Heinrichs, Fachärztin für Kinder- und
Jugendmedizin, AKD, Davos
Tim Rönz, Facharzt für Allgemeinmedizin,
Thusis
Dr. med. Fabian Schellenberg Schnyder, Facharzt
Allgemeinmedizin FMH, Küblis
Dr. med. Luzia Schnyder, Fachärztin Allgemeinmedizin FMH, Küblis
Allfällige Einsprachen sind innert 14 Tagen
an den Vorstand des Bündner Ärztevereins zu
richten.
Einsprachen sind innert 20 Tagen zu richten an
das Sekretariat, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern,
Fax 041 410 80 60.
Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug
Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des
Kantons Zug als ordentliche Mitglieder haben
sich angemeldet:
Dr. med. Jörg Zimmerli, Facharzt FMH Pädiatrie,
Neuhofstrasse 3b, 6340 Baar
Dr. med. Johanna Wolf, Fachärztin FMH Psychiatrie und Psychotherapie, Klinik Meissenberg, Meisenbergstrasse 17, 6301 Zug
Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug
eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuche
und allfällige Einsprachen.
Ehrungen / Distinctions
Prof. Dr. med. Jean Claude Reubi vom Institut
für Pathologie der Universität Bern wurde zum
Ehrenprofessor für Pathologie der Universität
Kopenhagen ernannt.
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Editores Medicorum Helveticorum
440
O R G A N I S AT I O N S D U C O R P S M É D I C A L
S M PA
SMPA – Swiss MD-PhD Association
Yara Banz,
Laurence Feldmeyer
Au nom du comité de la SMPA
Le programme MD-PhD suisse offre maintenant depuis plus de 15 ans une formation spécifique pour les
jeunes médecins qui aimeraient se consacrer à la recherche à côté de leur activité clinique. La SMPA fut
fondée en 2003 pour permettre aux diplômés de ce
nouveau parcours de se connaître. La société s’adresse
aussi bien aux médecins impliqués dans la recherche
fondamentale qu’aux scientifiques s’investissant dans
la recherche dans le domaine de la médecine clinique.
La SMPA s’adresse aussi bien aux médecins impliqués
dans la recherche fondamentale qu’aux scientifiques
s’investissant dans la recherche dans le domaine de la
médecine clinique
1 Kühnle K et al.
Swiss national MD-PhDprogram: an outcome
analysis. Swiss Med Wkly.
2009;139(37–38):540–6.
Correspondance:
Info@smpa.org
Le but principal de la SMPA est d’encourager l’échange
d’information et d’expérience de ses membres, actuellement au nombre de plus de 130, et d’offrir aux jeunes
collègues intéressés à la recherche un soutien par des
membres plus expérimentés.
L’assemblée générale est une réunion d’une journée aux thèmes variés allant de la situation politique
de la recherche en Suisse, à la collaboration entre université et industrie, en passant par des journées scientifiques avec des orateurs renommés, créant ainsi un
lien entre «bench and bedside». La participation est
ouverte à tous les intéressés.
La SMPA entretient également un contact régulier
avec l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM)
et le Fonds National Suisse (FNS), qui dirigent le programme MD-PhD en Suisse, dans le but de faire profiter le développement du programme de l’expérience
des étudiants MD-PhD. Une première analyse rétrospective du programme MD-PhD suisse, réalisée en collaboration par la SMPA et l’ASSM, a montré les retombées positives de ce nouveau parcours de formation
[1]. Tandis que les programmes MD-PhD aux Etats-Unis
jouissent d’une longue tradition, de nouveaux programmes ont été créés ces dernières années en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne. La SMPA
entretient des contacts réguliers avec les responsables
d’autres programmes MD-PhD internationaux.
La SMPA s’engage en outre pour une reconnaissance adéquate des années de recherche dans le cadre
des programmes de spécialisation des médecins
(FMH).
Nous sommes très heureux de la croissance de
l’association et nous réjouissons d’accueillir de nouveaux membres intéressés et engagés en 2010.
Informations sous les sites d’Internet suivants:
www.smpa.org
www.snf.ch/F/encouragement/personnes/MDPhD/Pages/default.aspx
www.samw.ch/fr/Recherche/MD-PhD-Programme.
html
Le programme MD-PhD suisse offre aux médecins
une formation complémentaire solide en recherche
biomédicale.
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441
COURRIER DU LECTEUR
redaction.bms@emh.ch
Courrier au BMS
Heureka –
eine aktive Hausarztszene gefunden! [1]
Der historische Ausruf hÎrhka heisst ja wört­
lich «ich hab’s gefunden!», und nicht etwa
«Freude herrscht». Ob Kollege Max Giger wie
einst Archimedes in der Badewanne die plötz­
liche und freudige Erkenntnis überkam, er
habe die mehrheitsfähige Lösung gefunden (in
diesem Falle: wie Spitalgrundversorger und
Praxisgrundversorger in einem Facharzttitel
zusammenzuschweissen sind)? Wohl eher hat
ihn nun die Erkenntnis eingeholt, dass ein
solches, für die Zukunft des Hausarztberufes
so wichtiges Anliegen eine ausführliche Dis­
kussion und Vernehmlassung unter den Be­
troffenen benötigt. Gefunden hat er eine kräf­
tige Resonanz unter engagierten Kollegen. Aus
deren Voten, denen PrimaryCare (Nr. 4 vom
3. 3. 2010) eine gelungene Sonderausgabe wid­
met, fallen vor allem die konstruktiven Vor­
schläge der Jungen [2] und engagierten Altge­
dienten [3] positiv auf.
In meiner eigenen 7­jährigen Weiterbildung
zum Allgemeininternisten ahnte ich bereits,
dass es mich in die Hausarztpraxis ziehen wird.
Nach nun 14 Praxisjahren bin ich vor allem
für zwei Teile innerhalb dieser Weiterbildung
dankbar, die mich für die Praxisarbeit fit ge­
macht haben: Die Arbeit auf der Notfallstation,
besonders im kleineren Spital, erlaubt reiche
Erfahrungen mit dem fast ungefilterten Pa­
tientengut, mit der Zusammenarbeit zwischen
den Disziplinen und das Erkennen der eigenen
Grenzen. Im spitalassoziierten Ambulatorium
(später ergänzt durch Praxisvertretungen) lernte
ich, Patienten über lange Zeit zu begleiten und
ihre soziale Umgebung miteinzubeziehen,
und das Herz ging mir auf dabei – ich war
definitiv für die Hausarztmedizin gewonnen.
Nichts scheint mir logischer, als dass ambu­
lante Medizin nur mit ambulanten Patienten
1:1 gelernt und geübt werden kann, und der
Einsatz auf Notfallstationen und als Praxis­
assistent (oder ersatzweise im Spitalambulato­
rium) gehört deshalb zwingend ins Weiterbil­
dungsprogramm zum Hausarzt­Fachtitel.
Archimedes’ Aufgabe hatte darin bestanden,
die Echtheit der goldenen Krone seines Auf­
tragsgebers zu prüfen, ohne sie zu zerstören.
Er löste die Aufgabe durch ein Experiment in
der Badewanne, indem er das Gewicht der
Krone in deren Auftriebskraft («Verdrängung
des Wassers») übersetzte, und konnte nach­
weisen, dass sie teilweise mit unedlen Mate­
rialien versetzt war. Mir scheint wie vielen
Kollegen, dass die Vorlage des Weiterbildungs­
programms in Hausarztmedizin mit einigen
unpassenden Anteilen versetzt ist, und dass
die «Veredelung» zu einem stimmigen, nütz­
lichen und wertvollen Instrument zugunsten
der Hausarztmedizin dringend nötig ist. Die
Programmverantwortlichen sind in der Pflicht,
dies gemeinsam mit den Akteuren der Hausarztmedizin umzusetzen, damit wir alle einmal
«Heureka» rufen können …!
Zurück auf Feld eins, würde ich meinen …
Besten Dank für Ihren Artikel.
Dr. med. Hans Ulrich Schär, Degersheim
1
Kissling B. Weiterbildungsprogramm
«Allgemeine Innere Medizin» – eine systemische
und berufsphilosophische Kritik.
Schweiz Ärztezeitung. 2010;91(6):230–3.
Dr. med. Stefan Neuner-Jehle, Zug
1
Giger M. Heureka! – ein gemeinsamer
Facharzttitel für die Grundversorgung.
Schweiz Ärztezeitung. 2010;91(6):201.
2
Streit S. Welche Weiterbildung brauche ich
für mein Berufsziel «Hausarzt»?
PrimaryCare. 2010;10(4): 72–3.
3
Marty F. Weiterbildungsprogramm in Haus­
arztmedizin: Ein Gegenvorschlag zum
Weiterbildungsprogramm «Allgemeine Innere
Medizin». PrimaryCare. 2010;10(4):69–70.
Gegen die Verwässerung
der Hausarztmedizin
Lieber Herr Kollege
Wie sprechen Sie mir aus dem Herzen [1]!
30 Jahre Allgemeinpraxis, die meiste Zeit in
einem Voralpental, als Mitarbeiter am Ge­
sundheitswesen im Rahmen des Stellenleiters
Koordinationsstelle für Hausarztmedizin des
Kt. St. Gallen, habe ich die ganze Diskussion
um den tronc commun miterlebt und damals
bereits die Verschiedenheit der beiden Fach­
spezialisten gesehen. Vorbereitet mit den not­
wendigen Fachausbildungen in Chirurgie, Päd­
iatrie und Gynäkologie, nebst Praxisassistenz
in ORL und Dermatologie, habe ich mich nie­
dergelassen und mich in keiner Art und Weise
mit einem Allgemeininternisten vergleichen
lassen. Ein gemeinsamer Tronc commun von
vielleicht zwei Jahren, dann aber die Spezifi­
tät des Hausarztes zu lernen, ist eine Notwen­
digkeit. Das Weiterbildungsprogramm «Allge­
meine Innere Medizin», zu dem Sie in Ihrem
Artikel «‹Weiterbildungsprogramm Allgemeine
Innere Medizin› – eine systemische und be­
rufsphilosophische Kritik» Stellung nehmen,
ist inakzeptabel … Kämpfen Sie weiter gegen
diese «Verwässerung» der Hausarztmedizin …
Weiterbildungsprogramm
Allgemeine Innere Medizin
Notfallmedizinische Inhalte
Die SGNOR als Fachgesellschaft für Notfall­
und Rettungsmedizin nimmt mit grossem
Befremden Kenntnis vom neuen Weiterbil­
dungsprogramm Allgemeine Innere Medizin,
welches am 26. November 2009 vom Plenum
SIWF verabschiedet wurde und per 1. 7. 2010
in Kraft gesetzt wird. Mit Bedauern stellt sie
fest, dass einige Errungenschaften der letzten
Jahre wie mit einem Federstrich zunichte ge­
macht wurden. Diese Errungenschaften wur­
den gemeinsam mit den beteiligten Partnern
entwickelt und realisiert; sie verbesserten aus
Sicht der SNGOR die Versorgung von poten­
tiell vital bedrohten Verletzten und Erkrank­
ten nachhaltig.
Nachfolgend finden Sie einige Aspekte, die bei
der Umsetzung des Programms zu Problemen
und damit zu einer Abnahme der notfall­
medizinischen Kompetenz der neuen Titelträ­
ger Allgemeine Innere Medizin im Vergleich
zu heute führen werden. Wegleitend dabei
ist auch das von der KWFB FMH gutgeheis­
sene Reglement der Plattform Rettungswesen
FMH [1] bezüglich der Inhalte einer genügen­
den notfallmedizinischen Ausbildung für die
Grundversorgung. Der Grundgedanke dabei
ist, dass der Grundversorgende den Patienten
die erste halbe Stunde bis zum Eintreffen der
professionellen Rettungskräfte betreuen und
am Leben erhalten kann.
Im neuen Weiterbildungsprogramm Allge­
meine Innere Medizin wird für die Erlangung
der notfallmedizinischen Kompetenz eine
3­monatige Tätigkeit an einer Notfallstation
einer internistischen oder interdisziplinären
Notfallstation an einer für Allgemeine Innere
Medizin anerkannten Weiterbildungsstätte
festgelegt. Dabei sollen die im Lernzielkatalog
deklarierten Skills erarbeitet werden können
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COURRIER DU LECTEUR
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(vgl. Weiterbildungsprogramm AIM, Art. 2.2.5).
Das Setting in einer Notfallstation eines Spitals
ist grundlegend verschieden von demjenigen
im Notfalldienst beim Patienten zu Hause oder
in der Praxis. Auf einer Notfallstation werden
vital bedrohte Patienten von einem Team be­
treut. In der Praxis, beim Hausbesuch oder
am Unfallort ist der Grundversorger meistens
alleine oder mit seinem in dieser Hinsicht
wenig trainierten Praxisteam tätig. Zudem
sind diese Ereignisse zahlenmässig sehr selten.
Die entsprechenden Skills und notwendigen
Notfallmassnahmen unterscheiden sich rele­
vant von denen in einer Notfallstation; Algo­
rithmen für die Grundversorgung müssen ver­
einfacht und Skills auf wenige, aber dennoch
sicher durchführbare reduziert werden.
Die SGNOR hat sich in den letzten fünf Jahren
stark dafür eingesetzt, dass die in der Grund­
versorgung tätigen Ärztinnen und Ärzte als
wichtiges Glied in der Rettungskette wahrge­
nommen werden. Dies ist insbesondere aus­
serhalb der Ballungszentren von Bedeutung.
Die SGNOR suchte aus diesem Grund die Ko­
operation mit der Plattform Rettungswesen
der FMH, um die Bedürfnisse aller beteiligten
Fachgesellschaften berücksichtigen zu können.
Der daraus resultierende Konsens wurde einer­
seits bereits von den ersten medizinischen
Fakultäten aufgenommen und in die neuen
Curricula integriert, andererseits wurde der
spezifische Dienstarztkurs entwickelt, der in
Zusammenarbeit mit niedergelassenen Ärztin­
nen und Ärzten das Training zum Erkennen
und Behandeln entsprechender Notfallsitua­
tionen bietet. Der Lernzielkatalog «Dienstarzt­
kurs» wurde von der Plattform Rettungswesen
der FMH 2009 nach einem langen Konsens­
prozess verabschiedet: www.fmh.ch/service/
plattform_rettungswesen.html.
