Diagnostic prénatal et relation mère

Transcription

Diagnostic prénatal et relation mère
Hebamme.ch
Sage-femme.ch
Levatrice.ch
Spendrera.ch
11 2014
Diagnostic prénatal et
relation mère-enfant
Pränataldiagnostik und
Mutter-Kind-Beziehung
60%
4x
dünner
mambaby.com
weicher*
MAM Logo in 1c-Cyan
Pantone:
Process Cyan C
CMYK:
100-000-000-000
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000-158-244
Hexadecimal value: #009ee0
Entwickelt, um das Risiko von
Zahnfehlstellungen zu reduzieren.
Der MAM Perfect Nuggi: 60 % dünner, 4 mal weicher*
Unabhängige Untersuchungen beweisen Innovation und Wirkung des gemeinsam mit Zahn- und Kinderärzten
entwickelten MAM Perfect Nuggis:
Sein aussergewöhnlich dünner Saugerhals
und das besonders weiche Saugermaterial
wurden im Vergleich getestet. Weniger
Druck auf Zähne und Kiefer unterstützt die gesunde Gebissentwicklung.
Dahinter stehen die Experten persönlich.
des MAM Perfect minimiert den Druck
auf Babys Kiefer. Dies reduziert das
Risiko von Zahnfehlstellungen.“
Prof. Dr. Reinhold Kerbl, Vorstand der
Abteilung für Kinder und Jugendliche
Landesklinikum Leoben, Österreich: „Der
Kieferabstand ist beim MAM Perfect
durch den besonders schmalen Halsteil
und das weiche Material signifikant
geringer.“
Prof. Dr. Hans-Peter Bantleon, Leiter
der Abteilung Kieferorthopädie Universitätszahnklinik Wien, Österreich:
„Sogar als ausgesprochen zahngerecht
bezeichnete Schnuller erfordern weit
mehr Kraftaufwand als der MAM
Perfect.“
*Wissenschaftliche Berichte des OFI Instituts belegen: der einzigartige
Saugerhals des MAM Perfect ist 60% dünner; klinische Tests der
Universitätszahnklinik Wien bestätigen: er ist ausserdem 4 mal weicher
als vergleichbare Nuggis (Durchschnittswerte: 36 – 76% dünner / 2 – 8
mal weicher als übliche Silikonnuggis).
Dr. Yvonne Wagner, Zahnärztin Universitätsklinikum Jena, Deutschland:
„Der extra dünne und weiche Saugerhals
WISSENSCHAFTLICH BESTÄTIGT
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MAM unterstützt seit über 35 Jahren Babys
in ihrer individuellen Entwicklung.
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Experten ihr Okay geben, ist eine MAM
Innovation bereit für das Babyleben.
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10.06.13 13:42
Sommaire • Inhalt
Edition 11
Diagnostic prénatal et relation mère-enfant
Ausgabe 11
Pränataldiagnostik und Mutter-Kind-Beziehung
Actualité
2
Aktuell
26
Editorial Mona Schwager, Winterthour
5 Editorial Mona Schwager, Winterthur
29 Dossier
4 Dossier
28 La double fonction de l’échographiste
en médecine prénatale – de la prévention
à la prévenance Luc Gourand, Paris (F)
L’ambivalence de l’expérience du dépistage prénatal Raphaël Hammer, Lausanne
Mosaïque
Pränatale Diagnostik begleiten –
Selbstwirksamkeit und Vertrauen stärken Angelica Ensel, Hamburg (D)
8
11 Le développement des enfants de parents
ayant une déficience intellectuelle – étude longitudinale (SePIA-CH) Dagmar Orthmann Bless, Fribourg
Mosaik
36 Die Entwicklung von Kindern intellektuell
beeinträchtigter Eltern – eine Längsschnittstudie
(SePIA-CH) Dagmar Orthmann Bless, Fribourg
Neues aus Wissenschaft und Forschung
37
Infos sur la recherche
12
Verband
14
Fédération
14
Sektionen
19
Sections
19
Fort- und Weiterbildung SHV
21
Formation continue FSSF
20
Thème de l’édition 12/2014
Diabète gestationnel
Thema der Ausgabe 12/2014
Gestationsdiabetes
Parution début décembre 2014
Erscheint Anfang Dezember 2014
112e année | 112. Jahrgang
Secrétariat | Geschäftsstelle Rosenweg 25 C, Case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 332 63 40, F +41 (0)31 332 76 19
info@hebamme.ch, www.sage-femme.ch, www.hebamme.ch Heures d’ouverture du lundi au vendredi | Öffnungszeiten von Montag
bis Freitag 8:15–12:00 / 13:30–17:15 Offizielle Zeitschrift des Schweizerischen Hebammenverbandes | Journal officiel de la Fédération
suisse des sages-femmes | Giornale ufficiale della Federazione svizzera delle levatrici | Revista uffiziala da la Federaziun svizra
da las spendreras Parution 10 éditions par année, numéros doubles en janvier / février et en juillet /août | Erscheinungsweise 10 Mal
im Jahr, Doppelausgaben im Januar / Februar und Juli /August
Photo couverture La FSSF remercie Mirjam Avdyli et Florian Keinath, Zurich Foto Titelseite Der SHV dankt Mirjam Avdyli und
Florian Keinath, Zürich
Actualité
En prolongement
de notre dossier sur
les pères
Plusieurs études ont aussi conclu que la
santé des hommes était stimulée par les
relations entre leurs différents rôles de
conjoint, parent et travailleur. Les pères
qui sont actifs dans la sphère domestique et qui s’engagent personnellement
pour leurs enfants développent aussi
moins de comportements néfastes pour
leur santé et présentent moins de risques
de mortalité et de morbidité.
Ce document de 40 pages publié par l’OMS en 2007
n’existe qu’en anglais et il peut être téléchargé
sur le site www.euro.who.int › Health topics
Health determinants › Gender › Publications ›
Fatherhood and health outcomes in Europe
Que sait-on de la paternité et de la
santé reproductive? En étant davantage
impliqués dans la parentalité, comment
les hommes peuvent-ils contribuer à
améliorer leur propre santé comme
celle de leurs enfants et celle de leur
partenaire? Quels sont les facteurs qui
influencent favorablement l’implication
des hommes dans la parentalité et
la santé reproductive?
Une étude réalisée par l’Ecole suédoise
de santé publique (School of Public
Health and Society) de l’université de
Malmø explore ces questions. Sous le
titre «Fatherhood and Health outcomes
in Europe», cette revue de littérature
met par exemple en évidence le fait que
les hommes peuvent apporter un soutien psychologique et émotionnel important aux femmes durant la grossesse
et l’accouchement. Ce qui en retour permet de réduire les douleurs, la panique
et l’épuisement pendant le travail de
l’accouchement.
Des études ont montré que l’implication
des hommes dans les programmes de
santé maternelle et infantile peut réduire
la mortalité maternelle et infantile pendant la grossesse et l’accouchement, par
exemple en préparant mieux à faire face
aux urgences obstétricales. L’implication
accrue dans la paternité peut également
profiter aux hommes eux-mêmes en
termes de santé et de bien-être. Les
hommes qui ont été reconnus dans leur
nouveau rôle de père et qui ont vécu le
support émotionnel durant la grossesse
ont par exemple une meilleure santé
physique et mentale.
La violence domes­
tique, un thème de
santé publique
Le Bureau fédéral de l’égalité entre
femmes et hommes (BFEG) organise un
congrès national consacré au rôle primordial de la santé dans la prévention,
l’identification et le traitement des
conséquences de la violence domestique.
Sous le titre «La violence domestique, un
thème de santé publique. Impact, pratiques et mesures à prendre», ce congrès
mettra en évidence les conséquences de
la violence domestique sur la santé.
Dans le cadre d’exposés et de conférences parallèles, les orateurs et oratrices présenteront des actions menées
en Suisse par les institutions de santé
afin de faire bénéficier de l’aide et du
soutien nécessaires les victimes de violence domestique.
Le congrès aura lieu au Kursaal de Berne,
le jeudi 20 novembre 2014, de 8:45 à
16:40. Il se déroulera en allemand et en
français avec traduction simultanée.
Prix: CHF 100.–, Inscriptions:
www.ebg.admin.ch › Actualités › Manifestations
2
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Etude longitudinale
du stress périnatal à
Genève
Il existe peu d’études portant sur la dépression et les complications périnatales
chez les migrantes en Suisse, qui prennent
en compte de manière prospective l’état
psychologique des femmes depuis le prépartum jusqu’au post-partum. L’équipe
qui réunissait Betty Goguikian Ratcliff,
Catarina Pereira, Anna Sharapova, Nathalie Grimard, Fabienne Borel Radeff et
Anne Moratti, a évalué la prévalence du
stress périnatal dans une population de
migrantes allophones inscrites à un programme de préparation à la naissance
avec interprète, à Genève. Elle considère
différents patterns d’évolution favorables et défavorables du stress périnatal
et dégage les facteurs psychosociaux associés à un niveau de stress élevé ou à la
présence de complications périnatales.
Méthode
Vingt-et-une femmes enceintes âgées
de 20 ans et plus, d’origines ethniques et
sociales diverses, dont près de la moitié
disposent d’un statut légal précaire, ont
été évaluées au dernier trimestre de la
grossesse et au premier trimestre après
l’accouchement en répondant à un questionnaire de dépistage de la dépression
périnatale l’Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS), et en participant à un
entretien postnatal avec une psychologue, évaluant les complications périnatales, la nature des difficultés, les besoins
exprimés, les stratégies mises en place
pour y faire face et les ressources à disposition. Une échelle de «sensibilité maternelle» (mesurant l’adéquation des réponses de la mère aux signaux du bébé)
a également été remplie par la psychologue à l’issue de la visite à domicile.
Résultats
La prévalence de la dépression prénatale
est de 52 % et celle de la dépression postnatale est de 33 %. Près d’une femme sur
cinq (19 %) présente d’importants symptômes de dépression aussi bien à la fin de
la grossesse qu’au premier trimestre
après l’accouchement. Certains facteurs
de risque associés à la dépression sont
non spécifiques la migration (être célibataire, absence de soutien conjugal),
alors que d’autres sont liés à la situation
migratoire (être primo-arrivante, et devoir faire face à un cumul de difficultés
légales, économiques et sociales). Près
de la moitié des femmes présentent des
complications périnatales, mais le taux
de césariennes pratiquées n’est pas supérieur à celui de la population générale.
Aucune association n’a été trouvée entre
la présence d’une dépression pré ou postnatale et la survenue d’autres complications périnatales (par exemple, naissances
prématurées, césarienne, petit poids de
naissance, pratiques de maternage inadéquates).
zième semaine de grossesse. Selon le test
utilisé, les laboratoires communiquent
en règle générale au médecin traitant les
résultats de l’analyse chromosomique en
y incluant les chromosomes déterminant
le sexe de l’enfant.
Conclusion
Les primo-arrivantes allophones sem­
blent constituer une population à haut
risque de développer un stress périnatal.
Une pratique systématique de dépistage
du stress périnatal dès la grossesse, et
dans l’année qui suit l’accouchement
s’avère particulièrement indiquée, tout
comme la mise en place d’actions préventives et culturellement sensibles, visant à
réduire l’isolement, et à soutenir des pratiques de maternage métissées. La possibilité d’offrir à ces femmes une continuité
dans les soins tout au long de cette période de grande vulnérabilité émotionnelle, semble être un élément-clé de l’instauration d’une bonne alliance.
www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.
aspx?gesch_id=20143438
Décision du Conseil aux Etats
Dans sa séance du 16 septembre 2014, le
Conseil aux Etats a accepté tacitement
la motion de Pascale Bruderer et le dossier est maintenant dans les mains du
Conseil national.
L’allaitement,
un atout pour la vie
Face à la motion déposée en juin 2014
par la conseillère aux Etats Pascale Bruderer (Argovie), le Conseil fédéral avait à
se prononcer sur les dispositions existantes en matière d’analyses prénatales
précoces afin de réduire le risque d’abus
de telles analyses en vue d’avortements
sélectifs liés au sexe de l’enfant à naître.
Prise de position du Conseil fédéral
le 20 août 2014
A l’instar de l’auteure de la motion, le
Conseil fédéral estime que la possibilité
de connaître le sexe de l’embryon ou du
fœtus suite à des analyses prénatales effectuées au tout début d’une grossesse
risque d’induire des avortements sélectifs. En effet, les nouvelles analyses prénatales non invasives peuvent être réalisées très tôt, et leurs résultats peuvent
être disponibles avant la fin de la dou-
Tel est le thème de la nouvelle News­
letter Démos parue en octobre 2014
(16 pages, en allemand, français ou
anglais).
Concilier activité professionnelle et vie
familiale constitue un défi pour toute famille. Les solutions sont aussi variées que
peuvent l’être les exigences individuelles
et la situation de chaque ménage. Se
pose alors la question de la garde des enfants – grands-parents, crèches, garderies ou mamans de jour – susceptible
d’apporter une aide aux parents.
Ce numéro se penche sur plusieurs aspects de l’organisation des familles: les
fratries, le partage des tâches, la participation des pères et l’accueil extrafamilial des enfants. Diverses sources statistiques permettent de décrire tous les
types de ménage en offrant des visions
transversales et longitudinales.
Vous pouvez vous abonner gratuitement à
la News­letter Démos ou la télécharger depuis
le portail statistique: www.statistique.admin.ch ›
Thèmes › 01 Population › Newsletter
Le rapport final «Etude longitudinale du stress
périnatal des femmes migrantes allophones»
(juillet 2014, 86 pages) peut être téléchargé sur le site
www.bag.admin.ch › Thèmes › Migration et
santé › Recherche › Santé maternelle et infantile
Avenir de la médecine
de la reproduction
«Famille et organi­
sation familiale»
Tel était le slogan de la 9e édition de «La
Grande Tétée» qui avait lieu le 12 octobre 2014 à 11 heures. Chaque année, à
la mi-octobre, l’association française
«La Grande Tétée» invite en effet les parents et leur bébé à venir poser pour une
photographie souvenir dans l’une des 80
villes qui organisent cet événement en
simultané. Il s’agit avant tout de lutter
contre les stéréotypes, de rendre visible
l’allaitement et de démontrer en public
combien «c’est simple et spontané».
Cette année, les organisatrices ont mis
l’accent sur l’allaitement comme source
d’autonomie pour la famille. Leur message est le suivant: «L’allaitement, c’est
pratique, c’est l’occasion de faire (re)découvrir la liberté qu’engendre ce choix:
un lait adapté au bébé, aucune préparation ni contrainte dictée par une personne externe à la famille».
Voir: www.grandetetee.com
Fumer avant l’âge
de 15 ans: danger !
A l’université de Bergen (Norvège),
l’équipe du Dre Cecile Svanes a
interrogé par questionnaire plus
de 13 000 hommes et femmes,
afin de connaître leurs habitudes
en matière de tabagisme.
L’analyse démontre que l’asthme non allergique (sans rhume des foins) est nettement plus fréquent chez les enfants
dont le père fumait avant la conception.
Le risque d’asthme augmente davantage
si le père fumait avant l’âge de 15 ans et
il est en relation avec la durée du tabagisme. Un dernier point plus inattendu:
les scientifiques n’ont pas observé de
liens similaires chez les mères.
Ces résultats ont été rendus publics lors
du Congrès international de la Société européenne de
pneumologie (Munich, 6 au 10 septembre 2014).
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
3
Dossier
La double fonction de l’écho­
graphiste en médecine prénatale –
de la prévention à la prévenance
Le perfectionnement technique indiscutable menace de robotisation. Pourtant, aucune
machine ne pourra jamais vérifier l’adéquation entre le fœtus observé et l’enfant rêvé par
ses parents qui sont, eux aussi, en construction. Chaque échographie est une affaire
d’annonce. Quelles que soient les constatations et le degré de certitude de l’information
produite, leur formulation renvoie toujours à l’incertitude existentielle de ce que les couples
ont à vivre. Étant à l’origine de la révélation, l’échographiste ne peut pas se soustraire à
son rôle de médiateur. Son discours peut avoir une portée considérable, en bien ou en mal.
Dans tous les cas, il est confronté à la difficulté de savoir pourquoi et comment accom­
pagner le projet parental.
Luc Gourand, Paris (F )
«Tant qu’il est invisible, le fœtus est paré de la promesse d’un sourire d’enfant que l’image échographique risque d’arracher
comme un masque.» P. Denis
Le projet d’enfant correspond à une longue évolution qui
traverse l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte. Sa temporalité est différente chez la femme et chez l’homme,
et pour la parenté biologique et la parentalité psychique.
Le nouveau rite de passage de l’échographie est une
étape sensible de cette construction. Winnicott souligne
l’impossible disjonction entre le bébé et les soins maternels, dans sa célèbre formule: «un bébé sans sa mère, ça
n’existe pas». Grâce aux soins maternels (Bion parle de
«maternal reverie»), ce sentiment fort de ce dont l’enfant a besoin, le bébé pourra développer une continuité
d’être.
Selon les psychanalystes, la rêverie maternelle est un
contenant nécessaire à l’organisation psychique de l’enfant. Les données récentes des neurosciences et de l’épigénétique [ 1 ] viennent corroborer ces considérations
jusque-là empiriques. Si l’on considère que ce processus
débute dès la vie intra-utérine, on peut mesurer le poids
des traumatismes échographiques – c’est-à-dire les blessures narcissiques que la mère peut subir du fait de
déclarations liées à des constatations plus ou moins pathologiques. Des blessures narcissiques qui attaquent
l’empathie naturelle à un stade où la jeune mère ne peut
pas se réparer par les autres perceptions sensorielles.
On voit là les dangers potentiels du diagnostic prénatal
(Bydlowsky).
La périnatalité psychique est une aventure métaphysique
Elle vient mettre au jour l’interrogation sur les origines,
la différence des sexes, les avatars de la genèse du soi et
de la relation à l’autre. La systématisation du diagnostic
prénatal (DPN) examine désormais un fœtus suspect
jusqu’à preuve du contraire. La sélection des groupes à
risque a profondément modifié langage et comportements en mettant l’accent sur la défiance. Les étapes diagnostiques, faites de «si» et de «peut-être», alimentent
l’ambivalence qui s’accompagne d’angoisses et de fantasmes et peut, selon le contexte, transformer le fœtus
authentique en «fœtus tumoral» (Boltanski). Cependant,
Luc Gourand, gynécologue obstétricien échographiste
Ancien responsable du département Echographies prénatales à la maternité Les Bluets et attaché au Centre pluri­
disciplinaire de médecine fœtale de l’Institut de puériculture
et périnatalogie, Paris. Il a été pendant près de 30 ans engagé
dans une réflexion institutionnelle sur la préparation à
la naissance. Ses derniers travaux (en collaboration avec
le Pr Michel Soulé, et al.) portent sur les enjeux de la relation
dans les échographies.
luc.gourand@noos.fr
4
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Editorial
il est essentiel pour les parents de faire confiance à l’aptitude de leur enfant à se développer. Le doute peut déstructurer leur projet. Les parents et les professionnels
n’ont pas les mêmes attentes; ils ne parlent pas la même
langue. La communication est difficile. Les parents
viennent s’assurer que le bébé va bien. Les échographistes
ont pour mission de voir ce qui va mal. Tenus par des obligations médico-légales, ils sont avant tout soucieux de
ne pas laisser passer une anomalie. Cette contradiction a
été décrite comme le «malentendu fondamental» [ 2 ].
Illusion de toute puissance, rançon du progrès, zones grises
L’échographie interventionnelle a contribué à faire du
fœtus un patient. Les prélèvements échoguidés ont ouvert le champ de la médecine fœtale en autorisant des
diagnostics précis et parfois des traitements spectaculaires comme la transfusion in utero chez un fœtus anémié, ou la correction d’un déséquilibre circulatoire dans
des grossesses gémellaires monochoriales. Le diagnostic
prénatal est officiellement un art exercé dans l’intérêt du
patient (ambition thérapeutique justifiant la transgression). C’est aussi l’exercice d’un très grand pouvoir et
d’une emprise. Et il y a des revers. Les excès, les insuffisances et les échecs sont d’autant plus insupportables.
En une vingtaine d’années, on est arrivé à un inventaire de
plus en plus détaillé du fœtus et de ses annexes. On s’interroge plus souvent sur la normalité de structures auxquelles on ne prêtait pas attention jusque-là. Les limites
entre un simple variant et ce qui est déjà un signe d’appel
pour une possible pathologie se sont amenuisées. Ces interrogations légitimes sont souvent exprimées à haute
voix par-dessus les patientes, sous forme de concertations entre les professionnels et, plus souvent encore,
elles se trahissent par une communication non verbale,
par un appui un peu exagéré de la sonde sur une zone sur
laquelle on insiste, par un mutisme embarrassé, parfaitement perçus par la mère et source de désarroi.
L’annonce d’une anomalie ou son évocation: un événement majeur
La découverte d’une anomalie entraîne une escalade
d’interrogations sur sa réalité, la pathologie causale, isolée ou associée, son pronostic. Elle pose toujours, à la
mère, la question de sa défaillance. Les équipes de pédopsychiatrie qui travaillent en périnatalogie soulignent le
poids des événements périnatals dans les troubles ultérieurs du développement de l’enfant et dans la dépression maternelle. Le défi est donc double: prise en charge
technique et, simultanément, nécessité de réparer la
mère. Faire une annonce, c’est tenter de concilier l’information et l’incertain [ 3 ].
Les questions que se pose la mère
«Pourquoi une chose pareille m’arrive, à moi? Qu’est-ce
que j’ai fait pour mériter ça?» Les informations expliquent
en partie les circonstances et éventuellement le déterminisme de l’anomalie, mais ne répondent pas à la question
lancinante «Pourquoi moi? Est-ce qu’on va s’en sortir, et
Mona Schwager
MSc Midwifery, Filière sage-femme,
ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften
Winterthour
Chère lectrice, cher lecteur,
Penser et agir de manière éthique s’avère complexe et souvent contradictoire. Les catégories «Noir/Blanc» ou «Correct/
Faux» ne sont d’aucun secours. Il ne s’agit pas seulement
des grandes réflexions éthiques autour du diagnostic prénatal, des technologies de la reproduction, de la transparence
génétique, mais également de situations très complexes sur
le plan éthique auxquelles les sages-femmes sont confrontées. Leur quotidien est certes souvent moins spectaculaire
mais il requiert des décisions éthiques en «miniature».
Non parce que, dans une situation concrète, la sage-femme
pourrait personnellement en décider d’une autre manière.
Mais simplement, parce que ce n’est pas si simple d’être sûre
de soi. Les situations réelles de travail permettent rarement
à la sage-femme de mener une réflexion approfondie de
ses missions. C’est pourquoi les décisions à caractère éthique
se limitent souvent à réagir «avec les tripes».
Une des fonctions de la sage-femme est de ne pas laisser
les couples seuls avec leurs incertitudes et leurs angoisses,
de favoriser les décisions par une information ciblée et
de suggérer des alternatives. Pour cela, les sages-femmes
ont besoin des toutes nouvelles connaissances professionnelles, mais aussi de compétences éthiques globales et
de critères pour accompagner les décisions à prendre.
La plupart du temps, il n’y a ni réponses faciles ni questions
simples. Albert Schweitzer disait «Se placer au niveau éthique,
c’est penser vraiment». Dès lors, je me pose trois questions
au sujet de notre quotidien professionnel: Réfléchissons-nous
et discutons-nous vraiment ensemble des valeurs éthiques
de notre travail? Ces valeurs fondamentales se retrouventelles dans nos interventions? Sont-elles connues par
les groupes concernés, à savoir les femmes, les familles,
les médecins?
Cordialement, Mona Schwager
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
5
Dossier
L’incertitude comme modus vivendi
Voici ce qu’a écrit un père un an après la naissance de son
enfant: «A partir du moment où nous avions compris ce que
les médecins savaient depuis le début, à savoir qu’il n’y aurait
pas de réponse à la question «notre enfant est-il normal?»
