Diagnostic prénatal et relation mère
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Diagnostic prénatal et relation mère
Hebamme.ch Sage-femme.ch Levatrice.ch Spendrera.ch 11 2014 Diagnostic prénatal et relation mère-enfant Pränataldiagnostik und Mutter-Kind-Beziehung 60% 4x dünner mambaby.com weicher* MAM Logo in 1c-Cyan Pantone: Process Cyan C CMYK: 100-000-000-000 RGB: 000-158-244 Hexadecimal value: #009ee0 Entwickelt, um das Risiko von Zahnfehlstellungen zu reduzieren. Der MAM Perfect Nuggi: 60 % dünner, 4 mal weicher* Unabhängige Untersuchungen beweisen Innovation und Wirkung des gemeinsam mit Zahn- und Kinderärzten entwickelten MAM Perfect Nuggis: Sein aussergewöhnlich dünner Saugerhals und das besonders weiche Saugermaterial wurden im Vergleich getestet. Weniger Druck auf Zähne und Kiefer unterstützt die gesunde Gebissentwicklung. Dahinter stehen die Experten persönlich. des MAM Perfect minimiert den Druck auf Babys Kiefer. Dies reduziert das Risiko von Zahnfehlstellungen.“ Prof. Dr. Reinhold Kerbl, Vorstand der Abteilung für Kinder und Jugendliche Landesklinikum Leoben, Österreich: „Der Kieferabstand ist beim MAM Perfect durch den besonders schmalen Halsteil und das weiche Material signifikant geringer.“ Prof. Dr. Hans-Peter Bantleon, Leiter der Abteilung Kieferorthopädie Universitätszahnklinik Wien, Österreich: „Sogar als ausgesprochen zahngerecht bezeichnete Schnuller erfordern weit mehr Kraftaufwand als der MAM Perfect.“ *Wissenschaftliche Berichte des OFI Instituts belegen: der einzigartige Saugerhals des MAM Perfect ist 60% dünner; klinische Tests der Universitätszahnklinik Wien bestätigen: er ist ausserdem 4 mal weicher als vergleichbare Nuggis (Durchschnittswerte: 36 – 76% dünner / 2 – 8 mal weicher als übliche Silikonnuggis). Dr. Yvonne Wagner, Zahnärztin Universitätsklinikum Jena, Deutschland: „Der extra dünne und weiche Saugerhals WISSENSCHAFTLICH BESTÄTIGT ICMRS_Logo.indd 1 MAM unterstützt seit über 35 Jahren Babys in ihrer individuellen Entwicklung. SterilisierBox MAM Stillprodukte: begleiten sicher durch die Stillzeit MAM Mini-Beissringe: einzigartig leicht für Babys kleine Hände MAM Sterilisier- und Transportbox: Einfache Sterilisation in der Mikrowelle MAM Medizinische Experten: Teamwork für maximale Sicherheit Forschungsinstitute wie das ICMRS, Kinderärzte, Entwicklungs-Pädagogen und Hebammen werden in die Entwicklung unserer Produkte von Anfang an miteinbezogen. Erst wenn unsere medizinischen Experten ihr Okay geben, ist eine MAM Innovation bereit für das Babyleben. ° °Alle MAM Produkte werden aus BPA-freien Materialien hergestellt. 10.06.13 13:42 Sommaire • Inhalt Edition 11 Diagnostic prénatal et relation mère-enfant Ausgabe 11 Pränataldiagnostik und Mutter-Kind-Beziehung Actualité 2 Aktuell 26 Editorial Mona Schwager, Winterthour 5 Editorial Mona Schwager, Winterthur 29 Dossier 4 Dossier 28 La double fonction de l’échographiste en médecine prénatale – de la prévention à la prévenance Luc Gourand, Paris (F) L’ambivalence de l’expérience du dépistage prénatal Raphaël Hammer, Lausanne Mosaïque Pränatale Diagnostik begleiten – Selbstwirksamkeit und Vertrauen stärken Angelica Ensel, Hamburg (D) 8 11 Le développement des enfants de parents ayant une déficience intellectuelle – étude longitudinale (SePIA-CH) Dagmar Orthmann Bless, Fribourg Mosaik 36 Die Entwicklung von Kindern intellektuell beeinträchtigter Eltern – eine Längsschnittstudie (SePIA-CH) Dagmar Orthmann Bless, Fribourg Neues aus Wissenschaft und Forschung 37 Infos sur la recherche 12 Verband 14 Fédération 14 Sektionen 19 Sections 19 Fort- und Weiterbildung SHV 21 Formation continue FSSF 20 Thème de l’édition 12/2014 Diabète gestationnel Thema der Ausgabe 12/2014 Gestationsdiabetes Parution début décembre 2014 Erscheint Anfang Dezember 2014 112e année | 112. Jahrgang Secrétariat | Geschäftsstelle Rosenweg 25 C, Case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 332 63 40, F +41 (0)31 332 76 19 info@hebamme.ch, www.sage-femme.ch, www.hebamme.ch Heures d’ouverture du lundi au vendredi | Öffnungszeiten von Montag bis Freitag 8:15–12:00 / 13:30–17:15 Offizielle Zeitschrift des Schweizerischen Hebammenverbandes | Journal officiel de la Fédération suisse des sages-femmes | Giornale ufficiale della Federazione svizzera delle levatrici | Revista uffiziala da la Federaziun svizra da las spendreras Parution 10 éditions par année, numéros doubles en janvier / février et en juillet /août | Erscheinungsweise 10 Mal im Jahr, Doppelausgaben im Januar / Februar und Juli /August Photo couverture La FSSF remercie Mirjam Avdyli et Florian Keinath, Zurich Foto Titelseite Der SHV dankt Mirjam Avdyli und Florian Keinath, Zürich Actualité En prolongement de notre dossier sur les pères Plusieurs études ont aussi conclu que la santé des hommes était stimulée par les relations entre leurs différents rôles de conjoint, parent et travailleur. Les pères qui sont actifs dans la sphère domestique et qui s’engagent personnellement pour leurs enfants développent aussi moins de comportements néfastes pour leur santé et présentent moins de risques de mortalité et de morbidité. Ce document de 40 pages publié par l’OMS en 2007 n’existe qu’en anglais et il peut être téléchargé sur le site www.euro.who.int › Health topics Health determinants › Gender › Publications › Fatherhood and health outcomes in Europe Que sait-on de la paternité et de la santé reproductive? En étant davantage impliqués dans la parentalité, comment les hommes peuvent-ils contribuer à améliorer leur propre santé comme celle de leurs enfants et celle de leur partenaire? Quels sont les facteurs qui influencent favorablement l’implication des hommes dans la parentalité et la santé reproductive? Une étude réalisée par l’Ecole suédoise de santé publique (School of Public Health and Society) de l’université de Malmø explore ces questions. Sous le titre «Fatherhood and Health outcomes in Europe», cette revue de littérature met par exemple en évidence le fait que les hommes peuvent apporter un soutien psychologique et émotionnel important aux femmes durant la grossesse et l’accouchement. Ce qui en retour permet de réduire les douleurs, la panique et l’épuisement pendant le travail de l’accouchement. Des études ont montré que l’implication des hommes dans les programmes de santé maternelle et infantile peut réduire la mortalité maternelle et infantile pendant la grossesse et l’accouchement, par exemple en préparant mieux à faire face aux urgences obstétricales. L’implication accrue dans la paternité peut également profiter aux hommes eux-mêmes en termes de santé et de bien-être. Les hommes qui ont été reconnus dans leur nouveau rôle de père et qui ont vécu le support émotionnel durant la grossesse ont par exemple une meilleure santé physique et mentale. La violence domes tique, un thème de santé publique Le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) organise un congrès national consacré au rôle primordial de la santé dans la prévention, l’identification et le traitement des conséquences de la violence domestique. Sous le titre «La violence domestique, un thème de santé publique. Impact, pratiques et mesures à prendre», ce congrès mettra en évidence les conséquences de la violence domestique sur la santé. Dans le cadre d’exposés et de conférences parallèles, les orateurs et oratrices présenteront des actions menées en Suisse par les institutions de santé afin de faire bénéficier de l’aide et du soutien nécessaires les victimes de violence domestique. Le congrès aura lieu au Kursaal de Berne, le jeudi 20 novembre 2014, de 8:45 à 16:40. Il se déroulera en allemand et en français avec traduction simultanée. Prix: CHF 100.–, Inscriptions: www.ebg.admin.ch › Actualités › Manifestations 2 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Etude longitudinale du stress périnatal à Genève Il existe peu d’études portant sur la dépression et les complications périnatales chez les migrantes en Suisse, qui prennent en compte de manière prospective l’état psychologique des femmes depuis le prépartum jusqu’au post-partum. L’équipe qui réunissait Betty Goguikian Ratcliff, Catarina Pereira, Anna Sharapova, Nathalie Grimard, Fabienne Borel Radeff et Anne Moratti, a évalué la prévalence du stress périnatal dans une population de migrantes allophones inscrites à un programme de préparation à la naissance avec interprète, à Genève. Elle considère différents patterns d’évolution favorables et défavorables