Die Plattform Rettungswesen übernimmt die
Zertifizierung und eine regelmässige Qualitäts­
kontrolle dieser Kurse.
Wir sind überzeugt, dass es sich lohnen wird,
diese Vorschläge kritisch zu prüfen und in die
Umsetzung des Programms aufzunehmen.
Haro sur la propharmacie: un autogoal?
La distribution et vente directe de médica­
ments par le médecin à ses patients (prophar­
macie) est depuis toujours un sujet de critique
pour certains politiciens, économistes et phar­
maciens. Il peut en effet y avoir quelque chose
de choquant à voir la même personne contrô­
ler l’offre et la demande: le médecin vendant
directement un médicament qu’il est le seul à
pouvoir prescrire. Pour un esprit dominé par
le mercantilisme, une telle situation ne peut
conduire qu’à des abus; les médecins s’engrais­
sent au détriment de leurs patients et des coûts
de la santé publique. Il n’est donc pas éton­
nant de voir le sujet ressurgir périodiquement
et l’abolition de la propharmacie présentée
comme une source potentielle d’économies.
Qu’en est­il en réalité? O surprise: les chiffres
officiels montrent une image très différente
(fig. 1). En effet, dans les 13 cantons où la pro­
pharmacie est autorisée, les coûts de médica­
ments par assuré sont de 30 % inférieurs aux
9 cantons où la propharmacie est interdite
(cantons avec propharmacie: coût des médi­
caments par assuré Fr. 481.– par an – cantons
sans propharmacie: Fr. 693.–) [1]. Dans les
4 cantons où la propharmacie n’est autorisée
qu’avec restrictions, le coût moyen par assuré
se situe entre les deux (Fr. 585.–). Cette difé­
rence n’est pas seulement due au fait que les
coûts de la santé sont plus bas dans les can­
tons avec propharmacie. En fait, dans les can­
tons avec propharmacie, la part des médica­
ments dans les coûts totaux de la santé
(19,1 % – Fr. 481.– / Fr. 2516.– coût total par
assuré) est également plus basse que dans les
cantons sans propharmacie (21,7% – Fr. 693.– /
Fr. 3191.– coût total par assuré). Cela signifie
clairement que la propharmacie, loin de créer
des surcoûts, est en fait une source d’écono­
mies.
Comment est­ce possible? Serait­il de l’angé­
lisme de penser que le médecin, face à son pa­
tient, particulièrement en zone rurale, ne lui
prescrira que les médicaments indispensables
et urgents (par ex., antibiotiques) au lieu de
penser en premier lieu à son propre portemon­
naie? Croit­on que la propagande pharma­
ceutique et les conseils des pharmaciens sont
sans influence sur la consommation de médi­
caments?
En bref, la défense de la propharmacie n’est
pas seulement pour les médecins une affaire
de bifteck. C’est aussi une question d’écono­
mie et d’efficacité, particulièrement pour les
patients en zone rurale.
L’abolition de la prophar­
macie, selon la base de
calcul prévisionnel utilisée
(2,6 % de surcoût ou 150
Frs par assuré) coûterait
entre 50 et 300 millions à
notre système de santé.
Apprentis sorciers, soyez
sur vos gardes!
Prof. Dr méd.
Alain de Weck, Fribourg
Fig. 1 Coût des médicaments par an et par assuré selon les cantons (OFSP, 2008).
1Health Monitoring OFSP,
2008. Message Conseil
Fédéral, mai 2009.
SGNOR
Dr. med. Ulrich Bürgi, Präsident;
Mathias Zürcher, Vorstand Ressort Kurse;
Dr. med. Andreas Früh, Dienstarztkurs-Faculty
1
Ummenhofer W, Zürcher M, Wiget U,
Gähler E. Der Dienstarztkurs als Qualitätsaus­
weis für die Notfallkompetenz des Grundver­
sorgers. Schweiz Ärztezeitung.2009;90(18):701.
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C O U R R I E R D U L E C T E U R / C O M M U n I C aT I O n S
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Diagnosebezogene Fallkosten-Pauschalen
ab 2012: die nächste Explosion
der Gesundheitskosten
Unbemerkt von den meisten Politikern,
Medien sowie Patienten und deren Angehöri­
gen steuert das Schweizer Gesundheitswesen
auf das nächste finanzielle Fiasko zu. Mit der
Einführung von DRG (Abkürzung für Diag­
nosis Related Groups, dt.: Diagnosebezogene
Fallkosten­Pauschalen) zur Abgeltung der sta­
tionären Leistungen, auf den 1. Januar 2012
werden die Spitäler nicht mehr für die medi­
zinischen Leistungen, sondern für die Diag­
nosen der behandelten Patienten entschädigt
(www.swissdrg.org). Die Spitalverwaltungen
bereiten sich bereits jetzt vor, wie man die
Diagnosen der Patienten so «optimiert», dass
möglichst hohe Erträge resultieren. Das Geld
wird dringend gebraucht, um den ganzen ad­
ministrativen DRG­Überbau zu finanzieren.
Wie die schlechten Erfahrungen aus dem
Ausland zeigen, führen DRG dazu, dass die
Patienten kodierungsmässig kränker gemacht
werden, während gleichzeitig die Qualität
der medizinischen Leistung sinkt, weil noch
mehr Geld im Verwaltungsapparat versickert.
Es gibt keinen dümmeren Zeitpunkt, als
die DRG gerade jetzt, d. h. während einer
wirtschaftlichen Krise, einzuführen. Das Ri­
siko einer finanziellen Entgleisung ist für die
Krankenversicherten und die Steuerzahler zu
gross,
ganz
zu
schweigen
von
ungelösten Problemen der DRG hinsichtlich
des Datenschutzes. Ich möchte deshalb drin­
gend zu einem Übungsabbruch raten!
Prof. Dr. med. D. Straumann, Zürich
Communications
Examen de spécialiste
académies suisses des sciences
Examen de spécialiste en vue
de l’obtention du titre de spécialiste
en prévention et santé publique
Lieu: Maison de la Ligue suisse contre le cancer,
Effingerstrasse 40, Berne
Date: Jeudi, le 9 décembre 2010
Délai d’inscription: le 18 octobre 2010
Vous trouverez de plus amples informations
sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch � forma­
tion postgraduée médecins­assistants � Exa­
mens de spécialiste
Prix de Quervain pour la recherche
polaire et de haute altitude
La Commission suisse pour la recherche
polaire et de haute altitude (CSPH), créée en
1984, se donne notamment comme mission
de promouvoir la relève scientifique. Le Prix
de Quervain 2010 est mis au concours dans
le domaine de la recherche médicale dans
les régions polaires ou de haute montagne. Le
symposium aura lieu lors d’une soirée en no­
vembre 2010 au Musée Alpin Suisse à Berne.
Le Prix de Quervain sera mis au concours
chaque année, en alternance pour la recherche
polaire et de haute altitude. Il s’adresse à des
jeunes chercheurs qui ont déposé leur travail
de master, de diplôme ou de thèse de doctorat
depuis au maximum deux ans. Ce prix de
Fr. 5000.– pourra être attribué in toto ou par­
tagé en fonction de la qualité des travaux
déposés.
La remise du prix aura lieu chaque année en
automne à Berne. Les lauréates ou lauréats
du prix auront l’opportunité de présenter les
travaux primés dans le cadre d’un symposium
public avec des intervenants réputés et devant
un public interdisciplinaire.
Nous nous adressons à toutes les institutions
engagées dans la recherche médicale polaire
et de haute montagne, à tous les directeurs et
à toutes les directrices de thèses ou de travaux
de diplôme ou de master, dont la thématique
est liée aux régions polaires ou de haute mon­
tagne. Vous pouvez nous faire parvenir les
candidatures de jeunes chercheurs qui ont
terminé – depuis avril 2008 – ou vont termi­
ner – jusqu’en avril 2010 – la rédaction de leurs
travaux. Les travaux de bachelor ne seront
pas acceptés.
La mise au concours et le formulaire d’ins­
cription sur www.polar­research.ch/e/prix_
De_quervain/
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FMH SERVICES
La plus grande organisation de services du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
Praxiscomputerworkshop
Die Workshopteilnehmer/innen erhalten im 1. Teil
eine Einführung in die Anforderungen an ein Praxisinformationssystem. Anhand einer modernen, vernetzten Praxisinfrastruktur werden die Beurteilungskriterien für eine praxis- und zukunftstaugliche Softwarelösung dargestellt. Checklisten sollen die schnelle
Orientierung unterstützen und bei der Beurteilung
und Wahl des Produkts konkrete Hilfe bieten. In Zusammenarbeit mit SGAM.Informatics werden die zentralen Elemente der elektronischen Krankengeschichte
aufgezeigt. Ein Erfahrungsbericht eines EDV-Anwenders (Arzt) rundet den 1. Teil ab. Der 2. Teil umfasst
die Präsentation von sechs Praxisadministrationssoftwarelösungen (Leistungserfassung, elektronisches
Abrechnen unter Einbezug der TrustCenter, Agendaführung, Statistiken, Laborgeräteeinbindung, elektronische Krankengeschichte, Finanzbuchhaltungslösungen usw.).
Ziel
Die Teilnehmer/innen erhalten einen Anforderungskatalog, welcher ihnen erlaubt, ihre Vorstellungen
für ein modernes Praxisinformationssystem besser
zu formulieren und diese dem Softwarehersteller zu
dessen Vorbereitung zu kommunizieren. Zudem erhalten sie einen ersten Überblick über führende Softwarelösungen.
Daten
K13
Donnerstag, 25. März 2010
Zürich
9.30–16.30 Uhr
Technopark
Folgende Softwareanbieter können Sie im 2. Teil
des Workshops kennenlernen:
Ärztekasse, Urdorf (CB 7)
Als Marktleader seit 1964 im Bereich Praxisadministration können Sie bei der Ärztekasse auf eine ganzheitliche Lösung für Ihre Fragen betreffend Abrechnungsvarianten, Computerwahl, Netzwerke, Formular- und Briefbearbeitung, usw. zählen. Die statistischen
Erhebungen (im Auftrag der FMH Roko) sind ein anerkanntes betriebswirtschaftliches und standesorganisatorisches Hilfsmittel für die moderne Praxisführung. Nebst innovativen Ideen und Lösungen sowie
Kooperationspartnerschaft mit 10 TrustCenter ist
uns eine umfassende Kundenbetreuung ein Anliegen.
Unsere Standorte befinden sich in Basel, Bern, Chur,
Crissier, Genf, Lugano, Luzern, Neuchâtel, St. Gallen,
Thônex und Zürich. Sie definieren Ihre Wünsche –
wir bieten Ihnen die Lösung!
amétiq GmbH, Pfäffikon (siMed)
Die Firma amétiq zeichnet sich durch Flexibilität und
Kompetenz sowohl im IT- wie auch im Medizinbereich aus. Der persönliche Service unterstützt das Ziel
einer langjährigen, konstruktiven Partnerschaft mit
dem Kunden. Die Software siMed verbindet neuste
Technologien mit einfachen und intuitiven Prozessabläufen. Die elektronische Krankengeschichte ermöglicht die Vernetzung der Daten in 5 Dimensionen und
beinhaltet ein einfach zu bedienendes Qualitätsmanagement. Die individuellen Anpassungsmöglichkeiten an eigene Bedürfnisse und Anforderungen lassen
praktisch keine Wünsche offen.
InfoCall Produkte AG, Zug (MEDICOwin®)
Kompetenz, Qualität und Kontinuität sind die Grundlage und zugleich auch der Leitspruch unserer Firma.
Wir beraten seit Jahren anspruchsvolle Kunden in allen
Belangen der Informations-Technologie. Unsere modular einsetzbare Software wird mit modernsten Werkzeugen nach neusten Erkenntnissen und Erfahrungen
unserer Anwender entwickelt. Betriebssichere und bedienerfreundliche Gesamtlösungen garantieren so für
optimale Wertschöpfung und lange Lebensdauer. Mit
über 3000 täglich im Einsatz stehenden ProgrammModulen zählen wir zu den erfolgreichen Softwarehäusern in der Schweiz. Mit MEDICOwin® offerieren
wir als erste Firma in der Schweiz die elektronische KG
mit integrierter Spracherkennung und den Export der
gesamten Krankengeschichte auf einen biometrisch
geschützten Stick. Ebenfalls als eine der Ersten wurden
wir für die volle Integration der Covercard zertifiziert.
Im Februar 2008 wurde MEDICOwin® von Vertretern
des Institutes für Hausarztmedizin der Universität
Zürich und der Arbeitsgruppe SGAM.Informatics als
forschungsfreundliche Software ausgezeichnet. Unser
Migrationsprogramm MEDICOcv erlaubt Ärztinnen
und Ärzten, die heute andere Softwareprodukte einsetzen, einen problemlosen Umstieg auf MEDICOwin®.
Kern Concept AG, Gossau SG (AESKULAP)
AESKULAP ist ein extrem effizientes Administrationsprogramm, das zusammen mit einer SQL-Datenbank
höchste Verarbeitungsgeschwindigkeit, Kompaktheit
und schnelle Zugriffszeiten gewährleistet. AESKULAP
bietet für jedes Budget und für alle Bedürfnisse eine
optimale und intelligente Lösung: vom einfachen Abrechnungssystem mit sämtlichen Leistungserfassungsmöglichkeiten bis hin zur führenden vollstrukturierten
elektronischen KG-Führung, die in der Praxis keine
Wünsche offenlässt. AESKULAP ist ein modular aufge-
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FMH SERVICES
La plus grande organisation de services du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
bautes und anpassbares System mit einer Vielzahl von
Modulen. Unsere extrem preisgünstige Basisversion
kann somit bei Bedarf jederzeit erweitert werden.
AESKULAP: die intelligente Ärztesoftware für jedes
Budget!