Donner ou non naissance relevait davantage de ce que nous
étions prêts à accepter comme situation. Passer d’un choix
couperet à un choix de vie nous engageait plus au-delà de toute
autre considération. Par conséquent, notre décision devenait
une décision de parents: quel était le meilleur choix pour notre
enfant? Cette montée en compétence parentale, les médecins
auxquels nous avons eu à faire en sont indéniablement les artisans. Et pourtant chacun d’entre eux nous a répété depuis
que c’est notre façon d’agir et de nous positionner autant que
les résultats d’examens qui les ont en partie éclairés dans
la conduite qu’il leur semblait juste d’adopter. Et c’est bien là
ce qui demeure à jamais mystérieux dans la relation que nous
avons eue les uns aux autres; il serait vain de chercher à ce
mystère une clé qui n’existe pas, mais il nous paraît capital de
témoigner de la façon dont nous avons, les médecins et nous,
tout fait pour forcer la chance jusqu’à la délivrance.»
comment?» Les données statistiques, exprimées en pourcentages, sont des repères importants mais, au plan individuel, le résultat du calcul de probabilité est toujours 1
ou 0.
Pour la mère, pour le père
C’est toujours un drame. L’anomalie découverte ou simplement évoquée cause une blessure narcissique. C’est le
cataclysme émotionnel qui est au premier plan. Et il n’y a
pas de parallélisme entre fait organique et impact affectif [ 4 ]. Les images du pire font irruption. La rêverie peut
être interrompue avec un risque culpabilisant de désinvestissement. La clarté nucale anormale est un exemple
emblématique de l’incertitude liée aux signes d’appel.
Ces processus peuvent générer des angoisses qui resteront gravées (même si tout se termine bien). Le détour
obligé par un malheur potentiel, est un détour vécu dans
une inquiétude et une souffrance bien réelles, dans l’invivable attente des examens qui permettront de conclure.
Après coup, les parents font état d’une torture morale,
véritable mise en parenthèses de leur histoire, pendant
laquelle ils s’interdisent de penser à l’enfant, de faire des
projets, sans parler des envies meurtrières d’en finir …
Le fœtus objet ou sujet?
Comment supposer un sujet chez un fœtus lorsqu’il est
devenu à ce point-là objet de la médecine? Il faut comprendre la place que l’enfant occupe pour la mère. En effet,
si la mère refuse l’enfant, à quoi l’enfant pourra-t-il se raccrocher pour se construire? Il est essentiel de transmettre
à l’équipe la nécessité d’offrir à ces bébés une parole désirante [ 5 ]. Voilà probablement une ébauche de réponse à ce
mystère dans la relation (cité plus haut): la psychologue
avait sans doute réussi à faire circuler dans l’équipe un
message positif de cette nature.
Définir une éthique
Pression médico-légale et respect des protocoles ne suffisent pas.
6
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
«Soigner. Donner des soins, c’est aussi une politique, cela peut être fait avec une rigueur dont la douceur est
l’enveloppe essentielle, une attention exquise à la vie que l’on veille et que l’on surveille.» Paul Valéry
Chaque échographie est une affaire d’annonce. Les échographies dites normales sont sans doute le meilleur terrain d’entraînement pour explorer les arrière-plans de
l’annonce. La sécurité psychoaffective de la mère est
aussi un enjeu d’une particulière gravité.
Le malaise de l’échographiste
Les étudiants en médecine sont élevés dans l’illusion de
l’objectivité positive, dans la toute-puissance de la cer­
titude, dans la proscription du doute et dans la mise à
distance des émotions, écueils qui, dans le domaine périnatal, viennent affaiblir la qualité soignante des pro­
fessionnels [6 ]. L’accueil bienveillant du questionnement
parental est un enjeu majeur d’une prévention des dysharmonies interactives précoces entre parents et enfant.
Trop souvent, les angoisses anticipatrices normales, légitimes, sont a priori perçues par les soignants comme les
marques d’une agressivité pathologique. Ignorées, minimisées ou rejetées, ces marques de prévention et d’acuité
parentales trouvent comme principal obstacle à leur maturation les mécanismes de fermeture défensive des professionnels eux-mêmes [ 7 ].
Le malaise de l’échographiste par rapport aux annonces
est ambigu. Illusion d’y être pour quelque chose quand
tout va bien. Sentiment de solitude, d’injustice de culpabilité quand ça va mal. Mais aussi mélange de satisfaction
professionnelle et de performance. En cas d’anomalie, la
satisfaction du chercheur est évidemment impossible à
partager avec les parents. «Ne criez pas comme ça, implorait un praticien. Je n’y suis pour rien (sic). J’essaie seulement de vous expliquer ce qu’il y a …».
Bien sûr, l’échographiste n’est pas responsable de l’anomalie qu’il découvre. Mais il doit en assumer, en quelque
sorte, la paternité. Et, comme tout porteur de mauvaise
nouvelle, il doit s’attendre à des retours d’incrédulité, de
répulsion, voire de haine. Il lui faut utiliser le décalage
temporel entre l’information (qu’il produit) et l’annonce
(qu’il va en faire) pour se convaincre que l’interlocutrice
a priorité sur l’information, et que le fœtus ne doit jamais
être dévalorisé.
Accepter les émotions
Le praticien est soumis à une forte tension pour arriver à
masquer ses sentiments. C’est uniquement la prise de
conscience de cette tension qui lui permettra de la contrôler. C’est seulement en acceptant de baisser ses défenses
que le praticien peut s’adapter à une situation nouvelle.
C’est la seule façon d’espérer que les décisions seront
plus ajustées aux besoins des patients qu’à ceux des soignants. (Winnicott)
Le travail sur l’annonce
C’est d’abord un travail sur l’annonceur car la personnalité du médecin détermine pratiquement seule son choix
de la réponse (Balint). La variable sur laquelle l’échographiste a le plus de prise, c’est soi-même.
Utiliser sa capacité négative
D’abord se laisser affecter sans penser … pour ensuite
penser ce qui nous affecte … et seulement, alors, pouvoir
transmettre notre information … [ 8 ]. Nécessaire antidote
aux préjugés, elle permet de donner voix à chacun (de ne
pas parler à la place de l’autre), quelle que soit sa condition.
Comment se préparer aux annonces?
La préparation technique est de plus en plus structurée,
mais elle n’aborde que de loin les mystères de la relation.
Un travail personnel est donc nécessaire pour interroger
sa vocation, sa pratique, développer sa capacité négative,
accepter l’intersubjectivité, favoriser la circulation des
informations. Il sera complété par un travail en groupe:
collaboration en situation avec les psychologues, les pédiatres, consultations en binôme, organisation du carnet
d’adresses, débriefing des cas difficiles au cours de réunions dédiées de type Balint.
Animer des groupes de préparation pour les parents
Dans le cadre de la préparation à la naissance, certaines
maternités ont organisé depuis longtemps (Bluets, 1986)
des groupes de discussion sur l’échographie et le diagnostic prénatal, animés une fois par mois par un(e)
échographiste. Objectifs principaux: formation de l’animateur à l’écoute des patients qui peuvent raconter
leurs préoccupations, expliquer la convergence des compétences, expliquer les progrès et limites des examens,
parler de la vie fœtale, orienter au besoin vers un soutien
psy individuel.
S’aider de la narrativité, prologue de la communication
Il s’agit de repérer, venant du patient, ce qui va lui permettre de soutenir son projet. Une étude américaine
(Marvel) montre que le temps préliminaire laissé au patient pour raconter ses préoccupations est interrompu par
le médecin après seulement 23 secondes (en moyenne)
pour réorienter la discussion. Ce qui suggère que certaines
inquiétudes n’auront pas pu être exprimées et que certaines informations importantes auront pu être manquées.
Les arrière-plans sont imprédictibles. Les yeux ont besoin d’oreilles.
Une attention particulière aux arrière-plans est nécessaire
pour chaque échographie. Les échographies les plus banales
en apparence constituent le meilleur terrain pour développer
cette attention. L’accueil bienveillant du questionnement
parental devrait s’adresser autant au père qu’à la mère.
En acceptant de baisser ses défenses, l’échographiste devrait consentir à reconnaître sa vulnérabilité et ses limites,
à laisser parler, à respecter l’intimité et à s’appuyer sur la
créativité parentale dans la construction du lien.
La coopération des échographistes, des parents, avec les
psys et les pédiatres, dans les démarches du diagnostic
prénatal, est l’une des avancées les plus importantes de
ces dernières années. Elle est bénéfique à tous les prota­
gonistes. Et pas seulement dans les grossesses pathologiques.
(
Die Hintergründe sind undurchschaubar. Oder: Augen brauchen Ohren.
Jeder Ultraschall verlangt im Hinblick auf die
Motivation der Eltern besondere Aufmerksamkeit.
Die empathische Befragung zur Motivation sollte
sich dabei sowohl an die werdende Mutter als
auch an den Vater richten.
Zuhören, die Intimität des Paares respektieren
und sich dabei auf die Beziehung der werdenden
Eltern abstützen, beleben und fördern den Kontakt.
Die verstärkte Zusammenarbeit mit den Eltern,
mit Kinderärztinnen und -ärzten sowie Psycho­
logen, ist dabei eine der grossen Verbesserungen
in der pränatalen Diagnostik. Davon profitieren
alle Beteiligten.
Références
1 Developmental programming of early brain
and behaviour development and mental health:
a conceptual framework. Van den Bergh BR.
Dev Med Child Neurol (2011).
2 Soulé M, et al (2011) L’échographie prénatale:
promesses et vertiges. Erès, 2e ed (373p. et
2 DVD) http://did.asso.fr/a-l-aube-de-la-vie/
117-lechographie-de-la-grossesse-les-enjeuxde-la-relation.html
3 Grassin M (2013). Concilier le diagnostic anténatal et l’incertitude, Rev. Méd. Périnat. 5: 155-159
4 Rajon AM (2007). Répercussions du diagnostic
périnatal de malformation sur l’enfant et
ses parents: approche métapsychologique à
partir de l’étude longitudinale de 30 familles.
La psychiatrie de l’enfant, Cairn info.
5 Vanier C (2009). Enfances & Psy n° 43 Les besoins
psychiques du prématuré, Cairn info.
6 Alvarez L (2010). L’ombre des traumatismes
périnatals sur les premiers liens. Psychiatrie de
l’enfant.
7 Missonnier S (2012). Manuel de psychologie
clinique de la périnatalité, Elsevier.
8 Soubieux M J (2009). Le berceau vide, Erès.
Sites internet recommandés
www.psynem.org/Rubriques/Perinatalite/Dossiers/
Psy_en_maternite/Bluets (Psychanalyste en maternité)
www.sonoworld.com/TheFetus/Home.aspx
(Encyclopédie échographie fœtale, accès libre)
www.bluets.org/spip.php?article11
(Info-échographie Maternité Les Bluets)
global.oup.com/academic/product/narrative-medicine9780195340228;jsessionid=4A9F4CC0475F7DAF373F6C63A7
01197E?cc=fr&lang=en& (R. Charon, Médecine narrative)
www.psynem.org/Rubriques/Perinatalite/Dossiers/
Consentement_mutuellement_eclaire
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
7
Dossier
L’ambivalence de l’expérience
du dépistage prénatal
Après le regard du médecin échographiste que donne de Dr. Luc Gourand, nous avons
sollicité le regard d’un sociologue. Raphaël Hammer a participé à une étude qualitative
auprès de cinquante femmes enceintes qui abordait notamment l’influence de leurs
représentations des risques sur leur expérience de la grossesse et leurs choix en matière
de suivi.
Raphaël Hammer, Lausanne
L’enfant projeté entre parenthèses
Le concept de «grossesse à l’essai» (ou de «grossesse
provisoire») résume largement les enjeux psychosocio­
logiques du suivi contemporain des grossesses. On doit
à Barbara Katz Rothman [ 1 ] d’avoir popularisé l’expression de «tentative pregnancy», en faisant référence aux
femmes enceintes dont l’investissement émotionnel
vis-à-vis de leur bébé dépend étroitement des résultats
des tests confirmant la bonne santé du fœtus. Elle
montre que, pour nombre de celles qui ont choisi de procéder à une amniocentèse, l’attachement au bébé est remis en question par l’incertitude des résultats de l’examen et par la perspective d’un éventuel avortement.
Dans ces situations marquées par une intense anxiété,
elles n’osent pas investir leur grossesse, elles s’efforcent
de ne pas penser au fait de porter un enfant. Elles s’interdisent de se penser comme mère potentielle et refusent
de se réjouir. Dans l’attente, elles essaient de maintenir
une distance non seulement psychologique, émotionnelle et symbolique vis-à-vis du fœtus, mais aussi pratique, par exemple en renonçant provisoirement à acheter des vêtements de maternité. Une autre manière de
Raphaël Hammer, sociologue, professeur HES-S2,
Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV), Haute Ecole
Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO). Actuellement, en collaboration avec Yvonne Meyer (HESAV),
il s’intéresse à la perception du risque lié à la consommation d’alcool durant la grossesse du point de vue
des couples et des professionnels.
raphael.hammer@hesav.ch
8
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
gérer l’incertitude consiste à retarder l’annonce de la
grossesse à l’entourage jusqu’au moment des résultats
du dépistage de la trisomie 21 ou de l’amniocentèse.
Si le statut public de la grossesse peut rester maîtrisable
par la femme enceinte, la dimension psychologique l’est
beaucoup moins, comme lorsque, par ses mouvements,
le fœtus rappelle son existence, accentuant d’autant le
conflit intérieur et la vulnérabilité de l’identité de mère*.
Dans un registre similaire, l’échographie joue un rôle
ambivalent, facteur de personnalisation de l’enfant en
devenir, d’identification des géniteurs à leur statut de
parents [ 2 ]. Or, dans certaines circonstances, cette rencontre concrète avec la réalité visuelle de l’enfant augmente la confusion et le stress des réflexions en matière
d’amniocentèse ou d’avortement [ 3 ].
L’ouvrage de Rothman [ 1 ] souligne combien le diagnostic
prénatal modifie l’expérience de la grossesse de la femme
par une mise entre parenthèses du fœtus et du projet
parental, et par une altération profonde des processus
d’attachement et de séparation. A ses yeux, le développement des techniques de dépistage et de diagnostic
prénatals intensifie de manière dommageable la disjonction psychologique entre la grossesse désirée et le fœtus
désiré. A tel point que plusieurs des femmes qu’elle a rencontrées avaient construit un nouvel état de la grossesse: «une grossesse sans bébé» (p. 261).
Au-delà du lien mère-enfant, c’est tout le système familial qui peut être concerné par les effets du diagnostic
prénatal. Certains témoignages recueillis par le pédopsychiatre Luc Roegiers [ 4 ] sont à cet égard éloquents, à
l’instar de cette dame enceinte de son deuxième enfant
qui s’efforce de «se déconnecter de son fœtus» (p. 177).
Très angoissée par son risque de 1/270 de trisomie 21 et
pessimiste sur le résultat diagnostique de l’amniocentèse, elle raconte: «Avant, je le sentais bouger, j’étais
contente. Maintenant, plus: on ne sait jamais ce qui peut
se cacher là derrière ces petits mouvements». Le mari
ajoute: «Alors (…) quand notre grand veut lui donner des
bisous sur le ventre, on l’en empêche» (p. 177).
* On connaît à l’inverse le cas de femmes qui
ressentent pour la première fois les mouvements du fœtus sitôt qu’elles sont rassurées
par les résultats de l’amniocentèse.
Si l’ouvrage de Barbara Katz Rothman porte avant tout
sur l’amniocentèse, aujourd’hui l’idée de «tentative pregnancy» – faudrait-il plutôt parler de «tentative fetus»?
– tend à avoir une portée plus large pour s’appliquer également au vécu du dépistage de la trisomie 21 notamment. La «suspension de l’attachement» au bébé [ 4 ]
(p. 176) ne concerne donc pas uniquement les grossesses
particulièrement à risque mais aussi les grossesses normales. Avec la technicisation croissante du suivi de la
grossesse, l’attachement des parents au bébé se construit
au fur et à mesure qu’ils sont rassurés sur son bon état de
santé ou sa normalité grâce aux résultats des examens
médicaux, perçus de plus en plus comme des «certificats
de conformité» du fœtus (p. 157). A cet égard, il serait intéressant de voir dans quelle mesure la reconnaissance
du bébé à venir dépend aussi d’examens plus tardifs que
l’amniocentèse, comme l’échographie morphologique.
Des «pionnières morales»
Le caractère anxiogène du dépistage prénatal sur le vécu
des femmes, les dilemmes existentiels, l’incertitude pesante face aux résultats, ainsi que la complexité émotionnelle et psychologique des décisions que les parents
doivent prendre ont été confirmés par des études sociologiques récentes [ 5 ]. Confrontées à des questions fondamentales (le handicap, la normalité, le désir d’enfant, l’interruption de grossesse), les femmes deviennent des
«pionnières morales» [ 6 ], généralement à leur corps défendant. C’est également ce que nous avons pu observer
lors d’entretiens auprès de 50 femmes enceintes dans le
canton de Genève [ 7 ]. Cette interviewée racontait sa profonde hésitation face au choix de l’amniocentèse: «c’est
pas évident, on nous met devant des questions lourdes
et difficiles à porter d’une certaine façon, parce que choisir quel type d’enquête on veut faire, est-ce qu’on veut
faire une amniocentèse, ou non, les risques que ça comporte, si on fait ci, si on fait ça, si on ne le fait pas, etc. (…)
la prise de choix, je trouve que c’est pas évident de devoir
assumer ça (…) parce que se dire ‘je suis peut-être en train
de décider de la vie ou de la mort ou de l’infirmité de mon
enfant’, quelle horreur!». Il n’est pas rare que ce sentiment d’une décision impossible à prendre s’exprime dans
le regret de s’être engagé dans la voie du dépistage.
L’ignorance peut alors apparaître sur le moment comme
une meilleure option, comme l’indiquait cette autre interviewée: «c’est là que tu rentres dans une grande difficulté,
j’aurais préféré du coup rien savoir, comme à l’époque … et
t’es dans un dilemme hallucinant …». Il convient toutefois
de nuancer la généralité du caractère négatif et anxiogène du dépistage prénatal sur le vécu de la grossesse et
l’attachement au bébé en soulignant que le dépistage est
aussi une réponse à l’anxiété de certaines femmes, et
qu’une partie d’entre elles expérimentent le dépistage de
la trisomie 21 de manière plutôt sereine, sans trop se poser de question, sans anticiper les problèmes qui pourraient survenir [ 8 ].
Risque et responsabilité maternelle
La problématique des effets du dépistage et du diagnostic prénatals sur le vécu de la grossesse s’inscrit plus largement dans les caractéristiques du contexte social
contemporain. Cette problématique témoigne d’abord
(
Von der Ambivalenz der pränatalen Diagnostik
Raphaël Hammer, Soziologe, beteiligte sich in Genf an
einer qualitativen Studie mit 50 schwangeren Frauen
die den Einfluss der Risikodarstellung von pränatalen
Unter­suchungen auf die Schwangerschaft zum Ziel hat.
Das Wissen um das persönliche Risiko, dass der Fötus
von Trisomie 21 betroffen sein könnte, macht für viele
Schwangere keinen Sinn: das einzige was sie interessiert,
ist das Wissen, ob die Genom-Mutation vorliegt oder nicht.
Zudem ist die probabilistische Verwendung von Sprache,
die zu jeder Risiko­logik gehört, ein weiteres Hindernis
für eine «rationale» Entscheidung der Eltern.
Mit der zunehmenden Technisierung der Kontrolle des
Schwangerschaftsverlaufs entwickelt sich langsam aber
sicher eine Beziehung mit dem werdenden Kind, die sich
jedoch vor allem an seiner gesundheitlichen Verfassung
orientiert, das heisst, an den medizinischen Untersuchungen, die den Eltern bestätigen, das sich der Fötus den
Erwartungen entsprechend entwickelt.
de la prégnance de la notion de risque qui est au cœur de
la médecine de surveillance. Cette prédominance de la
notion de risque présente au moins deux conséquences
générales, particulièrement sensibles dans le cas du dépistage prénatal.
Premièrement, loin d’être toujours une ressource pour
l’action et loin de constituer une information qui contribue au sentiment de contrôle sur son état de santé, la
connaissance du risque personnel tend à accroître le sentiment de vulnérabilité, d’anxiété et d’incertitude. La volonté d’anticipation et de maîtrise qui est au principe du
calcul des risques de santé tend à être vécue par les patients en des termes très différents et négatifs. La connaissance du risque personnel que le fœtus soit atteint de
trisomie 21 n’a tout simplement pas de sens pour nombre
de femmes enceintes pour qui la seule chose qui importe
est de savoir si l’anomalie chromosomique est présente
ou absente. Le refus de l’incertitude amène certaines
femmes à choisir, en l’absence d’indication médicale, une
amniocentèse dans une logique de quête de certitude et
de réduction de l’anxiété («pour être sûr que tout va
bien»), en dépit des risques de fausse couche associés à
l’examen [ 8 ]. Deuxièmement, la difficulté de compréhension du langage probabiliste, du 1/x, inhérent à la logique
du risque, représente un obstacle supplémentaire à une
décision «rationnelle» pour les parents.
Les effets négatifs du dépistage et du diagnostic prénatals sur le lien mère-fœtus révèlent aussi plus largement
la médicalisation profonde du rapport subjectif à la santé.
Les sensations corporelles personnelles tendent à être invalidées par des indicateurs invisibles, par des mesures
médicales nécessitant une intervention professionnelle
et technique. Dans une société du risque dominée par la
médecine de surveillance, le ressenti a perdu de sa valeur
pour évaluer son (bon) état de santé, qui plus est lorsqu’il
s’agit de l’être que l’on porte en son sein. La conviction
que le bébé va bien, que la grossesse se déroule sans encombre résiste alors mal au résultat d’un risque élevé de
trisomie 21 qui peut être perçu comme un «fait», comme
nous le racontait une interviewée [ 7 ]: «j’avais une chance
sur trente-six de trisomie, je me suis dit mais … c’est bon …
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
9
Dossier
Sur nos écrans
il n’y a plus de bébé … c’est fini entre guillemets … [avant
le test] j’étais pas du tout inquiète, je me suis dit que s’il
avait un problème, je l’aurais senti … mais en même
temps les faits étaient là et puis c’était pas possible de
m’enlever ça de la tête … c’était vraiment hyper difficile
parce que je ne savais pas si je devais m’attacher, je pense
inconsciemment je le rejetais aussi».
En dehors de la valeur accrue de l’enfant due à l’évolution des comportements de fécondité, la norme sociale
de responsabilité maternelle qui pèse sur les femmes
enceintes permet aussi de comprendre la popularité du
dépistage prénatal et son vécu ambivalent. «On attend
d’une femme enceinte qu’elle réponde de tous les aspects
de la vie utérine du fœtus; de son bon développement
physique, de son bien-être psychologique, de l’amour qui
lui est porté, en somme qu’elle le protège de tous les
risques biologiques et psychosociaux» [ 9 ] (p. 16). La femme
enceinte est ainsi appelée non seulement à se discipliner,
à contrôler son mode de vie quotidien, mais aussi à se
soumettre à une surveillance médicale [ 10 ]. Le recours au
dépistage prénatal répond ainsi en grande partie à des
attentes sociales, reflétant ce qui est perçu comme
étant le comportement normal d’une bonne mère, un
comportement responsable. Dans ce contexte, au-delà
de la question économique, l’observation dans les prochaines années du degré d’acceptation et d’utilisation
par les futurs parents des nouveaux tests de dépistage
de la trisomie 21 à partir du sang maternel représentera
un puissant révélateur de l’évolution des tendances évoquées dans ces lignes.
Bibliographie
  1 Rothman BK (1994). The tentative pregnancy, London:
Pandora.
  2 Soulé M (éd) (2000). L’échographie de la grossesse:
les enjeux de la relation, Paris: Starfilm International.
  3 Aune I & Möller A (2012). “I want a choice, but I don’t
want to decide” – a qualitative study of pregnant
women’s experiences regarding early ultrasound risk
assessment of chromosomal abnormalities. Midwifery,
28(1), 14 – 23.