du stress périnatal et dégage les facteurs psychosociaux associés à un niveau de stress élevé ou à la présence de complications périnatales. Méthode Vingt-et-une femmes enceintes âgées de 20 ans et plus, d’origines ethniques et sociales diverses, dont près de la moitié disposent d’un statut légal précaire, ont été évaluées au dernier trimestre de la grossesse et au premier trimestre après l’accouchement en répondant à un questionnaire de dépistage de la dépression périnatale l’Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS), et en participant à un entretien postnatal avec une psychologue, évaluant les complications périnatales, la nature des difficultés, les besoins exprimés, les stratégies mises en place pour y faire face et les ressources à disposition. Une échelle de «sensibilité maternelle» (mesurant l’adéquation des réponses de la mère aux signaux du bébé) a également été remplie par la psychologue à l’issue de la visite à domicile. Résultats La prévalence de la dépression prénatale est de 52 % et celle de la dépression postnatale est de 33 %. Près d’une femme sur cinq (19 %) présente d’importants symptômes de dépression aussi bien à la fin de la grossesse qu’au premier trimestre après l’accouchement. Certains facteurs de risque associés à la dépression sont non spécifiques la migration (être célibataire, absence de soutien conjugal), alors que d’autres sont liés à la situation migratoire (être primo-arrivante, et devoir faire face à un cumul de difficultés légales, économiques et sociales). Près de la moitié des femmes présentent des complications périnatales, mais le taux de césariennes pratiquées n’est pas supérieur à celui de la population générale. Aucune association n’a été trouvée entre la présence d’une dépression pré ou postnatale et la survenue d’autres complications périnatales (par exemple, naissances prématurées, césarienne, petit poids de naissance, pratiques de maternage inadéquates). zième semaine de grossesse. Selon le test utilisé, les laboratoires communiquent en règle générale au médecin traitant les résultats de l’analyse chromosomique en y incluant les chromosomes déterminant le sexe de l’enfant. Conclusion Les primo-arrivantes allophones sem blent constituer une population à haut risque de développer un stress périnatal. Une pratique systématique de dépistage du stress périnatal dès la grossesse, et dans l’année qui suit l’accouchement s’avère particulièrement indiquée, tout comme la mise en place d’actions préventives et culturellement sensibles, visant à réduire l’isolement, et à soutenir des pratiques de maternage métissées. La possibilité d’offrir à ces femmes une continuité dans les soins tout au long de cette période de grande vulnérabilité émotionnelle, semble être un élément-clé de l’instauration d’une bonne alliance. www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte. aspx?gesch_id=20143438 Décision du Conseil aux Etats Dans sa séance du 16 septembre 2014, le Conseil aux Etats a accepté tacitement la motion de Pascale Bruderer et le dossier est maintenant dans les mains du Conseil national. L’allaitement, un atout pour la vie Face à la motion déposée en juin 2014 par la conseillère aux Etats Pascale Bruderer (Argovie), le Conseil fédéral avait à se prononcer sur les dispositions existantes en matière d’analyses prénatales précoces afin de réduire le risque d’abus de telles analyses en vue d’avortements sélectifs liés au sexe de l’enfant à naître. Prise de position du Conseil fédéral le 20 août 2014 A l’instar de l’auteure de la motion, le Conseil fédéral estime que la possibilité de connaître le sexe de l’embryon ou du fœtus suite à des analyses prénatales effectuées au tout début d’une grossesse risque d’induire des avortements sélectifs. En effet, les nouvelles analyses prénatales non invasives peuvent être réalisées très tôt, et leurs résultats peuvent être disponibles avant la fin de la dou- Tel est le thème de la nouvelle News letter Démos parue en octobre 2014 (16 pages, en allemand, français ou anglais). Concilier activité professionnelle et vie familiale constitue un défi pour toute famille. Les solutions sont aussi variées que peuvent l’être les exigences individuelles et la situation de chaque ménage. Se pose alors la question de la garde des enfants – grands-parents, crèches, garderies ou mamans de jour – susceptible d’apporter une aide aux parents. Ce numéro se penche sur plusieurs aspects de l’organisation des familles: les fratries, le partage des tâches, la participation des pères et l’accueil extrafamilial des enfants. Diverses sources statistiques permettent de décrire tous les types de ménage en offrant des visions transversales et longitudinales. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la Newsletter Démos ou la télécharger depuis le portail statistique: www.statistique.admin.ch › Thèmes › 01 Population › Newsletter Le rapport final «Etude longitudinale du stress périnatal des femmes migrantes allophones» (juillet 2014, 86 pages) peut être téléchargé sur le site www.bag.admin.ch › Thèmes › Migration et santé › Recherche › Santé maternelle et infantile Avenir de la médecine de la reproduction «Famille et organi sation familiale» Tel était le slogan de la 9e édition de «La Grande Tétée» qui avait lieu le 12 octobre 2014 à 11 heures. Chaque année, à la mi-octobre, l’association française «La Grande Tétée» invite en effet les parents et leur bébé à venir poser pour une photographie souvenir dans l’une des 80 villes qui organisent cet événement en simultané. Il s’agit avant tout de lutter contre les stéréotypes, de rendre visible l’allaitement et de démontrer en public combien «c’est simple et spontané». Cette année, les organisatrices ont mis l’accent sur l’allaitement comme source d’autonomie pour la famille. Leur message est le suivant: «L’allaitement, c’est pratique, c’est l’occasion de faire (re)découvrir la liberté qu’engendre ce choix: un lait adapté au bébé, aucune préparation ni contrainte dictée par une personne externe à la famille». Voir: www.grandetetee.com Fumer avant l’âge de 15 ans: danger ! A l’université de Bergen (Norvège), l’équipe du Dre Cecile Svanes a interrogé par questionnaire plus de 13 000 hommes et femmes, afin de connaître leurs habitudes en matière de tabagisme. L’analyse démontre que l’asthme non allergique (sans rhume des foins) est nettement plus fréquent chez les enfants dont le père fumait avant la conception. Le risque d’asthme augmente davantage si le père fumait avant l’âge de 15 ans et il est en relation avec la durée du tabagisme. Un dernier point plus inattendu: les scientifiques n’ont pas observé de liens similaires chez les mères. Ces résultats ont été rendus publics lors du Congrès international de la Société européenne de pneumologie (Munich, 6 au 10 septembre 2014). 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 3 Dossier La double fonction de l’écho graphiste en médecine prénatale – de la prévention à la prévenance Le perfectionnement technique indiscutable menace de robotisation. Pourtant, aucune machine ne pourra jamais vérifier l’adéquation entre le fœtus observé et l’enfant rêvé par ses parents qui sont, eux aussi, en construction. Chaque échographie est une affaire d’annonce. Quelles que soient les constatations et le degré de certitude de l’information produite, leur formulation renvoie toujours à l’incertitude existentielle de ce que les couples ont à vivre. Étant à l’origine de la révélation, l’échographiste ne peut pas se soustraire à son rôle de médiateur. Son discours peut avoir une portée considérable, en bien ou en mal. Dans tous les cas, il est confronté à la difficulté de savoir pourquoi et comment accom pagner le projet parental. Luc Gourand, Paris (F ) «Tant qu’il est invisible, le fœtus est paré de la promesse d’un sourire d’enfant que l’image échographique risque d’arracher comme un masque.» P. Denis Le projet d’enfant correspond à une longue évolution qui traverse l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte. Sa temporalité est différente chez la femme et chez l’homme, et pour la parenté biologique et la parentalité psychique. Le nouveau rite de passage de l’échographie est une étape sensible de cette construction. Winnicott souligne l’impossible disjonction entre le bébé et les soins maternels, dans sa célèbre formule: «un bébé sans sa mère, ça n’existe pas». Grâce aux soins maternels (Bion parle de «maternal reverie»), ce sentiment fort de ce dont l’enfant