TMR – Triangle Micro Research AG, Hölstein
(WinMed®)
Die TMR AG wurde von Ärzten, Wissenschaftlern,
Unternehmern und Dozenten der Uni Basel 1993 als
«Spin-Off»-Firma gegründet. Den Schwerpunkt in der
Entwicklung der TMR AG bilden Anwendungen im
Bereich der med. Telekommunikation, im Internet sowie der mehrmandanten- und mehrplatzfähigen Ärztesoftware WinMed®. WinMed® ist ein vollständiges,
äusserst einfach zu bedienendes Arztpraxisadministrationssystem mit integrierter Kommunikationsplattform, Bild- und Dokumentenverwaltung sowie
modernster elektronischer Krankengeschichte. WinMed® wird nach ausgereifter mehrjähriger Pilotphase
erfolgreich seit 1998 verkauft und zählt heute zu den
meistgekauften Ärztesoftwarepaketen. Vertrieben wird
WinMed® in der Deutschschweiz von TMR AG selbst
und im Tessin von GFP Mediconsul in Massagno.
Vitodata AG, Oberohringen (vitomed)
Die Vitodata AG besteht seit 30 Jahren. Das Unternehmen konzentriert sich auf Praxis- und Kliniklösungen. Die innovative Haltung eröffnet laufend neue
PRAXISERPROBT
Unsere Beratungsschwerpunkte
Praxisgründung
• Standortanalysen
• Praxisplanung und -einrichtung
• Gruppenpraxenberatung
• Evaluation von Praxisadministrationssoftware
• Rechtsberatung
Praxisführung
• Gemeinsamer Einkauf für Ärztinnen und
Ärzte
• Ärztedrucksachen
• Praxislabor
• Röntgenanlageberatung
Einsatzgebiete – immer mit dem entsprechenden Nutzen für die Anwender. In den ersten 25 Jahren stand
die Abrechnung mit der ICT im Vordergrund. Heute
ist die Vitodata AG auch bei der elektronischen Krankengeschichtenführung und in der Vernetzung der
Systeme und der Anwender an der Spitze im Schweizer
Markt. Neben der konventionellen PC-Lösung in der
Praxis bietet die Vitodata AG auch das ASP-Modell (Application Service Providing – Software mieten statt
kaufen) an. Vitodata AG ist vertreten in vielen Arztpraxen, Instituten, Kliniken und Spitälern in der Schweiz.
Zusätzlich entwickelte das Unternehmen in jüngster
Zeit grosse Applikationen für kantonale Gesundheitsdirektionen, Zahnkliniken und universitäre Institutionen im Gesundheitswesen. Die Marktführerschaft
ist für das ganze Team der Vitodata AG eine Verpflichtung, im Sinne des Investitionsschutzes für die Kunden den Fortbestand zu sichern und unternehmerisch
und ethisch korrekt zu handeln. Auch deshalb setzt
sich die Vitodata AG aktiv und auf allen Ebenen für
den Branchenverband VSFM (www.vsfm.info) und
das Thema Datenaustausch (siehe www.smeex.ch)
ein.
Anmeldung und Auskunft
www.fmhservices.ch oder FMH Consulting Services,
Sandra Stadelmann, Burghöhe 1, 6208 Oberkirch, Tel.
041 925 00 77, Fax 041 921 05 86.
Praxisübergabe / -übernahme
• Nachfolgeplanung und -regelung
• Unternehmenswertberechnungen /
Praxisverkauf
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Allfinanzlösungen
• Versicherungslösungen
• Umfassende Vorsorge- und Finanzplanung
• Neutrale Vermögensverwaltung
• Optimierte Steuerplanung
Seminarangebot
• Seminare zu Themen wie Praxiseröffnung / -übernahme, Praxisübergabe,
Buchhaltung / Steuern, EDV-Workshop
und viele andere
Treuhand
• Finanz- und Rechnungswesen
• Analysen
• Steuern
Praxis- und Stellenplattform
• Insertionsplattform in der Ärztezeitung /
Stellen- und Praxisofferten sowie
Gesuche
• Stellenmarkt unter www.fmhjob.ch
• Praxismarkt unter www.fmhprax.ch
Inkasso
• Bonitätsprüfung (online via my.inkas)
• Vorrechtliches und rechtliches Inkasso
• Verlustscheininkasso
Factoring
• Management der Honorarforderungen
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mail@fmhservices.ch • www.fmhservices.ch
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Remise et reprise de cabinets médicaux
FMH Consulting Services réunit au bon moment vendeurs et acquéreurs de cabinets
Recherche d’un successeur
Le passage à la retraite, accompagné de la vente du cabinet, n’est pas
facile et nécessite des démarches complexes. Il est donc particulièrement important de planifier ces démarches de manière consciencieuse
et en temps utile. Elles seront couronnées de succès dans la mesure
où elles auront été effectuées de manière professionnelle.
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votre projet.”
“Comment puis-je trouver un acquéreur approprié pour mon cabinet?”
Pour effectuer cette recherche avec succès, il faut connaître parfaitement le marché, disposer d’une documentation professionnelle, estimer
la valeur entrepreneuriale du cabinet, mener des activités publicitaires,
conclure un contrat et régler le financement avec le successeur.
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notre longue expérience, nous vous fournissons notre soutien dans
toutes les démarches d’une recherche ciblée d’un successeur et dans
son choix.
Recherche d’un cabinet
“Poursuivre mon activité en tant que médecin hospitalier ou me rendre indépendant et détenir mon propre cabinet?” Chaque médecin se
pose cette question un jour ou l’autre. La reprise d’un cabinet place
vendeurs et acquéreurs face à des défis élevés. Il leur faut élaborer et
définir des objectifs, analyser le marché et examiner les objets possibles. La recherche d’un cabinet est donc un projet dispendieux en
temps et en coûts, impossible à réaliser parallèlement à une activité
professionnelle menée à plein temps.
Estimation du cabinet
Avez-vous besoin d’une estimation professionnelle et d’une documentation pour vous préparer à la vente de votre cabinet? Pas de problème!
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Consulting Services vous offre les prestations suivantes:
• Recherche d’un successeur avec estimation du cabinet
(estimation du goodwill et de l’inventaire)
• Recherche d’un successeur avec estimation du goodwill
ou de l’inventaire
• Recherche d’un successeur
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La plus grande organisation de services du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
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Warum dürfen meine Zahlungseingänge nicht
auch mal pünktlich sein?
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mediserv AG n Koordinationsstelle
Neuengasse 5 n 2502 Biel
Telefon 032 560 39 10 n Fax 032 560 39 11
mail@fmhfactoring.ch n www.fmhfactoring.ch
Honorarabrechnung für Ärzte
inklusive Übernahme des Verlustrisikos
und Auszahlung innert Sekunden
Antworttalon: Bitte einsenden oder per Fax an 032 560 39 11
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Neuengasse 5 n 2502 Biel
Telefon 032 344 39 69 n Fax 032 344 39 66
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FMH SERVICES
La plus grande organisation de services du corps médical
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MHH SSEERRVVI ICCEESS
Prévoyance professionnelle LPP
on
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i de
Déla . 6. 2010
30
Ne négligez pas votre instrument le plus important de prévoyance!
Bien que la plus grande partie de votre fortune soit placée dans votre Caisse de pension, ce domaine est souvent
négligé. Cela vaut la peine de le contrôler régulièrement pour savoir quelle est la solution qui vous convient le mieux.
Ci-dessous vous disposez d‘une check-liste des points les plus importants que vous devez absolument contrôler:
o
Montant des cotisations
d‘épargne
Pour chaque plan de prévoyance, la cotisation d’épargne peut être adaptée jusqu’à 25 % du
montant du salaire assuré. Avec cette augmentation des impôts peuvent être économisés.
De plus cela ouvre une nouvelle possibilité de rachat.
o
Montant des cotisations
de risque
Certains désirent assurer leur famille en cas de décès, d’autres ont besoin d’une haute rente
d‘invalidité. Quels sont vos besoins?
o
Rendement
En principe votre Caisse de pension LPP vous assure un taux de 2,00 %. Mais que se passe-t-il
pour la partie surobligatoire?
o
Forme de placement de
votre capital prévoyance
Connaissez-vous les possibilités des placements orientés sur le rendement de la partie
surobligatoire de votre avoir-vieillesse?
o
Risque et frais
d‘administration
Quels sont les coûts du risque et des frais d’administration dans votre fondation? Existe-t-il
des solutions plus avantageuses?
o
Taux de conversion
Quel est le taux de conversion lors du paiement de la rente de votre fondation? Est-il prévu
que la partie surobligatoire offre un taux plus bas?
o
Possibilité de rachat
Disposez-vous encore d’un potentiel de rachat? Comment peut-il être augmenté et quand
le rachat au niveau fiscal est-il le plus intéressant?
o
Répartition de la fortune
Connaissez-vous la répartition de votre fortune et savez-vous quel pourcentage représente
votre Caisse de pension?
Agissez encore aujourd’hui
La plupart des contrats LPP sont résiliables fin juin pour la fin de l’année. Afin de disposer de suffisamment de temps
pour trouver une solution optimale, nous vous proposons de vous laisser conseiller. N’hésitez pas et envoyez-nous
aujourd’hui même le coupon ci-dessous afin que le conseiller FMH Insurance Services de votre région puisse prendre
contact avec vous.
Talon-réponse
Prière de l’envoyer ou de le faxer au: 031 959 50 10
Prénom / Nom
Adresse
NPA / Lieu
Date de naissance
Téléphone privé / cabinet
Atteignable le plus facilement (heure)
Adresse e-mail
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Prière de m’appeler afin de fixer un rendez-vous.
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� Caisse maladie
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Talon-Code: IN1110 / BVG
�
TRIBUNE
Thème
Pathologischer Mediengebrauch –
ein Public-Health-Thema?
Moderne elektronische Medien, die von immer mehr Kindern und Jugendlichen
genutzt werden, stellen neben interessanten Entwicklungsmöglichkeiten auch eine
Gefahr dar. Ähnlich wie bei stoffgebundenen Süchten gibt es vulnerable Menschen
mit prämorbiden Störungen, die bei sorgfältiger ärztlicher Diagnostik klassische
Suchtverhaltensweisen zeigen.
Oliver Bilke a,
Ingo Spitczok von Brisinski b,
Susanne Hentsch c
a Vivantes Netzwerk
für Gesundheit, Berlin
b Rheinische Kliniken (LVR),
Viersen
c Berlin School of public
health (BSPH), Berlin
Klinische Realität und Definitionen
Da zum jetzigen Zeitpunkt klinisch-empirische Studien im Bereich des pathologischen Mediengebrauchs
fehlen – nicht zuletzt wegen methodologischer Probleme – sind praktische Mitteilungen und Einzelbeobachtungen im Sinne eines heuristischen Erkenntnisgewinns in diesem Bereich vorherrschend. Typische
Anzeichen eines beginnenden pathologischen Mediengebrauchs werden seit mehreren Jahren definiert [1, 2]
(siehe Tabelle 1).
Die Problematik des pathologischen Mediengebrauchs liegt in der Unschärfe der Gesamtbegrifflichkeit. Begriffe wie Internetsucht [3, 4], pathologische
Internetbenutzung, multiple Medienabhängigkeit [5],
Online-Rollenspielsucht [6] oder Computersucht benennen jeweils einen Aspekt der individuellen und gesellschaftlichen Thematik [7]. Viele Autoren [3, 8, 9]
erteilen einer inflationären Verwendung des Suchtbegriffs, z. B. in populär-wissenschaftlichen Medien,
ebenso eine Absage wie auch einer Verharmlosung potentiell höchst gefährlicher jugendlicher Verhaltensweisen als reine Entwicklungs-«phase» [10, 11 12].
Welche Kinder und Jugendlichen
sind aus ärztlicher Sicht gefährdet?
Der hohe Motivations- und Belohnungscharakter
moderner interaktiver Computerspiele und insbeson-
Es liegen keine Interessenskonflikte vor.
Korrespondenz:
Dr. med. Oliver Bilke
Arzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und Psychotherapie
Kliniken für Kinder- und
Jugendpsychiatrie, Psychotherapie und Psychosomatik
Vivantes Netzwerk
für Gesundheit
Landsberger Allee 49
D-10249 Berlin
Tel. 0049 171 975 80 46
Tabelle 1
Typische Anzeichen bzw. Folgen pathologischen
Internet-Gebrauchs:
In der Partnerschaft/Familie beginnt es zu kriseln
Überhöhte Telefon- bzw. Providerrechnungen
(sofern keine Flatrate)
Interesse an «realer» Geselligkeit lässt deutlich nach
Utilisation pathologique des médias –
un sujet de santé publique?
Depuis l’an 2000, l’équipement des ménages et des
chambres d’enfants en supports médiatiques électroniques et l’accès facilité aux moyens de communication mobiles ont modifié le comportement des enfants et des adolescents face aux médias. La télévision
et les jeux vidéo font partie de la réalité quotidienne
des enfants dès l’âge de deux ans. Pendant que l’influence dommageable de la télévision regardée dès
le plus jeune âge est attestée de manière empirique,
on manque de données empiriques pour le domaine
des jeux sur ordinateur, notamment en ce qui concerne
les jeux de rôle en ligne, en raison de la rapidité avec
laquelle ils se développent. En l’absence d’une étude
scientifique, il n’est pas possible d’en affirmer le caractère inoffensif ou de parler d’un nouveau risque de
dépendance. Pour ces personnes, il convient d’affiner
le diagnostic et de mettre au point une thérapie dans
le cadre actuel des systèmes de classification et des
stratégies interventionnelles; il faudrait également
accompagner les discours officiels d’une fine critique.
Il faut donc développer des formes thérapeutiques
sur la base d’un système de classification adéquat de
manière à ce que le problème pratique ne soit ni minimisé ni dramatisé alors que la base de recherche
Besuch wird lästig, weil man viel lieber am Computer sitzt
est encore largement insuffisante. Un échange inter-
Elan und Engagement für Schule bzw.
Ausbildung oder Arbeit lassen stark nach
disciplinaire étroit entre pédiatres, écoles, psychiatres
Schlafstörungen
pour enfants et adolescents et parents garantira la
Nicht mehr in die Familie integriert, eher Aussenseiter
détection précoce et la prise en charge des cas parti-
Gefühl, von Freunden, Kollegen, der Familie nicht mehr
verstanden zu werden
culièrement graves.
oliver.bilke@vivantes.de
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458
TRIBUNE
Thème
Ein Bild, das vielen Eltern Sorgen macht: Kinder im Bann von Internet und Computerspielen.
Bei diesen Patienten ist es weniger der «Kick» des
Suchtmittels, sondern die Möglichkeit, im Alltag als
einschränkend und kränkend erlebte Verhaltensweisen durch Mediengebrauch scheinbar problemlos kompensieren zu können und eine virtuelle Identität aufzubauen.
