La perception des mouvements fœtaux Fetale Bewegungsmuster

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La perception des mouvements fœtaux Fetale Bewegungsmuster
Hebamme.ch
Sage-femme.ch
Levatrice.ch
Spendrera.ch
11 2015
La perception
des mouvements fœtaux
Fetale Bewegungsmuster
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Sommaire • Inhalt
Edition 11
La perception des mouvements fœtaux
Ausgabe 11
Fetale Bewegungsmuster
Actualité
2
Aktuell
26
Editorial Lisa Fankhauser
5
Editorial Lisa Fankhauser
29 Dossier
4 Dossier
28 Auto-surveillance des mouvements fœtaux:
intérêt de la méthode «Count-to-ten» Wie werden von Müttern wahrgenommene
fetale Bewegungen fachlich beurteilt? Jasmin Battaglia, Gwendoline Lambert
Marie Blanchard, Ludivine Vanacker
Focus
Warum sich mit der Sonografie der fetale Zustand am besten beurteilen lässt Dr. med. Luigi Raio
33
Literaturtipps
36
10
Mosaik
38
11
Verband
15
Konferenz Leitende Hebammen
16
Sektionen
18
Fort- und Weiterbildung SHV
21
Buchtipp
37
8
La réponse aux besoins spécifiques des Syriennes
en exode est urgente Nelly Staderini
Mosaïque
L’enfant face au deuil ou au divorce Josianne Bodart Senn
L’attitude de l’entourage compte beaucoup
Josianne Bodart Senn
Infos sur la recherche
12
Fédération
13
Conférence des sages-femmes cheffes
Sections
18
Formation continue FSSF
20
En librairie
8
Impressum
9
Wenn das Handy mehr Aufmerksamkeit erhält als das Kind Christina Diebold
Impressum
Thème de l’édition 12/2015
La qualité dans la profession de sage-femme
Thema der Ausgabe 12/2015
Qualität im Hebammenberuf
Parution début décembre 2015
Erscheint Anfang Dezember 2015
9
113e année | 113. Jahrgang
Secrétariat | Geschäftsstelle Rosenweg 25 C, Case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 332 63 40, F +41 (0)31 332 76 19
info@hebamme.ch, www.sage-femme.ch, www.hebamme.ch Heures d’ouverture Lu-Je 8:30–12:00, 13:30–16:30 / Ve 8:30–12:00 | Öffnungszeiten Mo–Do 8.30–12 Uhr, 13.30–16.30 Uhr / Fr 8.30–12 Uhr Offizielle Zeitschrift des Schweizerischen Hebammenverbandes | Journal officiel de la Fédération suisse des sages-femmes | Giornale ufficiale della Federazione svizzera delle levatrici | Revista uffiziala
da la Federaziun svizra da las spendreras Parution 10 éditions par année, numéros doubles en janvier / février et en juillet /août | Erscheinungsweise 10 Mal im Jahr, Doppelausgaben im Januar / Februar und Juli /August
Photo couverture La FSSF remercie Peter Kuhn, Effinger-Zentrum, Berne, et Petra Sauter, Berne Foto Titelseite Der SHV dankt
Peter Kuhn, Effinger-Zentrum, Bern, und Petra Sauter, Bern
Actualité
Questions
d’alimentation
En adoptant une alimentation équilibrée avant et pendant la grossesse ainsi
que durant la période d’allaitement, les
parents permettent à leur enfant de
commencer la vie dans les meilleures
conditions.
En collaboration avec différentes organisations spécialisées, l’Office fédéral de la
sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a mis à jour les recommandations officielles suisses concer­nant
l’alimentation durant la grossesse et la
période d’allaitement et les a consignées
dans la nouvelle version de la brochure
«Alimentation pendant la grossesse et la
période d’allaitement».
La brochure explique comment appliquer
les recommandations relatives à une alimentation saine et équilibrée au quotidien et dans quelle mesure le partenaire
peut apporter son soutien. Le lecteur y
apprend quels sont les nutriments particulièrement importants durant la grossesse et la période d’allaitement et quand
les suppléments alimentaires se révèlent
utiles ou nécessaires. Outre les chapitres
dédiés aux allergies et aux intolérances
alimentaires ainsi qu’au végétarisme, le
document donne des conseils concernant la pratique d’une activité physique
adaptée.
Cette documentation s’adresse aux
cou­ples désireux d’avoir un enfant, aux
futurs parents, ainsi qu’aux femmes
allaitantes, à leur partenaire et à leur
famille. Elle est disponible en français
(36 pages), en allemand et en italien.
A télécharger sur: www.stillfoerderung.ch ›
Matériel d’information
2
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Arrêter de fumer
à deux, c’est mieux
Diverses études ont montré que le soutien d’une personne proche augmente
les chances de succès d’une personne qui
veut cesser de fumer et que l’accompagnement d’une amie ou d’un ami est particulièrement utile dans les premières
semaines de désaccoutumance. Dans le
cadre de la campagne de prévention du
tabagisme SmokeFree, l’Office fédéral de
la santé publique (OFSP) et ses partenaires lancent une nouvelle application
pour téléphones mobiles qui offre une
aide interactive.
L’application SmokeFree Buddy met en
lien une personne qui veut arrêter de fumer avec une autre qui la soutient dans
sa démarche. Grâce à cette application,
un proche peut intervenir en temps réel
pour soutenir la personne désireuse d’arrêter. Celle-ci peut à son tour exprimer
n’importe quand ce qu’elle ressent et
solliciter de l’aide. La personne de soutien (le «Buddy» ou pote) dispose alors
d’éléments de réponses élaborés par des
professionnels et adaptés à diverses situations, de manière à pouvoir garantir
un soutien optimal. Les textes peuvent
être complétés et modifiés par des commentaires personnels. L’application peut
aussi être utilisée par deux fumeurs qui
souhaitent arrêter ensemble.
Source: Communiqué de presse OFSP
du 21 septembre 2015
«Avez-vous du mal
à payer vos factures
du ménage?»
En juin 2015, le prix de la recherche en
médecine de premier recours du Collège
de médecine de premier recours (CMPR)
a été attribué à un groupe de recherche
autour de Dr Patrick Bodenmann de la
Policlinique médicale universitaire (PMU)
et du Pr Thomas Bischoff ainsi que de la
Dre Lilli Herzig de l’Institut universitaire
de médecine de famille (IUMF) de l’université de Lausanne.
Les médecins ont étudié combien de patients renoncent aux soins médicaux
pour des raisons économiques. Pour
cela, ils ont recruté 47 cabinets de médecins de famille sur l’ensemble de la
Suisse romande et interviewé plus de
2000 patients. Il en résulte que 10,7 %
des patients participant à l’étude ont indiqué avoir renoncé à des soins médicaux au cours des 12 derniers mois.
Les chercheurs se sont également in­
téressés à savoir dans quelle mesure
les médecins de famille étaient capable
d’évaluer la réalité socio-économique
de leurs patients. Une question s’est
avérée particulièrement efficace pour
identifier les patients qui étaient à risque
de renoncer à des soins pour des raisons
économiques: «Durant les douze derniers mois, avez-vous eu de la peine à
payer les factures de votre ménage?».
Comment améliorer les compétences en Suisse
Les «compétences en matière de santé»
désignent les capacités des individus à
s’orienter dans le système de santé, à
comprendre les informations des médecins ou à identifier les symptômes de
maladies. Les Académies suisses des
sciences ont élaboré un rapport qui récapitule la situation et les perspectives
des compétences en matière de santé
en Suisse. Intitulé «Compétences en matière de santé en Suisse – situation et
perspectives», ce rapport de 98 pages
est rédigé en partie en allemand, en partie en français (sans traduction).
Téléchargeable sur le site www.samw.ch ›
Actualités › 1er octobre 2015
«Cette question permet de très bien
évaluer et déterminer quels seront les
patients à risque de par leurs problèmes
financiers de renoncer à des soins pour
des raisons économiques mais surtout de
les différencier de ceux qui a priori n’auront pas ce type de problématique (valeur
prédictive négative de cette question de
97 %)», précise Patrick Bodenmann. Il ne
s’agit pourtant pas de poser cette question de manière systématique à chaque
patient, mais plutôt de la clarifier de
manière ciblée chez les personnes pour
lesquelles il y a un soupçon concret par
rapport à cette réalité.
Source: Communiqué de presse CMPR du 24 juin 2015
«Swiss Quality Award
2016»
Ce concours récompense chaque année
des innovations hors pair visant à améliorer la gestion de la qualité dans le
domaine de la santé. Avec ses trois catégories de prix, le Swiss Quality Award
met en évidence la grande diversité des
démarches pour la qualité. Il laisse une
grande liberté quant au contenu des
projets et à la méthode utilisée, mais le
lien avec le domaine de la santé reste
primordial. Il offre aux nombreux pionniers l’opportunité de faire connaître
leurs innovations au grand public et de
gagner l’un des trois prix de CHF 10 000.–
chacun, ou encore de remporter le prix
du meilleur poster doté de CHF 2000.–.
Ces prix sont remis chaque année lors
du Symposium national pour la gestion
de la qualité dans le secteur de la santé:
le prochain aura lieu le 1er juin 2016 à
Soleure.
Inscription jusqu’au 8 janvier 2016 sur:
www.swissqualityaward.ch
En France,
moins d’hommes
dans la profession
C’est en 1982 que les écoles françaises
de sages-femmes ont commencé à accepter les hommes. Bien que les candidates aient été toujours largement majoritaires, le nombre de candidats a été
multiplié par plus de 5 entre 2005 et
2010. Il atteint même plus de 10 % des
effectifs en 2010.
A la rentrée 2010, une «première année
commune aux études de santé» (PACES)
a été introduite et le nombre d’hommes
inscrits dans cette filière a subitement
chuté. «Il est possible que, pour les
hommes, le choix de la filière sagesfemmes était plus courant a posteriori
qu’a priori,» suggère les auteurs de l’analyse. «Le choix de la filière s’effectuait
après l’obtention des résultats, alors
qu’aujourd’hui il faut présélectionner la
filière pour réussir à l’intégrer après le
concours. Ainsi, parmi les 174 nouveaux
inscrits en PACES en 2010 parvenant à
intégrer une école de sages-femmes dès
la première année, on ne compte que
deux hommes.»
Source: Profil et parcours des étudiants en première
année commune aux études de santé. «Etudes &
Résultats», Direction de la recherche, des études,
de l’évaluation et des statistiques (DREES),
juillet 2015, 1-6.
Le nouveau portail
www.sex-i.ch
A l’occasion de la Journée mondiale
de la contraception du 26 septembre
2015 (World Contraception Day), Santé
Sexuelle Suisse a lancé le nouveau site
d’information «sex-i.ch» (en plus de dix
langues) pour que chacun-e puisse choisir une contraception de manière informée et vivre pleinement de sa sexualité.
www.sex-i.ch contient des informations
actuelles et médicalement vérifiées dans
plusieurs langues sur des thèmes relatifs
à la santé sexuelle: organes génitaux,
contraception, grossesse et interruption
de grossesse ou infections sexuellement
transmissibles. C’est un véritable outil en
ligne: les fiches pratiques sur chacun des
thèmes peuvent être imprimées en un
seul clic. En outre, le site est compatible
avec smartphones et tablettes.
Toutes ces informations sont aussi accessibles très facilement auprès des centres
de santé sexuelle et planning familial,
dont Santé Sexuelle Suisse est la faîtière
et qui offrent dans toute la Suisse des
consultations professionnelles, personnalisées et confidentielles sur les thèmes
de la santé sexuelle et de la contraception.
Voir: www.sex-i.ch
Prédire à 88 %
le succès d’une FIV
Un biomarqueur présent dans le sang et
le liquide folliculaire permet de prédire
les chances de succès d’une procréation
médicalement assistée avec une fiabilité
de 88 % . C’est ce qu’a mis en évidence
une équipe de l’Inserm (Institut national
de la santé et de la recherche médicale)
au Centre hospitalier universitaire de
Montpellier. Les chercheurs ont en effet
découvert un marqueur biologique identifiable de manière très peu invasive, permettant de savoir si une FIV a de bonnes
chances d’aboutir ou non. Le résultat de
ce test semble fiable à 88 %. Le Prof. Samir
Hamamah, responsable de ces travaux,
l’utilise depuis 2011: il a ainsi doublé les
taux de naissances issus de procréation
médicalement assistée dans son service.
A la recherche d’un marqueur biologique
Les chercheurs se concentrent sur les
taux d’ADN libre, plus exactement sur
l’ADN issu de cellules dégradées qui se retrouve dans le sang et les liquides biologiques. Plus sa concentration est élevée,
plus les cellules de l’organisme ont été
stressées et détruites pour différentes
raisons. Ainsi, les femmes qui ont un taux
élevé d’ADN libre dans leur liquide folliculaire une réserve ovarienne pauvre et
des syndromes polykystiques. Elles ont
moins de chances de tomber enceinte. En
outre, chez une même femme, tous les
follicules ne sont pas soumis à la même
«dose» de stress au cours de leur maturation qui conduira à la libé­ration d’un
ovocyte. Ainsi, en analysant la concentration d’ADN libre dans le liquide folliculaire associé à chaque ovocyte prélevé
avant une fécondation in vitro, les chercheurs sont en mesure de sélectionner
les ovocytes les plus favorables, et de
pronostiquer les chances de succès de
la FIV.
Les chercheurs ont également travaillé
à partir de l’ADN libre circulant dans le
sang et sont arrivés aux mêmes conclusions. Plus le taux est élevé, plus les
chances de grossesse sont faibles. «Cela
ne doit pas décourager les femmes.
Ce marqueur varie au cours des cycles et
indique qu’il faut décaler la tentative
de deux ou trois mois pour tenter d’obtenir des ovocytes de meilleure qualité»,
indique le Pr Samir Hamamah.
Source: Communiqué de presse Inserm
du 14 septembre 2015
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
3
Dossier
Auto-surveillance
des mouvements fœtaux: intérêt
de la méthode «Count-to-ten»
Si les mouvements actifs fœtaux occupent une place primordiale dans l’évaluation
du bien-être fœtal, c’est que ce qui est en jeu, c’est la prévention de mort fœtale in utero,
complication majeure de la grossesse dont la sage-femme puisse être témoin. Une revue
de la littérature a permis de mettre en évidence l’importance de l’information aux femmes
enceintes en matière d’auto-surveillance des mouvements fœtaux.
Marie Blanchard, Ludivine Vanacker
La question des mouvements actifs fœtaux (MAF) est un
élément fondamental de la clinique obstétricale. La diminution des mouvements actifs fœtaux (DMAF) serait un
motif de consultation non programmée qui toucherait
entre 4 et 16 % des femmes enceintes (Frøen, 2004; Sergent et al., 2005).
Les sages-femmes que nous avions accompagnées sur
les lieux de pratique lors de notre formation posaient
souvent la question «Votre bébé bouge-t-il plus de dix
fois par jour?». Elles semblaient attendre une réponse
quantifiable de la part de la patiente et la responsabilisaient en se fiant à son auto-surveillance. Cela peut poser
question quant à la tournure de la phrase qui ne permet
pas à la femme de s’exprimer librement et sous-entend
qu’elle doive savoir approximativement combien de fois
le bébé bouge ou devrait bouger. Les discours que nous
avions rencontrés étaient cependant variables et nous
avions conclu qu’il n’y avait pas d’attitude universelle et
consensuelle sur l’information donnée aux femmes enceintes autour des MAF.
Auteures
Marie Blanchard Infirmière sage-femme
service post-natal du CHUV, Lausanne
Ludivine Vanacker Infirmière sage-femme
service post-natal du CHUV, Lausanne
4
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Page (2006) évoque les éléments de la clinique sagefemme qui attestent le bien-être fœtal en consultation:
– l’écoute les battements cardiaques fœtaux (BCF) avec
le Doptone, le pinard;
– la palpation externe, mouvements vifs, perceptibles
par une tierce personne;
– l’anamnèse, de façon plus subjective, en invitant la
future maman à s’exprimer sur la vitalité fœtale.
Si la femme présente un examen clinique suspect ou des
inquiétudes quant aux MAF, la sage-femme réalise un
CTG, et se réfère au médecin qui effectue une échographie et un score de Manning. Ces techniques, objectives,
témoignent de l’activité cardiaque de l’enfant ainsi que
de son activité motrice.
Comment faire compter les femmes enceintes?
Il s’agit ici de méthodes subjectives d’évaluation du
bien-être fœtal, regroupées sous le terme générique de
«Comptage des mouvements fœtaux». De nombreuses
méthodes sont recensées dans la littérature. Chacune
définit «un seuil d’action», c’est-à-dire un repère pour indiquer à la future maman qu’il serait bon de consulter.
Seules deux des méthodes les plus courantes sont citées
ici:
– la méthode de Wood: la mère doit compter et noter
le nombre de mouvements fœtaux pendant trois
périodes de vingt minutes chaque jour à partir de la
32e semaine d’aménorrhée (SA).
– la méthode Cardiff «Count-to-ten»: la femme doit débuter le comptage à 32 SA et ce jusqu’à terme. Si elle
perçoit moins de dix mouvements sur 12 heures, et si
cela se reproduit sur deux jours consécutifs, il lui est
vivement conseillé de consulter en urgence. (CNGOF,
2012)
A ce jour, dans de nombreux pays, il n’y a pas de recommandations relatives à l’introduction du comptage dans
la population générale. Cependant, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC, 2000) recommande une utilisation quotidienne du comptage au
cours du 3e trimestre pour les femmes présentant des
Editorial
DMAF ou avec un antécédent de grossesse à risque. Pour
ce faire, la femme doit connaître les facteurs influençant
les cycles de l’enfant et leur perception.
Ce qui influence la perception des mouvements
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens
français (CNGOF, 2012) décrit les différents facteurs qui
modifient et influencent la perception que la femme a
des mouvements de son bébé:
– l’âge gestationnel;
– le cycle nycthéméral (cycle biologique de 24 heures
avec alternance jour et nuit) et le rythme circadien
(cycle veille-sommeil): deux pics d’activité au cours de
la journée et plus particulièrement vers 7 h et entre
21 h et 1 h probablement en lien avec la cortisolémie
maternelle. Par ailleurs, une baisse de l’activité fœtale
peut être retrouvée la nuit entre 1 et 6 h.
– le poids fœtal;
– le sommeil fœtal (cycle d’env. 35 minutes chez un fœtus à terme);
– le rythme cardiaque: corrélation entre les MAF et les
accélérations fœtales;
– l’activité utérine;
– les facteurs maternels: stress maternel, consommation
de sédatifs, de tranquillisants, de nicotine et d’aliments
sucrés;
– les stimulations extérieures sonores, les palpations,
le changement de position.
Il est important de noter que l’environnement, le contexte
de vie, l’implication du père et de la mère dans la grossesse ont des répercussions dans la perception des mouvements du fœtus.
D’une certaine manière, le comptage s’est imposé à nous
dans nos recherches préliminaires. Nous aurions voulu
orienter notre travail sur l’information faite aux femmes,
mais le comptage était systématiquement associé à cette
information délivrée par les professionnels. Notre question de recherche a donc dû être repensée. Le comptage
associé à une information générale sur la perception maternelle des variations physiologiques des MAF pourrait-il
être une méthode d’éducation à la santé lors des consultations sage-femme afin de diminuer le risque de mort
fœtale in utero?
La charte «Count-to-ten modified»
Les sept études sélectionnées dans cette revue de littérature (six études norvégiennes, une japonaise) utilisaient la méthode «Count-to-ten modified» bien que cela
ne fasse pas partie des critères de sélection initiaux.
Dans cette méthode, la femme mesure le temps nécessaire pour percevoir 10 MAF, une fois par jour, pendant
une phase active fœtale.
Ces auteurs y spécifient que la femme a été informée de
la nécessité de venir contacter un professionnel de santé:
– si le temps de comptage pour 10 MAF dépassait deux
heures de temps,
– si elle percevait une variation des mouvements et, dans
ce cas, son ressenti prévalait sur la charte de comptage
(Tveit et al. 2009).
Lisa Fankhauser
Directrice suppléante de la filière bachelor sage-femme,
Haute école bernoise
Chère lectrice, cher lecteur,
«Les signes annonçant une grossesse avec certitude ne se
manifestent que dans la deuxième moitié de la maternité,
lorsque la femme peut ressentir et observer les mouvements
du fœtus», voilà ce qu’enseignait en 1974 le manuel clinique
de Pschyrembel, «Praktische Geburtshilfe» (L’obstétrique pratique). Aujourd’hui, grâce à l’échographie, les femmes peuvent
savoir très tôt si elles sont enceintes, même avant de percevoir les premiers mouvements du bébé qu’elles portent.
Des études sur l’échographie ont permis de comprendre
le développement moteur du fœtus: à partir de la cinquième
semaine de gestation déjà, il a des mouvements intra-utérins. Il bouge même sans cesse et n’est que très rarement
inactif, sauf quand il dort. Par ailleurs, les mouvements
observés sont d’une grande diversité. Or ces observations
ont été faites sur des femmes enceintes au repos. «Nous ne
savons pas comment l’enfant bouge quand la mère ellemême bouge, quand elle marche, court, danse ou se baisse»,
disait Marianne Krüll en 2009 dans «Die Geburt ist nicht
der Anfang» (La naissance n’est pas le commencement).
Lors des examens échographiques de grossesse de routine,
les modèles de mouvements intra-utérins sont d’importance
secondaire. Il se peut que ces examens détournent l’attention des femmes, qui ainsi sont sensibles à des informations
venant de l’extérieur plutôt qu’à leurs propres perceptions
des mouvements de l’enfant. Les sages-femmes elles aussi
leur demandent généralement si le bébé bouge, sans toutefois insister sur une description différenciée de ses mouvements. Mais étant donné que ces mouvements peuvent nous
fournir très tôt des informations importantes sur le fœtus,
il serait utile que les sages-femmes encouragent les femmes
à être attentives à la façon dont elles perçoivent les mou­
vements intra-utérins et à leurs modifications tout au long
de leur grossesse.