a besoin, le bébé pourra développer une continuité d’être. Selon les psychanalystes, la rêverie maternelle est un contenant nécessaire à l’organisation psychique de l’enfant. Les données récentes des neurosciences et de l’épigénétique [ 1 ] viennent corroborer ces considérations jusque-là empiriques. Si l’on considère que ce processus débute dès la vie intra-utérine, on peut mesurer le poids des traumatismes échographiques – c’est-à-dire les blessures narcissiques que la mère peut subir du fait de déclarations liées à des constatations plus ou moins pathologiques. Des blessures narcissiques qui attaquent l’empathie naturelle à un stade où la jeune mère ne peut pas se réparer par les autres perceptions sensorielles. On voit là les dangers potentiels du diagnostic prénatal (Bydlowsky). La périnatalité psychique est une aventure métaphysique Elle vient mettre au jour l’interrogation sur les origines, la différence des sexes, les avatars de la genèse du soi et de la relation à l’autre. La systématisation du diagnostic prénatal (DPN) examine désormais un fœtus suspect jusqu’à preuve du contraire. La sélection des groupes à risque a profondément modifié langage et comportements en mettant l’accent sur la défiance. Les étapes diagnostiques, faites de «si» et de «peut-être», alimentent l’ambivalence qui s’accompagne d’angoisses et de fantasmes et peut, selon le contexte, transformer le fœtus authentique en «fœtus tumoral» (Boltanski). Cependant, Luc Gourand, gynécologue obstétricien échographiste Ancien responsable du département Echographies prénatales à la maternité Les Bluets et attaché au Centre pluri disciplinaire de médecine fœtale de l’Institut de puériculture et périnatalogie, Paris. Il a été pendant près de 30 ans engagé dans une réflexion institutionnelle sur la préparation à la naissance. Ses derniers travaux (en collaboration avec le Pr Michel Soulé, et al.) portent sur les enjeux de la relation dans les échographies. luc.gourand@noos.fr 4 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Editorial il est essentiel pour les parents de faire confiance à l’aptitude de leur enfant à se développer. Le doute peut déstructurer leur projet. Les parents et les professionnels n’ont pas les mêmes attentes; ils ne parlent pas la même langue. La communication est difficile. Les parents viennent s’assurer que le bébé va bien. Les échographistes ont pour mission de voir ce qui va mal. Tenus par des obligations médico-légales, ils sont avant tout soucieux de ne pas laisser passer une anomalie. Cette contradiction a été décrite comme le «malentendu fondamental» [ 2 ]. Illusion de toute puissance, rançon du progrès, zones grises L’échographie interventionnelle a contribué à faire du fœtus un patient. Les prélèvements échoguidés ont ouvert le champ de la médecine fœtale en autorisant des diagnostics précis et parfois des traitements spectaculaires comme la transfusion in utero chez un fœtus anémié, ou la correction d’un déséquilibre circulatoire dans des grossesses gémellaires monochoriales. Le diagnostic prénatal est officiellement un art exercé dans l’intérêt du patient (ambition thérapeutique justifiant la transgression). C’est aussi l’exercice d’un très grand pouvoir et d’une emprise. Et il y a des revers. Les excès, les insuffisances et les échecs sont d’autant plus insupportables. En une vingtaine d’années, on est arrivé à un inventaire de plus en plus détaillé du fœtus et de ses annexes. On s’interroge plus souvent sur la normalité de structures auxquelles on ne prêtait pas attention jusque-là. Les limites entre un simple variant et ce qui est déjà un signe d’appel pour une possible pathologie se sont amenuisées. Ces interrogations légitimes sont souvent exprimées à haute voix par-dessus les patientes, sous forme de concertations entre les professionnels et, plus souvent encore, elles se trahissent par une communication non verbale, par un appui un peu exagéré de la sonde sur une zone sur laquelle on insiste, par un mutisme embarrassé, parfaitement perçus par la mère et source de désarroi. L’annonce d’une anomalie ou son évocation: un événement majeur La découverte d’une anomalie entraîne une escalade d’interrogations sur sa réalité, la pathologie causale, isolée ou associée, son pronostic. Elle pose toujours, à la mère, la question de sa défaillance. Les équipes de pédopsychiatrie qui travaillent en périnatalogie soulignent le poids des événements périnatals dans les troubles ultérieurs du développement de l’enfant et dans la dépression maternelle. Le défi est donc double: prise en charge technique et, simultanément, nécessité de réparer la mère. Faire une annonce, c’est tenter de concilier l’information et l’incertain [ 3 ]. Les questions que se pose la mère «Pourquoi une chose pareille m’arrive, à moi? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça?» Les informations expliquent en partie les circonstances et éventuellement le déterminisme de l’anomalie, mais ne répondent pas à la question lancinante «Pourquoi moi? Est-ce qu’on va s’en sortir, et Mona Schwager MSc Midwifery, Filière sage-femme, ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften Winterthour Chère lectrice, cher lecteur, Penser et agir de manière éthique s’avère complexe et souvent contradictoire. Les catégories «Noir/Blanc» ou «Correct/ Faux» ne sont d’aucun secours. Il ne s’agit pas seulement des grandes réflexions éthiques autour du diagnostic prénatal, des technologies de la reproduction, de la transparence génétique, mais également de situations très complexes sur le plan éthique auxquelles les sages-femmes sont confrontées. Leur quotidien est certes souvent moins spectaculaire mais il requiert des décisions éthiques en «miniature». Non parce que, dans une situation concrète, la sage-femme pourrait personnellement en décider d’une autre manière. Mais simplement, parce que ce n’est pas si simple d’être sûre de soi. Les situations réelles de travail permettent rarement à la sage-femme de mener une réflexion approfondie de ses missions. C’est pourquoi les décisions à caractère éthique se limitent souvent à réagir «avec les tripes». Une des fonctions de la sage-femme est de ne pas laisser les couples seuls avec leurs incertitudes et leurs angoisses, de favoriser les décisions par une information ciblée et de suggérer des alternatives. Pour cela, les sages-femmes ont besoin des toutes nouvelles connaissances professionnelles, mais aussi de compétences éthiques globales et de critères pour accompagner les décisions à prendre. La plupart du temps, il n’y a ni réponses faciles ni questions simples. Albert Schweitzer disait «Se placer au niveau éthique, c’est penser vraiment». Dès lors, je me pose trois questions au sujet de notre quotidien professionnel: Réfléchissons-nous et discutons-nous vraiment ensemble des valeurs éthiques de notre travail? Ces valeurs fondamentales se retrouventelles dans nos interventions? Sont-elles connues par les groupes concernés, à savoir les femmes, les familles, les médecins? Cordialement, Mona Schwager 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 5 Dossier L’incertitude comme modus vivendi Voici ce qu’a écrit un père un an après la naissance de son enfant: «A partir du moment où nous avions compris ce que les médecins savaient depuis le début, à savoir qu’il n’y aurait pas de réponse à la question «notre enfant est-il normal?» Donner ou non naissance relevait davantage de ce que nous étions prêts à accepter comme situation. Passer d’un choix couperet à un choix de vie nous engageait plus au-delà de toute autre considération. Par conséquent, notre décision devenait une décision de parents: quel était le meilleur choix pour notre enfant? Cette montée en compétence parentale, les médecins auxquels nous avons eu à faire en sont indéniablement les artisans. Et pourtant chacun d’entre eux nous a répété depuis que c’est notre façon d’agir et de nous positionner autant que les résultats d’examens qui les ont en partie éclairés dans la conduite qu’il leur semblait juste d’adopter. Et c’est bien là ce qui demeure à jamais mystérieux dans la relation que nous avons eue les uns aux autres; il serait vain de chercher à ce mystère une clé qui n’existe pas, mais il nous paraît capital de témoigner de la façon dont nous avons, les médecins et nous, tout fait pour forcer la chance jusqu’à la délivrance.» comment?» Les données statistiques, exprimées en pourcentages, sont des repères importants mais, au plan