Bei einer zweiten Gruppe von Patienten mit Aufmerksamkeits- und Aktivitätsstörungen geht es stärker
um eine schnelle Gratifikation, eine zügige Belohnung,
bei hohem direkten Einsatz und vor allem um Belohnung für Schnelligkeit und Reagibilität [13, 14, 15].
Eine dritte, bisher kaum beachtete Gruppe besteht
aus Patienten, die im Rahmen einer langfristigen familiären Entwicklung gemeinsam mit ihren Eltern und
Geschwistern in komplexe Rollenspiele (z. B. Familie
Sims usw.) eingebunden sind und eine teils absurde
familiäre Nebenrealität entwickelt haben [16].
DAK/Wigger
Tabelle 2
Klinisch zu findende Komorbiditäten mit seelischen
Störungen (1. Achse MAS):
Depressionsformen, insbesondere Dysthymie
Soziale Phobien
Angststörung
Aufmerksamkeits- und Konzentrationsstörung
Störung des Sozialverhaltens
Störung des Sozialverhaltens und der Emotionen
Emotionale Störungen
Persönlichkeitsstörung
Störung der Impulskontrolle
Autismus-Spektrum-Störungen
Tabelle 3
Typen von pathologischem Mediengebrauch:
Pathologisches Online-Sex-Verhalten
und Online-Pornographie
Pathologisches Chatten, E-Mail-schicken, SMS-schicken,
MMS-schicken
Pathologisches Online-Rollenspiel
Pathologisches Online-Glücksspiel
Pathologisches Computerspielen mit Spielen
hoch-aggressiven und destruktiven Inhalts
(sog. Ego-Shooter-Spiele)
Pathologisches E-Mail-Checking
und zwanghaftes Recherchieren im Internet
Polymediomanie / Multiple Medienabhängigkeit
dere der Online-Rollenspiele stellt für depressive, sozial-phobische, generell ängstliche oder auch autistische Patienten eine Möglichkeit dar, sich in einer virtuellen sozialen Situation darzustellen, zu bewähren
und Belohnung zu erlangen [5].
Diagnostik von Komorbidität
und Gebrauchsmustern
Im deutschsprachigen Raum gibt es keine standardisierten Fragebögen, welche die eindeutige und vergleichbare Diagnostik von Suchtstörungen im Kindesund Jugendalter ermöglichen. Die Orientierung an der
ICD-10 bzw. dem multiaxialen Klassifikationsschema
für psychische Störungen im Kindes- und Jugendalter
(MAS) ist eine wichtige Hilfe und kann die Einheitlichkeit in klinisch praktischem Bereich und die Erfassung
der Komorbidität voranbringen (siehe Tabelle 2).
Es ist auch im Bereich der modernen elektronischen
interaktiven Medien sinnvoll, die einzelnen «Darreichungsformen» sowie die Gefahrenpotentiale genauer
zu kennen. Hierzu ist es unvermeidbar, sich mit den
einzelnen Spielen und ihren Inhalten auseinanderzusetzen. Dabei geht es weniger um eine detaillierte
Kenntnis und persönliche Erfahrung, sondern um ein
prinzipielles Verstehen der Mechanismen, der Psychodynamik und der Belohnungsdynamik derartiger
Spiele bzw. Verhaltensmuster (siehe Tabelle 3) sowie
eine rigorose Diagnostik im Suchtbereich (Tabelle 4).
Therapieansätze und Interventionen
Zum jetzigen Zeitpunkt erscheint bei schweren Fällen
aus klinisch-praktischer Sicht eine entwicklungspsychiatrische Behandlung auf dem Boden des multiaxialen Klassifikationsschemas sinnvoll (Tabelle 5).
Insbesondere unter Genderaspekt sind die technische oder die interaktionelle Faszination der einzelnen
Spiele bzw. ihrer Sequenzen zu erfassen, um für Buben
und Mädchen unterschiedliche Therapieprogramme
zu entwickeln.
Ob als Therapieziel Abstinenz oder Reduzierung
auf kontrolliertes Verhalten anzustreben ist, ist im Einzelfall anhand folgender Kriterien zu entscheiden:
– Ausmass körperlicher Schädigung bei Fortführung
des Verhaltens;
– soziale Unerwünschtheit bzw. Strafbewehrung des
Verhaltens (z. B. bei pädophilen Aspekten im Rahmen eines pathologischen Online-Sexverhaltens);
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TRIBUNE
Thème
Grenzen setzen, jedoch nicht unrealistischerweise völlige Abstinenz von Computern verlangen [17, 18, 19].
Ein immer selteneres Bild?
Kinder spielen draussen und sitzen nicht zu Hause vor dem Computer.
DAK/Schläger
–
–
–
soziale Notwendigkeit einer normalen Verhaltensausübung (z. B. bei pathologischem E-Mail-Schicken);
Fähigkeit, das Verhalten in einer quantitativ und
qualitativ unproblematischen Form in Selbstkontrolle zu überführen;
motivationale Aspekte des Patienten.
Die meisten Behandlungsstrategien beinhalten intensive Familienberatung und verhaltenstherapeutische
Techniken, die der Internet-Nutzung klare zeitliche
Tabelle 4
Kriterien von schädlichem Gebrauch und Abhängigkeit
bei Kindern und Jugendlichen nach dem MAS:
Ständige Beschäftigung mit dem Medienkonsum
Erhebliche Vernachlässigung anderer Aktivitäten
(Schule und Freizeit)
Weitere Aktivitäten trotz Kenntnis der Schädigung
Entzugserscheinungen
Zwanghafter Konsumwunsch / Craving
Mentales Weiterspielen auch ohne PC-Zugang
Bedeutung für Public-Health-Ansätze
Durch die technologischen Fortschritte und die Einsatzmöglichkeiten moderner Mobilfunkgeräte, die weit
über das bekannte «Natel» als Telefon hinausgehen,
ist die konsekutive und abwechslungsreiche Nutzung
verschiedener elektronischer Medien eher die Regel
als die Ausnahme bei Jugendlichen.
Das Chatten, SMS-, MMS- und E-Mail-Verschicken,
das Spielen als solches in verschiedenen Varianten, die
Bearbeitung von Hausaufgaben und das Recherchieren
am Internet verschränken sich zu einem komplexen
Gesamtgeschehen. Die Übergänge zwischen adoleszentärem Verhalten im Rahmen üblicher sozialer Normen und beginnender entwicklungseinschränkender
Pathologie scheinen fliessend, dennoch gibt es klinisch
beobachtbare Warnzeichen für eine ungünstige Entwicklung.
Überträgt man die Kriterien des schädlichen Gebrauchs bzw. der Abhängigkeit bei Kindern und
Jugendlichen auf pathologischen Mediengebrauch,
so wird man diejenigen schweren Fälle identifizieren,
die einer spezifischen Beratung und Therapie zuzuführen sind. Die erhöhte Aufmerksamkeit auf diesen
Bereich sowie die exemplarische Darstellung von Einzelfällen kann die Diagnostik und Erkennungsquote
deutlich erhöhen.
Klinisch-empirische Forschungsansätze
Im Bereich des pathologischen Mediengebrauchs sind
national wie international dringend koordinierte klinisch-epidemiologisch und klinisch-therapeutische
Forschungsarbeiten vonnöten. Diese sind an den Gegebenheiten und Notwendigkeiten der Interventionsplanung ebenso wie an den technologischen Veränderungen zu orientieren. Nicht nur die breite Erfassung
von Computerverfügbarkeit, Internetverfügbarkeit
und Nutzung sowie Studien über den Spielcharakter,
sondern auch Profile von Hochrisikogruppen, Genderaspekte und letztlich alle für andere Suchtformen zutreffenden Fragestellungen sind auch im Bereich des
pathologischen Mediengebrauchs zu klären.
Nur durch Massnahmen auf verschiedenen Ebenen, die komplementär geplant und eingesetzt werden,
lässt sich diese Problematik darstellen und entsprechende Interventionen können geplant werden.
Tabelle 5
Einsatz des multiaxialen Klassifikationsschemas im Kontext
der multiplen Medienabhängigkeit:
Achse 1
Psychiatrische Störung Suchtdiagnose
Achse 2
Teilleistungsstörungen
Achse 3
Intelligenzprofil
Achse 4
Körperliche Erkrankungen
Achse 5
Abnorme psychosoziale Umstände
Achse 6
Schweregrad
Literatur
1 Rogge JU. Medien und Sucht – eine exemplarische
Bestandsaufnahme. In: Poppelreuter, u. Gross,
Nicht nur Drogen machen süchtig.
Weinheim: Beltz; 2000. S. 233–56.
2 Bilke O. Multiple Medienabhängigkeit. Editorial.
Sucht. 2008; S. 6–8.
3 Griffith MD. Internet addiction: fact or fiction?
The Psychologist. 1999;12(5):246–50.
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TRIBUNE
Thème
4 Young KS. Internet addiction: the emergence
of a new clinical disorder. Cyber Psychology
and behaviour. 1996; 3(1):237–44.
5 Bilke O, Spitczok v. Brisinski I. Pathologischer
Medienkonsum. Monatsschrift f. Kinderheilk.
2009(5):23–8.
6 Zimmerl H. «Internetsucht» – Eine Studie.
Wiener Zeitschrift für Suchtforschung. 1998;21(4).
7 Palfrey J, Gasser U. Born Digital, New York:
Basic Books; 2008.
8 Demmel R. Internet Addiction: Ein Literaturüberblick. Sucht – Zeitschrift für Wissenschaft
und Praxis, 2002;48:29–46.
9 Demmel R. Internet addiction: ein virtuelles
Problem? In: DHS (Hrsg.) Jahrbuch Sucht. 2005;
S. 175–84.
10 Bergmann W, Hüther G. Computersüchtig.
Kinder im Sog der Medien. Düsseldorf; 2006.
11 Bergmann W. Computerspiele – im Bann des
Phantasmas, erfahrungsarm und sehr allein.
In: Möller C. (Hrsg.) Sucht im Jugendalter, Göttingen:
Vandenhoeck und Ruprecht; 2007. S. 132–48.
12 Zobel M. Moderne Kommunikationsmedien.
In: Klein, M. (Hrsg.) Kinder und Suchtgefahren.
Stuttgart: Schattauer; 2008. S. 174–80.
13 Von Salisch M, Kristen A, Oppl C. Computerspiel
mit und ohne Gewalt. Stuttgart: Kohlhammer; 2007.
14 Wildt te B, Emrich H. Computerspiele und
Amoklauf: Die Verzweiflung hinter der Wut.
Dt. Ärzteblatt. 2007;6:163–5.
15 Spitczok von Brisinski I, Habermeyer E.
Pathologische Gewohnheiten und Störungen
der Impulskontrolle In: Fegert JM; Streeck-Fischer A,
Freyberger H J (Hrsg.) Psychiatrie und Psychotherapie der Adoleszenz und jungen Erwachsenenalters. Stuttgart: Schattauer; 2008.
16 Turow J. Family boundaries, commercialism
and the internet – a framework for research.
Appl Developm Psychol. 2001;22:73–86.
17 Grüsser SM, Thalemann R. Computerspielsüchtig?
Rat und Hilfe. Bern: Huber; 2006.
18 Spitczok von Brisinski I. Störungen des zwanghaften
Spektrums. Forum der Kinder- und Jugendpsychiatrie. 2007;(3):18–78.
19 Bühringer G. Wenn Arbeiten, Einkaufen oder
Glücksspielen pathologisch eskalieren: Impulskontrollstörung, Sucht oder Zwangshandlung?
Verhaltenstherapie. 2004;14:86–8.
S w I S S M E d I c A L w E E k Ly
Le numéro 11/12 paraîtra le 20 mars 2010:
Established in 1 871
Formerly: Schweizerische Medizinische Wochenschrift
11
12
20. 3. 2010
Vol. 140
Swiss Medical Weekly
The new EASL guidelines for the management
of chronic hepatitis B infection adapted
for Swiss physicians
Florian Bihl, Mahnaz Alaei, Francesco Negro
The European Journal of Medical Sciences
Review article
The new EASL guidelines for the management of chronic
hepatitis B infection adapted for Swiss physicians
154
Florian Bihl, Mahnaz Alaei, Francesco Negro
Original article
The reception and implementation of ethical guidelines
of the Swiss Academy of Medical Sciences in medical
and nursing practice
160
Eliane Pfister, Nikola Biller-Andorno
Original article
Stroke, coronary and peripheral artery disease survey
on antithrombotic treatment in Switzerland (START IT)
We summarise the EASL guidelines with some
minor modifications in order to be compatible
with the particular Swiss situation, while discussing in more detail some aspects.
168
Hong H. Keo, Cornelius Warncke, Lorenzo Hess, Nicolas Diehm, Dai-Do Do,
Iris Baumgartner
Original article
Smoking cessation counselling: impact of chart stickers
and resident training
175
Christophe von Garnier, Martina Meyer, Jörg Leuppi, Edouard Battegay, Andreas Zeller
Supported by the Swiss Academy of Medical Sciences (SAMS),
the FMH (Swiss Medical Association) and by Schwabe AG,
the long-established scientific publishing house founded in 1488
Editores Medicorum Helveticorum
Official journal of the Swiss Society of Infectious Diseases,
the Swiss Society of Internal Medicine and the Swiss Respiratory Society
«Swiss Medical Weekly» est une revue
scientifique reconnue sur le plan
international, évaluée par des pairs et
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The reception and implementation of ethical
guidelines of the Swiss Academy of Medical
Sciences in medical and nursing practice
Eliane Pfister, Nikola Biller-Andorno
Knowledge of the evaluated guidelines is fairly
widespread among Swiss GPs, internists and nurses. The guidelines are utilised in clinical practice
by the majority of those care providers who are
aware of their existence.
Stroke, coronary and peripheral artery
disease survey on antithrombotic treatment
in Switzerland (START IT)
Hong H. Keo, Cornelius Warncke, Lorenzo Hess,
Nicolas Diehm, Dai-Do Do, Iris Baumgartner
Perception of primary care physicians regarding
risk of subsequent atherothrombotic events varies
in patients with CV disease, and as a result antithrombotic therapy is altered in patients with
anticipated high to very high risk even though
robust evidence and clear guidelines are lacking.