Les échographies peuvent aussi aboutir à des résultats pathologiques. Toutefois, les perceptions sensorielles de la mère permettent de révéler une pathologie avant même que l’échographie puisse le confirmer.
Cordialement, Lisa Fankhauser
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
5
Dossier
De plus, il lui était conseillé de compter les MAF chaque
jour au cours de la même période d’activité de l’enfant,
en position couchée. Cette position est en effet recommandée par une étude de cohorte (Minors & Water­
house, 1979) qui compare la perception maternelle en
fonction des différentes positions et met en avant une
meilleure détection des MAF lorsque les femmes sont
allongées.
La perception des mouvements actifs fœtaux
par la femme enceinte: un enjeu préventif pour
le bien-être fœtal
Problématique Il s’agissait de déterminer une méthode d’éducation
à la santé sur les variations des mouvements actifs
fœtaux (MAF). Le but serait que cette méthode puisse
être proposée par la sage-femme aux femmes enceintes
au cours du suivi de grossesse afin de prévenir la mort
fœtale in utero.
Population Femmes en âge de procréer, primipares ou multipares,
avec une grossesse unique, sans facteur de risque associé, à partir des premiers mouvements fœtaux ressentis
par la femme, aux alentours de 20 semaines de gestation (SG) ou 22 semaines d’aménorrhée (SA).
Méthodologie Pour la réalisation de cette revue de littérature, de
nombreuses bases de données professionnelles spécia­
lisées (CINAHL, MIDIRS, Medline-PubMed, Cochrane
Library, BDSP) dans le domaine médical ont été consultées. Ces recherches ont pu mettre en avant sept articles
scien­tifiques relatifs au sujet du comptage des MAF,
après exclusion de certaines études portant sur certains
thèmes définis au préalable, comme la comparaison
de la perception maternelle des mouvements fœtaux
et le contrôle par échographie.
Limites du travail Cette revue de la littérature présente une limite im­
portante: le sujet du comptage et des MAF n’a été approfondi que par une seule équipe norvégienne, que
l’on peut qualifier d’équipe pionnière. Ces chercheurs
publient très régulièrement sur ce sujet et s’appuient
sur leurs études antérieures sans toujours apporter
un regard neuf. Les échantillons utilisés dans les différentes études sont souvent repris puis analysés sous
un angle différent pour étudier de nouvelles questions.
Six études sur sept sont issues des recherches de cette
équipe.
Travail de Bachelor présenté par Marie Blanchard et Ludivine Vanacker
à la Haute Ecole de Santé Vaud, Lausanne, 2012, 232 p.
http://doc.rero.ch/record/31918
6
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
C’est vraisemblablement par la liberté laissée aux femmes
que la charte «Count-to-ten modified» a fait ses preuves.
En effet, elle a obtenu le meilleur taux de compliance auprès des femmes (Gomez et al. 2004; Christensen et al.
2003). La revue Cochrane de Mangesi et Hofmeyr (2010)
a aussi mis en évidence que cette méthode générait
moins d’anxiété que la méthode «Count-to-ten» de Sadovsky, avec une compliance équivalente. Elle précise également que les femmes préfèrent compter une fois par
jour que plusieurs fois, car cela implique des contraintes.
En revanche, la question de la date d’introduction du
comptage au cours de la grossesse a persisté dans ce travail sans pour autant y trouver une réponse précise.
Comptage sélectif versus systématique
Une autre question subsiste: le comptage doit-il être fait
systématiquement ou de façon sélective en fonction de
la population? La revue Cochrane (Mangesi & Hofmeyr,
2010) a essayé de répondre à cette question, sans succès.
Ce travail n’apporte pas plus de résultats à ce niveau, car
aucune étude ne compare le comptage systématique versus sélectif. Il se pourrait que le comptage soit destiné à
une certaine population de femmes. Selon Unterscheider
et al. (2010), en Irlande, 64 % des obstétriciens proposent
des chartes de comptage pour des femmes qui présenteraient des DMAF. Il serait donc intéressant d’établir un
profil de femmes pour lesquelles le comptage des MAF
serait bénéfique, en regard aux difficultés de perception
des MAF, de critères d’obésité maternelle, d’antécédent
de retard de croissance in utero (RCIU) ou de mort fœtale
in utero (MFIU), etc.
L’essai randomisé (RCT) analysé dans ce travail a démontré un plus fort taux de détection des RCIU par les
femmes dans le groupe comptage lors de consultations
pour DMAF. De plus, toutes les études norvégiennes ont
pu mettre en avant une diminution des MFIU en lien
avec la sensibilisation de la femme aux MAF. Tveit et al.
(2009) ajoutent un côté positif au comptage. Selon eux,
une bonne information à la mère peut faire diminuer le
temps d’attente avant qu’elle ne se décide à contacter
un professionnel de santé lors de DMAF, sans pour autant augmenter le nombre de consultation.
Evolution et perception des MAF
Les résultats analysés au cours de cette revue de littérature sur l’évolution de la perception des MAF peuvent
être repris sur deux grandes périodes:
– Entre la 22e et la 32e semaine de gestation (SG): Kuwata
et al. (2008) montrent que le temps de comptage nécessaire pour percevoir 10 MAF reste quasi constant
avec une moyenne de 10,9 minutes.
– Entre la 32e et la 40e SG: les équipes norvégiennes affirment qu’il n’y a pas de diminution des MAF au 3e trimestre mais une diminution de leur perception. De
plus, dans la conclusion de leur étude prospective, Jha
et Brien (2011) renforcent cette idée par le fait qu’une
DMAF au cours du dernier trimestre n’a pas été mise en
évidence dans leur travail mais qu’il existe une augmentation significative du temps de comptage entre la
35e et la 40e SG.
D’après Tveit et al. (2009), la femme est en mesure de
percevoir entre 37 et 88 % des MAF. Cet écart de perception entre les femmes peut s’expliquer par un certain
nombre de facteurs susceptibles de l’influencer. Ils les
répertorient comme étant: l’activité et l’exercice, l’anxiété, le stress, la glycémie, le tabagisme, la localisation
du placenta et l’obésité.
De plus, Unterscheider et al. (2009) ajoutent que la perception par la mère peut être modifiée si celle-ci est
occupée et, par conséquent, ne se concentre pas sur les
MAF.
Par contre, Tveit et al (2009) indiquent que la parité n’a
pas été prouvée comme étant un facteur susceptible
d’affecter la perception maternelle au cours du 3e trimestre. Aucune donnée relative à l’activité professionnelle des femmes et de leur niveau scolaire n’a été analysée. Cela aurait pu permettre d’améliorer l’interprétation
de certains résultats par les auteurs, car cette donnée
pourrait jouer un rôle dans la compréhension de l’information donnée par les soignants.
Que dire aux femmes?
Les professionnels ont tendance à formuler des questions fermées dans lesquelles la réponse est déjà induite,
telle que «Votre bébé bouge bien?». Il faudrait préférer
les questions ouvertes du type «Comment va votre
bébé?». Si la femme parle spontanément des mouvements de son enfant, il serait intéressant de les lui faire
décrire: quelles sensations, quels liens avec les activités
du bébé in utero? Cela laisse place à une évaluation plus
qualitative des MAF.
A l’heure actuelle, une femme ne devrait plus entendre
que son bébé va moins bouger au cours du 3e trimestre.
Il est important de bien les informer sur la modification
de la perception des MAF au cours du dernier trimestre
de la grossesse et non pas d’une diminution systématique. Winje et al. (2011) font très justement état d’un
changement de perception des mouvements dans la discussion de leur article, sur la base de la brochure d’information élaborée par Tveit et al. (2009). Ils y expliquent
que les femmes ont été informées des différents types
de mouvements ressentis: les enchaînements de roulements sont plus fréquents en fin de grossesse et devaient être considérés comme un seul mouvement.
Toutes ces variations de perception doivent donc faire
l’objet d’une information préalable. La prévention primaire pourrait consister à proposer une brochure d’information à toutes les femmes enceintes lors de l’échographie du 2e trimestre, ce qui serait un support de dialogue
avec la sage-femme dans les consultations ultérieures.
Conclusion
Par l’analyse de ces études, cette revue a montré l’importance de l’information aux femmes enceintes en matière
d’auto-surveillance des mouvements fœtaux. La sensibilisation des futures mères par une information uniforme
entraînerait une diminution du nombre de morts fœtales
in utero et plusieurs articles convergent vers cette conclusion. De plus, si la satisfaction maternelle ne ressort
pas de façon significative, le comptage ne présenterait
pas d’effet délétère sur l’attachement materno-fœtal et
n’augmenterait pas l’anxiété maternelle. Par ailleurs, il
serait un bon outil dans la détection des retards de croissance intra-utérin. Dans ce contexte, le rôle de la sagefemme prend tout son sens dans l’éducation aux femmes
enceintes. Par ailleurs, de nouvelles recherches seraient
nécessaires pour approfondir les circonstances d’introduction de la charte de comptage du point de vue sagefemme.
La liste complète des références peut être consultée dans la rubrique
Actualités sur www.sage-femme.ch
Outils pour la profession
Guideline publié par le RCOG en février 2011. URL:
https://www.rcog.org.uk/globalassets/documents/guidelines/gtg_57.pdf
Brochure d’information et charte de comptage élaborée par l’équipe
norvégienne (version anglaise). URL:
http://www.biomedcentral.com/content/supplementary/
1756-0500-3-2-S2.PDF
(
Ce qu’il faut en retenir
– De nombreux facteurs influencent la perception
des MAF: le poids du bébé, mais aussi l’activité utérine.
– L’étude du rythme circadien et nycthéméral montrerait un pic d’activité vers 7 h le matin et 21 h le soir
en lien avec les taux de cortisol de la mère.
– L a parité ne semble pas affecter la perception des MAF
au 3e trimestre.
– Lors du 3e trimestre, une diminution des mouvements
du bébé n’a pas été mise en évidence mais plutôt
une modification de la perception, de type «roulement».
– L a meilleure perception des MAF se ferait en position
couchée.
– Lors des consultations, plutôt employer des questions
ouvertes de type «Comment va votre bébé?» afin
d’investiguer la perception que la future maman a
des mouvements de son enfant.
– Une méthode de comptage pourrait consister à
mesurer le temps nécessaire pour percevoir 10 MAF,
une fois par jour, pendant une phase active fœtale,
avec une limite d’alarme à deux heures de temps.
– Le comptage permettrait de diminuer les MFIU et
augmenterait le dépistage des RCIU.
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
7
Focus
La réponse aux besoins
spécifiques des Syriennes
en exode est urgente
Qu’elles soient considérées comme réfugiées ou comme migrantes, les femmes obligées
de partir vers l’inconnu des semaines, ou des mois durant, ont un état de santé fragile,
car leur accès à des soins et à un suivi médical est restreint.
Nelly Staderini
Alva White/MSF
Alors que la moitié des grossesses ne sont pas désirées
dans le monde *, cette proportion est encore bien plus
importante dans des contextes de déplacement de populations.
Ainsi, les Syriennes, qui avaient un accès relatif à des
moyens de contraception et à un avortement dans leur
pays, ont vu les choses se compliquer avec la guerre qui
les a poussées à fuir, principalement vers les pays limitrophes absorbant jusqu’à présent le plus grand nombre
de réfugiés. Cette donne devrait changer pour celles qui
arrivent actuellement avec la vague de réfugiés-migrants
vers l’Europe – et plus particulièrement vers l’Allemagne
et les pays d’Europe du Nord, puisque l’interruption volontaire de grossesse y est légalisée.
Un enfant accueilli avec sa mère par la promotrice
santé de MSF en Grèce en septembre 2015
Tout est urgent
Il reste toutefois urgent de mettre à disposition de ces
femmes dans leurs déplacements des moyens de contraception et notamment une contraception d’urgence, ainsi
que des préservatifs pour les hommes. Il est aussi urgent
de faire un diagnostic précoce de grossesse et de proposer aux femmes migrantes enceintes deux alternatives:
suivi jusqu’à l’accouchement ou accompagnement pour
celles qui décident de ne pas le mener à terme.
La prévention des violences sexuelles et des violences
domestiques est un autre point crucial, car une augmentation de ce type de violence est connue comme conséquence des conflits et des situations précaires dans
lesquels les familles se trouvent transitoirement. Il y a
aussi traditionnellement une non-reconnaissance des
violences conjugales avec une perception autour du
devoir conjugal incluant des relations sexuelles désirées
ou non.
En Syrie, la césarienne est une pratique courante de plus
en plus demandée par la population et répondant à des
logiques commerciales. Ceci entraîne des grossesses ultérieures sur des utérus fragilisés nécessitant un suivi et
généralement une nouvelle césarienne. Un minimum de
deux années entre deux grossesses est recommandé
pour améliorer la survie de la mère et de ses enfants, ainsi
que des moyens de contraception «longue durée», plus
appropriés afin d’éviter des accidents de parcours tels les
«oublis de pilules» récurrents. Les demandes concernant
les stérilets sont courantes mais nécessitent une bonne
information, car beaucoup de fausses croyances sont véhiculées dans les communautés de réfugiés.
Informer, mais pas seulement
Les infections génitales sont très courantes pendant les
grossesses, mais aussi en dehors de celles-ci, et sont bien
souvent dues à des mauvaises pratiques en matière
d’hygiène, notamment lors des menstruations. L’information et le dépistage doivent être intégrés lors des
consultations gynécologiques et obstétricales.
Auteure
Nelly Staderini Sage-femme, référente médicale en santé
de la reproduction chez «Médecins sans frontières» (MSF)
8
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
* https://www.guttmacher.org/pubs/journals/
j.1728-4465.2014.00393.x.pdf
En librairie
Bon nombre de femmes avaient coutume de donner du
lait artificiel au nouveau-né et, bien que les récentes années de conflit aient modifié ces pratiques, se traduisant
par un perceptible retour à un allaitement maternel, les
bonnes pratiques restent cependant méconnues. La peur
d’infertilité et de prolactinémie entraîne également des
sevrages précoces, malheureusement infondés. Le soutien à l’allaitement est ainsi important, comme la possibilité d’allaiter en toute intimité pour respecter la pudeur
de ces femmes bien souvent voilées.
Enfin, la santé mentale n’est pas à négliger. Une écoute et
un soutien notamment lors de la période de post-partum
sont importants pour permettre à la relation mère-enfant de se tisser de la meilleure manière possible, quand
la perte de repères liée au déplacement pourrait la fragiliser.
(
Que fait Médecins sans frontières?
MSF prend en charge les urgences obsté­
tricales que constituent les accouchements.
En 2014, la moitié des projets de l’organisation avaient un volet de santé maternelle
et ont permis d’assister 199 222 naissances,
ce qui en fait aujourd’hui la plus grande
maternité du monde!
En outre, MSF propose des soins en santé
de la reproduction dans la plupart de ses
projets, notamment en améliorant l’accès
aux moyens de contraception et en prenant
en charge les victimes de violences exuelles.
Au sein des maternités de MSF, les nouveau-nés bénéficient des soins essentiels:
réanimation néonatale, prévention de
l’hypothermie, ou encore prévention de
la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
Les équipes proposent également à la mère
une conduite à tenir (alimentation et soins
corporels) ainsi qu’un schéma de consul­
tation afin qu’elle et son enfant bénéficient
d’un suivi médical correspondant à leurs
besoins.
Anna Roy
Bienvenue au monde
Confidences d’une jeune sage-femme
Leduc
2015, 192 pages, CHF 26.40
ISBN 10-285-0070-2
Dès les premières pages de ce livre, l’auteure nous
embarque dans l’aventure d’être sage-femme. De la joie
des parents à la difficulté du rythme des gardes, des
pères qui ne trouvent pas leur place à la peur de l’hémorragie massive, Anna Roy relate le vécu quotidien et l’extraordinaire de son métier de sage-femme hospitalière
et libérale (elle exerce à Paris). Elle pose éga­lement des
questions plus larges, à savoir comment la naissance
est envisagée de nos jours par la société, quelle sera
à l’avenir la position de la sage-femme (en France) mais
aussi comment les parents vivent aujourd’hui ce moment si particulier de leur vie qu’est la naissance d’un
enfant.
«Bienvenue au monde» est une lecture facile et entraînante, teintée d’humour et d’émotions de toutes sortes,
qui s’adresse à un large public: aux parents et futurs parents en leur donnant l’idée de la complexité du métier
qu’exerce la ou les sages-femmes qu’ils rencontrent;
aux sages-femmes, qui se reconnaîtront dans ces confidences et dont les histoires feront écho à celles qu’elles
vivent au quotidien.
Miryam Kordatos
Impressum
Editeur | Herausgeberin Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) Les articles signés ne reflètent pas forcément l’opinion de la FSSF. Toute reproduction est soumise à autorisation de la rédaction | Schweizerischer Hebammenverband (SHV) Namentlich gekennzeichnete Beiträge geben nicht unbedingt die Meinung des SHV wieder. Nachdruck nur mit Genehmigung der Redaktion. Rédaction | Redaktion Rédactrice responsable: Miryam Azer, Geschäftsstelle SHV, Rosenweg 25 C, Postfach, CH-3000 Bern 23, T +41 (0)31 331 35 20, m.azer@hebamme.ch Rédaction de
langue française Josianne Bodart Senn, Chemin du Bochet 4a, CH-1196 Gland, T +41 (0)22 364 24 66, N +41 (0)79 755 45 38, j.bodartsenn@sage-femme.ch Conseil rédactionnel | Redaktioneller
Beirat Bénédicte Michoud Bertinotti, Viviane Luisier, Marie Blanchard, Christina Diebold, Silvia Meyer, Regula Hauser Foto Titelseite | Photo couverture Deborah Azer Graphisme | Layout www.atelierrichner.ch Abonnement annuel | Jahres­abonnement Non-membres CHF 109.–, 2,5 % TVA inclue, étranger CHF 140.–, prix du numéro CHF 13.20, 2,5 % TVA inclue + porto. L’abonnement est automatiquement renouvelé pour un an s’il n’est pas résilié par écrit auprès de la FSSF au 31 octobre de l’année en cours. | Nichtmitglieder CHF 109.–, inkl. 2,5 % MWST, Ausland CHF 140.–,
Einzelnummer CHF 13.20, inkl. 2,5 % MWST + Porto. Das Abonnement verlängert sich um ein weiteres Jahr, wenn es nicht bis zum 31. Oktober des laufenden Jahres schriftlich beim SHV gekündigt
wird. Régie d’annonces | Inseratemarketing kömedia AG, Geltenwilenstrasse 8a, CH-9001 St. Gallen, T +41 (0)71 226 92 92, info@koemedia.ch, www.kömedia.ch Impression | Druck Vogt-Schild
Druck AG, Gutenbergstrasse 1, CH-4552 Derendingen, www.vsdruck.ch Papier PlanoArt 100 gm2, sans bois, extra-blanc mat, sans acide, certifié FSC | PlanoArt 100 gm2, holzfrei, hochweiss matt,
säurefrei, FSC-zertifiziert | WEMF-beglaubigt | ISSN 1662-5862
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
9
Mosaïque
L’enfant face au deuil
ou au divorce
Josianne Bodart Senn
Même s’il est très difficile pour un enfant de perdre un
proche ou de voir ses parents se séparer, les adultes qui
l’entourent peuvent le soutenir grandement en prêtant
attention à ses besoins. A l’occasion de ses vingt ans, la
fondation As’trame lance une campagne de sensibilisation pour aider les parents et l’entourage à mieux comprendre ce que vit un enfant lors d’un bouleversement
profond de ses liens familiaux. L’enfant pourra intégrer
cette nouvelle réalité s’il se sent compris et s’il voit que
ses difficultés sont prises en compte.
Créée en 1995, As’trame est présente dans les cantons de
Vaud, Genève, Valais, Neuchâtel et Fribourg et propose
un soutien professionnel à toute personne concernée par
un décès, un divorce ou la maladie grave d’un proche. Cet
accompagnement spécialisé et limité dans le temps permet aux enfants, adolescents et adultes de se reconstruire, de ré-apprivoiser leur vie et leurs relations. Il peut
prendre la forme de suivis en individuels, de suivis en
groupe ou en fratrie, de conseils aux parents et d’entretiens de couple et de famille.
Dans cette perspective, deux brochures sont désormais
proposées gratuitement au public et aux professionnels
sur www.astrame.ch (en commande ou téléchargement).
Elles s’intitulent «L’enfant en deuil» et «L’enfant et le divorce» et comptent 16 pages chacune. Elles sont ins­
pirées de l’expérience acquise durant vingt ans par les
équipes d’As’trame auprès d’enfants vivant ces situations. A l’aide d’illustrations, elles détaillent les difficultés auxquelles il faut être attentif lors d’une séparation
parentale ou l’accompagnement dont un enfant a besoin
dans les différentes étapes du deuil et proposent des
conseils pratiques.
Sous la direction de
Marie-Dominique Genoud-Champeaux
Accompagner l’enfant en deuil
Guide pratique
Editions Favre
2015, 160 pages, CHF 24.–
ISBN 978-2-8289-1506-3
Ce guide pratique écrit par les intervenant-e-s de
la fondation As’trame s’adresse aux adultes qui sont
confrontés à un décès dans leur famille ou dans leur
entourage et qui se préoccupent de ce que vivent
les enfants. «Accompagner l’enfant en deuil» concerne
également les professionnels de l’enfance et de la
famille qui sont amenés à suivre un enfant en deuil.
Il apporte un éclairage ciblé sur différentes facettes
du processus de deuil de l’enfant. Des pistes de réflexion et d’action sont suggérées par âges, allant de
la prime enfance à l’adolescence.
10
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
L’attitude de l’entourage
compte beaucoup
Josianne Bodart Senn
Au total, pratiquement un nouveau-né sur cent souffre
de Fetal Alcohol Spectrum Disorder (FASD), un terme générique qui recouvre l’ensemble des atteintes liées à l’exposition du fœtus à l’alcool. Le FASD se manifeste notamment par des troubles de l’attention, des difficultés
d’apprentissage, des troubles du langage, de l’hyperactivité et de l’impulsivité. Dans le cas plus spécifique du syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), on observe un retard
de croissance, des caractéristiques physiques particulières, notamment au niveau de la tête et du visage, ainsi
qu’un dysfonctionnement du système nerveux central
accompagné des troubles correspondants. Le SAF peut
également se traduire par un retard mental et une déficience intellectuelle, une intelligence déficiente.