individuel, le résultat du calcul de probabilité est toujours 1 ou 0. Pour la mère, pour le père C’est toujours un drame. L’anomalie découverte ou simplement évoquée cause une blessure narcissique. C’est le cataclysme émotionnel qui est au premier plan. Et il n’y a pas de parallélisme entre fait organique et impact affectif [ 4 ]. Les images du pire font irruption. La rêverie peut être interrompue avec un risque culpabilisant de désinvestissement. La clarté nucale anormale est un exemple emblématique de l’incertitude liée aux signes d’appel. Ces processus peuvent générer des angoisses qui resteront gravées (même si tout se termine bien). Le détour obligé par un malheur potentiel, est un détour vécu dans une inquiétude et une souffrance bien réelles, dans l’invivable attente des examens qui permettront de conclure. Après coup, les parents font état d’une torture morale, véritable mise en parenthèses de leur histoire, pendant laquelle ils s’interdisent de penser à l’enfant, de faire des projets, sans parler des envies meurtrières d’en finir … Le fœtus objet ou sujet? Comment supposer un sujet chez un fœtus lorsqu’il est devenu à ce point-là objet de la médecine? Il faut comprendre la place que l’enfant occupe pour la mère. En effet, si la mère refuse l’enfant, à quoi l’enfant pourra-t-il se raccrocher pour se construire? Il est essentiel de transmettre à l’équipe la nécessité d’offrir à ces bébés une parole désirante [ 5 ]. Voilà probablement une ébauche de réponse à ce mystère dans la relation (cité plus haut): la psychologue avait sans doute réussi à faire circuler dans l’équipe un message positif de cette nature. Définir une éthique Pression médico-légale et respect des protocoles ne suffisent pas. 6 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 «Soigner. Donner des soins, c’est aussi une politique, cela peut être fait avec une rigueur dont la douceur est l’enveloppe essentielle, une attention exquise à la vie que l’on veille et que l’on surveille.» Paul Valéry Chaque échographie est une affaire d’annonce. Les échographies dites normales sont sans doute le meilleur terrain d’entraînement pour explorer les arrière-plans de l’annonce. La sécurité psychoaffective de la mère est aussi un enjeu d’une particulière gravité. Le malaise de l’échographiste Les étudiants en médecine sont élevés dans l’illusion de l’objectivité positive, dans la toute-puissance de la cer titude, dans la proscription du doute et dans la mise à distance des émotions, écueils qui, dans le domaine périnatal, viennent affaiblir la qualité soignante des pro fessionnels [6 ]. L’accueil bienveillant du questionnement parental est un enjeu majeur d’une prévention des dysharmonies interactives précoces entre parents et enfant. Trop souvent, les angoisses anticipatrices normales, légitimes, sont a priori perçues par les soignants comme les marques d’une agressivité pathologique. Ignorées, minimisées ou rejetées, ces marques de prévention et d’acuité parentales trouvent comme principal obstacle à leur maturation les mécanismes de fermeture défensive des professionnels eux-mêmes [ 7 ]. Le malaise de l’échographiste par rapport aux annonces est ambigu. Illusion d’y être pour quelque chose quand tout va bien. Sentiment de solitude, d’injustice de culpabilité quand ça va mal. Mais aussi mélange de satisfaction professionnelle et de performance. En cas d’anomalie, la satisfaction du chercheur est évidemment impossible à partager avec les parents. «Ne criez pas comme ça, implorait un praticien. Je n’y suis pour rien (sic). J’essaie seulement de vous expliquer ce qu’il y a …». Bien sûr, l’échographiste n’est pas responsable de l’anomalie qu’il découvre. Mais il doit en assumer, en quelque sorte, la paternité. Et, comme tout porteur de mauvaise nouvelle, il doit s’attendre à des retours d’incrédulité, de répulsion, voire de haine. Il lui faut utiliser le décalage temporel entre l’information (qu’il produit) et l’annonce (qu’il va en faire) pour se convaincre que l’interlocutrice a priorité sur l’information, et que le fœtus ne doit jamais être dévalorisé. Accepter les émotions Le praticien est soumis à une forte tension pour arriver à masquer ses sentiments. C’est uniquement la prise de conscience de cette