  4 Roegiers L (2003). La grossesse incertaine, Paris: PUF.
  5 Thomas GM (2014). Prenatal screening for Down’s Syndrome: Parent and Healthcare Practitioner Experiences.
Sociology Compass, 8(6), 837 – 850.
  6 Williams C et al. (2005). Women as moral pioneers?
Experiences of first trimester antenatal screening.
Social Science & Medicine, 61, 1983 – 1992.
  7 Manaï D et al. (éds) (2010). Risques et informations
dans le suivi de la grossesse: droit, éthique et pratiques
sociales, Berne / Bruxelles: Stämplfi & Bruylant.
  8 Hammer R & Burton-Jeangros C (2013). Tensions around
risks in pregnancy: A typology of women’s experiences
of surveillance medicine. Social Science & Medicine, 93,
55 – 63.
  9 Jacques B (2007). Sociologie de l’accouchement.
Paris: PUF.
10 Lupton D (1999). Risk and the ontology of pregnant
embodiment. In D. Lupton (ed), Risk and sociocultural
theory (pp. 59 – 85), Cambridge: Cambridge University
Press.
10
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Toni Harman, Alex Wakeford
Microbirth
Et si la façon d’accoucher avait une incidence
sur la santé future des enfants et même sur leur
descendance? Se pourrait-il qu’une naissance
par césarienne empêche le transfert d’une multitude de bactéries protectrices de la mère au
nouveau-né, nuisant ainsi au développement
optimal du système immunitaire de ce dernier?
Et lors d’un accouchement classique, l’utilisation d’hormones, telle l’ocytocine de synthèse,
affecte-t-elle également la biodiversité bactérienne de l’enfant? Le film se présente comme
une enquête scientifique sur une réalité aussi
méconnue qu’alarmante.
Ce documentaire présenté en salle de cinéma ou
en DVD (2014, 60 minutes, 30 dollars américains)
examine comment des pratiques obstétricales
pourraient nuire à des processus biologiques essentiels, et rendre nos enfants et les adultes qu’ils
deviendront plus susceptibles de souffrir de certaines maladies au cours de leur vie. Les réalisateurs Toni Harman et Alex Wakeford donnent la
parole à toute une série de scientifiques réputés
du Royaume-Uni et des Etats-Unis.
Commande en ligne: www.microbirth.com
Mosaïque
Le développement des enfants
de parents ayant une déficience intellectuelle –
étude longitudinale (SePIA-CH)
Dagmar Orthmann Bless, Fribourg
Point de départ
La parentalité des personnes avec une déficience intellectuelle (intellectual disability – ID) est une question très
controversée. Compte tenu de la présence de la déficience
intellectuelle qui conformément à la définition se caractérise par un double critère (à savoir la présence de limitations significatives du fonctionnement intellectuel et
du fonctionnement adaptatif), des doutes sont exprimés
au sujet des compétences éducatives et parentales de ces
personnes. Les répercussions potentielles sur le bien-être
de l’enfant et le fait que ces parents ne parviennent pas
à assurer leurs responsabilités et leurs droits parentaux
sans une assistance substantielle font partie des craintes
évoquées. La présence de limitations intellectuelles chez
les parents forme une constellation de risques pour l’enfant et son développement. Les résultats empiriques issus des études internationales rapportent une fréquence
accrue de perturbations de la santé, du développement
intellectuel, socio-émotionnel et langagier chez les enfants nés de parents ayant une ID en comparaison d’une
population typique. Des réactions de stress ainsi que la
difficulté de ces parents à satisfaire les besoins fondamentaux de leurs enfants font aussi partie des difficultés
attestées par les travaux empiriques. Les connaissances
disponibles sont cependant encore très globales et peu
nuancées. En Suisse, aucune donnée de ce genre n’est encore disponible.
La parentalité des personnes avec une ID est un phénomène rare, mais pas exceptionnel. Sur le plan international, les estimations en matière de prévalence le situent à
hauteur de 2 à 3 % de la population avec une ID. L’incidence se monte à 1 ou 2 naissances sur 1000. On sait que
l’incidence a augmenté au cours des dernières années et
que les personnes avec une déficience intellectuelle légère sont plus particulièrement concernées. Le fait que,
régulièrement et au fil du temps, de plus en plus d’enfants
naissent dans un contexte marqué par une constellation
de risques dont on ne sait rien de précis en ce qui concerne
la genèse et les conséquences, mais qui est susceptible de
générer de façon hautement probable un important besoin de soutien, légitime pleinement cette recherche.
Les questions de recherche
Afin de mieux comprendre le développement des enfants sous les conditions mentionnées et de soutenir
plus adéquatement ces familles, l’étude explorera les
trois axes suivants:
1. Etude du développement de l’enfant de la naissance
jusqu’à l’âge de 2 ans révolus
2. Etude de certaines caractéristiques sélectionnées
du contexte biopsychosocial dans lequel vit et
se développe l’enfant
3. Etude des liens et interactions entre le développement précoce de l’enfant et les caractéristiques du
contexte biopsychosocial.
Le protocole de la recherche
L’échantillon est composé d’enfants nés en Suisse de
mères avec une ID dans un intervalle de 12 mois. Le recrutement de l’échantillon s’est effectué par l’intermédiaire
des hôpitaux et des sages-femmes. Cette étude étant longitudinale, les enfants et leur mère sont rencontrés à six
reprises entre la naissance et l’âge de 2 ans. Les données
concernant le développement de l’enfant sont recueillies
au moyen d’un test standardisé (Bayley III). Les paramètres
concernant le contexte biopsychosocial seront collectés à
l’aide de tests standardisés, d’observations structurées et
de questionnaires standardisés.
Cette recherche est novatrice. En effet, aucune étude
avant elle ne s’est appuyée sur un échantillon aussi
dépourvu de biais et aucune n’a cherché à recueillir des
informations sur le développement de l’enfant et sur ses
facteurs contextuels selon une procédure continue et en
contrôlant de façon si stricte le critère de déficience intellectuelle.
Les connaissances attendues serviront diverses applications, comme par exemple pour optimiser le suivi médical pré-, péri- et postnatal des enfants à risques et de
leurs mères, pour confirmer la qualité des procédures
décisionnelles dans le champ de la protection des droits
de l’enfant et de l’adulte, ainsi que pour organiser, en
Suisse, des services de soutien à l’intention des enfants
et de leurs parents respectueux des droits.
Informations
Requérante principale: PD Dr. habil. Dagmar Orthmann Bless
(Université de Fribourg) | Co-requérante: Prof. Dr. Geneviève
Petitpierre (Université de Fribourg) | Chercheuses: Ana Slokar et
Karina-Linnéa Hellfritz, assistantes de recherche FNS | Durée
du projet: 1. 4. 2014 – 31. 3. 2017 | Cette recherche est financée
par le Fonds National suisse de la recherche scientifique (FNS)
(Subside n° 100019_149570/1).
Des informations plus détaillées sont disponibles sur le site:
http://fns.unifr.ch/sepia/de
Contact
PD Dr. Dagmar Orthmann Bless
dagmar.orthmann@unifr.ch
Institut de Pédagogie curative et
spécialisée de l’Université de Fribourg
Rue St-Pierre-Canisius 21
CH-1700 Fribourg
T +41 26 300 77 13
http://unifr.academia.edu/DagmarOrthmannBless
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
11
Infos sur la recherche
Déterminants de changement de poids durant
les 96 premières heures de vie chez les enfants nés à terme
Determinants of Weight Changes during the first 96 hours of Life in Full-Term Newborns
Maria João Fonseca et al. In: BIRTH, ISSUES IN PERINATAL CARE 41:2 June 2014, 160–167. Résumé en allemand, dans ce numéro, p. 38
Contexte
La perte de poids du nouveau-né (Newborn weight loss NWL)
est évaluée, pour les trois premiers jours de vie, à environ 6 % du
poids de naissance (birthweight BW). Les auteurs avaient pour
but de décrire les déterminants d’une perte de poids excessive
ou faible pour les 96 premières heures de vie.
Méthodologie
Un échantillon de 1288 singletons nés à terme sans anomalie
congénitale et appartenant à une même cohorte de naissance
(génération XXI) a été constitué. Les nouveau-nés ont été recrutés en 2005 / 2006 dans toutes les unités hospitalières publiques
dispensant des soins obstétricaux et néonataux de Porto au
Portugal. Les informations ont été collectées lors d’une interview en face-à-face et dans des extraits de dossiers cliniques.
Les données anthropométriques ont été établies par des examinateurs formés et la perte de poids du nouveau-né (NWC) a été
estimée selon la formule: (poids-BW)/BW × 100. Cette perte a
été qualifiée d’excessive (en-dessous du 10e percentile de la distribution de l’échantillon des NWC: ≤ – 9,4% par rapport au BW),
de normale (entre le 10e et le 90e percentile: – 9,3 à – 4,2%) ou de
faible (au-dessus du 90e percentile: ≥ – 4,1%). Les Odds Ratios
ajustés (OR) et l’intervalle de 95% de confiance (CI) ont été calculés en utilisant des modèles de régression multinomiale.
Résultats
La perte de poids excessive du nouveau-né (Excessive NWL) est
associée de manière positive avec l’âge maternel ≥ 40 ans (OR =
3.32, 95 % CI 1.19 - 9.25), avec le niveau de formation de la mère
(OR = 1.04, 95% CI 1.00 – 1.09), avec l’accouchement par césarienne (OR = 2.42, 95% CI 1.12 – 5.23), ainsi qu’avec la jaunisse
traitée par photothérapie (OR = 1.69, 95 % CI 1.00-2.87). La perte
de poids faible du nouveau-né (Insufficient NWL) est associée
de manière positive avec un faible poids de naissance (OR = 2.68,
95 % CI 1.13-6.33), de même qu’avec une formule d’alimentation
mixte (OR = 1.74, 95% CI 1.13-2.66).
Conclusion
Les nouveau-nés allaités ne perdant pas de poids de manière
excessive et les nouveau-nés bénéficiant d’une alimentation
mixte manifestant une perte de poids faible, cette étude
confirme que l’allaitement maternel procure une excellente nutrition durant cette période.
Traduction: Josianne Bodart Senn,
rédactrice Sage-femme.ch
Début du travail en présence d’une sage-femme aux
Pays-Bas: quels traitements les parturientes préfèrent-elles?
quels traitements utilisent-elles vraiment?
Dutch women in midwife-led care at the onset of labour: which pain relief do they prefer and what do they use?
Trudy Klomp, Ank de Jonge, Eileen K Hutton and Antoine LM Lagro-Janssen. In: BMC Pregnancy and Childbirth 2013, 13:230. Résumé en allemand, dans ce numéro, p. 37
Contexte
Les douleurs ressenties au cours du travail de l’accouchement
sont plus fortes que n’importe quelle autre douleur physique.
Beaucoup de femmes enceintes sont préoccupées par ces douleurs et par la manière de les gérer efficacement.
L’objectif de cette étude était d’examiner les corrélations entre
les caractéristiques des femmes enceintes à bas risques et
leurs préférences en ce qui concerne la gestion des douleurs
durant l’accouchement.
Méthodologie
Cette étude fait partie de l’étude DELIVER, une étude de cohorte prospective multicentrique dynamique. Ses données ont
été recueillies entre septembre 2009 et mars 2011 auprès de 20
cabinets de sages-femmes établis sur l’ensemble des Pays-Bas.
Les critères d’inclusion pour les femmes étaient: une grossesse
12
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
unique, des soins dirigés par une sage-femme au début du travail, être de langue néerlandaise, anglaise, turc ou arabe.
L’échantillon comptait 1511 femmes en soins primaires; elles
avaient rempli le questionnaire 2 (dès 34 semaines de grossesse jusqu’à l’accouchement) ainsi que le questionnaire 3 (autour des six semaines post-partum). Ces questionnaires étaient
disponibles soit en ligne, soit sur papier.
Résultats
Mille cinq cents et onze femmes ont participé. Avant l’accouchement, 15,9 % d’entre elles disaient préférer une méthode
médicamenteuse de soulagement des douleurs. Pendant le travail, 15,2 % de l’échantillon total ont utilisé un soulagement
médicamenteux des douleurs et 25,3 % des femmes qui avaient
indiqué durant leur grossesse une préférence pour l’utilisation
d’un soulagement médicamenteux des douleurs, ont effectivement utilisé une telle méthode.
Ne pas être Néerlandaises d’origine et avoir prévu la naissance
à l’hôpital sont deux facteurs associés à une préférence mentionnée pendant la grossesse pour le soulagement médicamenteux des douleurs. Etre primipare et avoir prévu d’accoucher à l’hôpital sont deux facteurs associés à l’utilisation réelle
de la méthode préférée de soulagement médicamenteux des
douleurs pendant le travail.
En outre, 85,5 % des femmes qui avaient indiqué avant la naissance une préférence pour ne pas utiliser un soulagement médicamenteux des douleurs, n’ont effectivement utilisé aucune
médication.
Conclusions
Seule une petite minorité des femmes indiquent avant la naissance une préférence pour un soulagement médicamenteux
des douleurs pendant l’accouchement. La plupart des femmes
n’ont pas reçu de soulagement médicamenteux des douleurs
pendant le travail, même si elles avaient indiqué auparavant
une préférence pour celle-ci.
Les fournisseurs de soins devraient discuter de l’imprévisibilité
du processus de travail et du fait que l’utilisation réelle des médicaments contre les douleurs ne correspond souvent pas à la
préférence que les femmes mentionnent avant la naissance.
Traduction: Josianne Bodart Senn,
rédactrice Sage-femme.ch
Commentaire
Il existe peu de données dans la littérature examinant les
préférences des parturientes concernant la gestion de la douleur durant l’accouchement ainsi que ce qui est disponible en
matière de soulagement. L’étude de Klomp (2013) confirme
que les femmes néerlandaises préfèrent le soutien des sagesfemmes. Les résultats sont positifs et alignés: parmi les
85,5 % des femmes indiquant avant la naissance une préférence pour ne pas utiliser un soulagement médicamenteux,
aucune n’a utilisé de médication. Plus qu’un succès, ces résultats font figure d’exception et ils représentent non seulement l’éloge de l’extraordinaire travail qu’effectuent les
sages-femmes mais aussi la reconnaissance d’un système
de santé obstétrical propice à une prise en charge des grossesses et des naissances majoritairement assurée par les
sages-femmes.
L’échantillon de cette étude est représentatif de la popu­
lation néerlandaise et la disparité de la culture obstétricale
hollandaise et suisse fait que ces résultats ne sont pas transférables à notre pays. Ils nous invitent toutefois à reconsi­
dérer les préférences des femmes en matière de soulagement
de la douleur, de les informer et de les accompagner dans
leurs choix et leurs besoins.
Emanuela Gerhard, sage-femme,
MSc Midwifery
Expériences des femmes qui, après avoir planifié
un accouchement à domicile, ont par la suite besoin
d’un transfert intra-partum à l’hôpital
Experiences of women planning a home birth who require intrapartum transfer to hospital.
Fox D, Sheehan A & Homer C (2014). In: International Journal of Childbirth, 4(2), 103–119(17). Résumé en allemand, dans Hebamme.ch 10/2014, p. 15
Résumé
Les données récentes confirment la sécurité de l’accouchement
à domicile quand il est planifié pour des femmes à faibles
risques et qu’il est réalisé par des sages-femmes formées et expérimentées dans des conditions de collaboration adéquate en
termes de référence et de transfert. Le but de cet article est de
synthétiser la littérature qualitative sur les expériences des
femmes qui planifient un accouchement à domicile et qui sont
par la suite transférées de leur maison à l’hôpital.
Une méta-analyse a été choisie pour mieux comprendre les expériences de transfert des femmes par la synthèse de données
qualitatives et par leur interprétation. Trois catégories ont été
mises en évidence: «communication, connexion et continuité»,
«assurer la transmission» et «donner sens à ces événements».
La qualité et la précision de la communication, le sentiment de
se sentir reliée à l’hôpital de référence, la continuité entre les
sages-femmes: tels sont les éléments qui contribuent à faire du
transfert un processus aussi transparent que possible aux yeux
des femmes.
L’arrivée à l’hôpital est le moment le plus vulnérable et le plus
effrayant, si bien que la présence d’une sage-femme connue
s’avère rassurante. Les soignants qui prennent le relais doivent
également être sensibles aux besoins des femmes à être rassurées et acceptées. Les raisons du transfert doivent être clairement communiquées à la fois au moment du transfert et de
manière détaillée pendant le post-partum.
Les femmes ont besoin de parler de leur expérience et de manifester leur sentiment de déception pour progresser dans leur
parcours de vie. La continuité du personnel soignant permet
que ce processus se fasse d’une manière sensible et individualisée par l’intermédiaire de personnes connues.
D’autres études qualitatives sont en cours de planification pour
examiner plus en profondeur les questions de transfert lors
d’un accouchement à domicile, en particulier dans le cadre d’un
projet national sur les lieux de naissance en Australie.
Traduction: Josianne Bodart Senn,
rédactrice Sage-femme.ch
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
13
Fédération • Verband
Lors de sa séance du 10 septembre 2014, le Comité central
de la FSSF a …
–d
éposé une prise de position sur le décès des enfants
nés trop tôt auprès de l’Office fédéral de la justice (OFJ).
Cette prise de position, demandée par l’OFJ suite à
une interpellation sur le thème de la perte prématurée
Schweizerischer Hebammenkongress
d’un enfant, a été rédigée conjointement avec le Service
KommuniKation
Fausse couche et mort d’enfant
périnatale.
– a pprouvé la réponse donnée
suite à la consultation
Schweizerischer
Hebammenkongress
sur le projet de Centre de qualité.
Schweizerischer Hebammenkongress
KommuniKation
–p
ris acte du bilan réjouissant
du Congrès 2014 (bénéfice
KommuniKation
d’environ CHF 53 000.–), ainsi
que du bilan semestriel.
–d
écidé de renoncer à sa retraite annuelle, en guise de
signal aux membres, l’année 2015 étant une année
d’économies.
–n
ommé Yvonne Meyer vice-présidente pour succéder à
Marianne Indergand-Erni. Par ailleurs, une nouvelle répartition des responsabilités attribuées aux membres du CC
et à la Secrétaire générale a été effectuée.
– a pprouvé un concept général de communication intégrée
qui sera mis en œuvre en deux étapes.
CommuniCation
Congrès suisse des sages-femmes
Congrès
suisse des sages-femmes
CommuniCation
CommuniCation
Barbara Stocker Kalberer, Présidente de la FSSF
Congresso svizzero delle levatrici
Congress Center Basel / L’Entrée
Prix Isabelle Sauvin
2015
Congresso
svizzero delle levatrici
Congress Center Basel / L’Entrée
ComuniCazione
Congresso svizzero delle levatrici
ComuniCazione
En souvenir d’Isabelle Sauvin, sage-femme indépendante geComuniCazione
nevoise décédée en 1999, la
FSSF a remis pour la cinquième
fois le «Prix Isabelle Sauvin» pour récompenser deux travaux
de cercles de qualité et de
guidelines FSSF. Isabelle Sauvin
pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1
s’était beaucoup investie au sein de la FSSF en faveur du développement des activités des sages-femmes indépendantes
(sfi). Les prix, d’un montant
de CHF 1500.– chacun, seront repf_Hebammen_Inserat A5.indd 1
mis dans le cadre de l’assemblée des déléguées 2015 qui aura
pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1
lieu le 20 mai à Bâle.
Vous trouverez des informations concernant ce prix et les
conditions de participation sur notre site internet sous la
rubrique «domaine pour les membres», sous sfi qualité.
Prière d’envoyer votre travail jusqu’au 31 janvier 2015, en trois
exemplaires, à l’adresse suivante:
Fédération suisse des sages-femmes
Ella Benninger
Chargée de qualité sfi
Rosenweg 25C
3000 Berne 23
Pour toutes questions, prière de vous adresser à:
e.benninger@sage-femme.ch
La FSSF se réjouit d’avance de l’intérêt de vos travaux.
14
Congrès suisse des sages-femmes
Ella Benninger, chargée de qualité sfi
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
20. / 21.05.2015
Congress
Center Basel / L’Entrée
20. / 21.05.2015
20. / 21.05.2015
www.hebamme.ch
20.08.14 16:55
www.hebamme.ch
www.hebamme.ch
4e conférence
des sages-femmes
cheffes de service à Berne –
Un enrichissement pour toutes
20.08.14 16:55
20.08.14 16:55
Le mardi 16 septembre 2014, se sont rassemblées à Berne
70 sages-femmes et infirmières cheffes d’unités obstétricales
des hôpitaux et de maisons de naissance venant de toute la
Suisse. C’était leur quatrième rencontre annuelle organisée
par la FSSF. Parmi elles se trouvaient quelque 25 collègues romandes qui avaient fait le voyage jusqu’à Berne.
Après les mots de bienvenue de Barbara Stocker, les membres
du CC se sont présentées et des informations du secrétariat
ont été données. Ainsi, Susanne Clauss, membre du CC, a expliqué que l’élaboration d’une stratégie nationale concernant les «Infections nosocomiales» était prévue pour la fin de
l’année 2015. Susanne Clauss représente la FSSF dans le
groupe de travail et peut apporter le point de vue des sagesfemmes dans ce dossier important en matière de politique de
santé. En effet, chaque année en Suisse, près de 70 000 personnes sont infectées par les «germes des hôpitaux» et près
de 2000 d’entre elles en meurent.
Muriel Caldelari, enseignante à la HESAV à Lausanne, a parlé
de manière convaincante de la réanimation du nouveau-né
dont l’enjeu principal est une bonne communication interdisciplinaire. Pour l’améliorer, une formation par simulation dénommée «Start4Neo» a été mise sur pied.
Martina Gisin, responsable de formation à l’Hôpital universitaire de Bâle, a relaté l’expérience d’une formation par simulation pour traiter les cas d’urgence obstétricale. Proposé depuis des années par la Clinique des femmes, cet entraînement
par simulation est fréquenté par des collègues de différentes
disciplines. Dans le cadre d’une urgence obstétricale, une
bonne collaboration interprofessionnelle et interdisciplinaire
est particulièrement importante – «train together who work
together», a déclaré Martina Gisin.
Depuis 15 ans, l’Hôpital d’Uster organise deux fois par année
un repas d’affaires pour favoriser les échanges interprofessionnels. Sabrina Schipani, membre du CC et sage-femme
dans cet hôpital, a précisé les effets d’un tel projet. Sur place,
la collaboration entre les groupes professionnels concernés
s’est améliorée depuis l’introduction de ces déjeuners d’affaires. «On se connaît depuis le ‹lunch› et on a moins d’appréhensions pour échanger des idées, demander de l’aide ou poser des questions. Notre réseautage a des répercussions sur
la prise en charge des femmes chez nous. Et cela nous réjouit
beaucoup!»
La dernière présentation était destinée à «introduire» les discussions de l’après-midi qui portaient sur les conditions de
travail des sages-femmes hospitalières. Nancy Bellwald, sagefemme cheffe à la Maternité d’Uster, a détaillé son expérience de planification des postes. Elle a montré comment
elle s’y prenait pour jongler avec les postes à temps partiel,
le règlement des jours de vacances et celui des heures sup-
plémentaires pour arriver au final à satisfaire ses collaboratrices. De manière surprenante et tout à fait non conventionnelle, mais avec le soutien de la direction de l’Hôpital, elle
réussit ainsi à juguler la pénurie de personnel et à positionner
l’Hôpital comme la Maternité parmi les employeurs intéressants de la région d’Uster.
Mauvaises conditions de travail
Une enquête récente mandatée par l’association allemande
des sages-femmes a mis en évidence la mauvaise ambiance
de travail que subissent les sages-femmes en Allemagne. Elle
révèle beaucoup de frustrations, une réelle souffrance au
travail, un attrait pour le temps partiel (71,7 % – soit deux
fois plus qu’en 1971) au détriment du temps plein. Qu’en estil en Suisse? On sait qu’il manque – ou qu’il va manquer – des
sages-femmes, mais combien et dans quels domaines?