(
Le 9 septembre dernier, une nouvelle campagne d’information a été lancée dans toute l’Europe sous le slogan
Too young to drink (trop jeune pour boire) afin de sensi­
biliser l’ensemble de la société à la problématique de l’alcool durant la grossesse. La responsabilité n’incombe en
effet pas uniquement à la future mère, mais aussi à son
partenaire et à la société, qui doivent la soutenir et ne pas
l’inciter à boire. L’attitude de l’entourage influence la
quantité d’alcool consommée durant la grossesse.
D’après les chiffres du Monitorage des addictions, près de
18,7 % des femmes de 15 à 45 ans en Suisse boivent au
moins une fois par mois de l’alcool en quantité excessive
(quatre verres standard ou plus en une occasion). Parmi
les femmes de cette tranche d’âge qui sont enceintes ou
qui allaitent, 5 à 6 % sont dans ce cas. Même si les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de définir une valeur limite claire à partir de laquelle la consommation d’alcool entrave le développement de l’enfant,
les dommages peuvent être considérables chez les nouveau-nés. Bien que l’on ne dispose pas de chiffres fiables
pour la Suisse, on estime que la part des enfants qui
viennent au monde avec un syndrome d’alcoolisation
fœtale se situe entre 0,5 et 2 ‰.
Recommandations
L’alcool passe directement dans le sang de l’enfant à
travers le placenta. En d’autres termes, ce que la mère
boit, l’enfant le boit aussi. Même si les connaissances
actuelles ne permettent pas de définir le seuil à partir
duquel la consommation d’alcool est préjudiciable pour
la santé de l’enfant, la prudence est de mise:
– Durant la grossesse, le plus sûr est d’éviter l’alcool.
Si on en boit, il faut en consommer en petite quantité
(pas plus d’un verre standard par jour) et ne pas en
boire tous les jours.
– Il faut dans tous les cas éviter de consommer de
grandes quantités d’alcool en une occasion.
– Les femmes qui ont des questions concernant leur
consommation d‘alcool ne doivent pas hésiter à
demander conseil.
– L’alcool consommé passe également dans le lait
maternel. La quantité absorbée par le nourrisson
par ce biais est certes minime, mais comme on
ne connaît pas précisément le risque pour l’enfant,
il est recommandé de modérer sa consommation
d’alcool durant l’allaitement également. Le mieux
est de ne pas boire d’alcool du tout ou de n’en
consommer qu’en petite quantité et d’attendre
au moins deux heures par verre d’alcool avant
d’allaiter.
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
11
Infos sur la recherche
Perception maternelle des mouvements fœtaux
en fin de grossesse
Source: Brown, R. et al. (2015) Maternal perception of fetal movements in late pregnancy is affected by type and duration of fetal movement.
The Journal of maternal-fetal & neonatal medicine. DOI: 10.3109/14767058.2015.1077509
Objectifs Une diminution des mouvements du fœtus a été proposée pour
identifier les grossesses à risque de mortinaissance. L’utilité de
cette approche est cependant limitée par la variabilité de la perception maternelle des mouvements fœtaux. Une équipe de
chercheurs de l’université de Manchester a voulu déterminer la
proportion des mouvements fœtaux observés par échographie
et effectivement perçus par les futures mères.
Méthodes Au cours d’enregistrements de 30 minutes, les femmes (n = 21)
ont été invitées à indiquer quand elles percevaient un mouvement du fœtus. Simultanément, l’opérateur de l’échographie
enregistrait toutes les variations observées.
Résultats La perception des femmes varient fortement, à savoir entre
2,4 % et 81 % (médiane 44,8 %) des mouvements observés.
Les mouvements simultanés du tronc et des membres du fœtus étaient davantage susceptibles d’être reconnus que s’ils
étaient perçus isolément (60,5 % contre 37,5 % et 30 % , respectivement).
L’opérateur de l’échographie repérait les déplacements du fœtus plus fréquemment que les mères (médiane de 1,5 % du
temps total d’enregistrement contre 0,7 %).
La position du placenta, la parité, l’indice de liquide amniotique
ou l’indice de masse corporelle de la mère ne semblent pas influer de façon significative sur la perception de l’activité fœtale.
Conclusion
Les variations de la perception maternelle des mouvements
fœtaux peuvent affecter la détection d’une réduction cliniquement significative des mouvements fœtaux pour certaines
femmes.
Josianne Bodart Senn
Détection et gestion de la diminution des mouvements
fœtaux en Irlande
Source: Smith, V. et al. (2014) Detection and management of decreased fetal movements in Ireland: a national survey of midwives’ and
obstetricians’ practices. Midwifery. doi: 10.1016/j.midw.2013.02.006.
Objectifs
Un groupe de chercheurs de l’université de Dublin avait pour
but de déterminer quelles pratiques de détection et de gestion
des diminutions des mouvements fœtaux (DMF) pendant la
grossesse chez les sages-femmes et les obstétriciens.
Participants
Cette enquête descriptive s’adressait à tout obstétricien consultant en République d’Irlande et à un échantillon représentatif
des sages-femmes pratiquant dans les 19 maternités irlandaises au moment de l’enquête.
Méthodes
Après avoir reçu l’approbation éthique, un questionnaire a été
envoyé par courrier postal en septembre 2011 aux obstétriciens et aux sages-femmes. Deux rappels postaux ont été
adressés en cas de non-réponse. Les données ont été analysées
avec SPSS version 18.
Résultats
Le taux de réponse était finalement de 82 % (n = 47) pour
les sages-femmes et 71 % (n = 89) pour les obstétriciens.
La majorité des répondants ont signalé une absence de directives locales concernant la détection et la gestion des DFM en
cours de grossesse.
12
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Moins de dix mouvements en 12 heures était la définition la
plus fréquemment fournie.
Une minorité de répondants recommandaient le comptage
systématique des mouvements fœtaux pour les femmes à bas
risque (24 % pour les sages-femmes et 19 % obstétriciens). Ce
taux augmentait considérablement pour les femmes présentant des DFM (62 % et 47 % chez les femmes à bas risque et 78 %
et 51% chez les femmes à haut risque, respectivement pour les
sages-femmes et pour les obstétriciens).
Plus de 70 % des répondants choisissaient la méthode Cardiff
«Count-to-ten».
Pour les femmes présentant des DFM, de grandes variations
dans les stratégies de gestion ont été identifiées. Toutefois,
presque tous les répondants conseillaient d’effectuer une cardiotocographe (CTG) chez les femmes présentant des DFM.
Conclusion
Les auteurs préconisent de poursuivre la recherche sur les DFM
et, en particulier, de cibler les grandes études prospectives sur
les stratégies de gestion optimales pour les femmes présentant des DFM pendant la grossesse.
Josianne Bodart Senn
Fédération • Verband
Conférence des sages-femmes cheffes
«La confiance: facteur clé de la gestion
des conflits»
Quand le ton monte entre les interlocuteurs, qui ne s’est jamais senti comme dans un mauvais
film? L’exposé «La conduite d’entretiens lors de situations difficiles» de la fondation Krisen­
intervention Schweiz a mis en lumière les motifs et les solutions possibles. En outre, les dotations
en personnel, le label de qualité «Hôpital Ami des Bébés» ainsi que le travail du service «Fausse
couche et mortalité infantile périnatale» étaient également au programme de la Conférence
des sages-femmes cheffes.
Miryam Azer
«Il est parfois difficile de trouver les mots justes, d’adopter le ton adéquat et de comprendre l’autre»: c’est ainsi
que Beatrice Höhn, lic. phil., psychologue FSP, introduit
son exposé à la Conférence des sages-femmes cheffes
(CSFC) de fin septembre. En collaboration avec sa collègue
de travail de la fondation Krisenintervention Schweiz,
Anna Menzi, psychologue M. Sc., elle a apporté un nouvel
éclairage sur les situations extrêmes et donné quelques
conseils utiles.
La compréhension crée la confiance
«Les émotions semblent être un problème brûlant des
deux côtés», constate Beatrice Höhn une fois les réponses
reçues. Il serait important d’avoir suffisamment de temps
pour reprendre le contrôle des émotions en ébullition
comme on retire un autocuiseur du feu. La psychologue
invite les personnes présentes à nommer les émotions
survenant lors d’un entretien, même envers un supérieur,
car «les émotions diffuses peuvent faire peur».
Par souci de clarté, il faut nommer son propre rôle: «En
tant que sage-femme, je vous dis que ... Et en tant que
mère, je pense que ...» La verbalisation des messages
contradictoires serait également utile: «D’un côté, vous
Josianne Bodart Senn
Quels sont les obstacles et les soutiens?
D’après Beatrice Höhn, les entretiens difficiles se caractérisent par un surgissement brusque de difficultés, une
surexploitation des ressources, une dynamique propre
et des conséquences importantes/durables. Des dynamiques spécifiques apparaissent dans les situations extrêmes:
– réagir au lieu d’agir
– vouloir contrôler le déroulement
– le côté émotionnel est essentiel
– irruption de vieux conflits et problèmes
Les interlocuteurs se sentent souvent comme dans un
mauvais film, explique Anna Menzi. Elle prend comme
exemple le trio gynécologue/sage-femme/mère en sachant que chaque film possède des personnages secondaires comme le père, la famille et le personnel soignant.
Elle invite les personnes présentes à former des groupes
et à réfléchir aux questions suivantes: «Quels obstacles
se dressent devant moi lors de situations difficiles? Et
qu’est-ce qui me soutient dans les situations difficiles?»
Parmi les réponses à la première question, on trouve notamment des problèmes de hiérarchie, un manque de
respect ainsi que ses propres émotions et celles de l’autre,
allant jusqu’à l’agression verbale et physique. Une bonne
préparation à l’entretien, le choix d’un cadre approprié, le
rapport de confiance, la connaissance de ses propres valeurs, la transparence et l’acceptation de l’autre font partie des facteurs qui aident dans les situations difficiles.
Les personnes présentes discutaient
en petits groupes de leurs difficultés et
des soutiens rencontrés dans les entretiens
difficiles.
Maria-Pia Politis Mercier, sage-femme et
enseignante à la Haute Ecole de Santé Vaud,
traitait de la question de dotation en personnel.
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
13
Fédération • Verband
êtes triste car ..., et d’un autre côté vous apprécié que ...»
Lorsque l’autre sent qu’il est compris, cela crée une base
de confiance. «Et la confiance est le facteur clé de la gestion des conflits», souligne Beatrice Höhn.
Un seul point de vue ne suffit pas
Quelqu’un qui doit apporter des mauvaises nouvelles ne
doit pas tergiverser, mais formuler des phrases claires et
courtes. «Même lorsque la personne apprend la nouvelle
de manière brutale, il est primordial d’être direct et de ne
laisser aucune place aux malentendus», explique Beatrice
Höhn. «Ce n’est pas moi qui blesse l’autre, mais la nouvelle elle-même.» Lors d’un entretien planifié, il est utile
de poser quelque chose à boire sur la table et d’en servir
à l’autre. Selon Anna Menzi, boire en situation de stress
indique au corps que la situation ne représente pas un
danger vital.
Parfois, les interlocuteurs entrent dans une boucle sans
fin. «Il y a un point à partir duquel je ne peux plus préciser certaines choses en tant que supérieure; ma collègue
ne pourrait pas le comprendre ou l’accepter.» De temps
à autre, une grande empathie venue de l’extérieur ne
suffit pas, précise Beatrice Höhn. Il est possible qu’un
autre membre de l’équipe aborde le sujet avec la collègue concernée.
(
Conseils pour un entretien réussi
Décrire le déroulement de son point de vue
− J’ai vécu la chose suivante: ...
− J’ai vu ...
Montrer et nommer ses émotions
− Cela m’a mise en colère. Cela a mis XY en colère.
− L a mère a raconté qu’elle avait eu très peur.
− X Y ne savait plus ce qu’elle devait faire, elle était confuse
et incertaine.
Poser des questions sur les émotions
− Etais-tu en colère/fâchée? Pour quelle raison?
− Que s’est-il passé? A quoi pensais-tu?
Résumer (paraphraser)
− Si je t’ai bien comprise ...
− Tu as dis ... Ai-je bien compris?
− Ah, vous vouliez dire ...
Mettre des mots sur une impression
− J’ai l’impression que cela t’a mise en colère.
Poser des questions
− Questions ouvertes.
− Est-ce que ça t’a mise en colère?
− Et si tu pouvais choisir/souhaiter quelque chose?
Sonder les besoins
− Ah, alors tu voulais ... C’est bien ça?
− Tu souhaiterais donc ...
− Tu aimerais donc que je ...
Ne pas utiliser les mots tabous «jamais» et «toujours»
− Tu ne m’écoutes jamais!
− C’est toujours de ma faute!
La Fédération suisse des sages-femmes a un contrat
avec la fondation Krisenintervention Schweiz.
Par conséquent, la première demi-heure d’appel est
gratuite pour les membres.
14
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Si la supérieure doit confronter une collègue à quelque
chose qu’elle a entendu de quelqu’un d’autre, elle doit
nommer la source de cette information. Et demander à
la collaboratrice comment elle a vécu la situation. Selon
Anna Menzi, il est en effet impossible de comprendre une
histoire lorsqu’on ne connaît qu’un seul point de vue, surtout lorsque la situation est conflictuelle. Il est, là aussi,
possible de mettre des mots sur son propre mal-être:
«Il n’est pas facile pour moi d’en parler maintenant.»
Imaginer et faire le plein
Pour Anna Menzi, le pouvoir de l’imagination est un outil
important: «Lorsqu’une conversation difficile s’annonce,
je m’imagine dans une tenue de pluie complète. En fonction du degré de difficulté, je peux encore enfiler des
bottes en caoutchouc, mettre des lunettes ou même ouvrir un parapluie. A la fin, je retire mes bottes et mes vêtements de pluie.» Il est surtout important de s’occuper
de soi et de se détacher du travail. Il faut tester, à la manière d’un jeu, ce qui nous fait du bien. Anna Menzi
aborde enfin la notion de faire le plein: on remplit certains réservoirs tous les jours et d’autres une seule fois
par an. «Celui qui ne fait pas le plein régulièrement
n’avance pas.»
Bon nombre de questions ont surgi dans l’assistance
quant au rôle et aux attentes envers soi-même: «Quelles
valeurs associez-vous au métier de sage-femme? Combien d’entre elles pouvez-vous transposer aujourd’hui?
Etes-vous constamment en conflit avec vous-même?
Vous voyez-vous comme des superwomen? Avez-vous le
sentiment d’observer de l’extérieur et de laisser les marionnettes s’activer? Ou vous sentez-vous vous-même
comme une marionnette dans la vie? Tout doit-il être
parfait? Est-ce que votre métier est un gagne-pain et
votre famille la plus importante? Aimez-vous résolument travailler en équipe?» Tout cela mérite réflexion,
chaque réponse ayant des avantages et des inconvénients.
Aperçu des différents thèmes
Plus de 70 personnes ont participé à la CSFC à Olten.
Barbara Stocker Kalberer, présidente de la Fédération
suisse des sages-femmes, a présenté aux personnes présentes les dernières nouvelles concernant les sagesfemmes indépendantes. Maria-Pia Politis Mercier, sagefemme et maître d’enseignement à la Haute Ecole de
Santé Vaud, a traité de la question de la «Dotation en
personnel: aperçu de la littérature sur les ratios sagefemme/femme». Un article à ce sujet paraîtra en français dans le numéro 12 de «Sage-femme.ch».
Cornelia Conzelmann de l’Unicef a parlé du label de qualité «Hôpital Ami des Bébés» et a plaidé pour que le
nombre actuel de 32 hôpitaux certifiés augmente à nouveau en Suisse. Anna Margareta Neff du service «Fausse
couche et mortalité infantile périnatale» (FpK) a présenté l’organisation du centre et ses objectifs. Chaque
année, il y a env. 20 000 fausses couches en Suisse. Afin
que les professionnels soient bien formés, le FpK propose des formations continues qui peuvent également
être effectuées à l’hôpital de manière interdisciplinaire.
Toutes les présentations des intervenantes sont disponibles sur
www.sage-femme.ch › Sages-femmes › La Fédération ›
Sages-femmes cheffes
Recensement des activités
des sages-femmes indépendantes
2014
Céline Ruchat, FSSF
Tätigkeitserfassung der frei
praktizierenden Hebammen 2014
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Quelle est la demande pour les sages-femmes indépendantes en Suisse? Quelles sont les prestations qu’une sagefemme fournit lors du suivi d’une femme et d’une famille?
Quand une femme a-t-elle le plus souvent besoin de l’aide
d’une sage-femme? Le rapport statistique répond à toutes
ces questions. Les relevés incluent toutes les activités des
sages-femmes indépendantes au cours de la grossesse, de
l’accouchement, du post-partum et de la période d’allaitement. Le dépliant sur le nouveau rapport relatif au recensement 2014 se trouve au milieu de cette édition. La Fédération
suisse des sages-femmes remercie les deux sponsors du site
web des statistiques www.statistik-hebamme.ch, à savoir
Omida et Pangas, pour leur aimable soutien.
S kind im fokuS»
«da
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SchweizeriScher hebammenkongreSS
congrèS SuiSSe deS SageS-femmeS
congreSSo Svizzero delle levatrici
11./12.05.2016, Würth Haus, 9400 Rorschach SG
Wie gross ist die Nachfrage an frei praktizierenden Hebammen in der Schweiz? Welche Leistungen erbringt eine Hebamme bei der Betreuung einer Frau und einer Familie? Wann
ist eine Frau am meisten auf die Hilfe einer Hebamme angewiesen? Der Statistikbericht beantwortet all diese Fragen.
Erfasst werden sämtliche Tätigkeiten der frei praktizierenden
Hebammen während der Schwangerschaft, der Geburt, im
Wochenbett und während der Stillzeit. Der Flyer zum neuen
Bericht über die Erhebung 2014 ist in der Mitte dieser Ausgabe zu finden. Der Schweizerische Hebammenverband dankt
den beiden Sponsoren der Statistik-Website www.statistikhebamme.ch, Omida und Pangas, für die freundliche Unterstützung.
Céline Ruchat, SHV
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11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
15
Fédération • Verband
Konferenz Leitende Hebammen
«Vertrauen ist der Schlüsselfaktor
der Krisenbewältigung»
Wer hat sich in eskalierenden Dialogen nicht schon wie im falschen Film gefühlt? Das Referat
«Gesprächsführung in schwierigen Situationen» der Stiftung Krisenintervention Schweiz beleuchtete Gründe und Lösungsmöglichkeiten. Ausserdem waren der Stellenschlüssel, das Qualitätslabel
«Baby Freundliches Spital» und die Arbeit der Fachstelle Fehlgeburt und perinataler Kindstod
Thema an der Konferenz Leitende Hebammen.
Miryam Azer
«Die richtigen Worte zu finden, den richtigen Ton zu treffen und das Gegenüber zu verstehen, ist manchmal
schwer»: So eröffnete Beatrice Höhn, lic. phil., Psychologin FSP, an der Konferenz Leitende Hebammen (KLH) Ende
September das Referat «Gesprächsführung in schwierigen Situationen». Zusammen mit ihrer Arbeitskollegin
bei der Stiftung Krisenintervention Schweiz, Anna Menzi,
Psychologin M. Sc., brachte sie Licht ins Dunkel zugespitzter Situationen und gab hilfreiche Tipps.
Was steht im Weg – was hilft?
Schwierige Gespräche zeichnen sich laut Beatrice Höhn
durch plötzliches Eintreten aus, durch Überforderung
der Ressourcen, durch Eigendynamik und dadurch, dass
die Auswirkungen gross/langfristig sind. In zugespitzten
Situationen entstehen spezielle Dynamiken:
– Reagieren statt agieren
– Verlauf kontrollieren wollen
– Emotionalität ist zentral
– Aufbrechen alter Konflikte und Probleme
Gesprächspartner fühlten sich oft wie im falschen Film,
verdeutlichte Anna Menzi. Sie wählte als Beispiel die Triade Gynäkologe/Hebamme/Mutter, im Wissen, dass es
in jedem Film auch Nebenrollen gibt wie bspw. Väter,
Verwandte und Pflegepersonal. Sie forderte die Anwesenden dazu auf, sich in Gruppen Gedanken zu machen
zu folgenden Fragen: «Was steht mir in schwierigen Situationen im Weg? Und was unterstützt mich in schwierigen
Situationen?» Als Rückmeldungen zur ersten Frage kamen
unter anderem die Stichworte Hierarchieprobleme, mangelnder Respekt sowie Emotionalität bei einem selbst
und beim Gegenüber bis hin zu verbaler und physischer
Aggression. Hilfreich sind in schwierigen Situationen
eine gute Vorbereitung auf das Gespräch, Wählen eines
passenden Settings, Vertrauensverhältnis, Kennen eigener Werte, Transparenz und Akzeptanz des Gegenübers.
Verständnis schafft Vertrauen
«Die Emotionalität scheint auf beiden Seiten ein Dauerbrenner zu sein», stellte Beatrice Höhn nach den Rückmeldungen fest. Es sei wichtig, genug Zeit zu haben, um
16
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
die hochkochenden Gefühle wieder aufzufangen – wie
bei einem Dampfkochtopf, den man von der Platte ziehe.
Die Psychologin forderte die Anwesenden dazu auf, Gefühle in einem Gespräch zu benennen – auch gegenüber
einem Vorgesetzten, denn «diffuse Emotionen können
Angst machen».