Smoking cessation counselling:
Impact of chart stickers and resident training
Christophe von Garnier, Martina Meyer,
Jörg Leuppi, Edouard Battegay, Andreas Zeller
Compared with a historical pre-interventional cohort, the rates of patients receiving appropriate
counselling approximately doubled following the
introduction of systematic training on smoking
cessation and chart labels.
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TRIBUNE
Point de vue
Glaubensbekenntnisse: Komplementärmedizin –
Wissenschaft – Schulmedizin
Peter Spinnler
Der Autor dankt Freunden und
Bekannten für die Durchsicht
des Manuskriptes und für
vielfältige Anregungen,
besonders Herrn Prof. Dr.
Chr. L. HartNibbrig, Literaturwissenschaftler, Epesses;
Dr. Chr. Stamm, Physiker, Stein
a. Rhein.; Dr. H. Bachmann,
Internist, Wattwil; Dr. phil.
B. Schmugge, Psychologin,
Triboltingen.
Korrespondenz:
Dr. med. Peter Spinnler
Spez. Arzt f. Chirurgie FMH
Rütistr. 2
CH-4500 Baden
Tel. 056 222 99 82
pesp@bluewin.ch
«Wer glaubt, er wisse, muss wissen: er glaubt.»
(Mani Matter [1])
Während des Abstimmungskampfes zur Komplementärmedizin sind diverse Artikel [2] erschienen, die zum
Nachdenken über Differenzen zu diesen Belangen in
unserer Gesellschaft anregen sollten. Meine Schlussfolgerung: Es handelt sich um Glaubenskriege zwischen Anhängern verschiedener Glaubensbekenntnisse. «Gläubige» vertreten dabei eine Meinung mit
Überzeugung, ohne dass sie diese für Nicht-Gläubige
begründen.
Es folgen für mich 2 Postulate und 3 Fragen:
– Postulat 1: Alle komplementärmedizinisch tätigen
Personen müssen ein Studium in Schulmedizin
abgeschlossen haben. Dies verringert die Gefahr,
dass bei Patienten [3], bei denen die Schulmedizin
Heilung oder Besserung mit Wahrscheinlichkeit
bringen kann, zuerst mit Komplementärmedizin
Zeit verloren geht.
– Postulat 2: Alle schulmedizinisch tätigen Ärzte
müssen über Komplementärmedizin so weit orientiert sein, dass sie Patienten, denen Schulmedizin weder Heilung noch Besserung bringt, auf
komplementärmedizinische Alternativen hinweisen können; so werden mögliche Erfolge dieser
Methoden nicht verpasst und Kosten gespart.
– Frage 1: Wo genau finden sich Unterschiede zwischen dem oft zwingend unwissenschaftlichen
Vorgehen in der schulmedizinischen Alltagspraxis und einem komplementärmedizinischen Vorgehen?
– Frage 2: Wird der bisherige Anspruch auf Wissenschaftlichkeit der Schulmedizin durch die Quantenphysik [4] teilweise in Frage gestellt? Führt die
Quantenphysik zu einem Paradigmenwechsel in
der Naturwissenschaft und damit in wissenschaftlicher Schulmedizin?
– Frage 3: Verliert Allgemeinpraxis vor allem deshalb
an Attraktivität, weil hier den schulmedizinischwissenschaftlich ausgebildeten Ärzten ein wissenschaftlich fundiertes Vorgehen weniger gut möglich ist als in einer spezialärztlichen Praxis (auch
weil apparative Hilfen fehlen, die während der
Ausbildung zur Verfügung gestanden haben)?
Komplementär- und Schulmediziner beharren oft
strikte auf ihrem Standpunkt. Jede Seite glaubt fest an
die Richtigkeit ihrer Sicht, sodass sie sich verpflichtet
fühlt, die je andere Seite zu bekehren.
Zur Komplementärmedizin
Komplementärmedizinische diagnostische und therapeutische Praktiken beruhen auf kollektiver Erfahrung
[5]. In der Tat sind komplementärmedizinische Heilwirkungen vielfach beschrieben und belegt; wahrscheinlich sind Erfolge der Komplementärmedizin
statistisch gesehen grösser als diejenigen von PlaceboBehandlungen.
Erfolge dieser Medizin sind noch nicht erklärbar;
es finden sich keine klassisch-kausal fassbaren, empirisch belegten Zusammenhänge, oft auch keine klar
formulierte Indikationenliste [6]. Eine exakte Diagnose ist nicht wichtig – der Patient schildert seine Beschwerden, dies ist entscheidend. Offensichtlich geht
es vor allem darum, den Menschen im Patienten und
den Patienten als Menschen zu verstehen.
Komplementärmedizin bringt kaum Nebenwirkungen, ist kostengünstig und natürlich. Was aber
heisst «natürlich»? Was bedeutet «ganzheitlich»? Der
Mensch ist ein Ganzes, somit nicht zu fassen oder zu
verstehen – das Ganze ist mehr als nur Summe seiner
Teile.
Die Wirkungen der Komplementärmedizin erscheinen oft als Wunder. Voltaire sagt, die Natur selbst
sei ein Wunder. Das sei Wunder genug. Wunder sind
nicht verstehbar, nicht erwartbar, einer Erklärung
nicht zugänglich. Wollen Menschen gar nie wirklich
alles wissen, vielmehr Wunder erleben dürfen?
Komplementärmediziner sind überzeugt von
ihrer Sicht. Vielleicht wirkt allein schon diese Überzeugungskraft. Für sie sind Selbstkritik, Skepsis, Hinterfragen, Zweifel nicht zentral – allein ihr Erfolg zählt.
Sie interessieren sich kaum für den «aktuellen Stand
des Irrtums», insofern sie von einem tiefen Glauben
an ihr Tun getragen sind. Spüren sie etwa nicht Messbares[7] ? Für sie sind vergleichende Studien und Gegenargumente wenig bedeutsam – sie haben Wirkungen ihrer Methoden erfahren. Doppelblindstudien
sind schwer durchführbar, weil der einzelne leidende
Mensch zentral ist, nicht Zuordnungen zu Klassierungen von Krankheitsbildern. Gefühl, Intuition, Erfahrung, «Ganzheitliches Vorgehen» und «Natur»
scheinen für die Komplementärmedizin wesentlich zu
sein – alle diese Begriffe sind schwer mit klar definiertem Inhalt zu füllen.
Wie offen gehen die Komplementärmediziner mit
ihren Misserfolgen um? Wie viele überweisen Patienten mit Erkrankungen, bei denen die Schulmedizin
überdurchschnittlich oft Besserung oder Heilung bieten kann?
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TRIBUNE
Point de vue
Wesentlich ist: Die Komplementärmedizin kann
Erfolge vorweisen, manchmal bei Patienten, denen die
Schulmedizin trotz vielfältiger Anstrengungen nicht
hat helfen können.
Zur Wissenschaft
Was ist «Wissenschaft»? Der Begriff ist unscharf und
wird verschieden gebraucht [8].
Wissenschaft schafft Wissen, indem Fragen nach
strengen Kriterien gestellt und beantwortet werden.
Sie dient der Befriedigung eines Wissensbedürfnisses
nach «bleibenden» Einsichten, d. h. nach solchen, die
wiederholt gewonnen werden können.
Was also hat Wissenschaft – wie im Titel des Artikels suggeriert – mit Glaube zu tun? Das Fundament
der Naturwissenschaft sind absolut zuverlässige Naturgesetze. Wissenschaftler rechnen fest damit, dass alle
Vorgänge, die Grundlage für die Formulierung eines
Ziel: Fehlendes ersetzen oder ein Zuviel vermindern.
Ziel: Unterstützen der Selbstheilungskräfte.
Gesetzes gewesen sind, in Zukunft gleich wie die Ausgangsvorgänge ablaufen werden, obwohl dies logisch
gesehen unbeweisbar bleibt. Unstimmigkeiten führen
zu neuen Gesetzesformulierungen – etwa von Newton
zu Einstein. Niemals aber wird die Gesetzmässigkeit an
sich angezweifelt. Diese strenge Gesetzmässigkeit ist
Fundament aller Naturwissenschaften; durch sie wird
«Objektivität» gewonnen, eine überindividuelle Gültigkeit: An absolut gültige Gesetzmässigkeit der Abläufe in der Natur glaubt die Wissenschaft.
Im Weltbild der Neuzeit hat jedes Naturgeschehen
eine eindeutige Ursache. «Gegenstände» der Welt
haben gegebene Eigenschaften, unabhängig davon, ob
ich diese Eigenschaften aktuell feststelle, etwa messe.
Dieses Denken beherrscht die heutige Schulmedizin,
die sich auf eine wissenschaftliche Basis beruft.
Die Naturwissenschaft hat sich weiterentwickelt,
ist also anders «wahr» als früher: Die Quantenphysik
[9] führt zu einer neuen physikalischen Auffassung der
Naturprozesse, damit zu einem veränderten, naturwissenschaftlichen Weltbild.
In der Quantenphysik gelten Naturgesetze, aber sie
beschreibt Abläufe statistisch, findet somit nur Wahrscheinlichkeiten. Die Halbwertszeit von radioaktiven
Atomen ist bestimmbar, aber nie ist vorauszusagen, ob
ein einzelnes Atom nach der Halbwertszeit zerfallen
sein wird (Stichwort Schrödinger Katze). Die Quantenphysik weist einen «echten» Zufall nach (Bell’sches
Theorem), der nicht wie Alltagszufall allein auf grosser
Komplexität beruht. Nicht alle Eigenschaften der
Quantenteilchen, z. B. Photonen, stehen vor einer Beobachtung oder Messung fest – erst Teilchen und Messung zusammen geben Antwort, und dies nur auf die
im aktuellen Versuch gestellte Frage. Je nach Messung
finden wir Resultate, die wir als «Teilchen» oder als
«Wellen» interpretieren können; Teilchen- und Wellencharakter ist nicht gleichzeitig bestimmbar, ja ist
nicht gleichzeitig vorhanden. Das QuantenphysikWeltbild lässt keine «Realität» erkennen, wie wir sie für
das klassisch-physikalische Weltbild kennen. Die Wiederholbarkeit im Einzelfall wird unsicher. Anders
gesagt: das «Entweder-Oder-Denken» ist durch ein
«Sowohl-Als-Auch-Denken» zu ersetzen. Die Quantenphysik sagt nicht, was der Fall ist, vielmehr, was mit
welcher Wahrscheinlichkeit der Fall sein kann. Das
lokal-fokussierte Denken der klassischen Physik versagt! Zwei auch distanzierte Teilchen können zusammen ein neues Ganzes bilden (Stichwort Quantenkryptographie).
Die Stabilität der Atome und das Geschehen in
Atomkernen erklärt die Quantenphysik; erst sie ermöglicht Laser, Computer und MRI. Aber auf Alltagsprozesse sind bisher die Ergebnisse des Quantenverhaltens (noch) nicht übertragbar: Sind sie darum «unverstanden», jedenfalls für uns nicht plausibel?
Die Welt untersuchen wir gewöhnlich von einem
archimedischen Standpunkt aus. Aber wenn wir die
Welt betrachten, untersuchen oder «messen», verändern wir in uns das, was wir betrachten [10]. Wir den-
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Point de vue
ken uns die Welt; damit wird eine Information generiert, und beim Entstehen dieser Information spielen
nicht nur die Welt, vielmehr auch Betrachtungsweise
und denkerische Verarbeitung mit.
Die Erkenntnisse der Quantenphysik erklären den
Physikern bisher unerklärte Phänomene: Darum werden diese Erkenntnisse geglaubt. Erfolge der modernen
Technik basieren aber noch oft auf der Anwendung
der klassischen Physik mit ihrem kausalen Denken
und der Annahme von feststehenden Eigenschaften
der Gegenstände der Welt, unabhängig von einer
Bestimmung oder Messung. Die Quantenphysik hat
die technischen Möglichkeiten erweitert, uns aber –
noch – nicht ein Abrücken von kausalem Denken in
einer als real aufgefassten Welt gebracht.
Auch die Quantenphysik zeigt
neue Aspekte auf, die auf Anhieb
nicht zu verstehen sind
Zur Schulmedizin
Die medizinische Wissenschaft ist heute eine angewandte Naturwissenschaft. Es wird gefragt: Wie funktioniert etwas? (Suche nach «objektiven» Sachverhalten) – Warum geschieht etwas? (Suche nach kausalen
Zusammenhängen) – Nach Beantwortung solcher Fragen scheint ein konkretes Geschehen erklärt und verstanden zu sein; das so erworbene Wissen ermöglicht
allenfalls ein Eingreifen in ein Geschehen.
Die medizinische Wissenschaft hat dank kausalem
Denken in einer als real aufgefassten Welt enorme
Erfolge feiern können – warum also sollte sie diesen
«Königs-Weg» nicht mit festem Glauben gegen alle
Widerstände verteidigen?
Einige Argumente relativieren diesen Standpunkt:
– Wenn etwas sich heute als richtig erweist, heisst
dies nicht, dass es immer richtig ist. Andere Wege
bleiben möglich.
– Die Placebo-Wirkung wird von der Schulmedizin
anerkannt, ist aber nicht wirklich erklärt [11].
– Wissenschaft untersucht isolierte Faktoren eines
Geschehens; sie wählt binäre Fragestellungen. Die
Übertragbarkeit dieser Resultate auf ein komplexes
Geschehen, etwa den «Menschen», wird immer
relativiert durch nicht berücksichtigte Faktoren:
Das Ganze kann anders reagieren, als vom Einzelnen aus erwartet.
Wegen der Komplexität biologischer Abläufe kann
meist ein einzelner Faktor nicht isoliert untersucht
werden. Es resultieren wahrscheinliche Aussagen mittels Statistik. Diese Wahrscheinlichkeiten sind grundsätzlich anderer Natur als diejenigen der Quantenphysik, bei der Eigenschaften im Einzelfall nicht zugänglich sind, weil nicht real vorhanden, eben erst
entstehend während der Messung.
Doppelblindstudien vermindern die Abhängigkeit
der Resultate von Erwartungen, Publikationen machen
die Resultate zugänglich und kontrollierbar. Wissenschaftler erwarten Wiederholbarkeit, Bestätigung und
Verlässlichkeit ihrer Resultate, damit grössere Sicherheit für praktische Nutzung – solche Erwartung wird
oft nicht enttäuscht.