Dans leurs travaux, les groupes ont fait émerger toute une
série de constats:
– Un calcul plus judicieux des postes nécessaires
(y compris la dotation pour les salles d’accouchement)
serait indispensable. La FSSF pourrait-elle s’en charger?
– Pour les petites unités hospitalières, le calcul des postes
est souvent trop serré, de sorte que les travaux annexes
(nettoyage par exemple) ne sont pas pris en compte
alors qu’ils restent à faire au jour le jour.
– Il conviendrait de nommer précisément les compétences
des sages-femmes, de dire et de montrer ce qu’elles
savent (et peuvent) faire pour mieux se faire entendre.
Il manque également un descriptif de poste pour les
sages-femmes disposant d’un Master.
Schweizerischer Hebammenverband SHV | Fédération suisse des sages-femmes FSSF | Federazione svizzera delle levatrici FSL | Federaziun svizra da las spendreras FSS
Présidente | Präsidentin
Barbara Stocker Kalberer, SHV
Rosenweg 25 C, Postfach,
3000 Bern 23
Sections | Sektionen
Aargau-Solothurn
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annehin@web.de
Waltersburgstr. 16, 5000 Aarau
T 062 822 81 21, M 079 455 69 29
Beide Basel (BL/BS)
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d.strub@datacomm.ch
Gartenweg 156, 4497 Rünenberg
T 061 983 08 44
Regina Burkhardt
gina99ch@yahoo.de
Ostenbergstr. 3, 4410 Liestal
T 061 322 33 64
Bern
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Bunschen 171 B, 3765 Oberwil i.S.
T 031 783 01 70
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Route de Bertigny 39, 1700 Fribourg
T 078 623 52 38
Ticino
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Via Raslina 5, 6763 Mairengo
T 091 866 11 71
Zentralschweiz (LU/NW/OW/UR/ZG)
Karien Näpflin-Defloor
hebammmeundmehr@hispeed.ch
Dorfhalde 40, 6033 Buchrain
T 041 442 08 00, M 079 743 88 14
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Valais romand
Daniela Sintado
dsintado@bluewin.ch
Rue de Lausanne 24, 1950 Sion
T 079 471 41 60
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Köschenrütistrasse 95, 8052 Zürich
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Oberwallis
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Mühlackerstr. 26a, 3930 Visp
T 027 945 15 56
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Urenmatt, 6432 Rickenbach
T 041 811 13 26, M 079 516 08 59
Isabelle Mabeau
imab61@hotmail.com
Rte du Grand St Bernard 11, 1945 Liddes
T 027 746 36 53
Vaud-Neuchâtel-Jura (VD/NE/JU)
Laurence Juillerat
Route du Bugnon 21, 1823 Glion
T 079 732 06 64
Section maisons de naissance
Sektion Geburtshäuser
Jacqueline Wenk
jacquelinewenk@gmail.com
Vogelsangstrasse 9, 6205 Eich
T 041 460 01 50
Géraldine Zehnder-Joliat
Ch. des Oiseaux, 1040 Villars-le-Terroir
T 079 647 69 75
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
15
Fédération • Verband
– Pour les consultations des cas compliqués qui sont
assurées par des sages-femmes, il faudrait mieux décrire
des rôles de chacun et chacune.
– Pour les maisons de naissance, la facturation pose
quelques problèmes et des forfaits seraient souhaitables.
La relève est à envisager dès maintenant. Il conviendrait
aussi d’unifier les dossiers de transfert. La FSSF pourraitelle rédiger des guidelines à ce sujet?
– Les sages-femmes venant des pays de l’Est n’ont pas
les mêmes références culturelles ni la même philosophie
de l’accouchement. Elles n’ont par exemple pas l’habitude de travailler en présence du mari ou du partenaire.
Une formation continue renforcée est indispensable
pour elles.
– L’absentéisme pose également problème: des guidelines seraient utiles à ce propos.
– Tout reste à faire pour la fidélisation des jeunes diplômées sages-femmes.
– Parmi les solutions proposées, on note des échanges
réguliers à un niveau interdisciplinaire, des tables rondes,
des discussions de cas, toujours en vue d’une meilleure
communication ainsi qu’un perfectionnement inter­
professionnel.
– D’une manière générale, l’image positive de la sagefemme doit être renforcée et la FSSF devrait elle-même
être plus visible.
Josianne Bodart Senn, rédactrice Sage-femme.ch
Wolfgang Wettstein, rédacteur Sage-femme.ch
An der Sitzung vom
10. September 2014 hat der SHVZentralvorstand …
– eine Stellungnahme zum Tod bei Frühgeborenen zusammen mit der Fachstelle für Fehlgeburt und perinataler
Kindstod beim Bundesamt für Justiz (BJ) eingereicht.
Der SHV wurde aufgrund einer Interpellation zum Thema
«Früher Kindsverlust» dazu aufgefordert.
– die Vernehmlassungsantwort zum geplanten Qualitäts­
zentrum verabschiedet.
– die erfreuliche Kongressabrechnung 2014 (Gewinn
von rund CHF 53 000.–) sowie den Halbjahresabschluss
zur Kenntnis genommen.
– entschieden, auf eine Klausur zu verzichten. Dies als
Zeichen an die Mitglieder, da das Jahr 2015 für den Verband eine Sparrunde sein wird.
– Yvonne Meyer als Nachfolgerin von Marianne IndergandErni zur Vizepräsidentin gewählt. Ebenso wurden die
Zuständigkeiten der ZV-Mitglieder und der Geschäfts­
führerin neu verteilt.
– ein Grobkonzept für eine integrierte Kommunikation
in zwei Etappen verabschiedet.
Barbara Stocker Kalberer, SHV-Präsidentin
Prix Isabelle Sauvin 2015
Zum Gedenken an die im Dezember 1999 verstorbene frei
praktizierende Genfer Hebamme Isabelle Sauvin vergibt der
SHV 2015 zum fünften Mal den «Prix Isabelle Sauvin» für
SHV-Qualitätszirkelarbeiten und Guidelines. Isabelle Sauvin
hat sich für den SHV und die Anliegen der frei praktizierenden
Hebammen (fpH) ausserordentlich eingesetzt. Die Preise in
der Höhe von je CHF 1500.– werden an der SHV-Delegiertenversammlung am 20. Mai 2015 in Basel verliehen.
Informationen und Teilnahmebedingungen sind auf der SHVWebsite in der Rubrik «Bereich für Mitglieder» unter fpH Qualität zu finden.
Bitte senden Sie Ihre Arbeit bis zum 31. Januar 2015 in drei
Exemplaren an:
Schweizerischer Hebammenverband
Ella Benninger
Qualitätsbeauftragte fpH
Rosenweg 25C
3000 Bern 23
Bei Fragen wenden Sie sich bitte an:
e.benninger@hebamme.ch
Der SHV freut sich auf viele interessante Arbeiten.
Ella Benninger, Qualitätsbeauftragte fpH
Impressum
Editeur | Herausgeberin Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) Les articles signés ne reflètent pas forcément l’opinion de la FSSF. Toute reproduction est soumise à autorisation de
la rédaction | Schweizerischer Hebammenverband (SHV) Namentlich gekennzeichnete Beiträge geben nicht unbedingt die Meinung des SHV wieder. Nachdruck nur mit Genehmigung der Redaktion. Rédaction | Redaktion Rédacteur responsable: Wolfgang Wettstein, Geschäftsstelle SHV, Rosenweg 25 C, Postfach, CH-3000 Bern 23, T +41 (0)31 331 35 20, w.wettstein@hebamme.ch Rédaction de langue française Josianne Bodart Senn, Chemin du Bochet 4a, CH-1196 Gland, T +41 (0)22 364 24 66, N +41 (0)79 755 45 38, j.bodartsenn@sage-femme.ch Conseil rédactionnel | Redaktioneller Beirat Bénédicte Michoud Bertinotti (bmi), Martina Gisin (mg), Inge Loos (il), Ursula Lüscher (ul), Viviane Luisier (vl) Photo couverture | Foto Titelseite Pia Zanetti,
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CHF 13.20, 2,5 % TVA inclue + porto. L’abonnement est automatiquement renouvelé pour un an s’il n’est pas résilié par écrit auprès de la FSSF au 31 octobre de l’année en cours. | Nichtmitglieder
CHF 109.–, inkl. 2,5 % MWST, Ausland CHF 140.–, Einzelnummer CHF 13.20, inkl. 2,5 % MWST + Porto. Das Abonnement verlängert sich um ein weiteres Jahr, wenn es nicht bis zum 31. Oktober
des laufenden Jahres schriftlich beim SHV gekündigt wird. Régie d’annonces | Inseratemarketing kömedia AG, Geltenwilenstrasse 8a, CH-9001 St.Gallen, T +41 (0)71 226 92 92, info@koemedia.ch,
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certifié FSC | PlanoArt 100 gm2, holzfrei, hochweiss matt, säurefrei, FSC-zertifiziert | WEMF-beglaubigt | ISSN 1662-5862
16
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Infoschreiben «NeugeborenenScreening» des Kinderspitals
der Universität Zürich
Im Januar 2014 haben alle Hebammen, die den GuthrieTest abnehmen, ein Schreiben vom Labor des Neugeborenen-Screenings erhalten. Dieses Schreiben suggeriert, dass
bei früherer Entlassung von Mutter und Kind (aufgrund
der Einführung des DRG) der Test vergessen werden könnte.
Dies führte verständlicherweise bei den Hebammen zu
Unmut. Deshalb hat der SHV-Zentralvorstand das Gespräch
mit dem Labor gesucht.
Prof. Dr. med. Matthias Baumgartner und PD Dr. Ralph Fingerhut, die Absender des Briefes, bedauern, dass der Brief von
den Hebammen falsch verstanden wurde und entschuldigen
sich für die sehr unglückliche Formulierung in ihrem Schreiben. Selbstverständlich sind die frei praktizierenden Hebammen im Abnehmen des Tests zuverlässig und es sind keine
Unregelmässigkeiten aufgetreten. Den Test früher abzunehmen hat primär nicht damit zu tun, dass die Frauen das Spital
eher früher verlassen, das Ziel ist möglichst früh Galaktosämie und Ahornsirupkrankheit zu erkennen, da jeder Tag für
eine erfolgreiche Therapie entscheidend sein kann.
In die definitive Umsetzung des Tests zu einem früheren Zeitpunkt will Herr Prof. Baumgartner auch die Hebammen miteinbeziehen.
Miriam Wille-Grämiger, ZV-Mitglied SHV
Vierte Konferenz der Leitenden
Hebammen in Bern – eine Berei­
cherung für Alle
Am Dienstag, 16. September 2014, trafen sich 70 leitende
Hebammen und Pflegende aus den geburtshilflichen Abteilungen der Spitäler und Geburtshäuser in Bern. Der SHV
hatte zum vierten Mal zum jährlichen Treffen nach Bern eingeladen. Besonders erfreulich war dabei die Teilnahme von
Westschweizer Kolleginnen, rund 25 hatten die Reise nach
Bern unternommen.
Nach der Begrüssung durch Barbara Stocker stellten sich die
Mitglieder des ZV vor, es wurden Neuigkeiten aus der Geschäftsstelle präsentiert und so berichtete Susanne Clauss,
ZV-Mitglied, unter anderem über die Erarbeitung der Nationalen Strategie des BAG zum Thema «Nosokomiale Infektionen», die Ende 2015 vorliegen soll. Der SHV ist mit Susanne
Clauss in einer der Arbeitsgruppen vertreten und kann damit
die hebammenspezifische Sicht auf dieses gesundheitspolitisch wichtige Problem einbringen. In der Schweiz erkranken
jährlich rund 70 000 Personen an den «Krankenhauskeimen»
und rund 2000 Personen sterben jährlich daran.
Muriel Caldelari, Dozentin an der HESAV in Lausanne, erste
Referentin des Vormittags, berichtete auf beeindruckende
Weise über die Reanimation des Neugeborenen, die auf einer
guten interdisziplinären Zusammenarbeit basieren muss.
Um diese Zusammenarbeit zu verbessern, wurde ein Simulationstraining mit dem Namen «Start4Neo» initiiert.
Martina Gisin, Hebammenfachverantwortliche am Universitätsspital Basel, richtete in ihrem Referat zum Simulationskurs für geburtshilfliche Notfälle den Fokus auf die interprofessionelle Zusammenarbeit. Das Simulationstraining wird an
der Frauenklinik seit mehreren Jahren angeboten und von den
Mitarbeitenden aus verschiedenen Disziplinen rege besucht.
Im Rahmen eines geburtshilflichen Notfalls ist eine gute interprofessionelle und interdisziplinäre Zusammenarbeit besonders wichtig – «train together who work together» – so Gisin
in ihrem Referat.
Am Spital Uster findet seit 15 Jahren zwei Mal pro Jahr ein
Businesslunch für den interprofessionellen Austausch statt.
Sabrina Schipani, ZV-Mitglied und Hebamme am Spital Uster,
berichtete über die Initiative des Spitals. Die Zusammenarbeit
der relevanten Berufsgruppen vor Ort hat sich seit der Einführung des Businesslunchs sehr verbessert. «Man kennt sich
dann vom Lunch her und hat dadurch weniger Hemmungen,
sich untereinander auszutauschen, um Hilfe zu bitten oder
bei jemandem nachzufragen. Unser Networking kommt den
betreuten Frauen vor Ort enorm zugute. Das freut uns sehr!»
Ein Referat, das die Diskussion vom Nachmittag zu den Arbeitsbedingungen der Hebammen in den Spitälern einführte,
widmete sich den Arbeitszeiten und der Stellenplanung.
Nancy Bellwald, ebenfalls im Spital Uster als Leiterin der Gebärabteilung tätig, versetzte die Anwesenden mit ihrer Stellplanung, ihrem Jonglieren mit Stellenprozenten, ihrer Ferien-/
unbezahlten Urlaub- und Überzeitenregelung für ihre Mitarbeitenden, in Staunen. Unkonventionell und vorausschauend
gilt es personelle Engpässe zu meistern und dabei das Spital
bzw. die Gebärabteilung als interessanten Arbeitsort in der
Gegend von Uster zu positionieren.
Schlechte Arbeitsbedingungen
Eine Studie, die der Deutsche Hebammenverband (DHV) in
Auftrag gegeben hatte, brachte unlängst die schlechten Arbeitsbedingungen von Hebammen in Deutschland zutage.
Die Studie berichtet von viel Frustration, ein Leiden an der Arbeit, ein grosses Interesse an Teilzeitarbeit (der Prozentsatz
stieg auf 71,7%) und damit zwei Mal mehr als im Jahr 1971.
Und wie ist die Situation in der Schweiz? Man weiss, das Hebammen bereits fehlen und zunehmend fehlen werden, aber
wie viele sind es und in welchen Bereichen?
Die Arbeitsgruppen, die sich am Nachmittag formierten, formulierten dabei verschiedene Anliegen:
– Eine adäquate Stellenplanung (auch für den Gebärsaal)
ist unumgänglich. Kann sich der SHV dafür einsetzen?
– Für kleine Geburtsabteilungen ist die Personalplanung
sehr knapp berechnet, so dass zum Beispiel Reinigungs­
arbeiten, die jeden Tag anfallen, nicht mitberechnet
werden.
– Es wäre wünschenswert die Kompetenzen von Hebammen
genau zu definieren, zu sagen und zu zeigen was sie wissen (und können) um sich mehr Gehör zu verschaffen.
Es fehlt zudem eine Stellenbeschreibung von Hebammen
mit einem Masterabschluss.
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
17
Fédération • Verband
– Bei schwierigen Betreuungen, die von Hebammen ge­
leistet werden, sollten die Rollen der Beteiligten besser
definiert und beschrieben werden.
– Für die Geburtshäuser gestaltet sich die Rechnungs­
stellung zunehmend schwierig und ein Pauschalbetrag
wäre wünschenswert. Diese Lösung wäre ab jetzt einzuführen. Es wäre zudem wünschenswert, die Überweisungsdokumente zu vereinheitlich. Kann der SHV dazu
Guidelines erarbeiten?
– Hebammen aus osteuropäischen Ländern verfügen
weder über den gleichen kulturellen Hintergrund (und
Rahmen) noch über die gleiche Gebärphilosophie wie
sie in unserem Land bestehen. Sie sind es sich oft nicht
gewohnt in Anwesenheit eines Partners oder des EheHebammenkongress
mannes zu arbeiten. EineSchweizerischer
Weiterbildung zu
diesem Thema
ist daher unabdingbar. KommuniKation
– Absentismus ist ebenfalls ein Problem: Guidelines dazu
wären hilfreich.
– Um die frisch diplomierten Hebammen im Beruf zu halten
sind noch viele Anstrengungen notwendig.
– Um die diskutierten Punkte zu verbessern oder die Pro­
bleme zu lösen wäre ein regelmässiger interdiszipli­närer
Austausch notwendig. Weiter wären Initiativen wie ein
Runder Tisch und Fallbesprechungen sinnvoll mit dem Ziel
die Kommunikation und die Interprofessionalität zu verbessern.
– Das positive Image der Hebamme sollte gestärkt und
der SHV in der Öffentlichkeit
sichtbarer sein.
Schweizerischer
Hebammenkongress
KommuniKation
Wolfgang Wettstein, Redaktor Hebamme.ch
Schweizerischer
Hebammenkongress
Josianne Bodart
Senn, Redaktorin
Hebamme.ch
KommuniKation
Congresso svizzero delle levatrici
ComuniCazione
Nella riunione del
10 settembre 2014 il Comitato
Centrale della FSL ha …
pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1
– presentato le sue osservazioni
sulla morte perinatale
presso l’Ufficio federale di giustizia, assieme alla «Fachstelle Fehlgeburt und perinataler Kindstod», ente che
offre informazione, assistenza e supporto ai genitori in
lutto e agli specialisti del settore. La FSL ha agito in base
Congresso
svizzero delle levatrici
dell’ interpellanza sul tema
«morte perinatale».
– approvato la risposta della
consultazione
sul previsto
ComuniCazione
centro di qualità.
Congresso
svizzero2014
delle(utile
levatrici
– preso atto del buon risultato
del Congresso
di circa CHF 53 000.–) e del
bilancio semestrale.
ComuniCazione
– deciso di rinunciare al convegno a porte chiuse, dando
così ai nostri membri un segno delle misure di risparmio
per il 2015.
A5.indddel
1 CC che
– eletto Yvonne Meyer allapf_Hebammen_Inserat
vicepresidenza
succede a Marianne Indergand-Erni. Sono state anche
ridistribuite le responsabilità dei membri del CC e
pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1
della segretaria generale.
– approvato il concetto di base circa la comunicazione
integrata in due tappe.
18
Barbara Stocker Kalberer, presidente FSL
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Schweizerischer Hebammenkongress
KommuniKation
CommuniCation
Congrès suisse des sages-femmes
Congrès suisse des sages-fem
CommuniCatio
Congrès suisse des sages-femmes
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Congrès suisse des sages-femmes
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Sections • Sektionen
Nachruf
Ruth Séquin (1914 – 2014)
Schwester Ruth wurde am 18. August
1914 in Thun geboren und starb am
8. Juli 2014, kurz vor ihrem 100. Geburtstag im Alters- und Pflegeheim Philadelphia in Thun, wo sie in der letzten Zeit
liebevoll und zu ihrer Zufriedenheit gepflegt wurde.
Ruth Séquin hatte einen angeborenen
Hörschaden, weshalb sie schon sehr bald
ihre Hebammentätigkeit am Frauenspital in Bern aufgeben musste. Sie eröffnete darauf hin in Thun eine Kinderkrippe, die sie bis zu ihrer Pensionierung
führte. Ruth war eine begeisterte Bergsteigerin. Jede freie Minute verbrachte
sie in ihren geliebten Bergen bis sie die
Kräfte langsam verliessen und sie sich
nur noch mit kleinen Wanderungen zufrieden geben musste.
Lydia Schenk-Nägeli, Thun
Nachfolgend ein Gedicht von
Ruth Séquin:
Usklang
S’geit nume no, dem Wägli na
dür ds Bort uuf isch’s mer z’steil,
us isch der Troum vom Hochgebirg,
vo Pickel, Helm und Seil …
Bim Ufstieg bocket äbe ds Härz
u geit es de z dürab
so bruuche miner alte Chnöi
e feschte Wanderstab.
Mis Tämpo spielt kei Rolle me
i trappe wie i ma
i ha nur no bescheidni Ziel
u fröi mi trotzdäm dra.
«Es ist ein Geschenk Gottes 100 Jahre alt
zu werden!»
Zum Geburtstag von Dora Bolz, Thun
Dora Bolz erblickt am 3. März 1914 das
Licht der Welt und 100 Jahre später
durfte sie im Kreise ihrer Verwandten
aus Australien und den Thuner Behörden
feiern.
Mit einem schönen Blumenstrauss durfte
ich ihr die Glückwünsche der Sektion Bern
des SHV überbringen. Dora Bolz ist ihrem
Alter entsprechend noch rüstig, so dass
sie sich das Frühstück und das Abendessen noch selber besorgt.
Dora freut sich immer sehr, wenn sie
Hebammenkolleginnen besuchen und
dann erzählt sie gerne aus ihrer Hebammenzeit und den Hausgeburten, die sie
betreute.
Lydia Schenk-Nägeli, Thun
Nouveaux membres | N eue Mitglieder
Aargau-Solothurn
Neumitglied
T 062 822 81 21
Kopka Margit, Rothrist
Bern
Neumitglied
T 031 783 01 70
Aebischer Ramona, Uetendorf
Fribourg
Nouveaux membres
T 078 623 52 38
Capraro Maroussia, Estavayer-le-Lac
Curty Lara, Surpierre
Lauper Marjorie, Grangettes-près Romand
Genève
Nouveaux membres
T 022 300 40 03
Le Goff Cécile, Genève
Weber Diane, Carouge
Schwytz
Neumitglied
T 055 445 21 54
Ehrler Rebecca Alena, Seewen
Valais romand
Nouveaux membres
T 079 471 41 60
T 027 746 36 53
Bonneau Vinciane, Vetraz-Monthoux
Lille Emilie, Anzère
Morisod Laure, Monthey
Pythoud Aline, Payerne
Vaud-Neuchâtel-Jura
Nouveaux membres
T 079 654 64 71
Allier Caroline, Lausanne | Angleys Blanche,
Lausanne | Bermejo Marina, Lausanne |
Bouthegourd Bérengère, Gien F | Cavadini Nadia, Lausanne | Communal Charline, Lausanne
Desponds Elodie, Lausanne | Gandon Aurelia,
Lausanne | Genin Esther, La Tour-de-Peilz |
Grosjean Marion, Moutier | Isaac Fanny, Lausanne | Johannot Aurore, Cheseaux | Kolly Pauline, Vaulion | Ladhani Tania, Neuchâtel |
Leuba Laurine, Grandson | Loyot Glwadys,
Champanges | Manière Bérangère, Evian les
Bains F | Rodrigues Margaux, Morges | Romain
Morgane, Pully | Stocker Jeanne, Le Mont-surLausanne | Toledano Yaelle, Lausanne
Zentralschweiz
Neumitglied
T 041 442 08 00
T 041 320 63 06
Breitschmid Désirée, Malters
Ou we’s nümm für ne Gipfel längt
zieht’s mi de Bärge zue
so lang dass i no loufe cha
git ds Wanderhärz kei Rueh.
Zwöi Liechtli hüetet’s no getröi
bis das es stillesteit
d’Bärgsehnsucht u d’Erinnerig
wo’s dankbar i sich treit.
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
19
Formation continue FSSF • Fort- und Weiterbildung SHV
Organisation des cours de la FSSF
Chargée de la formation de la Suisse romande et du Tessin
Elke de Witte
Chemin Sainte Marguerite 45, 1965 Savièse, T 027 395 28 22
e.dewitte@sage-femme.ch
Inscriptions par écrit aux cours de la FSSF au secrétariat
central de la FSSF à Berne. Vous trouverez le programme
complet des cours sur www.sage-femme.ch
Formation continue 2014
Vous avez déjà très certainement acheté votre nouvel agenda 2015,
et les premiers rendez-vous s’y inscrivent … C’est donc le moment idéal pour jeter
un coup d’œil sur les deux premiers cours de la FSSF au mois de janvier.