Der Klarheit zuliebe sollte die eigene Rolle benannt werden: «Ich als Hebamme sage Ihnen, … Und ich als Mutter
denke, …» Das Verbalisieren widersprüchlicher Botschaften sei ebenfalls hilfreich: «Einerseits sind Sie traurig,
dass …, und andererseits sind Sie ganz glücklich, dass …»
Wenn sich das Gegenüber verstanden fühlt, sei die Basis
für das Vertrauen geschaffen. «Und das Vertrauen ist der
Schlüsselfaktor der Krisenbewältigung», betonte Beatrice
Höhn.
Dem Stress entgegenwirken
Wer negative Bescheide zu überbringen habe, soll nicht
um den heissen Brei herumreden, sondern knapp und in
klaren Sätzen informieren. «Auch wenn sich die Nachricht
brutal anhört, ist es wichtig, direkt zu sein und keinen
Raum für Missverständnisse zu lassen», verdeutlichte Beatrice Höhn. «Nicht ich bin es, die das Gegenüber verletzt,
sondern die Nachricht.» Bei einem planbaren Gespräch
hilft es, etwas zu trinken auf den Tisch zu stellen und dem
Gegenüber einzuschenken. Das Trinken unter Stress signalisiere dem Körper, dass die Situation nicht lebensbedrohlich ist, zeigte Anna Menzi auf.
In Krisensituationen wie bspw. beim Tod einer Mutter
oder eines Kindes sei es wichtig, die nächsten Schritte
konkret zu planen und danach zu fragen, was das Gegenüber heute noch vorhat oder was es zu Abend isst. Damit
bleibe das Gespräch auf der Handlungsebene. Da sich
Stress körperlich auswirke, sollte das Gegenüber zu Bewegung – bspw. einem Spaziergang – ermuntert werden,
so Anna Menzi.
Eine Perspektive allein reicht nicht
Manchmal geraten Gesprächspartner in eine Endlosschleife. «Es gibt einen Punkt, an dem ich als Vorgesetzte
gewisse Dinge nicht mehr präzisieren kann – bei meiner
Mitarbeiterin fehlt die Wahrnehmung oder die Akzeptanz dafür.» Bisweilen reiche auch grosses Einfühlen von
aussen nicht, verdeutlichte Beatrice Höhn. Hier gebe es
Imaginieren und Auftanken
Für Anna Menzi ist die Kraft der Imagination ein wichtiges Werkzeug: «Wenn mir ein schwieriges Gespräch bevorsteht, ziehe ich mir einen imaginären Ganzkörperregenanzug an. Je nach Schwierigkeitsgrad kann ich noch
in Gummistiefel schlüpfen, eine Brille aufsetzen oder gar
einen Schirm aufspannen. Nach dem Gespräch schüttle
ich mich ab und ziehe die Regenkleidung aus.» Überhaupt
sei es wichtig, zu sich selbst zu schauen und sich von der
Arbeit abzugrenzen, bspw. durch Duschen nach dem
Heimkommen und durch das Anziehen anderer Kleider.
Es gelte, spielerisch auszuprobieren, was einem gut tut.
Anna Menzi sprach schliesslich noch das Auftanken an:
An manchen Tankstellen tanke man täglich, an anderen
nur einmal im Jahr. «Wer nicht regelmässig tankt, bleibt
stehen.»
Bezüglich Rollenbild und Erwartungen an sich selbst warfen die Referentinnen viele Fragen in den Raum: «Welche
Werte verbinden Sie mit dem Beruf der Hebamme? Wie
viel davon können Sie heute umsetzen? Sind Sie innerlich
ständig am Kämpfen? Sehen Sie sich zuinnerst als ‹Superwoman›? Haben Sie das Gefühl, zuzuschauen und die
Puppen tanzen zu lassen? Oder gehen Sie selbst als Puppe
durchs Leben? Muss alles perfekt sein? Ist der Beruf ein
Brotjob und die Familie wichtiger? Sind Sie ein absoluter
Teammensch?» Dies gelte es zu reflektieren: Jede Antwort habe ihre Vor- und Nachteile.
Einblicke in verschiedene Themen
An der KLH in Olten nahmen über 70 Personen teil.
Barbara Stocker Kalberer, Präsidentin des Schweizerischen Hebammenverbandes, informierte die Anwesenden über die Aktualitäten bezüglich frei praktizierende
Hebammen. Maria-Pia Politis Mercier, Hebamme und
Dozierende an der Haute Ecole de Santé Vaud, referierte
zum Thema «Stellenschlüssel: Literaturübersicht über
die Kennzahlen Hebamme/Frau». Dazu wird in der Nr. 12
der «Hebamme.ch» ein Artikel in Französisch erscheinen.
Cornelia Conzelmann der Unicef sprach über das Qualitätslabel «Baby Freundliches Spital» und plädierte dafür,
dass die Zahl der momentan 32 ausgezeichneten Spitäler
in der Schweiz wieder zunimmt. Anna Margareta Neff
der Fachstelle Fehlgeburt und perinataler Kindstod (FpK)
stellte die Organisation und deren Ziele vor. Jährlich gibt
es ca. 20 000 Fehlgeburten in der Schweiz. Damit die
Fachpersonen gut geschult sind, bietet die FpK Weiterbildungen an, die auch interdisziplinär im Spital durchge-
führt werden können. In einer der nächsten Nummern
der «Hebamme.ch» wird ein Artikel der Fachstelle in
Deutsch publiziert.
Die Präsentationen aller Referate sind abrufbar unter www.hebamme.ch ›
Hebammen › Der Verband › Leitende Hebammen
Josianne Bodart Senn
die Möglichkeit, dass jemand anderes aus dem Team das
Thema mit der betroffenen Mitarbeiterin erörtert. Wenn
diese stark genug ist, könne die Vorgesetzte sie auch fragen: «Wir kommen immer wieder an denselben Punkt.
Was hindert Dich daran, XY zu akzeptieren?»
Muss die Vorgesetzte eine Mitarbeiterin mit etwas konfrontieren, das sie von jemand anderem gehört hat, sollte
sie die Quelle dieser Mitteilung nennen. Und die Mitarbeiterin nach ihrem Erleben der Situation zu fragen.
Denn laut Anna Menzi ist es unmöglich, eine Geschichte
zu verstehen, wenn man nur eine Perspektive kennt, vor
allem wenn die Situation konfliktbehaftet ist. Auch das
eigene Unwohlsein könne verbalisiert werden: «Es fällt
mir nicht leicht, dies jetzt anzusprechen.»
Über 70 Teilnehmerinnen und Teilnehmer lauschten an der Konferenz
Leitende Hebammen den spannenden Referaten.
(
Tipps für ein gelingendes Gespräch
Ablauf aus der eigenen Sicht schildern
− Ich habe folgendes erlebt: …
− Ich habe … gesehen.
Gefühle aufzeigen und benennen
− Das hat mich/XY wütend gemacht.
− Die Mutter hat erzählt, dass sie grosse Angst hatte.
− X Y wusste nicht mehr, was sie tun sollte, sie war verwirrt
und unsicher.
Gefühle abfragen
− Warst Du wütend/sauer? Weshalb?
− Was ist da passiert? Was ging in Dir vor?
Zusammenfassen (paraphrasieren)
− Wenn ich Dich richtig verstanden habe, …
− Du hast gesagt, … Habe ich das richtig verstanden?
− Ah, Sie meinen …
Einen Eindruck verbalisieren
− Ich habe das Gefühl, das hat Dich wütend gemacht.
Fragen stellen
− O ffene Fragen, nachhaken.
− Hat Dich das wütend gemacht?
− Und wenn Du wählen/wünschen könntest?
Bedürfnisse ergründen
− Ah, dann möchtest Du … Stimmt das?
− Dein Wunsch ist also …
− Du möchtest also, dass ich …
Auf Killerwörter «nie» und «immer» verzichten
− Nie hörst Du mir zu!
− Immer bin ich schuld!
Der Schweizerische Hebammenverband hat einen
Vertrag mit der Stiftung Krisenintervention Schweiz.
Dementsprechend ist für Mitglieder die erste halbe
Stunde ihres Anrufs kostenlos.
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
17
Sections • Sektionen
Rectificatif
Dans l’article de Patricia Perrenoud «Suivi
postnatal à domicile et vulnérabilités plurielles: entre solitudes, violences et pauvreté»
publié dans le numéro 10/2015 de «Sagefemme.ch», il fallait lire à la page 38:
L’enquête par triangulation des méthodes
(de Sardan,2008), conduite entre 2009 et
2012, puis poursuivie à plus petite échelle,
comprend plus de 50 entretiens enregistrés et
analysés avec le logiciel Atlas TI, des entretiens informels et 90 observations de visites
postnatales à domicile conduites à l’Arcade
sages-femmes Genève.
Nouveaux membres | N eue Mitglieder
Beide Basel BL/BS
Bürgin Fabienne, Basel | Hurter Borbeth, Biederthal (D)
Bern
Antener Sophie, Erlach | Hecht Nina, Kerzers | Hofmann-Spahni Marianne,
Diessbach | Huber Corina, Ballwil | Marinello Chiara, Bern
Fribourg
Brügger Léa, Courtaman | Plana Brell Elisabet, Givisiez |
Verdon Sandrine, Villars-sur-Glâne
Genève
Savioz Joelle, Le Grand-Saconnex
Ostschweiz
Rédaction «Sage-femme.ch»
Domit Manuela, Winterthur | Wattinger Ursula, Ermatingen
Ticino
Macchi Beatrice, Bodio Lomnago, Varese (I)
Berichtigung
In der «Hebamme.ch» Nr. 10 hat sich im
Artikel von Patricia Perrenoud mit dem Titel
«Wochenbettbetreuung zu Hause: zwischen
Einsamkeit, Gewalt und Armut» auf Seite 9
ein Fehler eingeschlichen. Korrekt sollte es
heissen: Die Untersuchung mittels Triangu­
lation (de Sardan, 2008) erfolgte zwischen
2009 und 2012 und anschliessend in einem
engeren Rahmen. Sie umfasst mehr als
50 Gespräche, die aufgenommen und mit
der Software Atlas TI analysiert wurden,
informelle Gespräche sowie 90 Besuche
während der Wochenbettbetreuung zu Hause
unter der Leitung von Arcade sages-femmes
Genève.
Redaktion «Hebamme.ch»
Vaud-Neuchâtel-Jura
Fiederer Fleur-Marie, Prévessin-Moëns | Ramel Marie-Pierre, Remaufens |
Reyboubet Ella, Lausanne | Stoudmann Chloé, Cugy | Ryser Floriane,
Lausanne | Avenal Chloé, Lausanne | Bertiaux Charlotte, Lausanne |
Dufaux Mélanie, Roche | Gaillard Alix, Villars-sur-Glâne | Gataleta Aurélie,
Lausanne | Bouvet Virginie, Lausanne | Dumarquez Axelle, Lausanne |
Mandron Marie, Lausanne | Grämiger Marie-Astrid, Lausanne | Vitoux
Esther, Lausanne | Corthésy Léa, Bercher | Benhayoun Agathe, Lausanne |
Lefebvre Jessica, Lausanne | Caugaru Hosch Marine, Lausanne | Gavillet
Laura, Vevey | Wieland Emily, Pully | Chovelon Chloé, Lausanne | Brischoux
Louise, Moutier | Medina Fanny, Pully | Beugin Julie, Lausanne
Zürich und Umgebung
Link Medea, Altstetten | York Sarah, Zürich
Schweizerischer Hebammenverband SHV | Fédération suisse des sages-femmes FSSF | Federazione svizzera delle levatrici FSL | Federaziun svizra da las spendreras FSS
Présidente | Präsidentin
Barbara Stocker Kalberer, SHV
Rosenweg 25 C, Postfach,
3000 Bern 23
Sections | Sektionen
Aargau-Solothurn
Sula Anderegg
sula.anderegg@gmx.net
Eichmattweg 11, 4562 Biberist
T 079 208 61 21
Beide Basel (BL/BS)
Ursula Lüscher
ursula.luescher@gmx.ch
Kreuzmattweg 4, 4142 Münchenstein
T 061 411 68 80, M 079 795 66 33
Fribourg
Anne-Marie Pillonel
info@sage-femme-fribourg.ch
Rte de Bertigny 39, 1700 Fribourg
T 078 623 52 38
Lorraine Gagnaux
info@sage-femme-fribourg.ch
Ch. des Granges 30, 1730 Ecuvillens
T 026 411 00 05
Genève
Dany Aubert-Burri
dany.aubert-burri@hesge.ch
16, rue Henri-Mussard, 1208 Genève
T 022 300 40 03, M 078 606 40 03
Andrea Ruffieux
andrea.ruffieux@bluewin.ch
Hochfeldweg 20, 4106 Therwil
T 061 721 92 70, M 079 938 41 03
Oberwallis
Ruth Karlen
ruthkarlen@gmx.ch
Mühlackerstr. 26a, 3930 Visp
T 027 945 15 56
Bern
Marianne Haueter
shv-sektionbern@bluewin.ch
Bunschen 171 B, 3765 Oberwil i. S.
T 033 783 01 70
Ostschweiz (SG/TG/AR/AI/GR)
Madeleine Grüninger
grueninger.madeleine@bluemail.ch
Weidenhofstr. 3, 9323 Steinach
T 071 440 18 88, M 079 238 40 78
Schwyz
Christine Fässler-Kamm
christinessler@bluewin.ch
Chappelihof 26, 8863 Buttikon
T 055 445 21 54, M 079 733 18 48
18
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Marie-Gabrielle von Weber
mgvonweber@pop.agri.ch
Urenmatt, 6432 Rickenbach
T 041 811 13 26, M 079 516 08 59
Géraldine Zehnder-Joliat
comite@votresagefemme.ch
Ch. des Oiseaux, 1040 Villars-le-Terroir
T 079 647 69 75
Ticino
Francesca Coppa-Dotti
fsl.ti@hotmail.com
Via Raslina 5, 6763 Mairengo
T 091 866 11 71
Zentralschweiz (LU/NW/OW/UR/ZG)
Karien Näpflin-Defloor
hebammmeundmehr@hispeed.ch
Dorfhalde 40, 6033 Buchrain
T 041 442 08 00, M 079 743 88 14
Simona Pagani Scarabel
fsl.ti@hotmail.com
IRunch da Vigana 21, 6528 Camorino
T 076 616 74 06
Carmen Zimmermann-Steiger
kontakt@hebamme-luzern.ch
Gärtnerweg 20, 6010 Kriens
T 041 320 63 06, M 079 565 05 82
Valais romand
Daniela Sintado
dsintado@bluewin.ch
Av. de Tourbillon 60, 1950 Sion
T 079 471 41 60
Zürich und Umgebung (ZH/GL/SH)
Stephanie Hochuli
stephanie.hochuli@shinternet.ch
Köschenrütistrasse 95, 8052 Zürich
T 079 711 80 32
Isabelle Mabeau
imab61@hotmail.com
Rte du Grand St Bernard 11, 1945 Liddes
T 027 746 36 53
Vaud-Neuchâtel-Jura (VD/NE/JU)
Laurence Juillerat
comite@votresagefemme.ch
Route du Bugnon 21, 1823 Glion
T 079 732 06 64
Section maisons de naissance
Sektion Geburtshäuser
Jacqueline Hartmeier
jhartmeier@gmail.com
Winkelriedstrasse 56, 6003 Luzern
T 079 548 81 76
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besiegen. Aber es gibt noch sehr viel zu tun.
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Formation continue FSSF • Fort- und Weiterbildung SHV
Organisation des cours de la FSSF
Chargée de la formation de la Suisse romande et du Tessin
Elke de Witte
Chemin Sainte Marguerite 45, 1965 Savièse, T 027 395 28 22
e.dewitte@sage-femme.ch
Inscriptions par écrit aux cours de la FSSF au secrétariat
central de la FSSF à Berne. Vous trouverez le programme
complet des cours sur www.sage-femme.ch
Sondage concernant les cours
de formation continue
Cet été, la Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) a
procédé à un sondage au sujet de l’organisation des formations continues. En tout, 133 personnes y ont participé
dont 64 % habitant en Suisse alémanique et 36 % en Suisse
romande. Le sondage a été rempli à 56 % par des sagesfemmes indépendantes, 24 % des sages-femmes hospitalières et 20 % des sages-femmes qui travaillent dans les
deux domaines professionnels.
Il en ressort clairement que le mode et le support que
nous utilisons pour vous informer des nouveaux cours
importent beaucoup. Ainsi, 85 % des Alémaniques et
84 % des Romandes prennent connaissance de l’offre de
formation continue par la lecture de notre brochure et,
respectivement, 34 % et 33 % par un passage sur notre
site. Par conséquent, notre brochure reste un moyen important pour introduire les nouveaux cours aux sagesfemmes.
La moitié des sages-femmes qui ont rempli le questionnaire ont suivi un cours organisé par la FSSF durant cette
année. Les autres sages-femmes ne suivent pas de cours,
parce que les thèmes ne les intéressent pas, ou parce que
les cours sont trop chers. Suite à cette réponse, je vous
invite à me faire vos suggestions pour les cours à programmer l’année prochaine. Et, si votre formation idéale
ne se trouve pas dans notre offre, n’hésitez pas à m’en
faire part!
Concernant le coût des cours, nous allons introduire le
système Early bird pour les cours de la prochaine brochure. Ce qui signifie que, si vous vous inscrivez longtemps à l’avance, vous bénéficierez d’une réduction sur le
(
20
Gagnante du tirage au sort
Mme Parisod Jaouen Laure est la gagnante
du tirage au sort. Elle recevra sous peu
un bon de réduction de CHF 50.– valable
pour un cours de la brochure «Formation
continue de la FSSF».
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
prix du cours. Les conditions exactes de cette réduction
seront publiées dans la prochaine brochure de formation
continue.
Enfin, 60 % des sages-femmes romandes se disent intéressées par un cours programmé sur une plus longue durée avec une certification reconnue par la FSSF.
Elke De Witte
Cours 10
Fondamentaux de rééducation pelvi-périnéale dans le post-partum
Il s’agit d’un apprentissage de la prise en charge basique
et préventive des problèmes de la sphère uro-génitale
en post-partum. La rééducation pelvi-périnéale est un
aspect important – mais souvent méconnu – dans le
post-partum. Pourtant, ce travail fonctionnel aide à l’intégration d’un nouveau vécu corporel et favorise la restauration du vécu corporel ainsi que celle de l’image de
soi. En tant que sages-femmes, nous devons donc maîtriser les bases du toucher vaginal (TV) et savoir détecter,
puis commencer à prendre en charge, les incontinences
urinaires.
Après une révision des fondements du TV en post-partum, Fabienne Schwab-Egger, physiothérapeute rééducatrice en pelvi-périnéologie et spécialiste en sexologie,
montre le travail pratique de la posture et des synergies
musculaires ainsi que la pratique de la respiration physiologique et de la remise en mouvement du plancher
pelvien.
Quelles informations devons-nous transmettre aux
femmes en ce qui concerne les incontinences? Pour qui
le biofeedback et l’électrostimulation sont-ils appropriés et pourquoi?
Intervenante
Fabienne Schwab-Egger
Date, lieu
jeudi et vendredi 21 et 22 janvier 2016,
Colombier
Prix
membres CHF 390.–
non-membres CHF 580.–
Inscription
jusqu’au 14 décembre 2015
Kursorganisation
Bildungsbeauftragte Deutschschweiz
Marianne Luder-Jufer
Gitziweidstrasse 7, 4932 Lotzwil, T 062 922 15 45
m.luder@hebamme.ch
Anmeldungen für SHV-Kurse schriftlich an die SHVGeschäftsstelle in Bern. Sie finden das Kursprogramm
unter www.hebamme.ch
Spannende Angebote
Kurs 28
Kurs 29
Fachmodul Rückbildungsgymnastik und Beckenbodenarbeit
Von der Problem- zur Lösungsorientierung
10. März 2016, Olten
Kommen Sie immer wieder in Situationen, in denen Sie
bemerken, dass Sie zu fest im Problemdenken verhaftet
sind? Das führt dazu, dass Sie vor lauter Bäumen keinen
Wald mehr sehen. Aber wie geht man ein Problem an,
damit man schnell zu einer optimalen Lösung kommt?
Haben Sie die feste Absicht, Lösungsdenken zu praktizieren? Nach Lösungen zu suchen? Falls Sie die Fragen mit Ja
beantworten, empfehle ich Ihnen, diese Weiterbildung
zu besuchen. Es werden Ihnen einfache, praktikable und
geprüfte Methoden aufgezeigt, die sofort in den Alltag
übertragbar sind. Praxisnahe Beispiele aus Ihrem Berufsalltag können eingebracht werden, sodass hautnah erlebt wird, wie die für Sie optimale Lösungsfindung möglich ist.
Modul 1 Modul 2 Modul 3 Modul 4 Modul 5 Modul 6 4. – 6. März 2016, Bern
15./16. April 2016, Hochdorf
20./21. Mai 2016, Hochdorf
17. – 19. Juni 2016, Bern
26./27. August 2016, Hochdorf
18./19. November 2016, Hochdorf
Sind Sie motiviert, im neuen Jahr vorhandenes Wissen
zum Themenschwerpunkt Rückbildungsgymnastik und
Beckenbodenarbeit zu vertiefen und eine modulare Weiterbildung zu absolvieren, die Sie mit einem Zertifikat
abschliessen können? Oder haben Sie Interesse, ihr Arbeitsfeld in der Nachbetreuung von Frauen zu erweitern? Dann empfehle ich Ihnen, diese Weiterbildung zu
besuchen.
Hebammen sind Vertrauenspersonen und durch ihre
Ausbildung und Erfahrung prädestiniert, Rückbildungsgymnastik und Beckenbodenarbeit zu vermitteln. Damit
leisten sie einen wichtigen Beitrag zur Gesundheitserhaltung und -förderung.
Die Weiterbildung ist vielseitig aufgebaut – auf die praktische Umsetzung wird grossen Wert gelegt. Ziel ist es,
den Absolventinnen die nötigen Kenntnisse und Fertigkeiten zu vermitteln, um Rückbildungs- und Becken­
bodenkurse individuell und unter Berücksichtigung der
jeweiligen Bedingungen gestalten zu können. Nebst relevanten Grundlagen zur speziellen Anatomie und Physiologie sind die praktische Arbeit, die spezifischen Fertigkeiten und die Körperarbeit wichtige Schwerpunkte.