Im Alltag sind Kliniker und Praktiker konfrontiert mit einem konkreten Patienten – einem Einzelfall. Hier müssen Entscheidungen zum weiteren Vorgehen getroffen werden, ohne Wissen, ob alles Wesentliche bei diesem Patienten berücksichtigt ist. Ab da
spielt die ärztliche Kunst eine Rolle: Erfahrung und
subjektives Gefühl des Arztes beeinflussen die Entscheidungen. Aber Kunst ist nie naturwissenschaftlich
fundiert. Wissen und Überzeugung des einzelnen Arztes werden wichtig: Patienten spüren die innere Haltung ihres Arztes und werden dadurch beeinflusst. Der
Arzt kann also im Einzelfall nur bedingt wissenschaftlich handeln, weil er den einzelnen Patienten unvollständig erfasst. Behandlung «ex iuvantibus» [12] oder
«ut aliquid» [13] ist hie und da nötig.
Die Schulmedizin bearbeitet zunehmend den Umgang mit Fehlern.
Schulmedizin basiert also auf wissenschaftlich erarbeitetem Wissen über Krankheiten und weist grosse
Erfolge vor – diese sind besser fundierbar als komplementärmedizinische Erfolge. Im Einzelfall aber –
gegenüber dem aktuellen Patienten – kann der Arzt
nicht nur auf wissenschaftlich fundiertem Wissen basierend entscheiden.
Fazit
Zentral ist: Schulmedizin geht aus von Krankheit als Abweichung eines als gesund supponierten Normalzustandes, von etwas also, das fehlt, oder von etwas, das zu viel
ist. – Komplementärmedizin geht aus vom Ideal einer
Stärkung des Lebens, das als solches den Körper von innen
heraus gesund erhält. Im einen Fall soll ein Defizit von
aussen substituiert oder ein Zuviel von aussen her entfernt
werden – im andern Fall soll eine von Natur aus inhärente
Selbstheilungskraft aktiviert werden.
Die klassische Physik stellt strenge Kausalität in
der uns (scheinbar) zugänglichen Wirklichkeit nicht
in Frage. Die Quantenphysik zeigt neue Aspekte auf,
die auf Anhieb nicht zu verstehen sind. Dies bringt
eine neue Sicht der Welt: nicht «reale» (Eigenschaften
von «Materie» sind nicht vor der Messung vorhanden)
und «echte» Zufälle. Die Welt wird mit Wahrscheinlichkeiten beschrieben. Nicht-Wissen in der Quantenphysik ist als «Nicht-Wissen-Können» aufzufassen.
Die Komplementärmedizin arbeitet wissenschaftlich unerklärbar auf der Basis von kollektiver Erfahrung. Wir wissen nicht, warum sie oft wirkt – sie wirkt
manchmal sehr effektiv, auch bei Patienten, denen
die Schulmedizin trotz vieler Bemühungen nicht hat
helfen können. Dieses Nicht-Wissen ist jedoch fundamental anderer Natur als das Nicht-Wissen-Können
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TRIBUNE
Point de vue
der Quantenphysik: Die Möglichkeit, dieses NichtWissen in Zukunft zu erklären oder zu verstehen, wird
nicht ausgeschlossen. Noch-Nicht-Wissen also versus
Nicht-Wissen-Können.
Traditionelle (Natur-)Wissenschaft beruht auf
einem Glauben an strikte Gesetzmässigkeit und an ein
reales (fixe Eigenschaften eines Stoffes voraussetzendes) und lokales (Kausalität erzwingendes) Weltbild,
in dem der «echte» Zufall keinen Platz hat. Die Erfolge dieser Geisteshaltung sind auf den Gebieten der
Technik und Medizin spektakulär. Wird diese Sicht
durch Quantenphysik verändert werden?
«Die Vertreter beider Richtungen sind nicht immer
bescheiden genug, um ihre Überzeugungen – ihren
Glauben – selbstzweifelnd zum Zwecke eines Erkenntnisfortschrittes zur Diskussion zu stellen»
Literatur und Anmerkungen
1 Mani Matter. Sudelhefte – Rumpelbuch.
Zürich: Ammann-Verlag; 2003. S.191.
2 a) Lambeck M. Fehldeutungen der Physik und
Philosophie in der Alternativmedizin. Schweiz
Ärztezeitung. 2008;89(50):2186–9.
b) Koblet H. Zum holistischen Weltbild.
Schweiz Ärztezeitung. 2009;90(12):495–9.
c) Guthauser U. Noch nie etwas von Quantenphysik
gehört? NZZ am Sonntag, 12.4.2009. S. 21.
d) Weilenmann U. Der Mensch ist zu komplex (Das
wissenschaftliche System der Schulmedizin reicht
nicht aus.) NZZ Nr. 107 vom 11.5.2009. S. 9.
e) «Medizin als Wissenschaft» Positionspapier der
SAMW. Schweiz Ärztezeitung 2009;90(23):892.
f) «Zürcher Manifest zum Nachweis der Wirksamkeit medizinischer Verfahren» von Dekan und
Altdekanen der medizinischen Fakultät Zürich:
NZZ, 8. Juli 2009, S. 8 als Inserat, mit redaktioneller Miteilung dazu vom 9. Juli 2009. S. 44.
3 Die männliche Form soll Frauen nicht ausschliessen.
4 Physik der Elementarteilchen, der «Quanten».
5 Im Falle der chinesischen Medizin über Jahrtausende
erworben, quasi phylogenetisch.
Die Schulmedizin beruht auf dem lokal-realistischen Weltbild der klassischen Wissenschaft, glaubt an
strikte Kausalität und schliesst echte Zufälle aus. Sie
wirkt häufig eindrücklich – aber oft steht sie auch vor
unlösbaren Situationen bei einzelnen Patienten. Sie
begründet dies mit einem Noch-Nicht-Wissen und
glaubt an zukünftige Klärung durch Forschung. Das
Leib-Seele-Problem wird dabei vielfach ausgeklammert:
«Geist» bleibt unverstanden. Der Wirksamkeitsnachweis erfolgt unter strengen Bedingungen – die Übertragung der Resultate auf die Situation beim einzelnen
Patienten bleibt unsicher.
Jede Haltung, jedes Nachdenken setzt immer
schon etwas voraus. Wir können in unserem Denken
nicht auf Nichts aufbauen. Denken basiert auf vorgeschalteten Axiomen, auf «Unbeweisbarem». So entstehen je nach Ausgangspunkt unterschiedliche Denkweisen, die dann mit Überzeugung, gläubig, vertreten
werden. (Natur-)Wissenschaft basiert auf einer umfassenden und verlässlichen (Natur-)Gesetzlichkeit, Komplementärmedizin auf einer kollektiven Erfolgserfahrung, praktizierte Medizin auf medizinischer Wissenschaft und persönlicher Erfahrung.
Wenn Komplementärmedizin und Schulmedizin
einander bekämpfen, so müssen beide Seiten aufpassen, Erfahrungsglaube oder Wissensglaube nicht als
sich gegenseitig ausschliessend zu überschätzen, anstatt hier auch eine mögliche, fruchtbare Komplementarität zu suchen. Die Vertreter beider Richtungen
sind nicht immer bescheiden genug, um ihre Überzeugungen – ihren Glauben – selbstzweifelnd zum Zwecke eines Erkenntnisfortschrittes zur Diskussion zu
stellen, dabei gegenüber den angeblichen Kontrahenten oder Konkurrenten einzugestehen, dass es ihnen
beiden letztlich um dasselbe geht: um Hilfe für erkrankte Mitmenschen.
6 Mohinder Singh Jus (Leiter Homöopathie-Schule
Zug) schreibt: «Die Homöopathie trifft immer.»
Krankenpflege. 8;2009:32.
7 Während vieler Jahre habe ich Pater Thomas Häberli,
den Spiritual im Kloster Müstair, bei meinen
Arztbesuchen im Frauenkloster St. Johann erlebt.
Er hat Diagnosen gestellt mit dem Pendel.
Diskussionsversuche mit ihm sind immer gescheitert,
obwohl sich zwischen ihm und mir eine sehr
gute, fast freundschaftliche Beziehung entwickelt hat.
Er ist erfüllt gewesen von einem unerschütterlichen
Glauben an seine Pendelmethode und an seine
Therapievorschläge.
8 Theoretische versus praktisch-angewandte
Wissenschaft / Erklärende Naturwissenschaft
versus verstehende Geisteswissenschaft usw.
9 Hilfreiche Literatur zur Quantenphysik für NichtPhysiker:
a) Zeilinger A. Einsteins Schleier – Die neue Welt der
Quantenphysik. München: Goldmann; 2005.
b) Audretsch J. Die sonderbare Welt der Quanten.
Eine Einführung. München: Beck; 2008.
10 S. auch Kant I. Kritik der reinen Vernunft. B XVI
(sinngemäss: Die Erkenntnis richtet sich nicht nach
den Gegenständen, vielmehr richten sich die
Gegenstände nach unserer Erkenntnis).
11 S. Die heilende Kraft der Hoffnung. Zur Rolle
von Placebos in der ärztlichen Praxis. NZZ Nr. 280
vom 2.12.2009, S. 59 (dazu auch Leserbrief
in NZZ Nr. 284 vom 7. 12. 2009, S. 13).
12 ex juvantibus remediis: aus den helfenden,
wirksamen Mitteln = Diagnose vom Heilerfolg her.
13 ut aliquid fieri videatur: dass etwas geschehen zu
sein scheine (etwa zur Beruhigung des Patienten).
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TRIBUNE
Point de vue
Was ist ein Vertrauensarzt? *
Rolf H. Adler
Wer von Vertrauen spricht, denkt gleichzeitig an Misstrauen. Die Erfinder des Begriffs «Vertrauensarzt» werden verneinen, an Misstrauen gedacht zu haben. Das
Unbewusste kennt jedoch keine Vorzeichen. Deshalb
ist die Vermutung naheliegend, dass es für Versicherungen und ähnliche Institutionen neben Vertrauensärzten Ärzte gibt, die diese Bezeichnung nicht verdienen. Das illustrieren die lateinischen Begriffe «altus»
und «sacer». Sie bedeuten sowohl hoch als auch tief,
Mir ist noch kein Vertrauensarzt begegnet, der bei einem
meiner Patienten den Grad der Arbeitsunfähigkeit
oder der Invalidität höher eingeschätzt hat als ich selber
* Die Anregung, über den
Vertrauensarzt nachzudenken, verdanke ich meinem
Freund Dr. Peter Grendelmeier senior.
Korrespondenz:
Prof. em. Dr. med. Rolf H. Adler
Leiserenweg 4
CH-3122 Kehrsatz
rolf.adler@tele2.ch
respektive heilig als auch teuflisch. Alte Sprachen
widerspiegeln die Arbeitsweisen des Unbewussten.
Die Beobachtung der Vorurteilsfreiheit des Unbewussten von Sigmund Freud wird gültig bleiben, auch
wenn seine Theorien im Laufe der Jahre Veränderungen erfahren.
Also: Wer von Vertrauensärzten spricht, denkt an
die Nichtvertrauensärzte. Von ihnen nehmen die Versicherer an, sie würden Gefälligkeitsberichte und -gutachten verfassen und unreflektiert die Partei ihrer Patienten ergreifen. Es ist ein offenes Geheimnis, dass die
Versicherer die Berichte und Gutachten der Nichtvertrauensärzte heute nicht mehr ernst nehmen. Die Erfahrungen mit eigenen Berichten und Gutachten und
solchen von Kolleginnen und Kollegen, die bei mir in
Supervision sind, bestätigen dies.
Mir ist noch kein Vertrauensarzt begegnet, der bei
einem meiner Patienten den Grad der Arbeitsunfähigkeit oder der Invalidität höher eingeschätzt hat als ich
selber. In seltenen Fällen hat er höchstens meine Einschätzung übernommen. Ohne Vorurteil des Vertrauensarztes ist dieses Ergebnis statistisch gar nicht möglich.
Selbstverständlich besteht auch beim praktizierenden Arzt die Möglichkeit eines Vorurteils. Er kann
durch seine Empathie auf die Seite des Patienten neigen. Ohne Empathie gelingt kein Zugang zum Erleben
des Patienten. Empathie, also Einfühlung, bedeutet
aber nicht Sympathie. Diese geht mit einer partiellen
Identifizierung mit dem Patienten einher. Sie birgt
damit die Gefahr, der Auffassung des Patienten zu erliegen. Empathie von Sympathie völlig zu trennen, ist
jedoch nicht möglich.
Beim Vertrauensarzt besteht keine Garantie für
Objektivität. Er ist durch seine Bindung an die Versicherer mit ihrer eher biomedizinischen (und nicht
biopsychosozialen) Sicht geneigt, psychische und soziale Einflüsse auf das Krankwerden und Kranksein zu
vernachlässigen. Hier gilt zudem: «Wess’ Brot ich ess,
dess’ Lied ich sing!» Dr. Watson, die von mir vor etlichen Monaten so getaufte Forelle in unserem Dorfbach, ist der einzig völlig Unabhängige. Ich füttere
ihn täglich mit weichem, noch ungetoastetem Brot.
Trotzdem hat er noch nie «mein Lied gesungen». Er
hält sich an Morgensterns Gedicht «Des Fisches
Nachtgesang».
Der praktizierende Arzt und der Vertrauensarzt
können nie ganz objektiv sein, umso mehr als die klinische Medizin auf einer Begegnung und Zusammenarbeit zwischen zwei Subjekten beruht, und nicht auf
einer Beziehung zwischen dem Subjekt Arzt und dem
Objekt Patient. Das heisst: Die Naturwissenschaft vom
Menschen ist die Wissenschaft von der Natur des
Menschen – und diese ist eine biopsychosoziale.
Es ist merkwürdig, dass sich Vertrauensärzte besonders bei Krankheiten, die nur durch Empathie und
Kennen Sie einen «Vertrauens-Bäcker» oder einen
«Vertrauens-Lokomotivführer»?
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466
TRIBUNE
Point de vue
Kennenlernen des Kranken und seiner Geschichte
zu erfassen sind, gestatten, nach einem kurzen Kontakt mit dem Patienten ein Urteil zu fällen, ohne die
Kenntnisse zu besitzen, die der praktizierende Arzt
über lange Zeit mit dem Patienten gesammelt hat.