Bien consciente que vos attentes en formation sont aussi diverses que vos rôles
ou lieux de travail, je reste à votre disposition pour toute demande ou proposition
concernant l’offre des formations de la FSSF.
20
Cours 10
Cours 11
Rééducation pelvi-périnéale
La rééducation pelvi-périnéale est indispensable à chaque
femme en post-partum, non seulement en prévention
des incontinences urinaires ou dans le traitement des
cicatrices douloureuses, mais également pour favoriser
l’intégration du nouveau vécu corporel et la restauration
de l’image de soi. C’est donc un point important pour la
sage-femme, à l’hôpital comme à domicile.
Le cours que vous proposent Mesdames Uhlig Schwaar,
sage-femme, et Schwab-Egger, physiothérapeute, aborde
ce thème fondamental en post-partum via leurs appro­
ches différentes mais tellement complémentaires.
Ce cours peut être approfondi avec le cours n° 15 «Accouchement et plancher pelvien: un conflit évitable?» et avec
les cours n° 16 «Accompagnement de la sage-femme en
préparation à la naissance et à la parentalité».
Parcours migratoires et diversités religieuses
Le deuxième cours sur lequel je souhaite attirer votre attention est le cours «Parcours migratoires et diversités
religieuses». La société contemporaine est caractérisée
par une diversification des systèmes culturels et religieux. Faisant écho à l’intime, le domaine de la naissance
est particulièrement touché par la pluralité des pratiques, des croyances et des représentations. Ce cours
nous apprend comment tenir compte des ruptures liées
aux parcours migratoires et explique les spécificités liées
aux appartenances culturelles, ethniques et religieuses
des patients et de leur famille. Des thèmes aussi divers
que migration, croyances religieuses, communication interculturelle, les codes culturels et négocier la différence... deviennent concrets via un travail théorique et
pratique.
Renseignements et inscription
Renseignements et inscription
Intervenantes
Intervenantes
Maryline Vial-Pittet formatrice d’adultes
BF, professionnelle de la migration
Mallory Schneuwly Purdie, docteure en
sociologie et sciences de religion
Date, lieu
jeudi 29 janvier 2015, Fribourg
Inscription
jusqu’au 29 décembre 2014
www.sage-femme.ch
Sylvie Uhlig Schwaar, sage-femme
spécialiste en sexologie, praticienne
en rééducation périnéale, formatrice
d’adultes
Fabienne Schwab-Egger physiothérapeute rééducatrice en pelvi-périnéologie,
spécialiste en sexologie
Date, lieu
jeudi 15 et vendredi 16 janvier 2015,
Colombier
Inscription
jusqu’au 15 décembre 2014
www.sage-femme.ch
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Kursorganisation
Bildungsbeauftragte Deutschschweiz
Marianne Luder-Jufer
Gitziweidstrasse 7, 4932 Lotzwil, T 062 922 15 45
m.luder@hebamme.ch
Anmeldungen für SHV-Kurse schriftlich an die SHVGeschäftsstelle in Bern. Sie finden das Kursprogramm
unter www.hebamme.ch
Weiterbildungen 2014
Kurs 23
Geburtsvorbereitung im Wasser
8. – 13. Dezember 2014, Bad Ramsach
Falls Sie ihr Wissen im Bereich Geburtsvorbereitung erweitern und das Element Wasser nutzen wollen, haben
Sie Gelegenheit, sich kurzfristig für den Wochenkurs anzumelden.
Sie erwerben das praktische und theoretische Wissen
um Kurse für Schwangere anbieten zu können. Sie erleben die wohltuende Wirkung des Wassers am eigenen
Körper. Von der erfahrenen Kursleitung erhalten Sie in
den Probelektionen viele praktische Tipps, die Sie in der
Arbeit mit schwangeren Frauen anwenden können.
Kurs 25
Fachmodul Geburtsvorbereitung
Januar 2015 – Januar 2016
7 Module à 2 Tage
Diese modulare Weiterbildung dient, zusammen mit
dem wissenschaftlichen Modul, das Sie an einer Fachhochschule absolvieren, zum Erwerb des FH-Titels.
Seit vielen Jahren hat sich Geburtsvorbereitung in unserer Gesellschaft etabliert. Über 50 Prozent der schwangeren Frauen besuchen heute einen Kurs. Schwangere
Frauen bzw. werdende Eltern haben Erwartungen an die
Hebamme, die diesen Kurs leitet. Um mit diesen Erwartungen umgehen zu können, benötigt die Hebamme
fachliche, pädagogische sowie lern- und gruppenpsychologische Kenntnisse.
Die Fachausbildung richtet sich an diplomierte Hebammen. Das Angebot entspricht einem grossen Bedürfnis
nach einer anspruchsvollen Weiterbildung, die zum einen die fachliche Kompetenz vertieft und zum andern
das Tätigkeitsfeld und die Handlungskompetenz der Absolventinnen erweitert. Es wird die Fähigkeit gefördert,
eigenständig und zielgerichtet Wissen aus verschiedenen Quellen und Kanälen aufnehmen und verarbeiten zu
können. Sie sollen das theoretische Wissen auf die konkrete Handlungsebene übertragen und entsprechend
anpassen können.
Nach Abschluss der Fachausbildung verfügen die Absolventinnen über die Handlungskompetenzen, Kurse für
Geburtsvorbereitung selbstständig zu organisieren, aufzubauen und durchzuführen. Sie sind in der Lage, werdenden Eltern eine fachkompetente Begleitung, Beratung und Betreuung anzubieten.
Kurs 29
Blutungen
Richtige Diagnose – effiziente Behandlung
23. Februar 2015, Olten
Blutungen in der Schwangerschaft, während sowie nach
der Geburt, erfordern rasches und kompetentes Handeln aller Beteiligten. In dieser Weiterbildung erhalten
Sie Informationen und neueste Evidenzen zu den verschiedenen Ursachen sowie therapeutischen Massnahmen bei Blutungen.
Folgende Inhalte werden an diesem Weiterbildungstag
behandelt: Plazenta praevia, vorzeitige Plazentalösung,
Randsinus-Blutung, Uterusruptur, Blutung bei Insertio
velamentosa, Rissverletzungen (Zervix, Vagina, Damm),
unvollständige Plazenta, Atonie und Gerinnungsstörungen.
Kurs 32
Frühgeburten und Mehrlingsschwangerschaften
12. März 2015, Olten
Die Teilnehmenden vertiefen bestehendes Wissen, ergänzen dieses mit neuen Evidenzen und setzen sich mit
der Umsetzung im Berufsalltag auseinander. Dabei steht
die Begleitung von Risikoschwangerschaften im Vordergrund. Themenschwerpunkte bilden die Ätiologie der
Frühgeburtlichkeit, sowie neueste Evidenzen zu Cerclage,
Tokolyse und Lungenreifung. Zudem erhalten Sie aktuelle
Informationen zur Häufigkeit und zu den Besonderheiten
bei Mehrlingsschwangerschaften und setzen sich mit
dem Geburtsmodus auseinander.
Detaillierte Kursausschreibungen und das Anmelde­
formular finden Sie auf der Website www.hebamme.ch
unter der Rubrik Weiterbildung.
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24
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Zwischen 50 und 90% der Säuglinge weisen
Symptome von Verdauungsproblemen auf*
Die neue Ernährungsalternative:
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2
Bei leichten Verdauungsproblemen :
physiologischem Spucken
Gasen
Blähungen
Symptomen von Koliken
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UND MIT NEUER REZEPTUR
- Nukleotide in
Sensivia 1 und 2
- LCP in Sensivia 1
Rückgang der leichten Verdauungsprobleme mit Aptamil Sensivia
Frequenz (%)
Intensität (Durchschnitt)
0
Aptamil Sensivia
-50
Standardmilchnahrung
-100
-150
-200
p = 0.0565
p = 0.0442*
* signifikant besser (p<0.05)
2
Studie Roy, P. et al.
• n = 109 Säuglinge (0-3 Mt.) - 93 Studie beendet • Symptome : leichte Verdauungsprobleme wie Reflux, Aufstossen, Schluckauf, Gasen, Blähungen und/oder Koliken/unerklärliches Weinen
• multizentrische, randomisierte, doppelblinde Studie (Standardmilchnahrung 1 im Vergleich zu Aptamil Sensivia 1) • Interventionszeitraum: 15 Tage
Aptamil, heute für morgen.
Wichtiger Hinweis: Stillen ist ideal für das Kind. Die WHO empfiehlt ausschliessliches Stillen während der ersten 6 Monate.
*
leichte funktionelle Verdauungsprobleme, zwischen 2 und 4 Monaten1
1 Hyman PE et al, Gastroenterology 2006 ; 130 : 1519
2 Roy, P., et al. (2004): Benefits of a thickened infant formula with lactase activity in the management of benign digestive disorders in newborns. Arch Pediatr. 11(12): p. 1546-54
Aktuell
Nach der Geburt
im emotionalen Tief
Mit einer Studie hat die Hochschule
Luzern untersucht, wie Mütter in der
Schweiz die Betreuung nach der Geburt
bewerten.
Die Resultate zeigen, dass die medizi­
nische Versorgung sehr gut ist. Mehr
Unterstützung ist bei der emotionalen
Verarbeitung der Geburt gefragt. Im
vergangenen Jahr kamen in der Schweiz
gemäss Bundesamt für Statistik (BFS)
82 731 Babys zur Welt – 42 595 Buben
und 40 136 Mädchen. Eine Geburt ist für
die meisten Eltern ein sehr bewegendes
und emotionales Ereignis. «In den Tagen
nach der Entbindung ist deshalb die Unterstützung von Mutter, Vater und Kind
sehr wichtig», sagt Claudia Meier Magistretti vom Kompetenzzentrum Prävention und Gesundheit am Departement
Soziale Arbeit der Hochschule Luzern. Aus
diesem Grund wollten sie und ihr Team
wissen, wie die Qualität der postnatalen
Betreuung bewertet wird. Die Unter­
suchung stellt dabei nicht die Meinung
von Fachpersonen der Gesundheitsversorgung, sondern jene der Frauen ins
Zentrum.
Hausgeburt und Geburtshäuser:
Zufriedene Mütter
Für die Studie «Qualität und Lücken der
nachgeburtlichen Betreuung» wurden
1055 Frauen aus der Deutschschweiz online befragt, die zwischen November
2011 und November 2012 ein Kind geboren haben, 65 % davon zum ersten Mal.
94 % der Mütter gebaren im Spital, wovon rund ein Fünftel von einer Beleghebamme (persönliche Hebamme, die die
Eltern bereits während der Schwangerschaft begleitet) betreut wurde. Drei
Prozent der Frauen brachten ihr Kind zu
Hause zu Welt, ebenso viele entbanden
in einem Geburtshaus.
Das Resultat der Studie zeigt, dass die medizinische Versorgung nach einer Geburt
top ist. 94 % der befragten Frauen verleihen ihr das Prädikat «gut» bis «sehr gut».
Fast ebenso viele sind der Meinung, alle
oder zumindest die meisten nötigen Informationen zur eigenen Gesundheit und
zu der des Babys erhalten zu haben.
26
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Die besten Noten verteilen dabei jeweils
Frauen, die zu Hause oder in einem Geburtshaus geboren haben. Dass deren
Urteil teilweise deutlich besser ausfällt,
zeigt sich vor allem in Bezug auf die emotionale Betreuung: Ihre Zufriedenheit ist
wesentlich höher als jene der Mütter, die
ihr Kind im Spital zur Welt brachten.
«Der Prozess in einem Spital ist oft technisch und medizinisch. Offenbar wird
dabei der Bedarf an emotionaler Unterstützung unterschätzt», vermutet Meier
Magistretti.
Seltene Krankheiten
in der Schweiz –
Nationales Konzept
erarbeitet
Mehr Informationen: www.hslu.ch › Soziale Arbeit
› Öffentlichkeit und Medien › Medienmitteilungen und Absolventenmeldungen
Gesundheit von
Müttern in der Migra­
tionsbevölkerung
Aktuelle Informationen zur Gesundheit von Müttern und Neugeborenen in
der Migrationsbevölkerung liefert das
eben erschienene «Aktuell Gesundheit»
des Bundesamtes für Statistik (BFS).
In der Schweiz nimmt der Anteil von
Kindern ausländischer Mütter zu. Treten
unter diesen Kindern bestimmte gesundheitliche Probleme besonders häufig auf? Zum Beispiel Frühgeburten, ein
tiefes Geburtsgewicht, perinatale Komplikationen oder auch eine erhöhte
Säuglingssterblichkeit?
Im Jahr 2013 waren über 900 000 ausländische Frauen in der Schweiz wohnhaft;
das sind 22,1 % der weiblichen Bevölkerung. 1990 waren es noch 14,4 % . Der
Anteil der Neugeborenen mit einer ausländischen Mutter hat sich sogar noch
deutlicher vergrössert: 19,6 % im Jahr
1990, 38,7 % im Jahr 2013. Die Frauen
mit einer europäischen Staatsangehörigkeit machten 29,2 % der Frauen aus,
die 2013 ein Kind geboren haben; das
sind drei Viertel der ausländischen Mütter.
Mehr Informationen unter:
www.bfs.admin.ch › Themen › 14 – Gesundheit
Menschen, die an einer seltenen Krankheit leiden, durchleben zusammen mit
ihren Angehörigen häufig einen unverhältnismässig langen Leidensweg, bevor
sie die richtige Diagnose und damit auch
die richtige Behandlung erhalten. Es fehlt
an präzisen wissenschaftlichen und medizinischen Daten, und die Prozesse zur
Vergütung der Kosten für bestimmte
Medikamente sind komplex. Vor diesem
Hintergrund hat der Bundesrat beschlossen, die mit seltenen Krankheiten verbundenen Herausforderungen anzugehen. In Erfüllung des Postulats Humbel
vom Dezember 2010 und des Postulats
Pfister vom September 2011 hat der Bundesrat am 15. Oktober 2014 ein nationales Konzept zu seltenen Krankheiten verabschiedet. Dieses Konzept soll in der
Schweiz eine medizinische Betreuung
von hoher Qualität für die betroffenen
Patientinnen und Patienten sicherstellen.
Bisher sind weltweit schätzungsweise
6000 bis 8000 seltene Krankheiten beschrieben worden. Eine Krankheit gilt
dann als selten, wenn sie höchstens fünf
von 10 000 Personen betrifft.
Das nationale Konzept zu seltenen Krankheiten unter der Federführung des Bundesamts für Gesundheit (BAG) beruht
auf einem Ansatz, der es ermöglicht hat,
alle betroffenen Akteure in die Problemanalyse sowie die Ziel- und Massnahmendefinition konsultativ einzubeziehen.
Das Konzept schlägt 19 konkrete Massnahmen vor, die in sieben Kategorien unterteilt sind. Eine dieser Massnahmen ist
die Schaffung von Referenzzentren für
Krankheiten oder Krankheitsgruppen, die
besondere Aufmerksamkeit erfordern.
Diese Zentren sollen den Patientinnen
und Patienten den Zugang zu einer guten Behandlung während der gesamten
Krankheitsdauer gewährleisten, insbesondere beim Übergang von der Kinderzur Erwachsenenmedizin.
Zudem bieten sie dem Gesundheitspersonal Weiterbildungsmöglichkeiten. Das
Konzept empfiehlt weiter den Einsatz
von Koordinatoren in den Kantonen und
Spitälern. Sie sollen die Patientinnen und
Patienten vor allem bei den administrativen Schritten unterstützen und Möglichkeiten zur Unterstützung und Entlastung
der Angehörigen finden. Das BAG wird
prüfen, wie standardisierte Prozesse
eingeführt werden können, um die Zusammenarbeit zwischen behandelnden
Ärzten, Vertrauensärzten und Versicherungen hinsichtlich Kostenübernahme
für bestimmte Arzneimittel und genetische Analysen zu verbessern.
Nationale Konferenz Häusliche Gewalt
Häusliche Gewalt als Thema der öffentlichen Gesundheit
Auswirkungen, Praxismodelle,
Handlungsbedarf. Donnerstag,
20. November 2014, Kursaal Bern
Das Konzept und weitere Informationen sind zu finden
unter: www.bag.admin.ch › Themen › Medizin
Stand Up
for African Mothers –
Petition lanciert
Amref Health Africa ist eine Nicht­
regierungsorganisation, die sich für
eine bessere Gesundheitsvorsorge
in Afrika einsetzt.
Eine wichtige Rolle spielt dabei die Ausbildung von Gesundheitspersonal vor
Ort. Mit der Kampagne «Stand Up for African Mother» setzen wir hierbei einen
Schwerpunkt auf die Ausbildung von
Hebammen. Um die Müttersterblichkeit
(derzeit 162 000 Frauen pro Jahr) in Afrika südlich der Sahara signifikant zu
senken, wollen wir 15 000 Hebammen
ausbilden.
Gerade in Afrika, wo Krankenhäuser
ein Luxus der Städte sind, leisten sie
eine überlebenswichtige Arbeit in den
Gesundheitsstationen auf dem Land.
Hebammen sind, wie überall auf der
Welt, der Schlüssel zu gesunder Mutterschaft.
Mehr Informationen unter:
www.amrefgermany.de
Die gesundheitlichen Folgen häuslicher
Gewalt sind schwerwiegend: Sie reichen
von physischen Verletzungen über psychische Erkrankungen bis zu chronischen
Gesundheitsproblemen, die nicht nur
beträchtliches Leid für die Betroffenen
nach sich ziehen, sondern auch erhebliche Kosten für die ganze Gesellschaft
verursachen.
Fachpersonen aus dem Gesundheitssektor kommen oft als Erste mit gewaltbetroffenen Personen in Kontakt, noch
bevor spezialisierte Beratungsstellen
oder die Polizei aufgesucht werden. Sie
nehmen dadurch eine Schlüsselrolle in
der Erkennung, der fachgerechten Behandlung und Triage von Gewaltopfern,
aber auch von gewaltausübenden Personen ein.
Die Konferenz zeigt die gesundheitlichen
Auswirkungen häuslicher Gewalt auf. In
Referaten und Parallelveranstaltungen
wird präsentiert, was in der Schweiz von
Gesundheitsinstitutionen geleistet wird,
um Opfern häuslicher Gewalt die nötige
Hilfe und Unterstützung zukommen zu
lassen.
Mehr Informationen unter: www.ebg.admin.ch
Zur Zukunft der Fortpflanzungsmedizin
Tagung zu medizinischen, rechtlichen und
ethischen Perspektiven der Fortpflanzungs­
medizin
Freitag, 21. November 2014,
Universität Zürich,
Rechtswissenschaftliches Institut,
Rämistrasse 74 Stockwerk G,
Raum 041
In den vergangenen Jahrzehnten hat
die Fortpflanzungsmedizin zahlreiche
Verfahren zur Behandlung verschiedener Formen und Ursachen von Fruchtbarkeitsstörungen entwickelt. Seit dem
1. Januar 2001 sind die rechtlichen Rahmenbedingungen der künstlichen Fortpflanzung im Bundesgesetz über die
medizinisch unterstützte Fortpflanzung
(FmedG) geregelt. Dieses enthält zahlreiche Verbote und Zugangsbeschränkungen. Der gesellschaftliche Wandel
fordert diese heraus: Ist es zeit­gemäss,
die Eizellen- und Embryonenspende zu
verbieten? Verlangt das Gleichbehand-
lungsgebot, dass auch nicht­verheiratete
und gleichgeschlechtliche Paare Zugang
zur Samenspende erhalten? Ist «Social
Egg Freezing» das Verfahren der Zukunft,
weil damit mit eigenen jungen Eizellen
noch im fort­geschrittenen Alter ein Kind
gezeugt werden kann? Diese dringenden
Fragen verlangen nach einer interdisziplinären Auseinandersetzung.
Die Tagung will die hiermit verbundenen
medizinischen, rechtlichen und ethischen
Fragen aufgreifen und ein Forum sein, um
über eine Fortpflanzungsmedizin der Zukunft nachzudenken. Durch die interdis­
ziplinäre und interfakultäre Zusammensetzung der Referierenden versprechen
wir uns interessante neue Perspektiven
und Denkanstösse, die jede Disziplin für
sich genommen weiter bringen sollen.
Mehr Informationen unter: www.merh.uzh.ch
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
27
Dossier
Pränatale Diagnostik begleiten –
Selbstwirksamkeit und Vertrauen
stärken
Ängste, Konflikte und Ambivalenzen im Kontext von vorgeburtlichen Untersuchungen brauchen einen Raum, in dem die Eltern empathisch begleitet werden. Als Expertin für die physiologische Schwangerschaft und den Übergang zum Elternwerden kann die Hebamme hier eine
Lotsin sein. Dabei hat sie die grosse Chance, Frauen und Familien in ihrer Selbst­wirksamkeit
zu stärken. Da diese Begleitung auch Entscheidungen in einem ethischen Konfliktfeld betrifft,
sind neben Beratungskompetenzen eine reflektierte Haltung und die Auseinandersetzung
mit den eigenen Werten bei der Hebamme eine wichtige Voraussetzung.
Angelica Ensel, Hamburg (D)
«Ich bin in der 10. Woche schwanger und möchte mit Ihnen über die Untersuchungen in der Schwangerschaft
sprechen. Welche sind wirklich wichtig?»
«Bei unserem Kind sind beim Ersttrimester-Test erhöhte Risikowerte festgestellt worden. Wir sind sehr besorgt.»
«Beim Ultraschall wurden Hinweise gefunden, dass unser
Kind das Down-Syndrom haben könnte. Ich bin in der 33. Schwangerschaftswoche.»
«Wir sind nach einer reproduktionsmedizinischen Behandlung schwanger geworden. Jetzt wurde festgestellt, dass
unser Kind nicht lebensfähig sein wird.»
Pränatale Diagnostik ist heute – als dreimaliges Ultraschallscreening – integrierter Bestandteil der ärztlichen
Schwangerenvorsorge. Auch das Angebot über weitere
Untersuchungen, die mittels nichtinvasiver oder invasiver
Diagnostik etwas über die genetische Beschaffenheit des
Kindes aussagen, betrifft fast alle Schwangeren. Entsprechend gross ist das Spektrum der Fragen und Diagnosen,
mit denen sich Eltern auch an ihre begleitende Hebamme
wenden. Sie hier nicht alleine zu lassen, ist nicht nur eine
professionelle, sondern auch eine ethische Aufgabe des
Berufsstandes.
Janusköpfige Technologie
In ihren Möglichkeiten und Wirkungen wird die pränatale
Diagnostik oft als janusköpfig bezeichnet. [ 1 ] Die Ergebnisse der Untersuchungen können die Eltern beruhigen
und ihnen Sicherheit geben. Sie können sie aber auch –
und das erfahren wir alltäglich – zutiefst verunsichern
und die gesamte Schwangerschaft beeinträchtigen, auch
wenn am Ende ein gesundes Kind geboren wird. Ein weiteres Problem ist die Lücke zwischen Diagnostik und Therapie. Den zunehmend detaillierteren Diagnosen stehen
28
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
äusserst begrenzte Therapiemöglichkeiten gegenüber. Im
schlimmsten Fall – wenn eine schwerwiegende Erkrankung oder Behinderung des Kindes festgestellt wurde –
stehen die Eltern vor der dramatischen Entscheidung
über Leben und Tod ihres Kindes.
Vorgeburtliche Diagnostik hat nicht nur das Schwangerschaftserleben, sondern auch die gesellschaftliche Auffassung von Elternschaft massgeblich verändert. [ 2 ] Ihre
Implikationen und Konsequenzen sind mit ethischen
Fragen von hoher gesellschaftlicher Brisanz verbunden.
Diese reichen von der stetig zunehmenden Medikalisierung und Technisierung der Schwangerschaft über die
Pflicht zur Selbstoptimierung und die Idee der Leidvermeidung bis hin zur Selektion und Ausgrenzung von
Menschen mit Behinderung. [ 3 ] Auch wenn die Auseinandersetzung der Eltern sich in diesem Kontext vorrangig
um die Gesundheit ihres Kindes und den eigenen Lebensplan bewegt, so geht es auf einer tieferen Ebene
und insbesondere im Konfliktfall auch um eine Konfrontation mit den eigenen Werten.