Nach Abschluss der Fachausbildung verfügen die Absolventinnen über die Handlungskompetenzen, Kurse für
Rückbildungsgymnastik und Beckenbodenarbeit selbstständig zu organisieren, aufzubauen und durchzuführen.
Sie sind in der Lage, ihr Wissen und ihre Erfahrung an
Einzelne oder an Gruppen weiterzugeben. Die Absolventinnen entwickeln Verständnis für prozessorientiertes
Handeln und verfügen über ein vertieftes Wissen in diesem Fachgebiet. Sie sind in der Lage, fachkompetente
Begleitung, Beratung und Betreuung anzubieten.
Weitere Details und Inhalte zu diesem Angebot sind zu finden unter
www.hebamme.ch › Hebammen › Weiterbildung
Bei Fragen können mich gerne auch telefonisch kontaktieren
unter Tel. 062 922 15 45.
Kurs 31
Intrauteriner Apgar – die mutmassliche intrauterine
Befindlichkeit des Kindes ergründen
16./17. März 2016, Basel
Erfreulicherweise konnte Dr. Sven Hildebradt, Gründer
und Präsident der Dresdner Akademie für individuelle
Geburtsbegleitung und Autor verschiedener Fachbücher,
als Dozent engagiert werden. In dieser Weiterbildung
können Sie die Fertigkeiten in der Beurteilung des kindlichen Zustandes in der Schwangerschaft und unter der
Geburt festigen. Anhand von Fallbeispielen soll ein neues
Verständnis bestimmter Parameter wie z. B. die Wehendynamik untersucht werden. Sie vertiefen ihr Wissen zur
Physiologie und Pathophysiologie des intrauterinen Kindes und der vegetativen Regulation der Vitalfunktionen.
Sie setzen sich mit der Schmerzphysiologie des Kindes
auseinander. Sie kennen Hinweise auf Dekompensa­
tionen der kindlichen Regulation und erkennen mögliche
intrauterine und antenatale Belastungsszenarien. Nutzen Sie diese einmalige Gelegenheit, profitieren Sie vom
grossen Fach- und Erfahrungswissen von Dr. Sven Hildebrandt, und setzen Sie anschliessend die gewonnenen
Erkenntnisse zum Wohle des ungeborenen Kindes um.
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
21
Gesundheit
Institut für
Hebammen
Weiterbildungen für Hebammen aus der Praxis
–
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–
–
Modul Transkulturelle Kompetenzen
Modul Regelwidrigkeiten in der Geburtshilfe
Modul Hebammenarbeit im Kontext von Best Practice
Modul Risikoschwangerschaft
Modul Frauen- und Familiengesundheit
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9.3.2016
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11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
25
Aktuell
Broschüre
«Ernährung rund
um Schwangerschaft
und Stillzeit»
Mit einer ausgewogenen Ernährung vor
und während der Schwangerschaft sowie in der Stillzeit ermöglichen Eltern
ihrem Kind einen optimalen Start ins
Leben. In Zusammenarbeit mit verschiedenen Fachorganisationen hat das Bundesamt für Lebensmittelsicherheit und
Veterinärwesen die offiziellen Schweizer
Empfehlungen zur Ernährung während
Schwangerschaft und Stillzeit aktualisiert und in der Neuauflage der Broschüre
«Ernährung rund um Schwangerschaft
und Stillzeit» aufgenommen. Grundlage
für die Empfehlungen in der Broschüre
bildet der soeben erschienene Bericht
der Eidgenössischen Ernährungskommission «Ernährung während den ersten
1000 Lebenstagen – von pränatal bis
zum 3. Geburtstag».
Die Broschüre erklärt, wie die Empfehlungen für eine gesunde, ausgewogene
Ernährung im Alltag umgesetzt werden
können und wie auch der Partner Unterstützung bieten kann. Sie informiert darüber, welche Nährstoffe in Schwangerschaft und Stillzeit besonders wichtig
sind und wann Nährstoffpräparate sinnvoll oder nötig sind. Nebst Kapiteln zu Allergien und Unverträglichkeiten sowie
zu vegetarischer Ernährung gibt sie Tipps
zu einer angemessenen Bewegung während Schwangerschaft und Stillzeit. Die
Broschüre ist in den Sprachen Deutsch,
Französisch und Italienisch erhältlich.
Die Broschüre kann bestellt werden unter
www.blv.admin.ch › Themen › Ernährung
26
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
3. Fachtagung
Geburtshilfe
22. Januar 2016
Inselspital, Universitätsspital Bern
Psychische Erkrankungen von Schwangeren und Müttern sind heute in der
Schweiz ein wenig beachtetes Gesundheitsproblem – dies obwohl sie für die
Betroffenen und ihre Familien gravierende Konsequenzen haben können. Ein
qualifiziertes Assessment bspw. in der
Schwangerenvorsorge und eine früh­
zeitige Behandlung können die Hei­
lungschancen massgeblich verbessern.
Psychisch erkrankte Schwangere und
Mütter sind auf eine lückenlose Versorgung durch alle involvierten Gesundheitsfachpersonen angewiesen, was eine
gute interprofessionelle Zusammenarbeit notwendig macht.
Die Fachtagung «Psychische Erkrankungen in der Schwangerschaft und nach
der Geburt» widmet sich den zahlreichen
Fragen im Zusammenhang mit den psychischen Erkrankungen von betroffenen
Schwangeren und Müttern. Nationale
und internationale Referentinnen und
Referenten berichten über die Prävalenz,
die Diagnose, über Psychopharmaka und
deren Auswirkungen sowie über psychotherapeutische Ansätze. Insbesondere
soll die Versorgungslage im Kanton Bern
beleuchtet werden. Ebenso wird ein auf
perinatale psychische Störungen aus­
gerichtetes englisches Curriculum für
Hebammen vorgestellt.
Die Fachtagung wird erstmals in interdisziplinärer Kooperation zwischen dem
Inselspital, Universitätsklinik für Frauen-
heilkunde, und dem Fachbereich Gesundheit der Berner Fachhochschule, Disziplin Geburtshilfe, durchgeführt. Anmeldeschluss ist der 20 Januar 2016.
Weitere Informationen und Anmeldung unter
www.gesundheit.bfh.ch/forschung-geburtshilfe ›
Veranstaltungen
Neue App für die
Rauchentwöhnung
Mit der Unterstützung einer Freundin
oder des Partners ist es einfacher, mit
dem Rauchen aufzuhören. Im Rahmen
der Tabakpräventionskampagne «SmokeFree» lancieren das Bundesamt für Gesundheit (BAG) und seine Partner eine
neue App für Mobiltelefone, die interaktive Hilfe bietet. Die SmokeFree-BuddyApp verlinkt eine Person, die mit dem
Rauchen aufhören möchte, mit einer anderen, die sie dabei unterstützt. Dank der
mit Fachleuten erarbeiteten Antworten
kombiniert die App professionelle und
personalisierte Unterstützung.
SmokeFree Buddy ist eine App, die einer
nahestehenden Person ermöglicht, in
Echtzeit zu intervenieren, um die Person
zu unterstützen, die mit dem Rauchen
aufhören möchte. Diese kann jederzeit
zum Ausdruck bringen, was sie empfindet, und um Hilfe bitten. Die unterstützende Person (der «Buddy» oder Kumpel)
verfügt über zugeschnittene Antwortbausteine, die von Fachleuten erarbeitet
wurden. So kann die Aufhörwillige Person optimal unterstützt werden. Die
Textbausteine können geändert und
mit persönlichen Kommentaren ergänzt
Höhere Geburtenziffer
in der Migrationsbevölkerung
Die Anzahl der Geburten in der Schweiz
steigt seit Jahren an. Dazu trägt auch die
Tatsache bei, dass in der Schweiz lebende
Ausländerinnen eine höhere Geburtenziffer haben als Schweizerinnen. 2014
kamen in der Schweiz 85 287 Kinder zur
Welt, 24 580 (fast 30 %) davon mit ausländischem Pass. In der Schweiz lebende
Ausländerinnen (22,1 % aller Frauen in
der Schweiz) haben durchschnittlich eine
höhere Geburtenziffer als Schweizerinnen. Während Schweizerinnen 2013 eine
Geburtenziffer von 1,4 Kindern pro Frau
aufwiesen, lag die Geburtenziffer bei
Frauen aus Ex-Jugoslawien bei 2,3, bei
Frauen aus Subsahara-Afrika bei 2,8 und
bei Frauen aus nordafrikanischen Ländern bei 3,3. Die in der Schweiz geborenen Ausländerinnen (zweite Generation)
haben hingegen eine ähnlich hohe Geburtenziffer wie die Schweizerinnen.
Quelle: www.netzwerk-kinderbetreuung.ch ›
Info-Feed Frühe Kindheit › 4. September 2015
werden. Die App kann auch von zwei
Rauchenden genutzt werden, die zusammen aufhören möchten.
Die App, die im Rahmen der nationalen
Kampagne «SmokeFree» vom Institut de
santé globale der Universität Genf in enger Zusammenarbeit mit dem BAG entwickelt wurde, stützt sich auf wissenschaftliche Erkenntnisse und die
Erfahrungen von Fachleuten für Rauchentwöhnung. Die Funktionsweise der
App wird unter www.smokefree.ch/
buddy-app erklärt.
Quelle: www.news.admin.ch › 21. September 2015
Alkohol in der
Schwangerschaft
eindeutig belegt ist, ab welcher Alkoholmenge die Entwicklung des Kindes beeinträchtigt wird, so können die Schäden für Neugeborene beträchtlich sein:
Verlässliche Zahlen fehlen zwar für die
Schweiz, aber es wird geschätzt, dass in
Europa zwischen 0,5 und 2 Kinder pro
1000 Neugeborenen mit dem Fetalen
Alkoholsyndrom (FAS) zur Welt kommen.
Insgesamt sind rund 1 % aller Neuge­
borenen von Fetal Alcohol Spectrum
Disorder (FASD) betroffen; unter diesem
Kürzel werden alle Beeinträchtigungen
aufgrund des Alkoholkonsums zusam­
mengefasst. In vielen Fällen manifestiert
sich FASD in Merk- und Lernschwierig­
keiten, Sprechstörungen, Hyperaktivität
und Impulsivität. Beim spezifischeren
FAS sind speziell Wachstumsverzögerungen, körperliche Auf­fälligkeiten, insbesondere am Kopf und im Gesicht,
sowie Dysfunktionen des zentralen Nervensystems mit entsprechenden Folgeschäden zu beobachten. Letzteres kann
auch verzögerte geistige Entwicklung
und verminderte Intelligenz bedeuten.
Die Broschüre «Im Fokus – Schwangerschaft und
Alkohol» kann bestellt oder heruntergeladen werden
unter shop.addictionsuisse.ch ›
Titel der Broschüre im Suchfeld eingeben
«Schwupps und das
Wunder der Geburt»
Familie Monster erwartet ein Baby. Nur,
wie kommt das Monsterchen aus dem
Bauch? Während Hebamme Mick sich
mit dem Monstervater um die Monstermutter kümmert, macht sich der Rest
der Familie so seine Gedanken dazu –
und dabei mangelt es nicht an Fantasie.
Am Ende verstehen aber doch alle, wie es
geht, und heissen liebevoll das neue
Monsterfamilienmitglied willkommen.
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Rund eines von 100 Neugeborenen in
Europa kommt aufgrund des Alkoholkonsums seiner Mutter mit Beeinträchtigungen zur Welt. Am 9. September,
dem Tag des alkoholgeschädigten Kindes,
fand diesbezüglich eine internationale
Sensibilisierungskampagne statt. Zum
Thema Alkohol in der Schwangerschaft
hat Sucht Schweiz vor Kurzem eine neue
Infobroschüre für schwangere Frauen
und deren Partner herausgegeben.
Gemäss Zahlen des Suchtmonitorings
trinken rund 18,7 % der Frauen in der
Schweiz im Alter von 15 bis 45 Jahren
mindestens einmal pro Monat zu viel
Alkohol bei einer Gelegenheit (vier
Standardgläser oder mehr). Unter den
schwangeren und stillenden Frauen
dieser Altersgruppe liegt diese Zahl
zwischen 5 und 6 % . Auch wenn nicht
Schwangerschaftsabbrüche
in der Migrationsbevölkerung
In der Schweiz werden seit 2002 jährlich
rund 11 000 Schwangerschaftsabbrüche
gezählt, seit 2011 mit rückläufiger Tendenz. Knapp die Hälfte der betroffenen
Frauen, die sich 2014 einem Schwangerschaftsabbruch unterzogen, besitzt eine
ausländische Staatsbürgerschaft. Die Abbruchrate bei den ausländischen Frauen
aller Alterskategorien ist zwei- bis dreimal so hoch wie bei den Schweizerinnen.
Sie variiert stark je nach Herkunftsland:
4,4 von 1000 Schweizerinnen liessen
2014 einen Schwangerschaftsabbruch
vornehmen. Die Rate der Frauen aus
Ex-Jugoslawien ist mehr als doppelt so
hoch (10,2), bei den lateinamerikanischen Frauen zwischen drei- und viermal höher (15,2) und bei den Afrikanerinnen nahezu achtmal höher (35,1). Im
Vergleich mit anderen europäischen Län-
dern ist die Schwangerschaftsabbruchrate in der Schweiz sehr tief – vor allem
unter Jugendlichen zwischen 15 und
19 Jahren.
Die Erhebungen beziehen sich auf die
ständige Wohnbevölkerung, damit sind
Frauen ohne Aufenthaltsberechtigung
oder mit Kurzaufenthaltsausweis nicht
mitberücksichtigt. Dies kann zur Überschätzung der Raten für gewisse Nationalitäten führen.
Quelle: www.netzwerk-kinderbetreuung.ch ›
Info-Feed Frühe Kindheit › 28. August 2015
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
27
Dossier
Wie werden von Müttern
wahrgenommene fetale
Bewegungen fachlich beurteilt?
Über fetale Bewegungs- und Verhaltensmuster liegen unterschiedliche Beschreibungen
und Definitionen vor, allerdings fehlen aussagekräftige Tests zur Ermittlung von bewegungs­
bezogenen Risikofaktoren für negative kindliche Outcomes. Im Rahmen einer Bachelor­arbeit
wurde den Fragen nachgegangen, wie Veränderungen von fetalen Bewegungsmustern von
werdenden Müttern wahrgenommen werden und wie sie fachlich bewertet werden können.
Jasmin Battaglia, Gwendoline Lambert
Die fetale Aktivität gilt seit jeher als Zeichen für die intrauterine fetale Existenz (Pearson und Weaver, 1976). Die
Wahrnehmung der kindlichen Bewegungen durch die
Mutter zählt zu den ältesten Methoden, das kindliche
intrauterine Wohlbefinden zu ermitteln (Frøen, 2004).
Fachpersonen konnten zudem über ertastete fetale Aktivität wesentliche Hinweise für die regelrechte intra­
uterine Entwicklung gewinnen. Vor ungefähr 60 Jahren
wurde mit dem Ultraschall zusätzlich eine technische
Methode eingesetzt, um das kindliche Wohlergehen besser überwachen zu können (Horowitz, 1993). Die sensorischen Wahrnehmungen der Mütter und Fachpersonen
traten damit in den Hintergrund.
Trotz der modernen Technik hat sich die Rate der perinatalen Sterblichkeit in den vergangenen 20 Jahren in den
Industrieländern nicht wesentlich verändert. Im Jahr
2010 lag die Totgeburtenrate in der Schweiz bei 4,3 auf
1000 Geburten (Bundesamt für Statistik, 2012). Dutton
et al. (2012) gehen davon aus, dass sistierende Totgeburtenraten unter anderem auf fehlende sensitive und spezifische Tests zur Ermittlung von Risikogruppen zurückzuführen sind.
Ein Blick zurück
Die Beobachtung, dass abnehmende Kindsbewegungen
mit negativem kindlichen Outcome verbunden sind, veranlasste in den 1980er-Jahren mehrere Autoren, Methoden zu entwickeln, um fetale Bewegungen quantitativ
zu erfassen (Sadovsky und Polishuk, 1977). Dazu wurden
sogenannte Kick charts eingesetzt (Neldam, 1980; Winje
et al., 2011). Frauen wurden angeleitet, Kindsbewegungen nach definierten Vorgaben zu zählen und die Resultate in Tabellen aufzuschreiben. Der diagnostische und
prognostische Wert dieser Kick charts ist umstritten
(Cooper und Wickham, 2013). Keine dieser Methoden
kann routinemässig empfohlen werden, vor allem wohl
auch deswegen, weil nicht klar ist, welche Alarmgrenzen
bei abnehmenden Kindsbewegungen den Frauen mitgeteilt werden sollen (Australian and New Zealand stillbirth
alliance, 2010). Diese unklare Ausgangslage erschwert
28
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
die Beratung von schwangeren Frauen. Daher wird ein
Perspektivenwechsel von der quantitativen zur qualitativen Bewegungsbeurteilung vorgeschlagen (Cooper und
Wickham, 2013).
Bewegungs- und Verhaltensmuster sind individuell
Ein Fetus ist in der Lage, eine Reihe komplexer Bewegungen auszuführen (Velasquez und Rayburn, 2002). Dazu
gehören Ganzkörperbewegungen, ruckartige Bewegungen, Schluckauf, Atembewegungen, isolierte Arm- und
Beinbewegungen, isolierte Retroflexion, Rotation und
Anteflexion des Kopfes, Kieferbewegungen, Saug- und
Schluckreflexe, Hand-Gesicht-Kontakt, Strecken, Gähnen
und Rotieren (De Vries et al., 1982). Alle Bewegungsmuster, die ein reifer Fetus ausführt, lassen sich bereits im
ersten Schwangerschaftstrimester erkennen. Sie weisen
im Verlauf des Reifungsprozesses allerdings einen zunehmend differenzierten und koordinierten Charakter auf
(Grant, 1995). Gegen Ende der Schwangerschaft steht
dem Fötus in der Regel wegen seiner Grösse weniger
Platz im Uterus zur Verfügung. Daher beschränken sich
seine Aktivitäten weitgehend auf Arm-, Bein- und Kopfbewegungen.
Ruhephasen nehmen im zweiten Trimenon zu. In Terminnähe kann ein Fetus bis zu 45 Minuten in einer Ruhephase sein, ohne dass dies pathologisch ist (Nijhuis,
2003). Zudem sind Bewegungs- und Verhaltensmuster
der Ungeborenen individuell und unterliegen gewissen
Tagesveränderungen. Auch nehmen Frauen Kindsbewegungen unterschiedlich wahr. Eine Definition für eine
normale Anzahl von Kindsbewegungen kann daher nicht
einheitlich formuliert werden (Frøen et al., 2008).
In Gefahrensituationen reagiert der fetale Organismus
pathophysiologisch, um sein Überleben zu sichern. Das
führt zu Veränderungen von fetalen Bewegungsmustern. Ist ein Fetus einem akuten Stress ausgesetzt, nehmen die Bewegungen plötzlich zu (Einspieler et al., 2008).
Bei chronisch bedingten Mangelsituationen hingegen
Editorial
zentralisiert sich der Blutfluss zugunsten lebenswich­
tiger Organe, wodurch die Bewegungen kontinuierlich
abnehmen, um Energie einzusparen (Winje et al., 2011).
Zudem weisen qualitativ veränderte Ganzkörperbewegungen zuverlässig auf eine zerebrale Dysfunktion hin
(Einspieler et al., 2008).
Mütter können früh befragt werden
Frauen sind in der Schwangerschaft empfänglich und offen für die Wahrnehmung des Kindes (Dunkel Schetter,
2011). Sie fühlen sich dadurch in ihrer Mutterrolle bestärkt
(Siddiqui und Hägglöf, 2000) und die Mutter-Kind-Bindung
wird intensiviert (Bloom, 1998). Erste Kindsbewegungen
sind schon zwischen der 14. und 22. Schwangerschaftswoche (SSW) wahrnehmbar. Ab diesem Zeitpunkt sind sie
stark genug, um Druck auf die mütterliche Wand des Abdomens auszuüben und einen Sinneseindruck auszulösen
(Hijazi und East, 2009). Mütterliche Angaben zu fetalen
Bewegungen und Verhaltensmuster können daher schon
sehr früh erfragt werden, um das intrauterine Wohlbefinden des Kindes einzuschätzen.
Da bisher für die Praxis nur minimale Instruktionen zur
Registrierung der kindlichen Verhaltensmuster vorliegen,
sollte in der Bachelorarbeit der Frage nachgegangen werden, wie Mütter Veränderungen von Kindsbewegungen
und kindlichen Verhaltensmuster wahrnehmen und beschreiben, wie diese Wahrnehmungen fachlich gedeutet
und dokumentiert werden können.
Darauf beruht die Bachelorarbeit
In einer systematischen Literaturreview wurden in den
Datenbanken Midirs, Medline und Cochrane mit zur Fragestellung passenden Suchbegriffen Studien, Reviews und
Leitlinien gesucht, ausgewählt und anhand wissenschaftlicher Kriterien auf ihre Qualität geprüft. Es wurden Erkenntnisse dazu gesammelt, wie Mütter qualitative und
quantitative Veränderungen der Kindsbewegungen im
Verlaufe der Schwangerschaft wahrnehmen, ihre Gefühle dabei und ihr darauffolgendes Verhalten. Daneben
wurden fachliche Einschätzungen zu Kindsbewegungen
erhoben. In diese Review wurden neun Studien, eine Metaanalyse und eine Leitlinie eingeschlossen.