Labortests und bildgebenden Verfahren nicht objektiviert werden können [6], gehe ich hier nicht ein.
Es gibt also Leiden, die mit den modernsten technischen Methoden nicht diagnostiziert werden können. Sie machen die Betroffenen dennoch arbeitsun-
Die Bezeichnung «Vertrauensarzt» muss aufgegeben werden.
Es gibt auch keine Vertrauens-Piloten, Vertrauens-Lokomotivführer
oder Vertrauens-Bäcker
Gibt es einen Ausweg aus diesem Dilemma? Ja,
aber nur einen asymptotischen: a) Beide Gruppen von
Ärzten müssen sich immer wieder selbst prüfen, ob
Vorurteile im Spiel sind; und b) sie müssen Wissen
über biopsychosoziale Zusammenhänge erwerben und
erweitern.
Um dieses Wissen steht es bedenklich schlecht
(wie mir eine eigene Studie mit Vergleich zwischen
Ärzten mit biopsychosozialer Ausbildung und solchen,
die diese Ausbildung nicht genossen haben, kürzlich
bestätigt hat [1]. Mit genügend Wissen wäre auch der
Artikel vom 29. September in der NZZ mit dem Titel
«Erhöhter Druck auf Schmerzpatienten in der Invaliden-Versicherung» nicht geschrieben worden [2]. Ich
gebe stichwortartig ein Beispiel: Weder die Vertrauensärzte noch die Versicherer, Ökonomen und Politiker
kennen die persönlichen Hintergründe von Patienten
genügend, die aus psychischen Gründen dazu neigen,
Schmerz erleiden zu müssen. Engel hat diese Hintergründe aufgezeigt [3]. Sie sind seither in kontrollierten
Studien bestätigt worden [4, 5]. Dieses Unwissen führt
zu Ungerechtigkeit.
Eine grosse Zahl von Menschen, die Schmerz erleiden müssen, von Engel als «pain prone patients» bezeichnet, haben eine besonders belastende Kindheit
durchlebt. Wie diese Erfahrungen zum Schmerz erleiden müssen beitragen, wissen wir: Durch Identifikation mit dem unterworfenen, brutalisierten, Schmerz
erleidenden Elternteil, durch operantes Lernen der
Verbindung – Zuneigung und Liebe wird nur gewährt,
wenn Schmerz erlitten worden ist – und schliesslich
durch die Neutralisation von Schuldgefühlen in der
Sprache des Körpers. Auf weitere Ursachen für Schmerzen und auch andere Störungen, die mit den üblichen
fähig, stören ihr Familienleben beträchtlich und verhindern, dass sie ihre Freizeit geniessen können. Ohne
biopsychosoziales Krankheitskonzept sind sie nicht zu
begreifen.
Die Bezeichnung «Vertrauensarzt» muss verlassen
werden. Es gibt nämlich weder Vertrauens-Piloten,
Vertrauens-Lokomotivführer noch Vertrauens-Bäcker,
sondern nur Piloten und Lokomotivführer, die nicht
unter Alkohol an die Arbeit gehen, und Bäcker, die vor
dem Backen ihre Hände waschen.
Ich schlage für die Ärzte, die im Auftrag von Versicherungen tätig sind, die Bezeichnung vor: Dr. med.
Innere Medizin, Chirurgie usw. Martin Muster (BVA).
BVA heisst: Beauftragter Versicherungs-Arzt.
Literatur
1 Adler RH. Clinical Approach of Biopsychosocially
Trained Physicians versus Physicians Not So Trained.
J Psychosom Res. Submitted. Abstract: Meeting Amer
Psychosom Soc. Chicago, March 2008.
2 Erhöhter Druck auf Schmerzpatienten in der IV.
NZZ vom 29. 9. 2009. S. 11.
3 Engel GL. Psychogenic Pain and the Pain-Prone
Patient. Amer J Med. 1959;26:899–918.
4 Adler RH, Zlot SI, Hürny C, Minder CE: Engel’s
Psychogenic Pain and the Pain-Prone Patient:
A Retrospective, Controlled Clinical Study.
Psychosom Med. 1989;51:87–101.
5 Unternährer I, Minder CE, Adler RH. Gender
and the Relationship between Traumatic Childhood
Experiences and Pain in Adulthood. Swiss Med
Weekly. 2006;136:637–42.
6 Adler RH. In: von Uexküll. Psychosomatische
Medizin. Kapitel 19. München und Jena:
Urban und Fischer; 2010.
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467
TRIBUNE
Spectrum
Nouveau financement des soins prévu pour 2011
Ernährung und Armut
in der Schweiz
Selon les cantons, les personnes nécessitant des soins devront participer aux coûts
Türkische Küche – ein Thema in der
aktuellen TABULA.
«Ernährung und Armut in der
Schweiz» ist das Schwerpunktthema
in der Ende März erscheinenden
Ausgabe 1/10 von TABULA, der Zeitschrift für Ernährung der Schweizerischen Gesellschaft für Ernährung
(SGE). Im aktuellen Heft finden sich
auch Beiträge über die türkische
Küche, das erste Didacta-Poster der
Serie über Lebensmittelverpackungen sowie viel Wissenswertes rund
Une nouvelle réglementation du financement des
soins prodigués à domicile et dans les établissements médico-sociaux (EMS) entrera en vigueur à
partir de 2011. Jusqu’à présent, les caisses-maladie
et les pouvoirs publics ont couvert les coûts des
soins à domicile – et cela partout en Suisse. Nouvellement, selon les cantons, les personnes nécessitant
des soins devront débourser de leur poche jusqu’à
16 francs par jour, en plus de la quote-part et de la
franchise habituelles. La Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS)
recommande aux cantons de ne pas charger encore
davantage les personnes nécessitant des soins qui
sont pris en charge et soignés à domicile – cela aussi
parce que, par rapport aux soins stationnaires, il
s’agit de soutenir par des incitations financières les
soins ambulatoires avantageux sur le plan économique. En outre, les proches fournissent une contribution essentielle en matière de soins à domicile,
ce qui suggère également de renoncer à la partici-
pation des patients dans le domaine ambulatoire.
L’Association suisse des services d’aide et de soins
à domicile (ASSASD) espère que beaucoup de cantons suivront la recommandation de la CDS.
(ASSASD)
ums Thema Ernährung. TABULA erscheint viermal jährlich und kann
auf www.sge-ssn.ch. abonniert werden.
(SGE)
Alcool consommé
par les mineurs
En Suisse, les mineurs consomment
chaque année des boissons alcooliques pour une valeur d’environ
220 millions de francs. Les deux tiers
de cette somme, laquelle constitue
une estimation pour l’année 2007,
Seltene Krankheiten: Allianz ProRaris für Betroffene gegründet
Der 3. Internationale Tag der seltenen Krankheit am
28. Februar 2010 bildete den Anlass für die Gründung von ProRaris, die Allianz seltener Krankheiten in der Schweiz. Mit der Allianz können 100 bestehende schweizerische Organisationen gemeinsam auftreten, um die Patienten aus der Isolation
zu holen. Sie will den rund 500 000 Betroffenen in
der Öffentlichkeit, bei den politischen Behörden
und im Gesundheitswesen Gehör verschaffen. ProRaris hat sich ferner zum Ziel gesetzt, die Vernet-
zung des Medizinal- und Pflegepersonals auf- und
auszubauen, das Know-how im Gesundheitswesen
im Hinblick auf innovative Massnahmen zu verbessern und die medizinische Forschung zu fördern.
Um ihre Wirksamkeit zu erhöhen und ein internationales Netzwerk zu nutzen, hat sich ProRaris nach
ihrer Gründung der europäischen Organisation
Eurordis angeschlossen.
(Dynamics Group)
concernent des jeunes à qui la vente
d’alcool est interdite. Mandaté par
l’Office fédéral de la santé publique,
l’Institut suisse de prévention de
l’alcoolisme et autres toxicomanies
(ISPA) vient de mener une évaluation à ce sujet. L’ISPA recommande
vivement de renforcer la protection
de la jeunesse.
(ISPA)
Weibliche Genitalverstümmelung – auch in der Schweiz
Mit der Wanderausstellung «Schnitt ins Leben.
Weibliche Genitalverstümmelung – auch in der
Schweiz» bietet TERRE DES FEMMES Schweiz einen
Einstieg ins Thema weibliche Genitalverstümmelung mit besonderem Fokus auf die Schweiz. Die
Begleitbroschüre wird gratis abgegeben und enthält
zusätzlich eine Liste mit Beratungsstellen, Literaturhinweise und Filmtipps. Die Ausstellung ist Teil
einer zweijährigen Kampagne, in der insbesondere
Fachpersonen aus den Bereichen Gesundheit, Lehrpersonen, Vormundschaftsbehörden u.a. angesprochen werden sollen, die in ihrem Berufsalltag einen
sensiblen Umgang mit dem Phänomen weibliche
Genitalverstümmelung benötigen. Unter www.
terre-des-femmes.ch finden Interessierte weitere
Informationen.
(tdf)
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468
Vitrine
Ich werde gerne alt
Machen Sie es sich bequem, Frau Doktor,
keine Umstände bitte,
lassen Sie mich selber
meine Beschwerden auflisten.
Und noch mehr!
Ich will kein Hörgerät mehr tragen,
ich habe die Brille wieder verloren,
das Gebiss wackelt,
mehr als mein Blutdruck.
Bleibeine:
Das Nikotin hat sich
in mir gut verteilt!
Und noch mehr!
Ich sage nicht,
dass ich mit dem Herzinfarkt
gerechnet habe.
Jedoch, als ich die Brille
im Kühlschrank wiedergefunden habe,
erhofften wir eine Veränderung,
ich und der Geist meines Mannes.
Ich bin zum Verschrotten
wie meine alte Baracke,
trotzdem trage ich mir Sorge.
Motorische Autonomie?
Bis zum Garten und zurück, das schaffe ich!
Nein, ich bin nicht verrückt,
ich bin leichtsinnig, ich weiss es!
Ich will aber
neben meinen Tomaten umfallen!
Ich bin im Winter meines Lebens,
aber in meinem Garten
ist immer Frühling.
Von der Brise der Erinnerungen gestreichelt
lenke ich mich ab
nicht mit dem, was ich getan habe,
Weniges,
sondern von der Güte,
die ich bekommen habe.
Oft habe ich versagt,
ich hab keine Träume mehr,
jedoch einen Schatz voll Erfahrungen.
Ich zähle die Stunden,
ich gönne mir
alles,
was mir selbstverständlich erschien,
und auch ich, wie die Jugend heute,
habe damals alles anders gesehen.
Sie, so jung,
hören Sie auf zu notieren,
was ich nicht mehr kann!
Lassen Sie meine Seele nicht
in diesem unbefleckten Gefängnis erlöschen!
Sicherheit in der Stadt?
Wie viele bittere Tage
werde ich damit gewinnen?
Die Enkelin täglich sehen?
Sie trägt mein Lächeln –
dieses Verdienst genügt mir.
Sie müssen Massnahmen ergreifen,
nehmen Sie mir mein Entscheidungsrecht bitte nicht weg!
Ich werde gerne alt,
ich will nicht frühzeitig gehen,
wenn, denn als freie Frau,
von meinen Blumen umgeben,
hinüberwandeln!
(Alessia Schinardi)
HORIZONS
Io invecchio volentieri
Si accomodi dottoressa
Non si disturbi
lasci che le elenchi
da sola
i miei acciacchi.
E anche di più
Non voglio portare l’apparecchio
ho riperso gli occhiali
la dentiera balla
più della pressione
le gambe di piombo
vuol dire che
la nicotina
si è distribuita equamente in me.
E anche di più
Non dico che mi aspettavo l’infarto ma
dopo che ho deposto
gli occhiali in frigo
ci aspettavamo un cambiamento
io e il fantasma di mio marito.
Son da rottamare
come la mia bicocca
ma a me sì, mi basto.
Autonomia motoria?
Fino al giardino e ritorno, ce l’ho
No, non sono pazza
sono incosciente, lo so
ma voglio cadere
fra i miei pomodori
sono all’inverno della vita
ma nel mio orto è sempre primavera
Mi distraggo
lasciandomi accarezzare
dalla brezza dei ricordi
non di ciò che ho fatto
poco
ma del bene che ho ricevuto
Ho molto fallito
non ho più sogni
ma un sacco di memorie.
Ho imparato a contare le ore
mi godo tutto ciò che mi sembrava scontato
e anch’io come i giovani d’oggi
ho fatto altrimenti allora.
Lei, così giovane
la smetta di notare
cosa non so più fare!
Non mi faccia spegnere l’anima
in questa prigione immacolata.
Sicurezza in città?
È una cosa che mi fa guadagnare
quanti giorni amari?
La nipotina tutti i giorni?
Ha il mio sorriso
questo merito mi basta.
Lei che deve intervenire
non mi levi il diritto di decidere
io invecchio volentieri
non voglio andar via prima
ma da donna libera
cadere fra i miei fiori!
(Alessia Schinardi)
alessia.schinardi@ksw.ch
HORIZONS
Sous un autre angle
Kurztext für Kader- und andere Ärzte mit knappem Zeitbudget
Nutzen schaffen für Patienten
Richard O. Binswanger
* Aus stilistischen Gründen
wird die männliche Form
verwendet. Frauen sind
ausdrücklich mitgemeint.
1 Berry LL, Seltman KD.
Management Lessons from
Mayo Clinic. Mc. Graw Hill;
2008.
Korrespondenz:
Dr. med. Richard O. Binswanger
Radiologie und Nuklearmedizin
FMH
Führungsschule Bodensee
Münsterlingen
Oberer Seeweg 9
CH-8597 Landschlacht
r.binswanger@bluewin.ch
www.fsb-spital.ch
Die Aufgabe einer Gesundheitsorganisation ist das
Schaffen von Nutzen für Patienten*. Alle andern Aufgaben haben hinter dieser zurückzutreten oder müssen
in ihrem Dienst stehen. Andere Anspruchsgruppen
sollen hinter den Patienten anstehen.
Für diese Aussage wurde ich als Moderator eines
VLSS-Führungskurses von einem sehr erfahrenen Arzt
heftig kritisiert. Meine Verblüffung war total. Ist die
Aussage falsch? Ist Nutzen das falsche Wort?
«The needs of patients come first.» So lautet der
Leitsatz der Mayo Clinic [1]. Das tönt ganz ähnlich.