Der Wunsch nach Sicherheit in einer Phase des Übergangs
Warum wünschen Eltern vorgeburtliche Untersuchungen? Für fast alle schwangeren Frauen sind die Ultraschalluntersuchungen absolut selbstverständlich und
erwünscht. [ 4 ] Ihr Kind mittels Ultraschall zu «sehen», ist
für die Eltern emotional sehr bewegend und es kann die
pränatale Eltern-Kind-Beziehung stärken. Auch sehen es
Eltern als einen Vorteil an, darüber entscheiden zu können, ob sie ein Kind mit einer vorgeburtlich festgestellten
Erkrankung oder Behinderung bekommen wollen. Gleichzeitig wird ein hoher gesellschaftlicher Druck empfunden, ein gesundes Kind zu bekommen. [ 3 ]
Auf diese Einstellungen und Erwartungen trifft das
Sicherheitsangebot der vorgeburtlichen Diagnostik im
ersten Trimenon – in einer Phase des Umbruchs und der
Labilität – einer «physiologischen Krise», die auch mit
Editorial
Ängsten und Unsicherheiten verbunden ist. Eine Studie
zu den psychosozialen Voraussetzungen der pränatalen
Diagnostik [ 5 ] ermittelte, wie dieses Sicherheitsversprechen als ein Kanal und Mittel gegen die Ängste des Übergangs wirkt – gegen Ängste, die nicht nur die Gesundheit
des Kindes betreffen, sondern insgesamt die bevorstehenden Lebensveränderungen. Viele Eltern entscheiden
sich, so diese Studie, für vorgeburtliche Untersuchungen,
weil sie Beruhigung und Sicherheit in einer Phase des
Wandels bedürfen. Dabei sind sie oft nur teilweise informiert über die Aussagekraft der Methoden, die Risiken
und insbesondere die Konsequenzen der Untersuchungen. Die Ergebnisse einer Studie der BZgA zeigen, dass
Frauen dazu neigen, die Auseinandersetzung mit diesen
schwierigen Themen eher wegzuschieben und dass die
ärztliche Haltung den grössten Einfluss auf die Entscheidung hat. [ 4 ]
Erklärt werden können diese Ergebnisse unter anderem
mit einem Rollenkonflikt der Schwangeren im ärztlichen
Setting. Auf der einen Seite ist hier der Wunsch der Frauen
nach einer begleitenden Führung und Fürsorge in der
Phase des Übergangs, insbesondere in der ersten Schwangerschaft – ein grundlegendes Bedürfnis, das in unserer
Kultur die ärztliche Schwangerenvorsorge als Übergangsbegleitung erfüllt. Gleichzeitig wird die Schwangere im
ärztlichen Setting als Patientin und als Kundin angesprochen, die informiert und autonom entscheiden soll, ob
sie eine Leistung im Gesundheitssystem kaufen will. [ 6 ]
Dies ist in doppelter Weise als eine Zumutung zu begreifen. Während das Schwangersein – in einem Zustand der
Auflösung von Grenzen – vor allem Hingabe und Abgeben von Kontrolle erfordert, soll die Frau als informierte
Patientin eine verantwortliche Entscheidung treffen und
damit Kontrolle übernehmen. Als Konsumentin soll sie
eine Leistung kaufen, wofür sie sich mit Wahrscheinlichkeitsberechnungen und Risikokalkulationen beschäftigen muss, was mathematische Kompetenz erfordert. [ 7 ]
Da diese Berechnungen nicht so einfach zu verstehen
sind, überschätzen viele Eltern das Risiko, ein nicht gesundes Kind zu bekommen. Angesichts der Brisanz der
Entscheidungen, die in immer früheren Schwangerschaftswochen getroffen werden müssen, und dem verständlichen, auch physiologischen Wunsch, diesen Konflikt zu verdrängen, der sich auch in den Ergebnissen der
BZgA-Studie spiegelt, kann diese Haltung der Frauen auch
als Schutzreaktion vor psychischem Stress erklärt werden.
Hinzu kommt die ethische Dimension der Entscheidung,
die belastend ist. Der grosse Einfluss von ÄrztInnen auf
die Entscheidung sei, so die Ethikerin Hille Haker, nicht das
Ergebnis einer direktiven Beratung, sondern das Delegieren medizin-ethischer Kompetenz an die ärztliche Seite. [ 2 ]
Des weiteren besteht auch auf ärztlicher Seite ein Rollenkonflikt. Auf der einen Seite ist da der Wunsch, die
Schwangere zu beruhigen, auf der anderen Seite, die gesetzliche Anforderung einer informierten Entscheidung
und die Notwendigkeit der eigenen haftungsrechtlichen
Absicherung. [ 8 ] So ist es nicht verwunderlich, dass viele
ÄrztInnen im Zweifelsfall den Eltern zur Inanspruchnahme der Untersuchungen raten.
Mona Schwager
MSc Midwifery, Studiengangleitung BSc Hebamme
ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften
Winterthur
Liebe Leserin, lieber Leser
Ethisches Denken und Handeln ist komplex, oft widersprüchlich und die Kategorien «Schwarz oder Weiss» oder «Richtig
oder Falsch» sind dabei wenig hilfreich. Auch betrifft es nicht
nur die geburtshilflich grossen ethischen Fragen rund um
Pränataldiagnostik, Reproduktionstechnologie, genetische
Transparenz usw. – Hebammen werden immer wieder mit
ethisch hochkomplexen Situationen konfrontiert. Der Alltag
einer Hebamme ist jedoch oft weniger spektakulär und verlangt ihr täglich ethische Entscheidungen im «Kleinen» ab.
Nicht zuletzt, weil die Hebamme in der konkreten Situation
persönlich vielleicht anders entscheiden würde. Es ist nicht
einfach, sich immer sicher zu sein. Die konkrete Arbeits­
situation ermöglicht der Hebamme selten eine eingehende
Reflexion ihrer Aufgaben. Deshalb werden ethische Ent­
scheidungen situationsbedingt auch aus dem «Bauch heraus» getroffen.
Zu den Aufgaben einer Hebamme gehört es, die Paare mit
Unsicherheiten und Ängsten nicht alleine zu lassen, eine Entscheidung zu ermöglichen durch gezielte Information und
das Aufzeigen von Alternativen. Dazu brauchen Hebammen
nebst den neuesten Fachkenntnissen umfangreiche ethische
Kompetenzen und Kriterien zur Begleitung bei Entscheidungen.
Es gibt oft keine einfachen Antworten, noch nicht einmal
einfache Fragen. Von Albert Schweitzer stammt das
Zitat «Ethisch werden heisst, wahrhaft denkend werden.»
In diesem Sinn möchte ich mit drei Fragen ein Nachdenken über unser Handeln im Berufsalltag anregen:
Reflektieren und diskutieren wir Hebammen gemeinsam
ethische Grundwerte unserer Arbeit? Entspricht unser
Handeln diesen Grundwerten? Sind sie unseren wichtigsten
Anspruchsgruppen, den Frauen, den Familien, der Ärzteschaft bekannt?
Herzlich, Mona Schwager
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
29
Dossier
Eine Aufgabe der Hebamme
Alle Berufsgruppen, die mit werdenden Eltern arbeiten,
müssen die Implikationen, Wirkungen und Konsequenzen
der vorgeburtlichen Untersuchungen in ihre Arbeit mit
einbeziehen. Um Eltern hier kompetent zur Seite stehen
zu können, müssen Hebammen keine Expertinnen der
pränatalen Diagnostik sein. Selbstverständlich brauchen
sie Fachwissen, das beständig weiterentwickelt werden
sollte. Die zentrale Aufgabe der Hebamme ist hier jedoch
die psychosoziale Begleitung, für die sie als Expertin für
die physiologische Schwangerschaft bedeutende Kompetenzen mitbringt.
Diese sind:
–D
ie Expertise für die Schwangerschaft als ganzheit­
liches, körperlich, seelisch und geistig bewegendes
und dynamisches Geschehen.
–D
ie professionelle Nähe zu den Frauen, die auch
eine körperliche Dimension hat sowie die Begegnung
auf Augenhöhe.
–D
er Blick auf die Kompetenzen der Frauen und Eltern
und ihr Potenzial, ihren eigenen Weg zu finden.
–D
as Wissen um die Bedeutung der pränatalen MutterKind-Beziehung, um die Wirkungen von pränatalem
Stress auf die Gesundheit von Mutter und Kind sowie
um die Förderung der Beziehung als Quelle der Kraft
auch in Zeiten von Krisen.
Hieraus erwächst die Verantwortung, Eltern rund um
vorgeburtliche Untersuchungen zu begleiten und sie in
ihren Unsicherheiten und Ängsten sowie auch in der
Auseinandersetzung mit ethischen Fragen nicht alleine
zu lassen. Idealerweise sollten die Gespräche mit beiden
Eltern geführt werden, weil eine gemeinsam getragene
Verantwortung die Voraussetzung für eine gute Entscheidung ist und beide Partner stärkt.
Voraussetzungen und Grenzen
Neben Fachwissen über die Methoden, Aussagekraft und
Risiken der pränatalen Diagnostik und der Bereitschaft,
sich darin fortzubilden, geht es um Empathie und Wissen
über die Besonderheiten dieser Begleitung. Eine Fortbildung zur Stärkung der Beratungskompetenzen ist sehr
empfehlenswert und auch eine persönliche Bereicherung. Daneben erfordert diese Begleitung die Bereitschaft, sich mit den ethischen Dimensionen der Thematik
zu beschäftigen. Dazu gehören die eigene Auseinandersetzung mit Werten und Wertekonflikten im Kontext von
pränataler Diagnostik und die Reflektion der eigenen Einstellung zu Behinderung und Krankheit. Professionalität
heisst hier auch, mit Entscheidungen und Haltungen umzugehen, die der eigenen Einstellung möglicherweise entgegenstehen. Und es bedeutet, sich der eigenen Grenzen
bewusst zu sein. Äusserst wichtig ist daher die vernetzte
Zusammenarbeit mit GynäkologInnen, PränataldiagnostikerInnen, KinderfachärztInnen, Beratungsstellen sowie
Institutionen der Selbsthilfe und Frühforderung und Expertinnen wie SeelsorgerInnen und Psychotherapeutinnen. [ 9 ] Insbesondere im Konfliktfall ist die Zusammenarbeit mit einer Beratungsstelle, die sich auf psychosoziale
Beratung im Kontext von pränataler Diagnostik spezialisiert hat, sehr wichtig.
30
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Dimensionen der Beratung und Begleitung
Abhängig vom Zeitpunkt der Schwangerschaft und der
Anfrage der Eltern gestaltet sich die begleitende Beratung und Unterstützung ganz unterschiedlich – je nachdem, ob es in der frühen Schwangerschaft um eine
grundsätzliche Entscheidung geht, um Ängste nach einem unklaren Befund oder um den tiefen Konflikt der
Eltern nach einer Diagnose. Immer ist es das Ziel der Begleitung, den Eltern einen Raum der Selbstklärung zu
öffnen, in dem sie mit ihren Gefühlen aufgefangen werden und die Kompetenz zu fördern, ihren eigenen Weg
zu finden. [ 10 ] Nicht Ratschläge oder Tipps sind hier gefragt, sondern das Zuhören und Aushalten von schwierigen Fragen und ethischen Konflikten.
Beratung und Begleitung um vorgeburtliche Diagnostik
betrifft immer drei Dimensionen: Die mentale / rationale,
die psychosoziale / emotionale und die ethische Dimension. Alle drei Dimensionen sollten im Gespräch ihren
Platz bekommen, wobei die Eltern – je nach Beratungsauftrag – den jeweiligen Umfang bestimmen.
In der Dimension des Wissens geht es um die Grundlagen
für eine informierte Entscheidung. Das bedeutet nicht,
dass eine Frau alles über pränatale Diagnostik erfährt,
sondern, dass sie die Informationen erhält, die ihre Entscheidungskompetenz stärken und sie ermächtigen. Eine
Überfülle detaillierter Informationen, die ungefragt gegeben werden, verwirrt die Eltern und birgt die Gefahr,
dass das Gespräch auf dieser Ebene bleibt und andere,
tiefere und persönlichere Dimensionen nicht mehr angesprochen werden können.
Zu den Fachinformationen gehörten:
– Soweit dies gewünscht wird: Evidenzbasierte Infor­
mation über die Methoden, Risiken und Konsequenzen
der Pränataldiagnostik sowie über selbst zu bezahlende Leistungen.
Autorin
Dr. Angelica Ensel, Hebamme und Ethnologin, ist
Redakteurin der Deutschen Hebammen Zeitschrift.
Aus medizinethnologischer Perspektive arbeitet und
lehrt sie zu Themen rund um Schwangerschaft und
Geburt. An der Hochschule für Angewandte Wissenschaften (HAW) Hamburg lehrt sie Anthropologie und
Ethik im Fachbereich Gesundheitswissenschaften.
Daneben ist sie Dozentin in der Hebammenaus- und
fortbildung. Im Geburtshaus Hamburg berät sie Frauen
und Paare zu Fragen und Konflikten im Kontext von
pränataler Diagnostik.
angelicaensel@t-online.de
– I nformation darüber, dass der Ultraschall eine pränataldiagnostische Funktion hat und einer informierten Entscheidung bedarf. [ 11 ]
– I nformation über das Recht auf Nichtwissen und
das Recht auf Widerruf. [ 11 ]
– I nformation über den Rechtsanspruch auf psycho­
soziale Beratung und weitere Begleitung durch
die Beratungsstelle. [ 11 ]
Wenn die Hebamme alleine die Schwangerenvorsorge
durchführt, ist sie verpflichtet, die Frau grundsätzlich
über die Möglichkeiten der pränatalen Diagnostik zu informieren – so weit diese es wünscht. Zu ihrer eigenen
Entlastung sollte die Hebamme die Eltern jederzeit in die
ärztliche Praxis überweisen, wenn sie detaillierte Informationen wünschen. Ausserdem sollte jede Hebammenpraxis gutes Informationsmaterial vorrätig haben,
das jedoch nie das Gespräch ersetzen darf.
Auf der psychosozialen Ebene geht es darum, dass die
Gefühle und Ambivalenzen der Eltern einen Raum haben
dürfen und ihre Entscheidungskompetenzen gestärkt
werden. Im Einzelnen geht es um:
– die Auseinandersetzung mit Ängsten und Ambiva­
lenzen – nicht nur in Bezug auf die vorgeburtlichen
Untersuchungen sondern auf die gesamte Schwangerschaft
– mögliche unterschiedliche Gefühle und Haltungen
der Partner
– die Bedeutung dieser Schwangerschaft in der reproduktiven Biografie der Frau und der Geschichte
des Paares
– stärkende Ressourcen bei der Frau, dem Paar, in
der Familie und um soziale Netzwerke.
Die ethische Dimension betrifft die Wertehaltungen der
Eltern. Es ist die anspruchsvollste Dimension, denn sie
konfrontiert mit dem ethischen Konfliktpotenzial der
Untersuchungen und der Herausforderung, sich zu positionieren. Wichtige Aspekte sind hier:
– die Haltungen und Werte der Eltern
– ihre Einstellung zu Behinderung und Krankheit
– das Zulassen von Ambivalenzen
– das Aushalten eines Dilemmas.
Sowohl bei der psychosozialen als auch bei der ethischen
Dimension geht es um emotionale, sehr persönliche und
existenzielle Aspekte. Dazu gehört auch das Gespräch
über die Konsequenzen der Untersuchungen und die Konfrontation mit der Frage des Schwangerschaftsabbruchs.
Gerade weil diese Dimension oft vernachlässigt und verdrängt wird, ist es wichtig, sie anzusprechen, denn sie beschäftigt alle Eltern. Auch wenn diese Konfrontation
schmerzhaft ist, sollte die Begleitende dies in einer achtsamen und respektvollen Atmosphäre ansprechen, denn
es ermöglicht den Eltern, ihre eigenen Haltungen in einem geschützten Raum zu reflektieren. Das Überwinden
dieser Schwelle – das Aussprechen von Ängsten und Ambivalenzen – erzeugt oft eine grosse Offenheit und Emotionalität. Für die Eltern ist dieser Schritt, in dem sie sich
dem «Undenkbaren» stellen und den Konflikt zulassen,
eine wichtige Grundlage für ihre Entscheidung. Ich erlebe
bei meinen Beratungen immer wieder, dass gerade dies
die Eltern ermächtigt, Verantwortung zu übernehmen.
Vor pränataler Diagnostik
In dieser Phase hat Hebammenbegleitung die grosse
Chance, die Frau zu ermächtigen, selbst die Weichen für
den weiteren Schwangerschaftsverlauf zu stellen. Das
bedeutet, gemeinsam mit der Frau ihre Fragen zu erörtern und ihre Werte herausarbeiten. Wichtige Fragen in
diesem Kontext können sein: Was beinhalten die Möglichkeiten? Welchen Sinn hat das Wissen zu welchem
Zeitpunkt der Schwangerschaft? Welche Auswirkungen
und Konsequenzen könnte das Wissen haben? Welchen
Nutzen oder auch Schaden? Möchte sie bestimmte Entscheidungsoptionen überhaupt haben?
Im Hebammengespräch ergibt es sich ganz selbstverständlich, dass vorgeburtliche Untersuchungen im Kontext der gesamten Schwangerschaft angeschaut werden
und weitere Themen hinzukommen. So wird die Hebamme nach dem Wohlbefinden in der Schwangerschaft
fragen, nach Erwartungen, Wünschen, Ängsten und Ambivalenzen, die die Frau beschäftigen. Hier bietet sich die
Möglichkeit, über grundlegende Ängste, die mit der Umbruchsituation verbunden sind, zu sprechen und die Frau
zu stärken. Dabei kann die Hebamme auch ganz konkrete
Ratschläge geben, die sich auf Kompetenzen, Ressourcen
und Netzwerke der Frau beziehen. Auf diese Weise werden Selbstwirksamkeit und Vertrauen gestärkt. Der Blick
auf den weiteren Verlauf der Schwangerschaft weitet den
emotionalen und mentalen Raum und befreit aus der
Enge, die in der Auseinandersetzung mit Risikowerten
und Wahrscheinlichkeiten leicht entstehen kann. Die Frau
selbst entscheidet über Fragen wie: Was wünsche ich mir
für den weiteren Verlauf meiner Schwangerschaft? Was
stärkt mich? Und wie finde ich die Unterstützung und Bestärkung, die ich brauche?
Manchmal brauchen Frauen auch die Bestätigung, dass
die Inanspruchnahme ihres Rechts auf Nichtwissen – gegen eine Schwangerschaft auf Probe und im Vertrauen in
sich und ihr Kind – eine verantwortete Entscheidung ist.
In anderen Fällen geht es darum, dass sie vielleicht nur
etwas Bestimmtes wissen möchten, wie etwa über eine
Ultraschalluntersuchung für die Geburtsplanung oder
um zu klären, ob möglicherweise ein Herzfehler bei ihrem
Kind vorliegt. Wichtig ist hier die Information, dass eine
frühe Diagnostik dafür nicht notwendig ist, sondern ein
Ultraschall ab der 30. SSW. ausreichend ist.
Meine Erfahrung ist es, dass im Gespräch vor pränataler
Diagnostik viele Themen und Emotionen angesprochen,
häufig jedoch noch keine konkreten Entscheidungen getroffen werden. Dies kommuniziere ich mit den Eltern
und teile ihnen mit, dass sie die Entscheidung meist mit
etwas Abstand in den nächsten Tagen treffen werden.
Die Eltern wiederum melden zurück, dass sie diese Klärung als sehr hilfreich empfanden. Bei allen Beratungen
biete ich die Möglichkeit weiterer Gesprächstermine an.
Bei unklarem Befund
Häufig melden sich Frauen sehr beunruhigt nach unklaren Befunden oder Verdachtsdiagnosen. Sie müssen entscheiden, ob sie weitere, meist invasive, Diagnostik in
Anspruch nehmen wollen. Dies sollte sorgfältig abgewogen werden, weshalb es wichtig ist, zunächst einmal
jeden Zeitdruck herauszunehmen und den Eltern Raum
für ihre Fragen und Ängste zu geben. Viele Eltern haben
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
31
Dossier
sich vorher nicht grundlegend mit der Problematik der
vorgeburtlichen Untersuchungen beschäftigt. Sie sollten
nun die Chance haben, eine bewusste Entscheidung zu
treffen. Dafür brauchen sie Hilfe, sich den schwierigen
Fragen zu stellen und ihre Haltungen und Werte zu ergründen: Wollen sie mehr wissen? Welche Konsequenzen hätte eine Bestätigung des Verdachts? Und was
brauchen sie, um eine gute Entscheidung zu treffen? Wer
kann sie eventuell dabei unterstützen? Es ist hilfreich, in
dieser Situation den Kontakt zum Kind zu vertiefen oder
wiederherzustellen und die Eltern zu ermutigen, gerade
jetzt mit ihrem Kind im Dialog zu sein.
Bei positivem Befund
Die Diagnose, dass ihr Kind krank ist oder eine schwere
Behinderung hat, löst einen Schock und meist eine
schwere Krise bei den Eltern aus. Von grosser Bedeutung
ist es, dass sie jetzt nicht alleine gelassen werden und
professionelle Unterstützung bekommen. Viele Kliniken
vermitteln den Eltern direkt eine psychosoziale Beratung, in der ihnen Krisenintervention und Konfliktberatung angeboten wird. In Deutschland ist dies nach dem
Schwangerschaftskonfliktgesetz verpflichtend, in der
Schweiz nicht.
Die Eltern werden aber auch ihre begleitende Hebamme
informieren und sie um Rat und Hilfe anfragen. Vorrangig
ist es auch hier, ihnen Raum für alle Gefühle zu geben, die
sie jetzt bewegen: Angst, Wut, Trauer, Verzweiflung und
Ambivalenz. Vor allem sollte der Druck zu einer schnellen
Entscheidung herausgenommen werden. Auch wenn die
Eltern in diesem Moment oft eine schnelle Lösung wünschen, weil der Konflikt nicht aushaltbar erscheint, ist es
wichtig, ihnen deutlich zu machen, dass diese Entscheidung sie ihr Leben lang begleiten wird und deshalb nicht
in einem Moment der Überflutung von Gefühlen getrof-
(
32
Accompagner le diagnostic prénatal – renforcer l’autonomie et la confiance
Aujourd’hui, le diagnostic prénatal concerne presque
toutes les femmes enceintes. Les résultats des tests
peuvent rassurer les parents, mais aussi les troubler de
manière durable. Dans le pire des cas, ils sont confrontés
à une décision dramatique à propos de la vie et de
la mort de leur enfant. Tous les groupes professionnels
travaillant avec les futurs parents doivent comprendre
les implications et les conséquences du diagnostic prénatal. Les craintes, les conflits et les ambivalences des
examens prénataux nécessitent un espace dans lequel
les parents peuvent être accompagnés avec empathie.
En tant qu’experte de la grossesse physiologique et
du passage vers la parentalité, la sage-femme peut alors
endosser le rôle d’un aiguilleur du ciel. Ce faisant, elle a
une forte chance de renforcer durablement l’autonomie
des parents et des familles. Comme cet accompagnement amène aussi à prendre des décisions sur un terrain
de conflits éthiques, il ne suffit pas d’avoir à disposition
des compétences de conseillère mais aussi est surtout
une attitude réfléchie ainsi qu’une mise à distance par
rapport à ses propres valeurs.
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
fen werden darf. In Deutschland wurde deshalb vom Gesetzgeber eine dreitägige Frist festgelegt, die die Eltern
davor schützen soll, eine übereilte Entscheidung zu treffen und ihnen die Möglichkeit gibt, die psychosoziale Beratung in Anspruch zu nehmen, die ihnen nahegelegt
wird. Da dies in der Schweiz nicht gesetzlich geregelt ist,
ist es um so wichtiger, den Eltern eine Bedenkzeit zu
empfehlen. Nur wenn sie alle Seiten anschauen, können
die Eltern eine verantwortliche Entscheidung treffen.