Qualitative Veränderungen der Kindsbewegungen
Schwangere Frauen beschrieben ihre ersten Wahrnehmungen von Kindsbewegungen als abstrakte Interpretationen (Raynes-Greenow et al., 2013). Sie benutzten dazu
Vergleiche mit einer Feder, einem sanften Kuss, einem
Schmetterling, einer platzenden Seifenblase, einem Kratzen oder einem Wirbeln im Bauch. Zudem berichteten sie,
dass sich die Art, Grösse und Kraft der Bewegungen im
Verlauf der Schwangerschaft veränderten. Rådestad und
Lindgrend (2012) konnten Beschreibungen von Frauen
am Termin sieben Kategorien zuordnen: starke, kräftige,
breite, langsame, sich dehnende, sanfte, schreckhafte
Bewegungen und solche von einer Seite zur anderen. Die
Frauen beschrieben, eher keine Kicke, sondern Bewegungen zu spüren, bei denen sie einzelne Körperteile identifizieren konnten.
Frauen, die von einem intrauterinen Fruchttod betroffen
waren, berichteten, vorgängig über abnehmende Kindsbewegungen und keine Reaktion der Kinder auf externe
Lisa Fankhauser
Stellvertretende Leiterin Bachelorstudiengang Hebamme,
Berner Fachhochschule
Liebe Leserin, lieber Leser
Sichere Schwangerschaftszeichen gibt es erst ab der zweiten
Hälfte der Schwangerschaft, wenn die Frau die Kindsbewegungen fühlen und sehen kann, instruierte Pschyrembel die
Hebammen 1974 in seinem Lehrbuch «Praktische Geburtshilfe». Heute verschaffen sich Frauen schon sehr früh mit
dem angebotenen Ultraschall Gewissheit über ihre Schwangerschaft, bevor sie selbst die Bewegungen des Kindes
spüren.
In Ultraschallstudien konnte die motorische Entwicklung von
Ungeborenen nachvollzogen werden. Bereits ab der fünften
Lebenswoche bewegen sich Kinder intrauterin. Sie bewegen
sich eigentlich immer und sind sehr selten in völligem Ruhezustand, ausser wenn sie schlafen. Bemerkenswert dabei
ist die Vielfalt der beobachteten kindlichen Bewegungs­
muster. Diese Ultraschalluntersuchungen wurden allerdings
an schwangeren Frauen im Ruhezustand durchgeführt.
Wir wissen nicht, schreibt Krüll 2009 in «Die Geburt ist nicht
der Anfang», wie sich das Kind bewegt, wenn die Mutter
selbst aktiv ist, wenn sie geht, läuft, tanzt oder sich bückt.
In den Routineultraschalluntersuchungen der Schwangerenvorsorge spielen intrauterine Bewegungsmuster eine untergeordnete Rolle. Möglicherweise werden Frauen auch durch
diese Untersuchungen dazu verleitet, sich eher auf Informa­
tionen von aussen als auf ihre eigene, differenzierte Wahrnehmung von Kindsbewegungen zu konzentrieren. Auch
Hebammen fragen in der Regel einfach nach den Kindsbewegungen und lassen sie sich selten differenziert beschreiben.
Da uns aber die Kindsbewegungen frühzeitig wichtige
Informationen über den kindlichen Zustand liefern können,
sollten Hebammen die Frauen in ihrer Eigenwahrnehmung
bestärken und die Aktivitäten der Kinder mit den Veränderungen im Verlauf der Schwangerschaft gründlich erfragen.
Ultraschalluntersuchungen können pathologische Befunde
liefern. Die sinnlichen Wahrnehmungen der Mutter können
jedoch auf pathologische Entwicklungen hinweisen, bevor
der Ultraschall diese bestätigen kann. Darum sollten beide
Möglichkeiten zum Wohle von Mutter und Kind genutzt
werden.
Herzlich, Lisa Fankhauser
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
29
Dossier
Fetale Bewegungen
Übersicht wichtiger Ergebnisse
1. Trimenon
Informationen an werdende Mütter
– Wichtigkeit und Bedeutung
von Kindsbewegungen
– Individuelle Rhythmen und
Verhalten kennenlernen
Ziel
> Förderung der mütterlichen
Wahrnehmung
> Wertschätzung ihrer Fähigkeiten – Empowerment
> Aufbau und Stärkung
der Mutter-Kind-Bindung
2. Trimenon
3. Trimenon
Informationen an werdende Mütter
Entwicklung der Kindsbewegungen im Verlauf der Schwangerschaft
Ziel > Optimierung der mütterlichen Achtsamkeit gegenüber Kindsbewegungen,
um mütterliches Bewusstsein zu stärken
Bedeutung und Überwachung der Kindsbewegungen durch Fachpersonen
– Mütterliche Wahrnehmung als primäre und aussagekräftigste Informationsquelle für fetales Wohlbefinden
– Wahrnehmung am deutlichsten liegend, vor allem seitlich und sitzend mit
hochgelagerten Beinen, ruhend
– Erst wahrgenommene Kindsbewegungen in 19. / 20. SSW: Anfangs Schwangerschaft fetale Aktivität als zarte Kicks und Schluckauf wahrnehmbar,
im Verlauf der Schwangerschaft Veränderungen in Art, Grösse, Stärke und
Frequenz der Bewegungen
– Keine Abnahme kindlicher Bewegungen im Verlauf der Schwangerschaft
Assoziation mit abnehmenden Kindsbewegungen: SGA, IUWR, IUFT
Ziel > Unterstützung in der Identifizierung negativer Outcomes
Mütterliche Beschreibungen fetaler Bewegungen während der Schwangerschaft als Ressource zur Diagnosestellung
– Erste Bewegungen wie Feder, sanfter Kuss, Flattern, Schmetterlinge, Luft,
Gas, platzende Seifenblasen, vibrierendes Telefon
– Bewegungen der Glieder als kurz, scharf und schlagkräftig und Ganzkörper­
bewegungen als weich beschrieben. Weitere Beschreibungen sind: Stossen,
Treten, Boxen, Bohren, Kratzen, Klopfen, Wirbeln, Drehen, Rollen
– Beschreibungen am Termin: starke, kräftige, breite, langsame, sich dehnende,
schreckhafte, sanfte Bewegungen und von einer Seite zur anderen
Bei Zweifel bezüglich verändert empfundenen Kindsbewegungen
– Unverzügliche Kontaktaufnahme mit Fachpersonen
– Nach der 28. SSW können sich Mütter hinlegen und Kindsbewegungen
für zwei Stunden fokussiert zählen. In dieser Zeit sollten sie zehn Bewegungen
wahrnehmen
Physiologische Veränderungen
Pathologische Veränderungen
Qualitative Veränderungen
kindlicher Bewegungen:
– Wahrnehmbaren Schluckauf
des Kindes
– Eher Bewegungen als Kicke
– Mehrmals unüblich kräftige
Bewegungen
Qualitative Veränderungen
kindlicher Bewegungen:
– Abnehmende Bewegungen,
lahm und andersartig
– Keine Antwort auf externe Stimuli
– Keine Positionsänderungen,
Verlagerung mittig im Bauch
– Veränderte körpereigene und ambi­
valente Gefühls- und Gemütslage
– Einmalig ungewöhnliche Bewegungen
– Keinen Schluckauf des Kindes
Quantitative Veränderungen
kindlicher Bewegungen:
– Stagnation um die 32. SSW,
keine Reduktion der Kinds­
bewegungen
– Stetige Zunahme im Verlauf
des Tages, Peak abends
30
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Quantitative Veränderungen
kindlicher Bewegungen:
– Abnehmende Kindsbewegungen
Stimuli gespürt zu haben. Bewegungen fühlten sich lahm
an, und die Kinder hatten sich anders im Bauch positioniert (Erlandsson et al., 2012). Bei Stacey et al. (2011) berichteten betroffene Frauen über einmalig wahrgenommene, unüblich kräftige Bewegungen des Kindes (aOR
6,81, 95% CI: 3,01–15,41), eine Abnahme der Frequenz
fetaler Bewegungen in den letzten zwei Wochen vor
dem Versterben des Kindes (aOR: 2,37; 95 % CI: 1,29–
4,35). In derselben Zeit wurde auch kein Schluckauf des
Kindes wahrgenommen (aOR: 3,25; 95 % CI: 2,18–5,68).
Schwangere Frauen konnten in den Studien von RaynesGreenow et al. (2013) sowie Rådestad und Lindgren
(2012) ungewöhnliche Aktivitäten ihrer Kinder sehr gut
wahrnehmen. Sie beschrieben plötzlich auftretende, ruckartige Bewegungen, ein Zittern oder Erschaudern des
Kindes, keine Bewegungen über drei Tage oder Aktivität
zu unüblichen Zeiten.
Quantitative Veränderungen der Kindsbewegungen
Bei Raynes-Greenow et al. (2013) veränderte sich die Frequenz der Bewegungen während der gesunden Schwangerschaft bei 56 % der befragten Frauen. Die Bewegungszahl scheint um die 32. SSW zu stagnieren, es kommt aber
zu keiner Reduktion im dritten Trimenon (RCOG, 2011).
Die Bewegungen veränderten sich nicht nur im Verlauf
der Schwangerschaft, sondern variieren auch im Verlauf
des Tages. Die Frauen berichteten von einer regelmäs­
sigen Verteilung über den Tag mit einer steten Zunahme
der Frequenz und einem Peak am Abend (Raynes-Greenow et al., 2013). Die Position der Mutter kann dabei das
Bewegungsverhalten der Kinder beeinflussen (RaynesGreen­ow et al., 2013; RCOG, 2011). So gaben 17 % der
Frauen an, die kindlichen Bewegungen vor allem im
Sitzen und im Liegen wahrzunehmen (Raynes-Greenow
et al., 2013).
Was Mütter fühlen und wie sie sich verhalten
Bei Saastad et al. (2008) äusserten 99,9 % der befragten
Frauen, dass das tägliche Spüren von Kindsbewegungen
für sie wichtig sei. Kindsbewegungen wurden als Signale
für kindliches Wohlergehen gedeutet. Erstgebärende
Frauen zeigten dabei ein höheres Mass an Aufmerksamkeit gegenüber der fetalen Aktivität als Mehrgebärende.
Sie machten sich aber mehr Sorgen, wenn abnehmende
Kindsbewegungen wahrgenommen wurden. Ein tiefes
Bewusstsein gegenüber der fetalen Aktivität war assoziiert mit einem niedrigen Bildungsstand, alleinerziehenden Frauen und einer nicht westlichen Herkunft (Saastad
et al., 2008). Hatten die Frauen in der Schwangerschaft
Informationen zu fetaler Aktivität erhalten, war dies verbunden mit einer höheren Aufmerksamkeit gegenüber
den Bewegungen des Kindes (Saastad et al., 2010).
Bei Erlandsson et al. (2012) hatten von 614 Frauen, die
einen intrauterinen Fruchttod erlitten hatten, 392 (64 %)
eine Vorahnung, dass es ihrem Baby nicht gut gehen
könnte. Einige beschrieben, seit Beginn der Schwangerschaft ambivalente Gefühle gehabt zu haben. Ihre
Gefühls- und Gemütslage sowie ihr Bauchempfinden
(hängend, schwer, abgetrennt) hätten sich verändert,
und einige hatten vorher vom Tod geträumt (Erlandsson
et al., 2012).
Autorinnen
Jasmin Battaglia Dipl. Hebamme BSc, arbeitet zurzeit
am Kantonsspital Chur.
jasmin.battaglia@gmail.com
Gwendoline Lambert Dipl. Hebamme BSc, arbeitet zurzeit
am Hôpital Daler Fribourg.
gwendoline_lambert@hotmail.com
Bei Raynes-Greenow et al. (2013) reagierten einige Frauen
auf fehlende Kindsbewegungen sofort. Sie tranken kaltes
Wasser, legten sich hin oder kontaktierten Fachpersonen. Generell waren die Reaktionen der Frauen sehr unterschiedlich, 13 bis 54 % warteten zunächst ab, oft über
24 Stunden, bevor sie Fachpersonen kontaktieren (Holm
Tveit et al., 2009; O’Sullivan et al., 2009; Erlandsson et al.,
2012). Als Gründe dafür wurden genannt, eine mangelnde
Beziehung zu den Fachpersonen zu haben, nicht hysterisch wirken zu wollen, die Realität nicht wahrhaben zu
wollen oder von Fachpersonen nicht ernst genommen zu
werden (Erlandsson et al., 2012).
Abnehmende Bewegungen deuten auf Pathologien hin
Bei Konsultationen wegen abnehmenden Kindsbewegungen wurden öfter auffällige Diagnosen gestellt. Holm
Tveit et al. (2009) diagnostizierten signifikant häufiger intrauterine Wachstumsretardierungen (aOR 1,6, 95 % CI:
1,1–2,2, p = 0,01) und Frühgeburten (aOR 4,8, 95 % CI: 2,7–
8,5, p <0,001) als bei Konsultationen aus anderen Gründen. Auch Saastad et al. (2011) wiesen bei Konsultationen
wegen abnehmenden Kindsbewegungen im Vergleich zu
Konsultationen aus anderen Gründen signifikant häufiger
pathologische Befunde wie Wachstumsretardierungen
(RR 6,2, 95 % CI: 0,8–47,9, p = 0,042) nach, und O’Sullivan
et al. (2009) diagnostizierte bei solchen Konsultationen
vermehrt einen intrauterinen Fruchttod (p = 0,02). In der
Studie von O’Sullivan et al. (2009) waren 72 % der wachstumsretardierten Kinder durch andere diagnostische
Mittel wie Ultraschall oder Symphysen-Fundus-Messungen vor der Konsultation wegen abnehmender Kindsbewegungen unentdeckt geblieben. Fachpersonen sollen
schwangeren Frauen empfehlen, auf Kindsbewegungen
zu achten und eine Abnahme der Bewegungszahl sofort
zu melden (RCOG, 2011).
Die routinemässige Anwendung von formalen Kick charts
mit der ausschliesslichen Erfassung der Bewegungszahl
kann nicht empfohlen werden, da ihre Wirksamkeit nicht
belegt werden konnte (Mangesi et al., 2012). Wenn Frauen
unsicher sind, wie sie die fetale Aktivität einschätzen
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31
Dossier
sollen, können sie fokussiert innerhalb von zwei Stunden
die Kindsbewegungen zählen und sich an die Faustregel
halten, dass zehn Bewegungen wahrgenommen werden
sollten (RCOG, 2011; Saastad et al., 2010).
Broschüren erhöhen die Aufmerksamkeit
Die Mehrheit der Frauen wurde in Schwangerschaftskontrollen nach Kindsbewegungen gefragt (RaynesGreenow et al., 2013; Rådestad und Lindgren, 2012). Die
Frauen beschrieben die Fragen danach jedoch als ungenau und ungenügend. Vor allem um den Geburtstermin
herum werden sie oft nach Kicken gefragt, obwohl die
kindlichen Bewegungen sich nicht mehr so anfühlen.
Dies verwirrte und verunsicherte die Frauen (Rådestad
und Lindgren, 2012).
In einer Untersuchung von Saastad et al. (2008) erhielten
erstgebärende Frauen am meisten Informationen bezüglich fetaler Aktivität, am wenigsten informiert wurden
hingegen rauchende Frauen. In dieser Untersuchung
konnte auch gezeigt werden, dass die Aufmerksamkeit
gegenüber Kindsbewegungen höher war, wenn einheit­
liche Informationen weitergegeben wurden, bspw. in
Form einer Broschüre. Die Frauen machten sich weniger
Sorgen und konnten bei Veränderungen adäquat reagieren. Ist diese Informationsvermittlung fester Bestandteil
der Schwangerschaftsvorsorge und wird sie zu einem
festgelegten Zeitpunkt durchgeführt, wird eine grössere
Anzahl Frauen erreicht. Die Grafik auf Seite 30 zeigt die
aus den Ergebnissen abgeleiteten Empfehlungen für die
Praxis.
Kein Erhebungsinstrument für Qualität und Quantität
Die Resultate dieser Literaturreview weisen darauf hin,
dass es wichtig ist, der mütterlichen Wahrnehmung von
Kindsbewegungen ausreichend Beachtung zu schenken,
weil werdende Mütter Bewegungen einheitlich und differenziert beschreiben und einschätzen können (RCOG,
2011; Frøen, 2004; Frøen et al., 2008; Berbey et al., 2001).
Bisher wurden vor allem Methoden zur quantitativen
Erfassung der fetalen Aktivität untersucht mit dem Ziel,
abnehmende Kindsbewegungen frühzeitig zu erfassen
und die perinatale Mortalität senken zu können. Die
Resultate dazu sind widersprüchlich ausgefallen, deshalb
muss der Zusammenhang weiter untersucht werden. Da
es keine einheitlichen Normen und Alarmgrenzen gibt,
ist eine ausschliessliche Berücksichtigung der quanti­
tativen Werte unzureichend (RCOG, 2011; Mangesi et al.,
2012). Dafür sprechen auch die Beobachtung, dass in
Gefahrensituationen qualitative Veränderungen den
quantitativen vorausgehen (De Vries et al., 1982). In der
Fachliteratur wurde jedoch kein Erhebungsinstrument
gefunden, das qualitative und quantitative Aspekte der
fetalen Aktivität berücksichtigt. Mithilfe eines solchen
Instrumentes könnten Veränderungen von Kindsbewegungen detailliert und ganzheitlich erfasst werden, da
die Ressource der differenzierten mütterlichen Wahrnehmung vermehrt genutzt und ins Zentrum gestellt
wird.
In der Studie von Holm Tveit et al. (2009) konnte gezeigt
werden, dass Frauen und Fachpersonen über das Thema
fetale Aktivität unzureichend aufgeklärt waren. Zudem
informierten Fachpersonen unterschiedlich darüber, und
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ein Teil der Frauen reagierte bei abnehmenden Kindsbewegungen oder ungewohnten Bewegungsmustern erst
verzögert. Darum könnte es sinnvoll sein, gemeinsam mit
den Gynäkologinnen und Gynäkologen eine Informations­
broschüre für Frauen zu entwickeln, die auch als Grundlage für eine einheitliche Beratung dienen kann.
Frauen befürchten, nicht ernst genommen zu werden
oder hysterisch zu wirken (Erlandsson et al., 2012). Die
mangelnde Beziehung zur Fachperson wurde als ein Grund
dafür genannt. Einheitliche Informationen und Respekt
den Wahrnehmungen der Frauen gegenüber könnten
auch die Beziehung zu den Fachpersonen verbessern
(Saastad et al., 2010). Da unnötig Ängste ausgelöst werden können, sollten Fachpersonen darauf achten, welche
Informationen in welcher Weise an die schwangere Frau
weitergegeben werden (Rådestad, 2010). Auch für diesen
Aspekt könnte eine schriftliche Information den Fach­
personen helfen, konstruktiv zu informieren.
Frauen in der Frühschwangerschaft sensibilisieren
Durch das Wahrnehmen von Kindsbewegungen können
sich Frauen vermehrt auf ihr Inneres fokussieren und
Abstand zu dem kognitiv ausgerichteten Übermass an
Informationen gewinnen, das in der Schwangerschaft
angeboten wird (Rådestad, 2012). Zudem können die
schwangeren Frauen vermehrt Verantwortung für ihre
Situation übernehmen, weil sie darin unterstützt und
bestärkt werden, mit ihren Fähigkeiten das kindliche
Wohlbefinden einzuschätzen und sich nicht nur auf medizinische Tests zu verlassen (Holm Tveit, 2011). Frauen
sollen daher bereits in der Frühschwangerschaft in einer
positiven Art und Weise an das Thema herangeführt
werden. Dadurch können sie ihr Kind und sein Verhalten
kennenlernen, ungewöhnliche Verhaltensänderungen
erkennen und adäquat reagieren.
Da noch keine Kriterien definiert wurden und keine einheitlichen Richtlinien vorliegen, sollten weitere qualitative Untersuchungen durchgeführt werden, in denen
Frauen zu mehreren Zeitpunkten in der Schwangerschaft
fetale Verhaltensmuster beschreiben. Auch sollte erforscht werden, wie Hebammen in der Praxis Frauen zu
Kindsbewegungen befragen und unter welchen Bedingungen Frauen befähigt werden, bei verändert wahrgenommenen Bewegungen adäquat zu reagieren. So könnte
längerfristig ein Assessmentinstrument entwickelt und
getestet werden, mit dem neben quantitativen auch
qualitative Aspekte berücksichtigt werden und das der
komplexen Dimension der fetalen Aktivität gerecht wird.
Dieser Artikel beruht auf der Bachelorthesis «Fetale Bewegungsund Verhaltensmuster: spüren, fühlen, erfassen ... Und dann?»,
einer Literaturreview über die mütterliche Wahrnehmung von Kinds­
bewegungen und deren fachliche Beurteilung (2014), die zum
Abschluss des Hebammen­s tudiums an der Berner Fachhochschule
eingereicht wurde. Sie ist verfügbar unter www.gesundheit.bfh.ch ›
Bachelor › Hebamme › Publikationen
Literatur
Die vollständige Literaturliste kann heruntergeladen werden unter
www.hebamme.ch › Aktuelles
Warum sich mit der Sonografie
der fetale Zustand am besten
beurteilen lässt
Reduzierte oder gar fehlende Kindsbewegungen sind ein relativ häufig geäussertes
Symptom. Unqualifizierte Äusserungen bzw. ein Nicht-ernst-Nehmen kann verheerende
Folgen haben. Eine sorgfältige und zeitgemässe Abklärung mittels CTG und Ultraschall
führt in den meisten Fällen zu einer Beruhigung von Frau und Team. In den verbleibenden
Fällen kann durch die gewonnene Information das weitere Management abgestimmt
werden.
Dr. med.Luigi Raio
Seit den 1970er-Jahren ist es möglich, das Verhalten und
insbesondere den Zustand des wachsenden Feten in seiner initialen Umgebung, dem Uterus, mittels Ultraschall
direkt zu beobachten. Hier seien absichtlich die zwei
Wörter «Verhalten» und «Zustand» genannt, da sie eng
miteinander vergesellschaftet sind. Das Studium der
fetalen Aktivität, der fetalen Bewegungsmuster kann
wichtige Rückschlüsse und Hinweise liefern auf die Gesundheit des Feten und auch auf dessen neurologische
und neuromuskuläre Entwicklung.