Needs bedeutet allerdings Bedürfnisse und nicht Nutzen. Bedürfnisse können vom Patienten artikuliert oder
vom Arzt erkannt werden. Also wäre ich für das Wort
«Bedürfnisse» vielleicht nicht angegriffen worden.
Nutzen für Patienten – schwer zu erfassen?
Was mag den Kollegen so erzürnt haben? Wahrscheinlich fand er, dass der Nutzen schwer oder überhaupt
nicht zu definieren sei. Auch wenn diesbezüglich Unklarheiten bestehen, der Nutzen lässt sich erkennen.
Die Wiederherstellung der Gesundheit, die Besserung
einer Krankheit, die Verminderung von Schmerzen,
die Begleitung bei unheilbarer Krankheit, die Prävention, alles ist Nutzen. Wiedererlangte Arbeitsfähigkeit
nützt dem Patienten mehr als dem Arbeitgeber und
der Gesellschaft. Ich gehe noch weiter: Zeitgerechte
Terminvergabe für Abklärung und Behandlung, vertiefte Kommunikation, Umgang mit der Angst, Verständnis für nichtmedizinische Probleme und Sorgen,
interdisziplinäre Zusammenarbeit, alles schafft Nutzen
für Patienten. Nochmals: Der Nutzen ist bestimmbar!
Stillen von Bedürfnissen
Was Nutzen am Patienten schafft, stillt auch die Bedürfnisse des Patienten. Aber was, wenn Letztere unangemessen sind? Das hat möglicherweise der Kollege
gemeint, der in seiner Tätigkeit viele falsche Ansprüche abwehren musste – auf Arbeitsunfähigkeit, Berentung, nach Gefälligkeitsgutachten (Lügen!), auf den
ersten Platz in der Warteschlange. Hier muss der Arzt
Gegensteuer geben, auch wenn er beschimpft wird
oder sonst Nachteile in Kauf nehmen muss. Und mein
Verständnis für die Kollegen im Alltag (nicht im ruhigen Befundraum) ist gross.
Wer bestimmt den Nutzen?
Ausschliesslich der Patient und sein Arzt. Niemand
anders. Nicht die Behörden, nicht der Arbeitgeber,
nicht die Familie oder die Sozialhilfe. Die beiden Letzteren sollen zwar mitdenken und -reden, aber nicht
entscheiden. Den Nutzen zu definieren ist eine vornehme ärztliche Tätigkeit und ein befriedigende dazu.
Diese Erwägungen sind allerdings immer subjektiv, das
ist auch richtig so, sie gehören in den Bereich der ärztlichen Kunst. Sie sind ausserdem revisionsbedürftig,
wenn sich neue Gesichtspunkte ergeben.
Motivation
Das Schaffen von Nutzen für Patienten ist unsere
Hauptaufgabe. Dazu stehe ich, Sie hoffentlich auch.
Auch wenn immer wieder versucht wird, uns etwas
anderes weiszumachen. Auch wenn andere Aufgaben
uns von der Hauptsache ablenken. Es ist unsere intrinsische Motivation. Schaffen und erhalten wir alle Voraussetzungen dafür. Dazu gehört auch die Stärkung
und Bewahrung unserer Stellung in der Gesellschaft
sowie die Sicherung einer angemessenen Abgeltung.
Ist es falsch zu sagen, dass eine Gesundheitsorganisation
in erster Linie dem Nutzen des Patienten dienen soll?
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470
HORIZONS
Note de lecture
Diagnostic préimplantatoire, «bébé-sauveur» –
Tumultes humains et éthiques
Jean Martin
1 Martin J. Diagnostic
préimplantatoire –
Enjeux bioéthiques autour
d’un sujet d’actualité. Revue
médicale suisse.
2005;1:2290–2.
2 Commission nationale
d’éthique (CNE). Diagnostic
préimplantatoire. Prise de
position 10/2005. et:
Diagnostic préimplantatoire
II: Questions spécifiques
sur la réglementation légale
et le typage HLA.
Prise de position 14/2007.
www.nek­cne.ch
3 Picoult J. My Sister’s Keeper.
New York: Washington
Square Press; 2004. Traduit
en français sous le titre
«Ma vie pour la tienne» et
en allemand sous le titre
«Beim Leben meiner
Schwester».
4 Le livre a donné lieu à
un film de Nick Cassavetes
(2009), avec notamment
Abigail Breslin et Cameron
Diaz.
jean.martin@saez.ch
Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est, on le sait, une
modalité liée à la procréation médicalement assistée
(PMA) qui pose un ensemble de questions éthiques et
pratiques [1]. Il est actuellement interdit en Suisse par
la loi fédérale sur la PMA. La Commission nationale
d’éthique a émis à son propos deux rapports [2]; elle
s’est montrée majoritairement favorable au fait d’auto­
riser le DPI pour permettre à des couples d’éviter de
donner naissance à des enfants porteurs de maladies
héréditaires graves mais, deux ans plus tard, est restée
divisée sur l’acceptabilité de cette méthode pour «pro­
duire» des bébés dont les caractéristiques génétiques
(typage tissulaire HLA) permettraient, par transfusions
ou greffe de moelle osseuse par exemple, de soulager
voire guérir l’affection d’un frère ou d’un sœur déjà
né(e): «bébé­médicament, ­espoir ou ­sauveur». Une
motion parlementaire a requis le Conseil fédéral de
proposer une modification légale levant l’interdiction
actuelle dans des cas définis, mais le projet mis en
consultation en 2008 n’a pas du tout convaincu. On
reste aujourd’hui dans l’attente d’une nouvelle propo­
sition du Gouvernement.
Sachant mes intérêts professionnels, on m’a re­
commandé un ouvrage de l’écrivaine américaine Jodi
Picoult [3], qui décrit une situation familiale en rap­
port avec la notion de «design baby» – un bébé que ses
parents font naître avec le «dessein» d’aider une sœur
aînée. J’ai mis du temps à me décider à cette lecture,
peu convaincu qu’un roman rende justice à la problé­
matique éthique y relative. Or, inspiré de faits vécus,
ce livre est simplement remarquable. L’auteure s’est à
l’évidence largement et pertinemment renseignée au­
près de médecins, scientifiques, soignants et familles.
Histoire d’un couple dont la fille aînée, Kate, déve­
loppe, alors qu’elle a quelques années une leucémie
aiguë à promyélocytes; de multiples traitements de
chimiothérapie sont entrepris, avec des rémissions
mais sans guérison. Un frère de Kate n’est pas compa­
tible avec elle du point de vue HLA et les parents déci­
dent d’avoir grâce au DPI un troisième enfant qui
pourra aider Kate. Ce sera Anna, à qui on prélèvera du
sang du cordon ombilical à la naissance, début d’une
longue série d’efforts thérapeutiques auquel elle prête
son concours, sans donner son avis puisqu’elle est une
enfant.
Au moment décrit au début du livre (parsemé par
ailleurs de nombreux flashbacks), Anna a 13 ans. Sa
sœur aînée va mal, est devenue insuffisante rénale et
la question se pose de demander à Anna de lui donner
un rein. Cette dernière engage une démarche légale
pour être déclarée, par la Justice, majeure pour tout
ce qui concerne les soins médicaux, ce qui la rendrait
compétente pour donner ou refuser son consentement
à, en particulier, des mesures touchant son intégrité
physique. Vers la fin de l’ouvrage, le lecteur apprend
avec surprise pourquoi elle entend ainsi refuser; le
dénouement surprend lui aussi.
Les relations mutuelles, contraintes, conflits, di­
lemmes, tristesses et joies au sein de la constellation
familiale dont toute l’existence est lourdement in­
fluencée, et constamment déséquilibrée, par la maladie
d’un des siens, sont remarquablement présentés par
Jodi Picoult (un exemple: le frère de Kate et Anna, lar­
gement «oublié» par ses parents dans toute cette agi­
tation chronique, parcourt une trajectoire chahutée de
délinquant et de pyromane – alors que le père, peut­
être le personnage le plus attachant, est chef d’équipe
pompier).
Quoique fondée sur des éléments réels, c’est une
fiction – que le talent de l’auteure rend particulière­
ment attachante. Mais de ces fictions qui sont aussi
éclairantes qu’une présentation clinique et peuvent
servir de support pédagogique. A noter à ce propos
que les dernières pages de l’édition américaine don­
nent une série de sujets pour discussion. «My Sister’s
Keeper» retiendra vivement l’attention des médecins,
soignants, éthiciens, juristes, travailleurs sociaux et
de tous ceux qui s’intéressent aux avancées de la bio­
médecine, et sont parfois préoccupés par elles [4].
«Ma vie pour la tienne» illustre les sérieuses questions
éthiques que pose le don d’organes par un enfant conçu
dans ce but.
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ET ENCORE...
Morbus Agglo
Au moyen de photographies, de graphiques
et de cartes, les auteurs
montrent la transformation
de nos paysages.
1 Ewald KC, Klaus G.
Die ausgewechselte
Landschaft. Vom Umgang
der Schweiz mit ihrer
wichtigsten Ressource.
Mit 1000 Grafiken und Fotos.
Bern: Haupt-Verlag; 2009.
2 Eisinger A, Schneider M
(Hrsg.). Stadtland Schweiz.
Avenir Suisse. Basel:
Birkhäuser-Verlag für
Architekten; 2005.
erhard.taverna@saez.ch
Les processus de destruction qui durent plus longtemps qu’une vie humaine ne sont guère pris en
considération et ils le sont encore moins en l’absence
de tout moyen apparent pour les contrer. Il en résulte
une sorte de nihilisme thérapeutique. Personne ne se
sent responsable, même quand une documentation
sur l’évolution de la maladie, minutieusement établie
et accessible à tous, présente clairement tous les changements intervenus. Or l’agenda politique ignore tout
ce qui n’est pas gage de succès rapide. Les stratégies
mentales de défense des habitants fonctionnent de
manière fiable. L’idéologie de la croissance, profondément ancrée dans les mentalités, veille à relativiser
le diagnostic, à le rendre éloigné de la réalité ou à le
considérer comme une émanation du progrès, un produit généré par des causes externes ou le prix inévitable d’un bien-être accru. Les optimistes professionnels pensent que l’avenir remettra les choses en ordre,
d’une façon ou d’une autre, et les cyniques annoncent une nouvelle glaciation qui laminera le pays. La
stratégie habituelle consiste à externaliser les fautes sur
des pays lointains et à accuser, par exemple, l’industrie
canadienne du schiste bitumineux, la destruction des
forêts amazoniennes ou la pollution des océans, au lieu
de les imputer à son propre pays. Nous ne nous sentons pas responsable de la fonte des calottes polaires,
même si notre pays utilise actuellement les surfaces
de production de deux planètes terrestres supplémentaires rien que pour conserver notre mode de vie.
Si l’on veut élargir la mémoire individuelle par des
souvenirs collectifs, on commencera par des vues et
des panoramas de la Suisse réalisés par Hans Conrad
Escher (1767–1823). On passera finalement à la documentation «Die ausgewechselte Landschaft», établie récemment par Klaus Ewald, professeur émérite de l’EPFZ,
et par Gregor Klaus, journaliste scientifique [1]. Au
moyen de photographies, de graphiques et de cartes,
ce compendium montre que la transformation de nos
paysages s’est accélérée au cours des 50 dernières années et que les constructions grignotent progressivement toutes les terres agricoles; Klaus Ewald et Gregor
Klaus y voient une perte individuelle du sentiment
d’appartenance à un coin de terre dans un pays trop
bétonné, où tout ce qui n’est pas source de profit est
mis de côté.
On trouvera une autre approche dans l’étude approfondie réalisée par un collectif d’architectes célèbres, lequel a examiné le territoire de cinq grandes
métropoles, neuf villes et 48 agglomérations [2]. Cette
étude, intitulée «Stadtland Schweiz», offre des analyses
et des études de cas très intéressants concernant les
structures locales, les flux de circulation, les réseaux
économiques et les obstacles de politique locale. Des
représentations multifonctionnelles et d’un genre
nouveau renvoient l’image idéale de la campagne et
l’image terrifiante de la ville envahissant la campagne
au monde de l’affabulation. Au lieu de libérer les espaces intermédiaires de la pression urbaine, les autoroutes ont promu de manière involontaire la dispersion de l’habitat à une grande échelle.
Entre la métropole lémanique et le lac de Constance
vivent aujourd’hui sept habitants sur dix entre des
blocs d’habitation, des restes de campagne, des parcs
industriels, des voies de circulation, des centres
d’achats et des parcs de loisirs. Le développement
transfrontalier est présenté de manière particulièrement intéressante: la région TriRhena autour de Bâle,
l’Arc lémanique et ses connexions avec Lyon et Paris,
le Triangolo insubrico dans la périphérie de Milan et
l’Euregio autour de Constance. Ces architectes autochtones cherchent de nouveaux horizons à planifier, définissent l’urbanité et la durabilité, parlent de concentration et proposent de supprimer certaines constructions. «What could Switzerland become?» Selon leurs
scénarios, la Suisse sera une plaque tournante européenne composée d’aéroports et d’un super-Zurich, le
Central Park de l’Europe, un producteur d’oxygène,
le château d’eau de l’Europe, un immense parc d’éoliennes et de panneaux solaires ou le pays des loisirs
alpins. Dans leur étude, ils ont détecté un problème
clé concernant la décentralisation encouragée par les
politiques, à savoir l’absence d’organes en mesure de
réaliser concrètement la planification du territoire telle
qu’elle est régulièrement définie dans chaque cas en
particulier. Peut-on encore stopper le processus de
morcellement territorial par de nouvelles constructions sans prendre des mesures régulatrices de nature
totalitaire? Des simulations sur ordinateur montrent
que des terres peuvent être récupérées entre les zones
urbaines aux innombrables tours d’habitation. Utopie
ou réalisme?
On cite volontiers Hippocrate mais on ne lit guère
ses œuvres. Dans son enseignement sur l’environnement, il estime que le physique et le caractère des
habitants d’un pays s’harmonisent avec sa nature.
Peut-être devrions-nous à nouveau en tenir compte,
d’autant plus qu’Hippocrate ajoute que nous ne ferons
pas fausse route si nous élaborons nos projets sur la
base des conclusions tirées de cette affirmation.
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ANNA
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