Hierzu gehört auch die Information über das Prozedere
beim späten Schwangerschaftsabbruch. In dieser Krise
ist es die Hauptaufgabe der Hebamme, mit den Eltern
das Dilemma auszuhalten, dass es keine gute Lösung
gibt. Genauso wichtig ist es, mit ihnen zu schauen, wer
jetzt für sie da sein kann. Freunde, Vertraute, die Familie
können Halt und Unterstützung geben; auch die spirituelle Ebene, z. B. das Gespräch mit einer/einem SeelsorgerIn kann jetzt sehr hilfreich sein. [ 10 ] Die aktive Beziehungsaufnahme zum Kind hilft, den Frauen in dem
Gefühl des Aufgelöstseins bei sich anzukommen. Es ist
wichtig, den Eltern zu vermitteln, dass sie mit jeder Entscheidung akzeptiert und weiter begleitet werden und
dass jederzeit weitere Gespräche möglich sind.
Insbesondere bei Krisen, in denen die Eltern eine längerfristige interprofessionelle Begleitung brauchen, wie
beim späten Abbruch oder der Entscheidung für das Kind
mit einer Krankheit, Behinderung oder infausten Prognose, ist die vernetzte Zusammenarbeit entscheidend.
Beim späten Schwangerschaftsabbruch
Wenn die Eltern sich für einen Abbruch der Schwangerschaft entschieden haben, brauchen sie eine professionelle, empathische, respektvolle und fürsorgliche Begleitung. Da es hier um eine Grenzüberschreitung in einem
existenziellen ethischen Konflikt geht, ist dies auch für
die Begleitenden eine grosse Herausforderung. In vielen
Kliniken unterstützen PsychologInnen und Kliniksorge
die Eltern. Viele Hebammen engagieren sich für einen respektvollen Umgang mit Eltern und Kind in diesem ethischen Dilemma. [ 12 ] Eine wichtige Voraussetzung dafür
ist, dass auch die Begleitenden von ihrem Arbeitgeber
Respekt und Anerkennung für ihre Arbeit erhalten. Auf
dieses grosse Thema soll hier nicht weiter eingegangen
werden.
Nach einem späten Schwangerschaftsabbruch brauchen
die Frauen eine Begleitung, die auf die körperlichen und
seelischen Prozesse in dieser Phase eingeht. Es braucht
sehr viel Zeit und viele Gespräche, um dieses Trauma zu
verarbeiten. Eine psychologische Begleitung ist unbedingt empfehlenswert. Die begleitende Hebamme sollte
den Frauen hier Anlaufstellen nennen oder auch einen
Kontakt direkt vermitteln – auch, weil eine unbearbeitete Trauer in der nächsten Schwangerschaft wieder ein
Thema sein kann.
Entscheidung für ein Kind mit einer Krankheit oder Behinderung
Auch Eltern, die sich für ihr Kind mit einer Krankheit oder
Behinderung entscheiden, brauchen besondere Begleitung und Stärkung. Diese Eltern müssen sich auf eine andere als die erwartete Zukunft einstellen. Entsprechend
werden sie viel Bedarf an Informationen über die Beson-
derheit ihres Kindes und mögliche Operationen und Therapien haben. Neben der fachmedizinischen Beratung ist
eine langfristige psychosoziale Begleitung eine gute
Grundlage. Hier bekommen Eltern auch Informationen
über Entlastung, finanzielle Unterstützung und Kontakt
zu Selbsthilfegruppen. Viele Frauen finden ausserdem in
offenen Internetforen von Betroffenen Unterstützung
und Erfahrungsaustausch.
Daneben ist die Hebammenbegleitung gerade für diese
Frauen sehr hilfreich, auch weil sie das Gesunde und die
Beziehung zum Kind bestärkt. Individuelle Geburtsvorbereitung, Anregungen zur Körperarbeit oder die Vermittlung eines Kontaktes zu anderen betroffenen Eltern
können weitere Schritte der Unterstützung sein.
Die Frauen zurückführen
Pränatale Diagnostik ist ein Teil der Wirklichkeit, sie bestimmt wesentlich die kulturelle Konstruktion des heutigen Schwangerseins. Für die Hebamme bedeutet das –
ebenso wie in allen anderen Arbeitsfeldern –, dass sie die
Frauen in ihren Lebenswelten abholen und ihre Prägungen begreifen muss. Nur dann werden wir die Frauen darin stärken können, den Weg zu finden, der ihren Werten
entspricht. Viele Frauen und Eltern suchen keine psychosoziale Beratungsstelle auf, um ihre Fragen zu pränataler
Diagnostik zu klären, insbesondere wenn sie keine akuten Probleme empfinden. Sehr viele Frauen haben heute
aber auch in der frühen Phase der Schwangerschaft bereits Kontakt mit einer Hebamme. Insbesondere in den
ersten Schwangerschaftswochen, aber auch zu späteren
Literatur
1 Leuzinger-Bohleber M, Engels E-M, Tsiantis J
(Eds) (2008). The Janus Face of Prenatal Diagnostics. A European study bridging ethics,
psychoanalytics and medicine. London.
2 Haker H (2011). Hauptsache gesund. München.
3 Lenhard W (2005). Die psychosoziale Stellung von Eltern behinderter Kinder im Zeitalter der Pränataldiagnostik. (Dissertation).
Julius-Maximilians-Universität Würzburg.
4 Bundeszentrale für gesundheitliche Auf­
klärung (BZgA) (2006). Schwangerschafts­
erleben und Pränataldiagnostik. Repräsentative Umfrage zum Thema Pränataldiagnostik. Köln.
5 Friedrich Hannes, Henze K-H, StemannAcheampong S (1998). Eine unmögliche
Entscheidung. Pränataldiagnostik: Ihre psychosozialen Voraussetzungen und Folgen.
Berlin.
6 Ensel A (2007). Schwanger und Kundin?
Verantwortung und Zumutung im Kontext
der Pränatalen Diganostik. In: BZgA-Forum
Sexualaufklärung und Familienplanung.
Pränatal­diagnostik, 1/2007, Köln, S.47 – 51.
7 Samerski S (2002). Die verrechnete Hoffnung. Von der selbstbestimmten Entscheidung durch genetische Beratung. Münster.
Zeitpunkten, liegt die grosse Chance der Hebamme über
pränatale Diagnostik zu sprechen – auch wenn die Eltern
dies nicht thematisieren. Oft ist es beeindruckend, wie
viel die Eltern in dieser Hinsicht schon erlebt und oft
nicht verarbeitet haben. Wenn wir davon ausgehen, dass
solche Erfahrungen die Schwangerschaft nachhaltig prägen und sich auch auf die inneren Bilder vom Gebären
auswirken können [ 13 ], kann es sehr hilfreich sein, über
das Erlebte zu sprechen und die Ängste noch einmal anzuschauen. Mit dem Hebammenwissen im Hintergrund
und mit dem Blick auf die Kompetenzen der Eltern über
die vorgeburtlichen Untersuchungen und ihre Wirkungen zu sprechen, hat ein hohes salutogenetisches Potenzial. Hebammen sollten diese Chance auch in anderen
Kontexten nutzen wie z. B. im Geburtsvorbereitungskurs
oder beim Wochenbettbesuch – auch im Hinblick auf
eine nächste Schwangerschaft.
Vor vielen Jahren fragte ich eine Kollegin und Freundin,
was sie bei ihrer Beratung zu Pränataldiagnostik eigentlich tue. «Ich führe die Frauen zurück», sagte sie. «Wohin?» «Zur Grundintention einer Schwangerschaft.» Ihre
bedeutungsvolle Antwort habe ich nie vergessen und sie
begleitet mich bei meinen Beratungen, verweist sie doch
auf die spirituelle Dimension des Schwangerseins, [ 10 ] die
sich jenseits aller Technologie als eine grosse Tragkraft
für die «gute Hoffnung» erweist.
Literaturtipps
  8 Schumann C (2007). Veränderungen in
der gynäkologischen Praxis durch Pränataldiagnostik. In: BZgA Forum Sexual­
aufklärung und Familienplanung:
Pränataldiagnostik. Heft 1/2007. Köln,
S. 38 – 42.
  9 Feldhaus-Plumin E (2004). Versorgung
und Beratung zu Pränataldiagnostik –
Konsequenzen für die psychosoziale
und interdisziplinäre Beratungsarbeit.
Göttingen.
10 Wagner-Rau U (2001). Pränatale Diagnostik als Thema der Seelsorge. In: Pastoraltheologie 90, 285 – 302.
11 Bundesgesetz über genetische Unter­
suchungen beim Menschen (GUMG).
www.admin.ch/opc/de/federal-gazette/
2004/5483.pdf (Stand: 5. 10. 2014).
12 Ensel A (2002). Hebammen im Konfliktfeld
der Pränatalen Diagnostik. Karlsruhe.
13 Ensel A (2013). Geboren werden und Gebären. Von der Macht der inneren Bilder. In:
Hildebrandt S, Blazy H, Schacht J, Bott W
(Hg.) (2013) Kaiserschnitt. Zwischen Traum
und Trauma, Wunsch und Wirklichkeit.
Buchreihe Kongress­berichte der ISPPM.
S. 61 – 74, Heidelberg.
Hey M (2012) Mein gläserner Bauch. München. Neeb M (2006) Lysander: Grenzerfahrungen einer Mutter. Books on demand. Schwab, R, Walburg U (2008)
Beunruhigende Befunde in der Schwangerschaft.
München. Rhode A, Woopen C (2007) Psychosoziale
Beratung im Kontext von Pränataldiagnostik. Köln. Stiftung Warentest (2007) Untersuchungen zur Früherkennung für Schwangere. Nutzen und Risiken. Berlin.
Internetadressen
Alle Beratungsstellen, die in der Schweiz zu
Prä­nataldiagnostik beraten, finden sich unter:
www.sante-sexuelle.ch
Verein Beratung und Information zu pränataler
Diagnostik, Zürich www.praenatal-diagnostik.ch
Procap, Netzwerk für Menschen mit Handicap
www.procap.ch
Bundeszentrale für gesundheitliche Aufklärung (BZgA) www.bzga.de
Netzwerk gegen Selektion durch Pränataldiagnostik
www.bvkm.de
Deutsches down-syndrom infocenter
www.des-infocenter.de
Leona e. V., Verein für Eltern chromosomal geschä­
digter Kinder www.leona-ev.de
Film von Katja Baumgarten
www.meinkleineskind.de
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
33
Literaturtipps
Literaturtipps der Berner Fachhochschule (BFH),
zusammengestellt von: Lisa Fankhauser, Dozentin und stv. Leiterin Bachelorstudiengang Hebamme
Brisch KH, Hellbrügge T (Hrsg.) (2007)
Die Anfänge der Eltern-Kind-Bindung. Schwangerschaft,
Geburt und Psychotherapie.
kindliche Entwicklung. Der Autor beschreibt nämlich kurz
das Präventionsprogramm «SAFE®-Sichere Ausbildung für Eltern», das in der Zwischenzeit auch als Buch bei Klett-Cotta
vorliegt. Auch das ein Muss für Hebammen.
Stuttgart: Klett-Cotta
Dieser Band umfasst Beiträge namhafter Autoren und Autorinnen wie Gerald Hüther, Carola Bindt, Wulf Schiefenhövel,
Marshall Klaus, Harad Wurmser, John H. Kennell, Kerstin
Uvnäs-Moberg, Daniel N. Stern und anderen zum Thema der
frühen Bindung. Der Bindungsprozess zwischen Eltern und
Kind beginnt bereits in der Schwangerschaft. Erfahrungen,
die in dieser Zeit, unter der Geburt und in den ersten Lebensmonaten gemacht werden, wirken sich nachhaltig auf die
Bindungsgestaltung von Kindern und ihren Eltern aus. Es
wird ein umfassender Überblick der Grundlagenforschung
zur frühen Bindungsentwicklung und zum Aufbau der Eltern-Kind-Beziehung nach der Geburt ermöglicht, Risiken
und Schwierigkeiten in diesem Prozess werden benannt und
Möglichkeiten der Prävention und Behandlung von Belastungen aufgezeigt. Ein Muss für Hebammen, denn der Bindungsaufbau in dieser frühen sensiblen Entwicklungsphase
kann von Fachpersonen unterstützend gefördert werden.
Brisch KH (2007)
Angst und Bewältigungsformen von Schwangeren und kindliche Entwicklung bei pränataler Ultraschall- diagnostik.
Wollenschein M, Gustke M, Woopen C, Rohde A (2007)
Erleben einer erneuten Schwangerschaft nach vorher­
gehendem Schwangerschaftsabbruch bei pathologischem
PND-Befund – Alles vergessen und ein neuer Anfang?
Praxis der Kinderpsychologie und Kinderpsychiatrie, 56(9), 741 – 757.
Zugegriffen unter http://psydok.sulb.uni-saarland.de/volltexte/2013/4773/
pdf/56.20079_3_47731.pdf_new.pdf
In dieser Studie wird die besondere Situation von Frauen untersucht, die wegen eines pathologischen PND-Befundes
eine Schwangerschaft abgebrochen haben und erneut
schwanger sind. 56 Frauen wurden mehrmals schriftlich zu
ihrer aktuellen Befindlichkeit und zum weiteren Verlauf befragt. Auch wenn Frauen nach Schwangerschaftsabbruch
und darauf folgender neuer Schwangerschaft durchschnittlich unauffällige Trauerwerte aufweisen, so zeigt sich doch,
dass die Mehrheit der Frauen die erneute Schwangerschaft
mit emotionalen Belastungen erlebt. Ein Viertel der Frauen
fühlte sich distanzierter zum ungeborenen Kind als in der vorhergehenden Schwangerschaft. Gerade diese Frauen sollten
daher auch entsprechend begleitet und unterstützt werden.
Es lohnt sich die vollständigen Resultate und deren Diskussion nachzulesen.
Praxis der Kinderpsychologie und Kinderpsychiatrie, 56(9), 795 – 8 08.
Zugegriffen unter http://psydok.sulb.uni-saarland.de/volltexte/2013/4776/
pdf/56.20079_6_47761.pdf_new.pdf
Belastende Situationen können sich auf die pränatale Bindung zwischen Kind und werdenden Eltern auswirken. Darunter fällt auch die oft routinemässig durchgeführte Ultraschalluntersuchung, die bei Hinweisen auf eine Fehlbildung
weitere invasive Untersuchungen nach sich zieht. Schwangere sind daher oft über mehrere Wochen in einem Zustand
der ängstlichen Ungewissheit. Einer prospektive Längsschnittstudie befragte britische Frauen dazu und erhob ihr
Angsterleben unmittelbar vor, 5–6 und 10–12 Wochen nach
der Ultraschalluntersuchung zur Entdeckung fetaler Miss­
bildungen. Daraus ergeben sich für die Berufspraxis von
Fachpersonen relevante Erkenntnisse. Beispielsweise zeigt
der Autor auf, dass Frauen mit einer Bewältigungsstrategie,
die sich als negative emotionale Haltung beschreiben lässt
(z. B. Selbstbeschuldigungen), zu den Messzeitpunkten einen
Angstanstieg erfahren haben. Bei Schwangeren dagegen, die
eine positiv emotionale Haltung (z. B. Optimismus, Humor)
beschrieben, kommt es zu einem Angstabfall. Es lohnt sich
als Hebamme, diesen Artikel zu lesen, nicht nur der vollständigen Resultate wegen, sondern auch wegen der spannenden
Ausführungen des Autors zu möglichen präventiven Massnahmen und zur Bedeutung der Ergebnisse für die fetale und
34
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Hürlimann DC, Baumann-Hölzle R, Müller H (Hrsg.) (2008)
Der Beratungsprozess in der Pränatalen Diagnostik. Interdisziplinärer Dialog – Ethik im Gesundheitswesen.
Band 8. Bern: Peter Lang
Das vielfältige Angebot von vorgeburtlichen Untersuchungen zwingt nicht nur Frauen und ihre Partner, sondern auch
Fachpersonen sich mit diesem Thema vertieft auseinanderzusetzen. In diesem interdisziplinär ausgerichteten Band
werden Aspekte des Beratungsprozesses aus mehreren Fachrichtungen beleuchtet. Der Band kann nicht nur als Leitfaden
eingesetzt werden, sondern ermöglicht Betreuenden von
Schwangeren auch einen differenzierten Einblick in die verschiedenen Facetten des Beratungsprozesses. Im ersten Teil
werden die Möglichkeiten und Grenzen der pränatalen Diagnostik diskutiert. Die Verbesserung des Beratungsprozesses
und die dazu nötigen Massnahmen sind Thema des zweiten
Teiles. Im dritten Teil werden grundsätzliche Überlegungen
zur pränatalen Diagnostik gemacht. Eine professionelle Begleitung von Frauen und ihren Partnern kann die schwierige
Entscheidungsfindung im Kontext vorgeburtlicher Diagnostik unterstützen. Dazu trägt dieser Band sicherlich bei.
Maio G (2014)
Medizin ohne Maß? Vom Diktat des Machbaren zu einer
Ethik der Besonnenheit.
Stuttgart: TRIAS.
Medizin und Genetik, Heilpädagogik, Ethik und Recht wird auf
den komplexen Themenbereich der pränatalen Diagnostik
bezogen prägnant zusammengefasst. Die Checkliste der relevanten Fragestellungen für die psychosoziale Beratung trägt
zur Umsetzbarkeit des Konzeptes im Praxisalltag bei. Zum Einsatz im Berufsalltag geeignet.
Kind C, Braga S, Studer A (Hrsg.) (2010)
Auswählen oder annehmen? Pränatal- und Präimplanta­
tionsdiagnostik – Testverfahren an werdendem Leben.
Zürich: Chronos
Dieser kleine Band handelt von Grundfragen des menschlichen Lebens und hinterfragt daher auch die Erfolge der Reproduktionsmedizin. Sein Autor, Giovanni Maio, ist nicht nur
Ethiker und Philosoph, sondern auch Arzt mit langjähriger klinischer Erfahrung. «Durchleuchten, prüfen, aussortieren?»,
stellt er sich als Frage. Was ohne Pränataldiagnostik selbstverständlich gewesen wäre, nämlich dass ein Kind mit einer
Fehlbildung oder schweren Krankheit solange lebt, wie es leben kann, ist heute dank Pränataldiagnostik zur persönlichen
Wahlentscheidung geworden. Ein erfülltes Leben sei nur
möglich, so der Autor, wenn der Mensch einen guten Umgang mit der Grenze erlerne. Diese Einsicht diskutiert und begründet Maio in seinem Büchlein.
Dialog Ethik, PLANeS, VSSB, Verein ganzheitliche
Beratung und kritische Information zu pränataler Diagnostik (Hrsg.) (2010)
Psychosoziale Beratung bei vorgeburtlichen Unter­
suchungen. Anleitung für die Beratungspraxis ergänzt mit interdisziplinärem Fachwissen.
Es handelt sich hier um eine Publikation von «Insieme», einer
Selbsthilfeorganisation für Menschen mit einer geistigen Behinderung. Ziel von Insieme ist es, gemeinsam mit anderen
Interessengruppen und direkt Betroffenen den Integrationsgedanken zu stärken. Oftmals wird die Diskussion, was lebenswertes Leben sei, von Fachpersonen über die Köpfe der
Betroffenen hinweg geführt. Daher kommen in diesem Buch
nicht nur Fachpersonen, sondern auch Personen mit einer
geistigen Behinderung zu Worte. Die Ziele der Präimplantatations- und Pränataldiagnostik bewegen sich oft in einem
Spannungsfeld zwischen den Interessen des Fötus, der werdenden Eltern und der Gesellschaft. Das kann in der Praxis zu
Zielkonflikten führen. Diese könnten aber entschärft werden,
so die Botschaft dieses Buches, wenn Integration, Chancengleichheit und Lebensqualität von Menschen mit einer Behinderung gezielt gefördert werden.
Die Redaktion dankt herzlich.
Kempten: AZ Druck
Es handelt sich um ein Gesprächs- und Informationskonzept
für unabhängige Informations- und Beratungsstellen. Entsprechend wurde es auch von mehreren Organisationen, die im
Bereich pränataler Diagnostik tätig sind, konzipiert. In diesem
Ordner werden Beratungsinhalte mit Fallbeispielen dokumentiert vernetzt mit interdisziplinärem Fachwissen präsentiert. Erforderliches Basiswissen zu psychosozialer Beratung,
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
35
Mosaik
Die Entwicklung von Kindern
intellektuell beeinträchtigter Eltern –
eine Längsschnittstudie (SePIA-CH)
Dagmar Orthmann Bless, Fribourg
Ausgangslage
Elternschaft bei Menschen mit intellektueller Beeinträchtigung (Intellectual Disability – ID) wird als konfliktreiche
Thematik wahrgenommen. Bei Eltern mit ID ergibt sich
bereits aus der Definition ihrer Behinderung (aktuell
meist als Doppelkriterium von intellektueller Minderleistung und Problemen in den sogenannten adaptiven
Kompetenzen) die Vermutung von Einschränkungen der
Erziehungsfähigkeit und damit des Kindeswohls, zumindest aber eine hohe Wahrscheinlichkeit von erheblichem
Unterstützungsbedarf bei der Ausübung elterlicher Rechte
und Pflichten. Aus Sicht des Kindes stellt die intellektuelle
Beeinträchtigung der Eltern somit eine Risikokonstellation für seine Entwicklung dar. Internationale empirische
Befunde verweisen auf das gehäufte Auftreten von gesundheitlichen, kognitiven, sprachlichen und sozial-emotionalen Entwicklungsbeeinträchtigungen bei Kindern
von Eltern mit ID im Vergleich zur Gesamtpopulation.
Auch bestimmte Probleme von Eltern mit ID, etwa in
Form von Belastungsreaktionen und Schwierigkeiten bei
der Befriedigung kindlicher Grundbedürfnisse sind empirisch belegt. Allerdings sind die vorhandenen Erkenntnisse noch wenig differenziert. Für die Schweiz liegen
keine Befunde vor.
Elternschaft bei ID ist ein recht seltenes Phänomen.
Internationale Angaben zu Prävalenzraten liegen bei 2 – 3 %, bezogen auf die Population der Menschen mit ID.
Inzidenzraten werden mit etwa 1 bis 2 auf 1000 Geburten angegeben. Elternschaft bei ID betrifft vor allem Personen mit leichteren Beeinträchtigungen. Die Inzidenz
ist in den vergangenen Jahren gestiegen. Die Tatsache,
dass regelmässig und über die Zeit hinweg zunehmend
Kinder in Risikokonstellationen geboren werden, deren
Genese und Auswirkungen nicht hinreichend bekannt
sind, die aber mit hoher Wahrscheinlichkeit erheblichen
Handlungsbedarf nach sich ziehen, begründet das Forschungsinteresse.
Fragestellungen
Mit dem Ziel, die kindliche Entwicklung unter den genannten Bedingungen besser verstehen und Familien
angemessen unterstützen zu können, widmet sich die
Untersuchung drei Fragestellungen:
1. Analyse der kindlichen Entwicklung von der Geburt
bis zur Vollendung des 2. Lebensjahres.
2. A
nalyse ausgewählter Merkmale des biopsycho­
sozialen Kontextes der kindlichen Entwicklung.
3. A
nalyse von Zusammenhängen zwischen Aspekten
der frühkindlichen Entwicklung und Merkmalen
des biopsychosozialen Kontextes.
36
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
Untersuchungsdesign
Die Stichprobe bilden Kinder, die innerhalb von 12 Monaten in der Schweiz von Müttern mit ID geboren werden.
Der Zugang zur Stichprobe erfolgt über Spitäler sowie
über Hebammen. Im Rahmen einer Längsschnittstudie
werden die Kinder und ihre Mütter über sechs Messzeitpunkte hinweg begleitet. Daten zur kindlichen Entwicklung werden hauptsächlich mittels eines standardisierten Entwicklungstests (Bayley III) erhoben. Die Merkmale
des biopsychosozialen Kontextes werden mittels Testverfahren, strukturierten Beobachtungen und Frage­
bögen ebenfalls standardisiert erhoben.