Autor
Luigi Raio Prof. Dr. med., stellvertretender Chefarzt
Geburtshilfe und Leitender Arzt des Bereichs Ultraschall und Pränatalmedizin an der Universitätsfrauenklinik am Inselspital Bern. Er befasst sich seit über
15 Jahren mit dem Schwerpunkt pränatale Ultraschalldiagnostik und Betreuung von Risikoschwangeren.
Er präsidiert die Akademie für Feto-Maternale Medizin,
ist Mitglied der schweizerischen (SGUM) und der internationalen (ISUOG) Gesellschaft für Ultraschall in
Gynäkologie und Geburtshilfe sowie Vorstandsmitglied
der Schweizerischen Gesellschaft für Gynäkologie und
Geburtshilfe. Luigi Raio ist ver­heiratet und Vater von
sechs Kindern.
luigi.raio@insel.ch
Ultraschallscreening schliesst Pathologien aus
Die mütterliche Perzeption der kindlichen Bewegungen
stellt eines der ältesten Methoden dar, um auf das Wohlbefinden des Kindes zu schliessen. Das Kind regelmässig
zu spüren, wird als positiv gewertet, während abnehmende oder fehlende Kindsbewegungen ein ominöses
Zeichen sein können für eine chronische oder akute
fetale Gefährdung. Entsprechend sollten dann weiter­
gehende diagnostische Massnahmen getroffen werden.
In der Schweiz schliesst das Ultraschallscreening im ersten und im zweiten Trimenon schon eine ganze Menge
von Pathologien aus, welche die Bewegungsmöglich­
keiten des Feten oder die Perzeption der Mutter negativ
beeinflussen können. Falls die Schwangere im dritten Trimenon über eine verminderte kindliche Aktivität berichtet, sind differenzialdiagnostisch toxische, metabolische,
plazentare, zentralnervöse und sich spät manifestierende
Syndrome und Fehlbildungen möglich, und ein aufmerksames und sorgfältiges Studium der feto-plazentaren
und der maternalen Situation sollten folgen.
Letztendlich geht es darum, diese Information, die man
kostenlos von der Schwangeren erhält bzw. die man bei
jeder Konsultation auch direkt erfragt, in einen richtigen
Kontext zu stellen. Wie bei jeder Screening-Untersuchung sind auch die Sensitivität, die Spezifität und vor allem der positive Vorhersagewert eines Testresultates
(hier fehlende Kindsbewegungen) abhängig von der Prävalenz dieser Problematik im Kollektiv. Das heisst, dass
die Äusserung von fehlenden Kindsbewegungen bei einer Frau mit einem Zustand nach intrauterinem Kindstod eine ganz andere Bedeutung hat als bei einer jungen,
gesunden Primigravida. Die Wahl der einzuleitenden
diagnostischen Schritte in solchen Situationen hängt
gerade von diesen beeinflussenden Faktoren und auch
von der Reprodu­zierbarkeit der Variable «reduzierte / fehlende Kindsbewegung» ab.
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33
Dossier
Im Folgenden sollen die Überlegungen auf eine für die
Klinik bzw. für den Alltag praktikable Art und Weise
zusammengefasst werden, ohne den Anspruch auf eine
umfassende Darlegung des aktuellen Wissens erheben
zu wollen. Jede einzelne Situation, jede Schwangere
muss für sich betrachtet werden und ein individuelles,
einfühlsames aber auch korrektes Vorgehen entsprechend diskutiert werden.
Fehlende Bewegungen müssen nicht Gefahr bedeuten
Die Behauptung, dass die verspürten Kindsbewegungen
im dritten Trimenon tatsächlich eine Aussage über den
fetalen Zustand erlauben, geht von der Annahme aus,
dass die mütterliche Perzeption tatsächlich ein Spiegelbild bzw. ein Mass für diese Bewegungen ist oder zumindest groben fetalen Rumpf- und Extremitätenbewegungen entspricht (Frøen et al., 2008; Rådestad, 2010). Und
gerade hier liegt das Problem. Ähnlich dem Symptom
«vorzeitige Wehen» sind «fehlende Kindsbewegungen»
mit einer hohen Falsch-Positiv-Rate assoziiert. Das heisst,
dass in den meisten Situationen im Falle von vorzeitigen
Wehen die Frau nicht zu früh gebären wird resp. dass sich
das Kind bei fehlenden Bewegungen nicht unbedingt in
einer Gefahrensituation befindet.
Verglichen mit dem Ultraschall verspürt die Schwangere
im Mittel 37 bis 88 Prozent der effektiven fetalen Bewegungen, wobei die Korrelation am besten ist, wenn die
Frau liegt und sich auf diese Bewegungen konzentriert
(Frøen et al., 2008). Mütterliche Körperposition, Aktivitätsgrad, Blutzuckerspiegel, Stress, Koffein oder Nikotinkonsum beeinflussen diese Perzeption erheblich (Hijazi und
East, 2009). Daneben können Medikamente und Noxen
den fetalen Zustand ebenso negativ beeinflussen. Dazu
gehören z. B. Alkohol, Sedativa wie Benzodiazepine oder
Corticosteroide im Rahmen der Lungenreifeinduktion
und Alterationen des Fruchtwassers (Olesen und Svare,
2004). Auch eine Vorderwandplazenta kann bis 28 Wochen dämpfend wirken, danach weniger (Olesen und
Svare, 2004).
Bewegungsmuster sind früher sichtbar als erwartet
Das Gestationsalter spielt ebenfalls eine sehr wichtige
Rolle (Nijhuis, 2003; De Vries und Fong, 2006). Schwangere verspüren Kindsbewegungen in der Regel ab 18 bis
20 Wochen, Multiparae zum Teil bereits ab 16 Wochen.
Mit zunehmendem Gestationsalter nimmt die Anzahl
Bewegungen pro Woche zu, um ab 29 bis 38 Wochen einen Plateau zu erreichen. Man erklärt sich dies mit der
abnehmenden Fruchtwassermenge, dem zunehmenden
kindlichen Volumen und entsprechend dem kleineren
Bewegungsraum. Ebenfalls bewegen die Kinder weniger,
wenn sie in Beckenendlage liegen (Nowlan, 2015).
Es ist eindrücklich, zu beobachten, dass der Fetus relativ
früh bzw. bereits im ersten Trimenon viele Bewegungsmuster beherrscht, die von der neurologischen Entwicklung her eigentlich im dritten Trimenon zu erwarten wären (siehe Tabelle). Natürlich wechseln sich diese Perioden
von Aktivität mit Ruhephasen ab. Normale Feten sind
dreimal mehr Zeit in Bewegung als in Ruhe. Vor 20 Wochen sind diese Ruhephasen kurz (< 6 Minuten), um aber
ab 32 bis 40 Wochen bis 37 Minuten zu betragen. Entsprechend kann eine fetale Inaktivität am Termin bis 40 Minuten noch absolut normal sein, unter 32 Wochen aber
weniger (Nijhuis, 2003; Martin, 2008). Ab 36 Wochen sind
Bewegungsabläufe oft gekoppelt, d. h. Körperbewegungen sind oft assoziiert mit Atem- und Augenbewegungen
und mit einem reaktiven Herzfrequenzmuster (Cardio­
tokographie, CTG). Entsprechend wurden fetale Verhaltenszustände definiert, welche die Beurteilung des CTG
speziell bei Plazentainsuffizienz oder Diabetes erleichtern helfen (Martin, 2008; Nijhuis et al., 1982).
Was bringt fokussiertes Zählen?
Perinatale Komplikationen wie intrauteriner Fruchttod,
Plazentainsuffizienz mit Wachstumsrestriktion, feto-maternale Blutung und Fehlbildungen sind signifikant häufiger bei Frauen, die über eine reduzierte fetale Aktivität
berichten (Dutton et al., 2012). Die meisten interventionellen Studien basieren auf dem subjektiven Empfinden
der Frau. Es wurden verschiedene Definitionen vorgeschlagen, um diese Gruppe von Schwangerschaften besser zu charakterisieren. Das Zählen der fetalen Bewegungen war das zentrale Kriterium, und die Spannweite der
Definitionen ging von «keine Bewegung innerhalb von
24 Stunden» zu «weniger als zehn Bewegungen in zwei
Stunden». In den späten 1970er-Jahren wurde die «countto-ten»-Methode nach Pearson eingeführt, wobei die
Frau angehalten wird, einmal täglich die Zeit zu messen,
bis sie zehn fetale Bewegungen spürt.
Die aktuell von der amerikanischen Gesellschaft ACOG
bevorzugte Methode, Bewegungen zu quantifizieren, ist
die Regel «zehn Bewegungen innerhalb von zwei Stunden» (Gilstrap und Oh, 2002), wobei die mittlere Zeit
zehn Minuten beträgt. Falls es mehr als zwei Stunden
braucht, so steigt das Risiko für Frühgeburt um einen
Faktor 5,5, für eine Notfallsectio um 3 und für ein Geburtsgewicht < 10. Perzentile um 2,4 an (Frøen et al.,
2008; Moore und Piacquadio, 1989). Leider ist der Vorhersagewert für diese Komplikationen lediglich etwa zehn
Prozent oder tiefer. Auch als Screeningverfahren scheint
das fokussierte Zählen der fetalen Bewegungen wenig
brauchbar zu sein, wie eine kürzlich erschienene Cochrane
Metanalyse zeigen konnte (Mangesi et al., 2007).
Auftreten von verschiedenen Bewegungs­mustern im ersten Trimester
Adaptiert nach Nijhus/Vries
Bewegungsmuster
Seitwärtskrümmungen
Schreckbewegungen
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
5,5–6,5
7–8
8–9,5
Schluckauf
8,5–10,5
Streckbewegungen
10–15,5
Komplexe Bewegungen
Isolierte Arm- oder Beinbewegungen
Saug- und Schluckbewegungen
Atembewegungen
Augenbewegungen
34
Gestationsalter (Wochen)
Herzaktion
8–9,5
9–10,5
9–14,5
10–11,5
14
Die Sonografie ist unabdingbar
Jedenfalls sind über 50 Prozent der Frauen mindestens
einmal während der Schwangerschaft wegen subjektiv
fehlenden Kindsbewegungen beunruhigt. Nicht alle berichten dies dem betreuenden Team. Man schätzt, dass
4 bis 15 Prozent der Schwangeren deswegen die Hebamme oder den Arzt aufsuchen (Frøen, 2004). Dieses
Kollektiv braucht ein effektives Abklärungsschema, um
einerseits eine fetale Gefährdung auszuschliessen und
anderseits unnötige Interventionen zu minimieren. Ein
Vergleich zeigt aber, dass – bedingt durch einen Mangel
an Evidenz – ein Wildwuchs von Managementstrategien
ein einheitliches Vorgehen erschwert (Frøen et al., 2008;
Jokhan et al., 2015). Basierend auf den Modalitäten klinische Untersuchung, CTG und Ultraschall gibt es einen
möglichen Algorithmus, um Schwangere mit reduzierter
oder fehlender fetaler Aktivität abzuklären. Es ist klar,
dass dieses Schema (und andere in der Literatur vorgeschlagene Schemata) nicht im Rahmen randomisierter
Studien untersucht worden ist und entsprechend mit
Vorbehalt zu betrachten ist.
Die Sonografie ist von zentraler Bedeutung. Damit lässt
sich der fetale Zustand am besten beurteilen. Insbesondere die starke Assoziation von reduzierter fetaler Ak­
tivität mit plazentaren Problemen und intrauteriner
Wachstumsrestriktion (und Oligohydramnie) sowie fetale
Fehlbildungen macht dieses Verfahren unentbehrlich
(Warrander, 2012; Dutton et al., 2012). Falls eine Plazentainsuffizienz gefunden wird, kann die Dopplersonographie wichtige Informationen zum fetalen Zustand liefern, worauf dann auch der Entbindungszeitpunkt und in
gewissen Situationen auch der Geburtsmodus beeinflusst wird.
Das CTG hingegen weist immer noch seine bekannten
Limitierungen auf mit der hohen Rate an falsch positiven Befunden. Ein normales Muster kann aber durchaus
hilfreich sein. Dabei könnte die Kinetocardiotokographie
(K-CTG) nützliche Informationen liefern (Gnirs und
Schraag, 1992). Diese heutzutage in vielen CTG-Geräten
bereits integrierte Methode bietet die Möglichkeit einer
kontinuierlichen fetalen Bewegungs- und Herzfrequenzregistrierung (siehe Abbildung). Die Wertigkeit dieses
Verfahrens ist aber noch nicht ausreichend untersucht
worden.
Kinetocardiotokogramm (K-CTG): Ein Ultraschall-Doppler-Breitstrahltransducer
wird zur gleichzeitigen Registrierung von fetaler Herzfrequenz und Bewegungs­
aktivität (schwarze Balken unten) genutzt.
Literatur
De Vries, J. I. P. und Fong, B. F. (2006) Normal fetal Motility:
an overview. Ultrasound Obstet Gynecol: 17; 701–711.
Dutton, P. J. et al. (2012) Prediction of poor perinatal
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Frøen, F. J. et al. (2008) Fetal movement assessment.
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Frøen, J. F. (2004) A kick from within-fetal movement
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Gilstrap, L. C. und Oh, W. (2002) Guidelines for perinatal
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Gnirs, J. und Schraag, M. (1992) Kineto-Kardiotokographie.
Ein neues Verfahren zur automatischen Detektion der totalen fetalen Bewegungsaktivität zeitsynchron zum konventionellen Kardiotokogramm. Medizintechnik: 112: 209 –226.
Hijazi, Z. R. und East, C E. (2009) Factors affecting
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Nijhuis, J. G. et al. (1982) Are there behavioral states in
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Warrander, L. K. et al. (2012) Maternal perception of reduced
fetal movements is associated with altered placental structure and function. Plos one: 7.
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
35
Literaturtipps
Literaturtipps der Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften (ZHAW)
zusammengestellt von Gabriele Hasenberg, Leiterin der Kompetenzgruppe Lehre
im Bachelorstudiengang Hebamme.
Einspieler, Ch., Prayer, D. und Prechtl, H. (2012)
Fetal Behaviour: A Neurodevelopmental Approach
London: Mac Keith Press.
Das Werk ist verfasst von drei Autorinnen und Autoren aus
Österreich, aber nur in englischer Sprache erschienen. Es handelt sich um die einzige relevante Buchpublikation zum
Thema.
Beginnend mit einem historischen Abriss stellen die Autorinnen und Autoren detailliert das bisherige Wissen über das
fetale Bewegungsverhalten aus neurowissenschaftlicher
Perspektive dar. Sie beschreiben kindliche und mütterliche
Einflussfaktoren sowie die zugrunde liegenden Mechanismen bei gesunden Feten und Feten, die eine cerebrale Störung aufweisen. Es werden interessante Aspekte zu Händigkeit und Seitigkeit und fetaler Reaktivität auf Reize präsentiert
wie auch die Besonderheiten des Verhaltens von Zwillingen
aufgezeigt. Von klinischer Bedeutung ist insbesondere das
letzte Kapitel, das sich mit dem Assessment des fetalen Bewegungsverhaltens beschäftigt.
Auf der dem Buch beiliegenden DVD sind Ultraschallaufnahmen von Feten mit den verschiedenen Bewegungen zu sehen, unter anderem ein Fetus mit Schluckauf in der frühen
Schwangerschaft und einer, der Fruchtwasser erbricht.
Schneider, K. und Gnirs, J. (2011)
Fetale Bewegungsaktivität
in Schneider, H., Husslein, P. und Schneider, K. (Hrsg), Die Geburtshilfe (2011),
4. Auflage, Springer: Berlin Heidelberg, S. 659–665.
In diesen Kapiteln zum fetalen Bewegungsverhalten werden
verschiedene Aspekte der fetalen Atem- und Körperbewegungen aufgezeigt. Insbesondere wird auf die Physiologie
der fetalen Bewegungen und auf wichtige Einflussfaktoren
für intrauterine Bewegungsmuster eingegangen. Schneider
und Gnirs besprechen die verschiedenen Möglichkeiten zur
Registrierung der fetalen Bewegungsaktivitäten und bewerten die Veränderungen der biophysikalischen Überwachungsparameter. Die Autoren untermauern ihre Aussagen durch
Evidenzen aus relevanter Forschungsliteratur.
welche zu weniger Spitaleinweisungen führte. Die Autoren
schliessen, dass es trotz der grossen Datenmenge nicht
genug Evidenzen gibt, um praxisrelevante Empfehlungen
auszusprechen.
Hofmeyr, G. und Novikova, N. (2012)
Management of reported decreased fetal movements for improving pregnancy outcomes (Review)
The Cochrane Library, 2012, Issue 4
Diese systematische Cochrane-Review untersucht das Management bei abnehmenden intrauterinen Kindsbewegungen. Es konnte zur Fragestellung nur eine Studie verwertet
werden, in der 28 Schwangere eingeschlossen waren. Auch
hier kommen die Autoren zum Schluss, dass die Datenlage
keine Empfehlungen für die Praxis zulässt.
Green-top Guideline No. 57, «Reduced Fetal Movement»
Royal College of Obstetricians and Gynecologists, 2011, Grossbritannien
Die Guideline «Reduced Fetal Movement» enthält Empfehlungen für das Management bei verminderten intrauterinen
Kindsbewegungen. Green-top-Guidelines bauen auf den besten verfügbaren Evidenzen auf, sprechen Handlungsempfehlungen aus und werden systematisch aktualisiert. Zu den
Handlungsempfehlungen wird jeweils ausgewiesen, wie das
Evidenzlevel der zugrunde liegenden Forschungsergebnisse
einzuschätzen ist und welche Limitationen vorliegen.
Die Guideline beschäftigt sich mit Aspekten der Anamneseerhebung und der notwendigen klinischen Untersuchung der
Schwangeren, die sich wegen reduzierten Kindsbewegungen
meldet. Die Rolle der CTG und Ultraschallüberwachung wird
ebenso thematisiert wie die subjektiven Empfindungen der
Frau. Die Guideline befasst sich ausserdem auch mit den
Anforderungen an die Dokumentation. 2014 wurde sie überprüft und vom Royal College of Obstetricians and Gyneco­
logists für weiterhin aktuell befunden.
Mangesi, L., Hofmeyr, G. und Smith, V. (2007)
Fetal movement counting for assessment of fetal wellbeing (Review)
The Cochrane Library, 2007, Issue 1
Diese systematische Cochrane-Review befasst sich mit dem
Zählen der fetalen Bewegungen als Assessmentinstrument
für das Erfassen des fetalen Wohlbefindens. Daten von mehr
als 71 000 Schwangeren wurden in die Review eingeschlossen, verschiedene Arten der Bewegungsmessung miteinander verglichen und Outcomeparameter wie der Apgarscore
oder pränatale Spitaleinweisungen untersucht. Die Ergebnisse zeigten, welche Art der Bewegungserfassung die bessere Compliance der Schwangeren mit sich brachte und
36
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Malm, M. et al. (2014)
Development of a tool to evaluate fetal movements in full-term pregnancy
Sexual & Reproductive Healthcare, Volume 5, Issue 1, March 2014, P. 31–35.
Die Autorinnen dieser Studie haben sich mit der Frage beschäftigt, wie schwangere Frauen die Kindsbewegungen
beschreiben. Es wurden Daten von 393 Frauen aus Schweden
während der 37. bis 42. Schwangerschaftswoche bei komplikationsloser Schwangerschaft erhoben. Aus den Angaben
der Frauen versuchten die Autorinnen, Kategorien für die
verschiedenen Qualitäten der Kindsbewegungen zu bilden.
Dabei verfolgten sie das Ziel, eine Grundlage für die spätere
Entwicklung eines Assessmentinstrumentes zu schaffen.
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Gesundheit anhand von konkreten Massnahmen und
ausdrücklichen Verhaltensanwei­sungen nachvollziehbar
sind. Bei der Darstellung der gesundheitlichen Vorteile,
der potenziellen Gefähr­dungen, der Anforderungen,
Entscheidungen und denkbaren Komplikationen wird
die mütterliche Perspektive strikt von der kindlichen
getrennt. Aufgelockert werden die sachlichen Fakten
durch die persönlichen Kommentare von Frauen.
Methodisch fehlen jene Hinweise, die aufzeigen, wann
eine Information für das schweizerische oder deutsche
System gilt. Beispiel: Für die Schweiz spricht, dass im
Zusammenhang mit Geburtsvorbereitung von der Profession Physiotherapie (S. 210) und im Zusammenhang
mit Stillen von der Profession Laktationsberaterin (S. 210)
gesprochen wird. Denn in Deutschland sind Stillberatung und Geburtsvorbereitung hebammen­spezifische
Leistungen, dessen Kosten die gesetzlichen Kranken­
kassen übernehmen.
Die Autoren möchten Schwangere zwar umfassend
beraten. Trotzdem sind etliche Fachinformationen nicht
immer korrekt. Beispiel: In der 31. Schwangerschafts­
woche (SSW) bleiben im Zusammenhang mit der Berufstätigkeit nach der Geburt des Kindes die deutschen
Mutterschaftsrichtlinien unerwähnt (S. 206), die das
Stillen am Arbeitsplatz durch Vergütung der Still- als
Arbeitszeit fördern und der Stillenden keine zeitliche
Begrenzung in Form von Monaten auferlegt. Ergänzend
sind hebammenspezifische Gegebenheiten sachlich
verfremdet und nicht immer wertschätzend erklärt.
Beispiel: Als Zeitpunkt für die Anmeldung zur ausser­
klinischen Geburt wird die 29. SSW genannt, was –
wegen der knappen Vorbereitungszeit – sehr spät ist,
und ein Geburtsvorbereitungskurs wird als Hechelkurs
(S. 205) bezeichnet. Weiter sollte bei der postpartalen
Hebammenhilfe zwischen Schweiz und Deutschland
unterschieden werden (S. 333). Denn in Deutschland
wird – seit knapp zwei Jahrzehnten – die postpartale
Hebammenhilfe über die ersten acht Wochen hinweg
erbracht und von der Krankenversicherung gemäss
Hebammengebührenverordnung ohne eine medizi­
nische Notwendigkeit vollumfänglich bezahlt. Wohin­
gegen in der Schweiz ohne ärztliche Verordnung in
56 Tagen zehn Besuche vorgesehen sind und weitere
Besuche verschrieben werden, die bei den Kranken­
kassen als Krankheit gelten womit Eltern einen Selbstbehalt bezahlen müssen.
Inhaltlich könnte die zeitliche Reihung der Themen
verbessert werden. Beispiel: CTG-Kontrollen sind nicht
Thema in der 25. SSW (S. 189), sondern bei normaler
Schwangerschaft Thema der 40. SSW. Weiter ist Ab­
stillen nicht in der 31. SSW (S. 207) zu thematisieren,
sondern gemäss Weltgesundheitsorganisation erst
nach dem sechsten Lebensmonat des Kindes relevant.
Ergänzend wird im Abschnitt 21. SSW mit dem Titel
«Aua das tut weh» nicht erkennbar, warum das fetale
Schmerzempfinden und die mütterliche Brustvorbe­
reitung für das Stillen mit dieser negativ klingenden
Überschrift gekennzeichnet sind. Nicht zuletzt ist rein
fachlich die Kontraliste zum Kaiserschnitt (S. 225) suboptimal: Ungenannt bleibt bspw. der erhöhte Betreuungsbedarf nach Kaiserschnittentbindung. Ungenannt
bleibt auch, wofür Frauen den täglichen Hausbesuch
einer Hebamme brauchen: in der Frühwochenbettzeit
wegen der Stillprobleme und in der späteren Wochenbettzeit zum Lernen neuer Verhaltensweisen wegen
der abdominalen Schmerzen, der Wundheilung und
der verlangsamten Rückbildung. Zudem verschweigt
der Buchtitel, dass die Inhalte des Buches die ersten
drei Monate einer neugeborenen Mutter mitberück­
sichtigen.
Nutzen könnte das Buch den Schwangeren, die sich
über die Standards der geburtshilflichen Kranken­
versorgung informieren möchten. Das Nachlesen vor
einer terminierten Schwangerenkontrolle hilft, die
Hintergründe der ärztlichen Beratung zu verstehen
und an­stehende Entscheidungen im Voraus abzu­
wägen. Wer als ärztliche Fachperson lernen möchte,
schwan­geren Frauen und jungen Müttern geburts­
hilfliche Zu­sammenhänge mit einfachen Worten zu
erklären, auch dem nützt das Buch.
Gesundheitsfachpersonen, die eine evidenzbasierte
Betreuung in Schwangerschaft, Wochenbett und Stillzeit anstreben, verzichten aus fünf Gründen besser
auf das Buch: wegen der reinen Expertenmeinung,
der literaturfreien Fachargumente, dem teilweise unrichtigen/überholten Wissen, den Mängeln an Wertschätzung zwischen den agierenden Berufsgruppen
und den Lücken bei Kontext und Evidenz.
Kirstin A. Hähnlein, Dozentin Studiengang Hebamme
BSc, Berner Fachhochschule
11 2015 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
37
Mosaik
Wenn das Handy mehr
Aufmerksamkeit erhält als das Kind
Während vielen Jahren haben sich die Hebammen dafür eingesetzt, dass die Eltern und
ihre Neugeborenen nach der Geburt mehr Zeit füreinander erhalten. Denn ein ungestörtes
Zusammensein fördert das Bonding sowie das Stillen und ist somit ein wichtiger Beitrag
zur körperlichen und geistigen Gesundheit der Familie. Die Eltern-Kind-Zeit nach der Geburt
hat sich aber in den letzten Jahren verändert: Sie wird zur Handyzeit. Der Frage, ob und
wie stark die elektromagnetischen Strahlen dem Neugeborenen schaden, wird hier nach­
gegangen.
Christina Diebold
Der Anblick der Handy nutzenden Eltern mit ihrem Neugeborenen im Arm kann ein ungutes Gefühl auslösen.
Schaden die elektromagnetischen Strahlen dem Neu­
geborenen? Hat die fehlende Zuwendung zum Neugeborenen wirklich einen Einfluss auf die Eltern-Kind-Beziehung? Laut Martin Röösli, Leiter des Bereichs Umwelt
und Gesundheit am Schweizerischen Tropen- und Public
Health-Institut (Swiss TPH) in Basel, gibt es im Bereich
«Neu­geborene und Handystrahlen» wenig bis keine Studien. Er zeigte sich aber dem Thema gegenüber sehr interessiert und wies auf ein paar Studien hin, die im grösseren Kontext mit den genannten Fragen zu tun haben.
Schädlich oder nicht?
Nicht nur Handys und Antennen senden elektromagnetische Strahlen aus, sondern auch Haushaltsgeräte,
Fernseher und Hochspannungsleitungen. Somit sind die
Menschen tagtäglich von elektromagnetischen Strahlen
umgegeben. Mit der zunehmenden Anzahl Handys und
Antennen steigt auch die Skepsis gegenüber elektro­
magnetischer Strahlung. Wie viel Strahlung ist zu viel?
Wie beeinflusst sie die Gesundheit? Reagieren Kinder
besonders empfindlich darauf? Ob elektromagnetische
Strahlen schädlich sind oder nicht, wird ziemlich kontrovers diskutiert, und es ist als Laie nicht einfach, sich ein
Bild über die Sachlage zu verschaffen.
Die elektromagnetische Strahlung wird als Ursache für
viele Krankheiten verantwortlich gemacht. Oft prallen
beim Diskutieren Weltbilder aufeinander. Während die
einen die elektromagnetischen Strahlen per se als schädlich einstufen, verlassen sich die anderen voll und ganz
auf die Meinung der Experten.
Am Körper gehaltene Handys strahlen 1000 bis 100 000
Mal stärker als ortsfeste Antennen. Bereits wenig Abstand vom Gerät verringert die Strahlung massiv: Jede
Verdoppelung der Distanz halbiert die Handystrahlung.
Ist das Handy zum Beispiel statt 0,5 mm 3,2 cm vom Körper entfernt, ist die Strahlung schon fast 100 Mal geringer. Beim Telefonieren strahlen Handys kurz, aber stark
Richtung Kopf; Sendeanlagen jedoch strahlen viel weniger stark, aber stetig gegen den ganzen Körper (Röösli et
al., 2014).
38
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Erkrankungen unter der Lupe
In einer Minireview (Teepen und Dijck, 2012) stellten die
Autoren einen möglichen Zusammenhang zwischen Kinderleukämien und der Exposition von elektromagnetischen Feldern am Wohnort im Bereich von 0,3 bis 0,4 µT
fest. Sie schreiben aber, dass die Datenlage beschränkt
sei und daraus Verzerrungen entstehen könnten.
Während in einer Fall-Kontroll-Studie (Epidemiol, 2010)
ein möglicher Zusammenhang zwischen der Entstehung
eines Hirn­tumors des Zentralnervensystems und häufigem und langem Telefonieren während mindestens zehn
Jahren festgestellt wurde, verzeichnen die Krebsregister
von Skandinavien, England und USA keinen Anstieg von
Hirntumoren, obwohl die Nutzung des Mobiltelefons
seit 2010 nochmals stark zugenommen hat. Auch bei einer Studie (Tagesschau SRF, 2011), in der 300 an einem
Hirntumor erkrankte Kinder einer Kontrollgruppe gegenüber gestellt wurden, konnte kein Zusammenhang
zwischen der Handybenützung und der Erkrankung an
einem Hirntumor festgestellt werden.
In Spanien wurde eine Studie (Vrijheid et al., 2010) mit
der Fragestellung durchgeführt, ob Kinder von Handy­
benützerinnen im Alter von 14 Monaten mehr neurologische Entwicklungsstörungen haben. Sie zeigte keine relevanten Unterschiede in der neurologischen Entwicklung
auf. Die Autoren fügen an, dass die Strahlendosis vom
Handy am Ohr der Mutter für das Kind im Uterus so extrem niedrig ist, dass man sich kaum eine biologische Wirkung vorstellen kann.
Menschen, die angeblich besonders sensibel auf elek­
tromagnetische Strahlen reagieren, bezeichnen sich als
elektromagnetisch hypersensibel. In mehreren randomisierten und doppelblind durchgeführten Studien konnte
nicht erwiesen werden, dass es Menschen gibt, die elek-
Autorin
Christina Diebold ist Hebamme FH und Pflegeexpertin und arbeitet
am Kantonsspital Luzern in der Gebär- und Prä­natalabteilung.
Sie gehört dem redaktionellen Beirat der «Hebamme.ch» an und
absolviert den Studiengang MAS Hebammenkompetenzen plus
an der Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften. Sie ist
verheiratet und Mutter dreier Kinder.
schmid.christina@bluewin.ch
tromagnetische Felder spüren können. Ihre Beschwerden
hatten keinen effektiven Zusammenhang mit der Dosis
von elektromagnetischen Strahlen. Es muss nach dem
heutigen Wissensstand angenommen werden, dass die
Strahlendosis im Normbereich keine Beschwerden auslöst. Allerdings besteht die Möglichkeit, dass es Auswirkungen gibt, die mit den heutigen Messmethoden nicht
nachgewiesen werden können (Bundesamt für Umwelt,
2012).
Gemessene Werte sind erstaunlich tief
Bei Martin Röösli im Swiss TPH mass ich zusammen mit
seinem Assistenten während vier Stunden mit einem
Radio Frequency Exposure Meter die Strahlendosis von
verschiedenen Handys während dem Telefonieren, dem
Surfen im Internet und dem Versenden von Nachrichten
im Bereich eines im Arm liegenden Kindes. Der Grenzwert der Strahlung in der Luft beträgt in der Schweiz
5 V/m. Die gemessenen Werte lagen alle deutlich unter
0,1 V/m und zeigen, dass der Abstand des im Arm liegenden Kindes zum in der Hand oder am Ohr gehaltenen
Handy eines Erwachsenen bereits ausreicht, damit das
Kind nicht stark von Strahlen belastet wird. Natürlich
genügen diese Messungen nicht wissenschaftlichen
Massstäben, aber sie zeigen, wie Messungen bei Studien
durchführt werden.
Angesprochen auf die Fontanelle des Kleinkindes, die
eventuell als Eintrittspforte für elektromagnetische
Strahlen dienen könnte, meinte Martin Röösli, ein Gewebe mit viel Wasser wie die Fontanelle leite die Strahlen
weniger gut als zum Beispiel Knochen.
Immer mehr vernachlässigte Kinder
Die «NZZ am Sonntag» berichtete über eine Studie, die
2011 vom Institut Yougov in Schweden gemacht wurde.
Zwölf Prozent der 521 zum Thema Handy und Kinder befragten Eltern gaben an, ihre Kinder schon auf dem
Spielplatz oder im Schwimmbad aus den Augen verloren
zu haben, weil sie mit ihrem Handy beschäftigt waren
(NZZ am Sonntag, 2013). Zudem leide jedes dritte Kind
darunter, dass sich seine Eltern häufiger mit ihrem
Smartphone beschäftigten als mit ihm.
Daniel Süss, Medienpsychologe an der Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften, meint zu dieser
Studie, dass junge Eltern durch die Geburt eines Kindes
plötzlich isolierter seien und viele soziale Kontakte wegfallen würden. Die modernen Medien wie zum Beispiel
das Handy würden ihnen das Gefühl geben, nicht alleine,
sondern im sozialen Netz eingebunden zu sein (20 Minuten, 2013).
Die Leiterin der Elternberatung von Pro Juventute, Daniela
Melone, sagte, sie begegne immer mehr vernachlässigten
Kindern, weil die Eltern ständig am Smartphone seien. Sie
empfiehlt den Eltern, das Handy nur während der Abwesenheit des Kindes – zum Beispiel während des Mittagschlafs – zu benutzen. Der Familienpsychologe Erhard
Grieder geht noch weiter und vertritt die These, dass die
Eltern durch das Handy dauernd abwesend sind, die Kinder deshalb zu wenig Aufmerksamkeit erhalten und sogar
depressiv werden können. Er fordert, dass der Umgang
mit einem Handy in Elternvorbereitungskursen thema­
tisiert wird (20 Minuten, 2013).
Die Hebammen haben sich längst an den Anblick von
telefonierenden und Nachrichten schreibenden Eltern gewöhnt. Doch was stört am Anblick eines jungen Mannes
mit dem Handy in der Hand und der neugeborenen Tochter im Arm, der seinen Liebsten mitteilt, dass er soeben
Vater geworden ist? Das Argument der eventuell erhöhten Strahlung für das Kind zählt nach den durch­geführten
Messungen kaum mehr. Aber das Telefonieren mit dem
Handy widerspricht dem Wunsch, den Eltern und ihrem
Neugeborenen so viel ungestörte Zeit wie möglich zu geben. Die ersten Minuten und Stunden im Leben eines Kindes sind kostbare Erinnerungen und eine nicht wiederholbare, wichtige Zeit. Die Eltern sollten nichts anderes tun
als das Neugeborene zu betrachten und den Hautkontakt
zu geniessen (www.babyglueck.ch).
Persönliche Gedanken zum Schluss
Ob das Handy ins Gebärzimmer gehört, darüber bleibe ich
weiterhin skeptisch, weil es das Bonding stören kann. Den
Vorschlag von Familienpsychologe Erhard Grieder, die Benutzung von Handys im Beisein von kleinen Kindern
schon im Geburtsvorbereitungskurs zu thematisieren, ist
eine gute Idee. Es geht darum, sie über die Auswirkung
des Handygebrauch in der wichtigen ersten Zeit nach der
Geburt aufzuklären und darauf hinzuweisen, dass Kinder
unter der fehlenden Aufmerksamkeit von Eltern, die dauernd mit dem Handy beschäftigt sind, leiden können.
Fast alle Erwachsenen in der Schweiz besitzen ein Handy,
da bilden Eltern keine Ausnahme. Und trotz der eindrücklichen Zahlen vom Institut Yougov aus Schweden
ist anzunehmen, dass die wenigsten Eltern ihre Kinder
wegen ihres Handys wirklich vernachlässigen. Zudem
können Apps wie diejenige zum Stillen manchen Müttern eine echte Hilfe sein. Doch niemand weiss, wo die
elektronische Entwicklung noch hinführt. Deshalb lohnt
es sich, aufmerksam und kritisch zu bleiben.
Dieser Artikel ist eine gekürzte Fassung der Abschluss­arbeit «Handy und
Mutterschaft» des Moduls Frauen- und Familiengesundheit an der Zürcher
Hochschule für Angewandte Wissenschaften.
Referenzen
20 Minuten (4. November 2013) Eltern ständig am Handy –
Kinder werden depressiv.
Bundesamt für Umwelt (2012) Elektromagnetische Hypersensibilität.
Bewertung von wissenschaftlichen Studien. Stand Ende 2011. Bern,
herausgegeben 2012.
Epidemiol, J. (2010) Brain tumour risk in relation to mobile
telephone use. Spain 2010.
NZZ am Sonntag (3. November 2013) Smartphone ist spannender
als der eigene Nachwuchs.
Röösli, M. et al. (2014) Unsichtbare Wellen: Wie die Emission
der mobilen Kommunikation und des Stroms unsere Gesundheit
beeinflussen. Schweizerisches Tropen- und Public Health-Institut,
Basel.
Tagesschau SRF (28. Juli 2011)
Teepen, J. C. und van Dijck, J. (2012) Impact of high electromagnetic
field levels on childhood leukemia incidence. International Journal
of Cancer.
Vrijheid, M. et al. (2010) Prenatal Exposure to Cell Phone Use and
Neurodevelopment at 14 Months. Spain.
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Spital Thusis – bei uns werden Patienten
umsichtig und persönlich betreut.
Wir sind ein engagiertes, aufgestelltes und motiviertes
Hebammenteam und suchen per 1. Januar 2016 eine
Das Universitätsspital Basel ist eines der führenden Spitäler der
Schweiz. Durch die enge Zusammenarbeit mit der Universität
Basel und die Nähe zu global führenden Life-Science-Unternehmen
sind wirTeil eines innovativen Wissenstransfers auf Spitzenniveau
in Forschung, Lehre und Patientenversorgung. Unsere rund 6'000
Mitarbeitenden aus 75 Nationen arbeiten mit Engagement und
höchstem fachlichen Anspruch. Werden SieTeil unseresTeams –
denn Jobs bei uns bieten mehr als anderswo.
Dipl. Hebamme
(Arbeitspensum 60%-80%)
In unserer Geburtsabteilung kommen pro Jahr über 2'300 Kinder
zur Welt; davon sind gut 4% Mehrlings- und über 10% Frühgeburten. Unsere primäre Aufgabe als Perinatalzentrum ist es, Mutter
und Kind – auch mit erhöhtem Risiko – auf hohem medizinischen
Stand fachgerecht nach neustem Wissen der Geburtshilfe
umfassend zu betreuen. Neben unterstützenden medizinischen
Massnahmen werden auch komplementäre Methoden angewendet werden.
Für unsere Geburtsabteilung suchen wir per sofort oder nach
Vereinbarung eine
Hebamme 80–100%
Ihre Aufgaben:
• Betreuung von schwangeren Frauen vor der Geburt
• Begleitung von Frau und Kind in geburtshilflichen und
medizinischen Risiko- und Krisensituationen
• Mitwirkung bei präventiven, diagnostischen und therapeutischen Massnahmen
• Förderung der Qualität und Effizienz der Berufsausübung und
Beteiligung an der Berufsentwicklung sowie Mitarbeit an
Forschungsprojekten im Gesundheitswesen
• Ausbildung von Studierenden, Einarbeitung von neuen
Mitarbeiterinnen und Praktikantinnen
Ihr Profil:
• Diplom Hebamme HF/FH
• Mindestens 2 Jahre Berufserfahrung im Akutbereich
• Freude am lebendigen Arbeitsumfeld in einer Universitätsklinik
• Schnelle Auffassungsgabe, hohe Motivation und Belastbarkeit
• Gute EDV-Kenntnisse
Unser Angebot:
• Vielseitige und abwechslungsreicheTätigkeit im universitären
Umfeld
• Spannende Entwicklungs- und Weiterbildungsmöglichkeiten
• Attraktive Anstellungsbedingungen
• Familienfreundliche Massnahmen
• Campus an zentralem Standort mit guter Verkehrsanbindung
Weitere Informationen erhalten Sie gerne bei Brigitte Bühler,
Leiterin Pflege Geburtsabteilung,Telefon +41 61 328 76 01.
Sabrina Eng, Human Resources, freut sich über Ihre Bewerbung
via E-Mail oder per Post mit der Kennziffer SK-SE-FK203-D.
Universitätsspital Basel, HR Services Rekrutierung,
Kennziffer SK-SE-FK203-D, Hebelstrasse 36, CH-4031 Basel
hrspezialkliniken@usb.ch
www.unispital-basel.ch/jobs
44
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2015
Wir suchen:
• Dich – motiviert, engagiert, selbständig, fach- und
sozialkompetent
Wir bieten:
• Eine hebammengeleitete, natürliche Geburtshilfe
inkl. Wochenbett-Betreuung
• Eine von der Hebamme und dem Gynäkologen in
enger Zusammenarbeit betreute Schwangerschaftssprechstunde
• Selbständiges Arbeiten im Drei-Schicht-Betrieb
ohne Pikettdienst
• Zeitgemässe Anstellungsbedingungen
• Eine moderne Infrastruktur bei 160-180 Geburten
im familiären Regionalspital mitten im Bündner
Erholungsgebiet
Informationen:
Bewerbungsunterlagen an:
Letizia Parpan
Leitende Hebamme
T +41 (0)81 632 12 18
letizia.parpan@spitalthusis.ch
www.spitalthusis.ch
Spital Thusis
Direktion
Alte Strasse 31
CH-7430 Thusis
oder per Mail an:
reto.keller@spitalthusis.ch
mambaby.com
MAM Logo in 1c-Cyan
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Sicher schlafen.
Nuggis minimieren das Risiko des Plötzlichen Kindstodes.
Nuggis beruhigen Babys und stillen ihr
natürliches Saugbedürfnis. Aber nicht
nur das: Studien belegen, dass Nuggis
das Risiko eines plötzlichen Kindstodes
(SIDS) um 50-60 %* senken.
Kinderarzt Prof. Dr. Reinhold Kerbl (A):
„Ist ein Kind an den Nuggi gewöhnt, sollte
es diesen jedes Mal beim Einschlafen
bekommen.
Grosse
pädiatrische
Fachgesellschaften wie die American
Academy of Pediatrics haben den
Nuggi in ihre Vorsorgeempfehlungen
aufgenommen. Viele andere nationale
Organisationen haben sich dieser
Empfehlung angeschlossen. Sobald das
Stillen erfolgreich etabliert ist, spricht
absolut nichts gegen die Verwendung
eines Nuggis.“
Einige Erkenntnisse aus den Studien im
Detail:
Sobald das Stillen funktioniert, können
Nuggis zum ersten Mal verwendet
werden.
Ist ein Kind an den Nuggi gewöhnt,
sollte es diesen immer beim Einschlafen
angeboten bekommen.
Lehnt ein Baby den Nuggi ab, darf er ihm
nicht aufgezwungen werden.
und grosse Luftlöcher im Nuggischild
lassen viel Luft an die sensible Babyhaut.
*SIDS and Other Sleep-Related Infant Deaths: Expansion of
Recommendations for a Safe Infant Sleeping Environment, Task
Force on Sudden Infant Death Syndrome, Pediatrics, 2011.
Die vollständigen Studien finden Sie unter:
mambaby.com/professionals
MAM Nuggis unterstützen die gesunde
Entwicklung von Babys von Anfang an.
Der MAM Start ist besonders klein und
federleicht. Damit auch die Jüngsten den
Nuggi perfekt im Mund behalten können.
Durch ihre symmetrische Form des Saugers
liegen MAM Nuggis immer richtig im Mund
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und Hebammen werden in die Entwicklung
unserer Produkte von Anfang an mit
einbezogen. Erst wenn unsere medizinischen
Experten ihr Okay geben, ist eine MAM
Innovation bereit für das Babyleben.
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