Durch diese Studie können an einer unausgelesenen Stichprobe, unter exakter Kontrolle der Definitionskriterien für
ID differenzierte Längsschnittdaten zur kindlichen Entwicklung und zu den diesbezüglichen Einflussfaktoren
erhoben werden, wie sie bisher noch nicht vorliegen. Dieses Grundlagenwissen ist für verschiedene gesellschaftliche Anwendungsbereiche von Nutzen, wie z. B. für die
Optimierung der prä-, peri- und postnatalen medizinischen Versorgung von Risikokindern und deren Müttern,
für die Qualitätssicherung bei Entscheidungsbildungen
im Rahmen des Kinder- und Erwachsenenschutzrechtes
und für die Ausgestaltung bedarfsgerechter Hilfestrukturen für Kinder und Eltern in der Schweiz.
Informationen
Hauptgesuchstellerin: PD Dr. habil. Dagmar Orthmann
Bless (Universität Fribourg) | Nebengesuchstellerin:
Prof. Dr. Geneviève Petitpierre (Universität Fribourg) |
Forscherinnen: Ana Slokar, Forschungsassistentin SNF;
Karina-Linnéa Hellfritz, Forschungsassistentin SNF |
Projektdauer: 1. 4. 2014 – 31. 3. 2017
Kontakt
PD Dr. Dagmar Orthmann Bless
dagmar.orthmann@unifr.ch
Heilpädagogisches Institut der Universität Fribourg
Petrus-Kanisius-Gasse 21
CH -1700 Fribourg
T +41 26 300 77 13
http://unifr.academia.edu/DagmarOrthmannBless
Dieses Forschungsprojekt wird vom
Schweizerischen Nationalfonds zur Förderung
der wissenschaftlichen Forschung (SNF)
finanziert (Projektnummer: 100019_149570 / 1).
Weitere Informationen über die Webseite des Projektes:
http://fns.unifr.ch/sepia/de
Neues aus Wissenschaft und Forschung
Niederländische Frauen mit hebammengeleiteter
Betreuung beim Einsetzen ihrer Wehen: Welche Art von
Schmerzbehandlung möchten sie und welche nutzen sie?
Dutch women in midwife-led care at the onset of labour: which pain relief do they prefer and
what do they use?
Trudy Klomp, Ank de Jonge, Eileen K Hutton and Antoine LM Lagro-Janssen.
Erschienen in: BMC Pregnancy and Childbirth 2013, 13:230. http://www.biomedcentral.com/1471-2393/13/230
Abstract
Hintergrund
Die während der Wehen erlebten Schmerzen sind ex­
tremer als viele andere körperliche Schmerzen. Viele
schwangere Frauen sind besorgt über die bevorstehenden Wehenschmerzen und darüber, wie sie mit diesen
umgehen können. Das Ziel dieser Studie war, Zusammenhänge zwischen den Charakteristiken von schwangeren
Frauen mit niedrigem Risiko und deren bevorzugter und
effektiver Gebrauch von Schmerzmitteln während der
Wehen zu untersuchen.
Methoden
Die Studie ist Teil der DELIVER-Studie, einer dynamischprospektiven multizentrischen Kohortenstudie. Für diese
Studie wurden zwischen September 2009 und März 2011
die Daten von Frauen aus 20 Hebammenpraxen in den
Niederlanden erhoben. Einschlusskriterien für die Frauen
waren: Einlingsschwangerschaften, beim Beginn der Wehen in hebammengeleiteter Betreuung, niederländisch,
englisch, türkisch oder arabisch sprechend. Das Studiensample bestand aus 1511 Frauen in der Grundversorung,
welche die beiden Fragebogen 2 (von der 34 SSW bis zur
Geburt) und 3 (etwa 6 Wochen post partum) beantworteten. Die Fragebogen wurden online oder in Papierversion vorgelegt.
Resultate
Es nahmen 1511 Frauen teil. Prenatal gaben 15,9 % der
Frauen an, sie möchten medizinische Schmerzlinderung
irgendeiner Art. Während der Wehen beanspruchten
15,2 % des gesamten Samples medizinische Schmerz­
linderung. 25,3 % der Frauen, die prenatal den Wunsch
nach medizinischer Schmerzlinderung geäussert hatten, beanspruchten während der Wehen effektiv eine
Schmerzmedikation. Nicht-niederländischer Hintergrund
sowie geplante Spitalgeburt waren assoziiert mit dem
prenatalen Wunsch nach medizinischer Schmerzlinderung. Erstschwangerschaften und geplante Spitalgeburt
waren assoziiert mit effektivem Einsatz der gewünschten Form von Schmerzlinderung während der Wehen.
Darüber hinaus zeigte die Studie, dass 85,5 % der Frauen,
die angaben, keine Schmerzmedikation zu wollen, effektiv keine Medikation beanspruchten.
Schlussfolgerung
Nur eine kleine Minderheit der Frauen gab pränatal an,
unter der Geburt medizinische Schmerzlinderung beanspruchen zu wollen. Die meisten Frauen bekamen während den Wehen keine Schmerzmedikation, auch dann
wenn sie pränatal angegeben hatten, Schmerzlinderung
beanspruchen zu wollen. Betreuungspersonen sollten die
Unvorhersehbarkeit des Wehenprozesses und die Tatsache, dass der effektive Schmerzmitteleinsatz oft nicht
mit der pränatal geäusserten Präferenz der Frau übereinstimmt, diskutieren.
Korrespondenzadresse
g.klomp@vumc.nl
1 Department of Midwifery Science
AVAG and EMGO Institute for Health and Care Research
VU University Medical Centre Amsterdam, D4445
Van der Boechorststraat 7
NL-1081 BT Amsterdam
Übersetzung: Wolfgang Wettstein,
Redaktor Hebamme.ch
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
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Neues aus Wissenschaft und Forschung
Determinanten für die Gewichtsveränderungen
während der ersten 96 Stunden des Lebens eines reifen
Neugeborenen
Determinants of Weight Changes during the first 96 hours of Life in Full-Term Newborns
Maria João Fonseca, BScNutr, Milton Severo, PhD, Henrique Barros, MD, PhD, and Ana Cristina Santos, MPH, PhD.
Erschienen in: Birth, Issues in Perinatal Care 41:2 June 2014, S.160–167
Abstract
Hintergrund
Die Gewichtsabnahme bei Neugeborenen (Newborn
weight loss (NWL)) während der ersten drei Lebenstage
liegt bei rund 6 % des Geburtsgewichtes (GG). In dieser
Studie sollen die Determinanten einer exzessiven oder
zu kleinen Gewichtsabnahme während der ersten 96 Lebensstunden beschrieben werden.
Methoden
Für diese Studie wurde aus der Generation-XXI-Geburtskohorte ein Sample von 1288 reifen Einzelgeborenen
ohne erbliche Anomalitäten ausgewählt. Dafür wurden
zwischen 2005 und 2006 Neugeborene aller öffent­
lichen Institutionen mit geburtshilflichem und neo­
natalem Angebot in Porto, Portugal, berücksichtigt.
Informationen wurden durch persönliche Interviews
und zusätzlich aus den klinischen Akten zusammen­
getragen. Anthropo­metrische Daten wurden durch geschulte Untersucher gesammelt und die Gewichtsveränderung bei Neugeborenen (Newborn Weight Change
(NWC) wurde nach der Formel (Gewicht – Geburtsgewicht) / Geburtsgewicht × 100 bestimmt. Wir kategorisierten NWL als übermässig (in der Sampleverteilung
unter der 10. Perzentile: ≤ – 9,4 % des GG), normal (10. – 90. Perzentil: zwischen –9,3 % und – 4,2 %) und ungenügend (über dem 90. Perzentil: ≥ 4,1 %).
Mittels multinomialen Regressionsmodellen wurden die
Adjusted Odds Ratios (OR) und das 95 % Konfidenzintervall (CI) berechnet.
Resultate
Exzessive NWL war positiv assoziiert mit einem mütterlichen Alter ≥ 40 Jahre (OR = 3,32, 95 % CI 1.19 – 9.25), dem
Ausbildungsniveau der Mutter (OR = 1.04, 95 % CI 1.00–
1.09), Kaiserschnittentbindung (OR = 2.42, 95 % CI 1.12–
5.23) und phototherapeutisch behandelter Gelbsucht
(OR = 1.69, 95 % CI 1.00 – 2.87). Ungenügende NWL war positiv assoziiert mit niedrigem Geburtsgewicht (OR = 2.68,
95 % CI 1.13 – 6.33) und künstlicher / gemischter Säuglingsernährung (OR = 1.74, 95 % CI 1.13 – 2.66).
Schlussfolgerung
Exzessive NWL war positiv assoziiert mit dem Alter und
der Ausbildung der Mutter, Kaiserschnittgeburt und phototherapeutisch behandelter Gelbsucht. Ungenügende
NWL konnte durch die Ernährungsart des Neugeborenen
38
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
erklärt werden. Gestillte Neugeborene zeigten keinen
exzessiven NWL, künstlich oder gemischt ernährte Neugeborene zeigten jedoch ungenügende NWL. Die Studie
unterstützt die Aussage, dass Stillen während dieser Periode eine exzellente Ernährungsart darstellt.
Schlüsselwörter
Geburtsgewicht, Kaiserschnitt, Gelbsucht, Newborn
Weight Loss, Phototherapie.
Übersetzung: Wolfgang Wettstein,
Redaktor Hebamme.ch
Inserat
Gesundheit
Institut für
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Teil 1+2
Teil 1+2
Teil 1+2
Teil 1+2
23./24.01.15
13./14.02.15
21./22.03.15
12./13.09.15
06./07.03.15
24./25.04.15
09./10.05.15
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finden Sie unter www.beckenboden.com.
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Die nächsten Kurse:
05. bis 08. Februar 2015, Fürth, DE
16. bis 19. April 2015, Berikon, CH
Kontakt: Sydney Sobotka, Kursleitung
www.hypnobirthing.ch
mail@hypnobirthing.ch
Tel: +41 44 734 31 78
„Die Kunst, die Welt der Geburt mit Ruhe zu entdecken!“
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
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Offres d’emploi • Stellenangebote
Spital Heiden 1-4 - 10-14 06.10.14 13:38 Seite 1
Dernier délai pour les offres d’emploi
Mardi 11 novembre 2014
Anzeigenschluss für Stellenanzeigen
Dienstag, 11. November 2014
Geburtshaus Storchennest 1/6 - 4-14 10.04.14 10:14 Seite 1
Das Spital Heiden liegt hoch über dem Bodensee im Appenzellerland.
Unsere Gebärabteilung betreut 600 Geburten pro Jahr.
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suchen wir Dich:
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mit einiger Berufserfahrung. Unser grosses Anliegen ist eine individuelle,
herzliche Betreuung der werdenden Eltern durch alle Phasen der
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Vollzeit oder Teilzeit.
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flexible Persönlichkeit mit grossem Interesse an
der ganzheitlichen Hebammenarbeit im Geburtshaus.
Zwei Jahre Berufserfahrung sind von Vorteil, aber
keine Voraussetzung. Für ein unverbindliches
Gespräch sind wir jederzeit bereit.
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Hendschikerstrasse 12, 5504 Othmarsingen
062 885 80 80 / www.storchenaescht.ch
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Schwangerschaftskontrollen und unsere Hebammengeburten
werden von den Eltern sehr gerne in Anspruch genommen.
Der familiäre Ruf unserer Gebärabteilung ist unser Markenzeichen.
Gerne ermöglichen wir Dir einen Schnuppertag, um unser Unternehmen,
den Tätigkeitsbereich und das Team näher kennenzulernen.
Haben wir Dein Interesse geweckt? Du findest uns auch unter:
www.spitalverbund.ch.
Dein Kontakt
Für nähere Auskünfte steht Dir die diensthabende Hebamme unter
Tel. 071 898 63 47 oder Frau Ursina Moser, Leiterin Ressort
Pflegedienst/MTTB SVAR, Tel. 071 898 62 31,
E-Mail ursina.moser@svar.ch, zur Verfügung.
Dein nächster Schritt
Sende Deine Bewerbung mit Lebenslauf, Foto, Zeugnissen und
Diplomen bitte an
Spitalverbund AR
Personaldienst
Krombach 3
9100 Herisau
oder elektronisch an mia.eugster@svar.ch
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Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
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Die führende Privatklinikgruppe setzt mit ihren 16 Privatkliniken, über 100 integrierten Kompetenzzentren
und mehr als 50 spezialisierten Instituten Standards.
Erstklassige medizinische Leistungen und das Wohl
des Menschen stehen für uns im Mittelpunkt.
In der Geburtenabteilung der Klinik Hirslanden
erblicken jährlich über 1000 neue Erdenbürger das
Licht der Welt. Dies zeigt, wie viele werdende Eltern
uns immer wieder Ihr Vertrauen schenken. Unseren
Gästen stehen drei Gebärsäle, die Maternité sowie ein
Kinderzimmer mit Neonatologieüberwachung zur
Verfügung.
Suchen Sie eine neue Herausforderung in einer topmodernen Privatklinik? In unserer Geburtenabteilung
suchen wir sofort oder nach Vereinbarung eine
DIPLOMIERTE HEBAMME
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Sie führen selbständig Geburten durch, betreuen Neugeborene und wirken bei dem umfassenden Angebot
rund um das Gebären mit. Sie setzen alles daran,
damit die Geburt zu einem unvergesslichen Ereignis
für alle Beteiligten wird.
Seit Herbst 2013 bilden wir Studierende Hebammen
aus. Die Betreuung wird auch ein Teil Ihrer Aufgaben
sein.
IHR PROFIL
– Abgeschlossene Ausbildung zur Diplomierten
Hebamme
– Berufserfahrung im Akutbereich
– Eigenverantwortliches Arbeiten ist erwünscht und
garantiert
– Sehr gute Deutschkenntnisse (mündlich und
schriftlich)
– Hohe Kundenorientierung, diskret und teamorientiert
UNSER ANGEBOT
Wir bieten Ihnen eine angenehme Arbeitsatmosphäre,
eine leistungsgerechte Entlohnung sowie verschiedene Mitarbeiteraktivitäten und -vergünstigungen.
Darüber hinaus erwarten Sie eine individuelle Einführung und vielfältige Weiterbildungsmöglichkeiten.
Fühlen Sie sich angesprochen?
Dann zögern Sie nicht und senden Sie uns noch heute
Ihre online Bewerbung.
Wir freuen uns auf SIE!
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Das Spital Männedorf ist das Schwerpunktspital für die Bevölkerung am rechten Zürichseeufer. Wir bieten den über 80’000
Menschen in der Region eine Grundversorgung in den Bereichen Medizin, Chirurgie sowie Gynäkologie und Geburtshilfe. Zur Grundversorgung zählen zudem die Leistungen des
spitaleigenen Rettungsdiensts, der interdisziplinären Notfallstation und der Intensivpflegestation. Unsere rund 750 Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter behandeln jährlich über 35’000
Patientinnen und Patienten.
Wir sind ein anerkanntes UNICEF-Babyfriendly-Hospital mit
rund 500 Geburten im Jahr und einer Sectiorate von ca. 28 %.
Die Teams der Gebär-, Geburtshilfe- und Gynäkologiestation
arbeiten eng zusammen. Wir bieten eine individuell ausgerichtete Geburtshilfe unter Anwendung moderner Technik.
Ein weiterer Schwerpunkt sind Gemini- und BeckenendlagenSpontangeburten.
Für die kompetente Verstärkung im Gebärsaal suchen wir
per sofort oder nach Vereinbarung eine erfahrene
Dipl. Hebamme HF/FH 60 – 100 %
Wir bieten Ihnen:
• Eine interessante, vielseitige und persönlich herausfordernde Tätigkeit
• Ein autonomes Handlungsfeld und professionelle
Einarbeitung
• Einen attraktiven Arbeitsplatz direkt am Zürichsee gelegen
mit moderner Infrastruktur und sehr guter Anbindung an
Bus, Bahn und Schiff
• Verschiedene Angebote und Vergünstigungen im Freizeitbereich
Ihre Hauptaufgaben:
• Selbstständiges Leiten von Geburten
• Begleitung von studierenden Hebammen
• Individuelle Betreuung der Familien vor/ während und
nach der Geburt
• Durchführung vorgeburtlicher Hebammengespräche /
Gebärsaalbesichtigungen
Ihr Profil:
• Abgeschlossene Berufsausbildung als Dipl. Hebamme HF/FH
• Berufserfahrung in der Geburtshilfe wäre von Vorteil,
Kenntnisse der alternativen Methoden (z. B. Homöopathie,
Akupunktur und Aromatherapie) sind wünschenswert
• Ausgeprägte Einsatzbereitschaft, ein souveräner Umgang
mit schnell wechselnden Situationen sowie die Bereitschaft, Dienst in Eigenverantwortung zu leisten
• EDV-Anwenderkenntnisse im Umgang mit den gängigen
Officeprogrammen setzen wir voraus
• Flexibilität, Teamfähigkeit und Bereitschaft zur Übernahme
aller Schichten sowie Interesse an der Mitwirkung im Kurswesen
Haben wir Ihr Interesse geweckt?
Dann freuen wir uns über Ihre Bewerbung!
Für weitere Auskünfte steht Ihnen Frau I. Janiszewska,
stellvertretende Abteilungsleiterin Gebärsaal, unter Telefon:
044 922 21 29, gerne zur Verfügung.
Wir freuen uns über Ihre Online-Bewerbung auf unserem
Jobportal: www.spitalmaennedorf.ch/jobs
www.spitalmaennedorf.ch
11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
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Paracelsus-Spital Richterswil 1-2 - 10-14 15.10.14 11:45 Seite 1
Offres d’emploi • Stellenangebote
Das Paracelsus Spital Richterswil ist ein Akutspital mit
wunderbarer Lage am linken Zürichseeufer mit den Fachgebieten Innere Medizin, Hämatologie und Onkologie,
Gynäkologie und Geburtshilfe, Chirurgie, Orthopä-die und
Urologie und einem kantonalen Leistungsauftrag für
Komplementärmedizin.
Das Kantonsspital Frauenfeld ist ein Unternehmen der Spital Thurgau AG. Unsere Spitäler und Kliniken zeichnen sich durch ein umfassendes Gesundheitsangebot aus. Fortschrittliche Arbeitsbedingungen, hohe Professionalität und
interdisziplinäres Denken prägen unsere Unternehmenskultur. In unserer
neuzeitlichen Gebärabteilung mit 1150 Geburten pro Jahr suchen wir per sofort oder nach Vereinbarung eine eigenständige, fachkompetente
Dipl. Hebamme HF/FH 80-100%
Unser Ziel ist eine ganzheitliche Geburtshilfe bei der das Wohlbefinden und
die individuellen Wünsche der Schwangeren, Gebärenden und ihrer Partner
im Vordergrund stehen ohne die Sicherheit für Mutter und Kind dabei zu vernachlässigen. Wir haben grosse Erfahrung in alternativer Geburtsmedizin,
insbesondere mit Wassergeburten. Des weiteren bieten wir ein grosses Angebot vor während und nach der Geburt an.
Profil:
Sie verfügen vorzugsweise über Berufserfahrung, sind flexibel, zuverlässig
und möchten ihr Fachwissen engagiert und selbständig einsetzen. Sie arbeiten gerne im Team, besitzen eine offene Persönlichkeit und sind an einer guten interdisziplinären Zusammenarbeit interessiert. Sie sind auch motiviert
ihr Wissen und Können an die Studierende des Bachelorstudienganges Hebamme weiterzugeben.
Auskünfte:
Frau Monika Mordasini, Pflegeleiterin Frauenklinik, Telefon 052 723 74 54
oder Frau Claudia Heer, Leitende Hebamme, Telefon 052 723 72 05 geben
Ihnen gerne weitere Auskünfte.
Bewerbung:
Bitte senden Sie die entsprechenden Bewerbungsunterlagen mit Foto an Kantonsspital Frauenfeld, Frau Monika Mordasini, Pflegeleiterin Frauenklinik,
Postfach, 8501 Frauenfeld oder per E-Mail monika.mordasini@stgag.ch .
An einem bevorzugten Standort bieten wir eine um fassende Patientenbetreuung und verbinden moderne
fach-ärztliche Versorgung mit komplementärmedizinischen Verfahren, insbesondere aus dem Bereich der
anthropo-sophischen Medizin.
Für unser Hebammenteam suchen wir eine
Dipl. Hebamme (80-90%)
Ihr Aufgabenbereich
• Umfassende und individuelle Betreuung von Mutter
und Kind während der Schwangerschaft, der Geburt
und im Wochenbett
• Umsetzung der Qualitätsstandards
• Interdisziplinäre Zusammenarbeit mit allen beteiligten
Berufsgruppen
Ihr Anforderungsprofil
• Abschluss als Dipl. Hebamme
• Fachwissen und Berufserfahrung, die Sie erfolgreich
umsetzen können
• Offenheit gegenüber der anthroposophischen Medizin
• Hohes Engagement und Flexibilität
• Teamgeist
Unser Angebot
• Ein vielfältiges, abwechslungsreiches Aufgabengebiet
in einem persönlichen und familiären Umfeld
• In der Region einzigartige Kombination von Schul medizin und anthroposophischer Heilkunde
• Niedrige Sectiorate
• Spontane Zwillings- und Beckenendlagengeburten
• Wertschätzendes Arbeitsklima
• Kompetentes, engagiertes und aufgeschlossenes Team
Ihre schriftliche Bewerbung mit den üblichen Unterlagen
senden Sie bitte an:
Paracelsus-Spital Richterswil AG,
Personalwesen
Bergstrasse 16
CH-8805 Richterswil
oder bewerben Sie sich per E-Mail:
personal@paracelsus-spital.ch
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Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014
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Das mit Kinderärzten speziell für Babys entwickelte
antidry® baby Wundschutz-Windelspray schützt, pflegt
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und langanhaltend. Zudem beugt es dem Wundsein im
Windelbereich vor. Durch seine innovative Spray-Applikation ist es DER neue Standard in der Baby­pflege!
Die spezielle Zusammensetzung weisst ein sehr gutes
Einziehverhalten auf. Anders wie bei Salben oder Pasten, bleiben keine Rückstände an Babys Po, welche beim
Windelwechsel mühsam entfernt werden müssen. Reibung im Wundbereich wird vermieden und somit eine
schnelle Hautregeneration unterstützt.
Das antidry® baby Wundschutz-Windelspray ist parabenfrei und klinisch getestet. Der pH-Wert ist speziell
an die Bedürfnisse von Säuglings- und Kleinkinderhaut
angepasst (pH-Wert: 7.3). Durch die Kombination aus
Zinkoxid, Panthenol und Bienenwachs überzeugt es sowohl in der Vorbeugung als auch Akut-Anwendung.
Was Mütter an unserem Spray schätzen:
«Einfache und hygienische Anwendung»
«Keine Zink-Rückstände am Po meines Babys und
somit keine Reibung im Wundbereich»
«Zieht super ein»
«Einhändig anwendbar; immer eine Hand frei,
um mein Baby auf dem Wickeltisch festzuhalten»
«Muss nicht von Hand verteilt werden;
Keine Creme­rückstände an meinen Händen!»
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La composition spéciale assure une excellente pénétration. Contrairement aux crèmes ou pommades, il ne
laisse aucun résidu sur la peau du bébé et ne nécessite
donc aucun frottement pénible au moment de changer
de couche. Les irritations sont alors évitées, ce qui accélère la régénération de la peau.
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cliniques. Le pH est adapté aux besoins de la peau des
nourrissons et des jeunes enfants (valeur du pH: 7,3).
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«Pas de résidu de zinc sur les fesses de mon bébé et
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«S’applique d’une seule main, j’ai toujours
une main libre pour maintenir mon bébé en place
sur la table à langer»
«Je ne dois pas l’étaler, donc plus de résidu
de crème sur les mains!»
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