tension qui lui permettra de la contrôler. C’est seulement en acceptant de baisser ses défenses que le praticien peut s’adapter à une situation nouvelle. C’est la seule façon d’espérer que les décisions seront plus ajustées aux besoins des patients qu’à ceux des soignants. (Winnicott) Le travail sur l’annonce C’est d’abord un travail sur l’annonceur car la personnalité du médecin détermine pratiquement seule son choix de la réponse (Balint). La variable sur laquelle l’échographiste a le plus de prise, c’est soi-même. Utiliser sa capacité négative D’abord se laisser affecter sans penser … pour ensuite penser ce qui nous affecte … et seulement, alors, pouvoir transmettre notre information … [ 8 ]. Nécessaire antidote aux préjugés, elle permet de donner voix à chacun (de ne pas parler à la place de l’autre), quelle que soit sa condition. Comment se préparer aux annonces? La préparation technique est de plus en plus structurée, mais elle n’aborde que de loin les mystères de la relation. Un travail personnel est donc nécessaire pour interroger sa vocation, sa pratique, développer sa capacité négative, accepter l’intersubjectivité, favoriser la circulation des informations. Il sera complété par un travail en groupe: collaboration en situation avec les psychologues, les pédiatres, consultations en binôme, organisation du carnet d’adresses, débriefing des cas difficiles au cours de réunions dédiées de type Balint. Animer des groupes de préparation pour les parents Dans le cadre de la préparation à la naissance, certaines maternités ont organisé depuis longtemps (Bluets, 1986) des groupes de discussion sur l’échographie et le diagnostic prénatal, animés une fois par mois par un(e) échographiste. Objectifs principaux: formation de l’animateur à l’écoute des patients qui peuvent raconter leurs préoccupations, expliquer la convergence des compétences, expliquer les progrès et limites des examens, parler de la vie fœtale, orienter au besoin vers un soutien psy individuel. S’aider de la narrativité, prologue de la communication Il s’agit de repérer, venant du patient, ce qui va lui permettre de soutenir son projet. Une étude américaine (Marvel) montre que le temps préliminaire laissé au patient pour raconter ses préoccupations est interrompu par le médecin après seulement 23 secondes (en moyenne) pour réorienter la discussion. Ce qui suggère que certaines inquiétudes n’auront pas pu être exprimées et que certaines informations importantes auront pu être manquées. Les arrière-plans sont imprédictibles. Les yeux ont besoin d’oreilles. Une attention particulière aux arrière-plans est nécessaire pour chaque échographie. Les échographies les plus banales en apparence constituent le meilleur terrain pour développer cette attention. L’accueil bienveillant du questionnement parental devrait s’adresser autant au père qu’à la mère. En acceptant de baisser ses défenses, l’échographiste devrait consentir à reconnaître sa vulnérabilité et ses limites, à laisser parler, à respecter l’intimité et à s’appuyer sur la créativité parentale dans la construction du lien. La coopération des échographistes, des parents, avec les psys et les pédiatres, dans les démarches du diagnostic prénatal, est l’une des avancées les plus importantes de ces dernières années. Elle est bénéfique à tous les prota gonistes. Et pas seulement dans les grossesses pathologiques. ( Die Hintergründe sind undurchschaubar. Oder: Augen brauchen Ohren. Jeder Ultraschall verlangt im Hinblick auf die Motivation der Eltern besondere Aufmerksamkeit. Die empathische Befragung zur Motivation sollte sich dabei sowohl an die werdende Mutter als auch an den Vater richten. Zuhören, die Intimität des Paares respektieren und sich dabei auf die Beziehung der werdenden Eltern abstützen, beleben und fördern den Kontakt. Die verstärkte Zusammenarbeit mit den Eltern, mit Kinderärztinnen und -ärzten sowie Psycho logen, ist dabei eine der grossen Verbesserungen in der pränatalen Diagnostik. Davon profitieren alle Beteiligten. Références 1 Developmental programming of early brain and behaviour development and mental health: a conceptual framework. Van den Bergh BR. Dev Med Child Neurol (2011). 2 Soulé M, et al (2011) L’échographie prénatale: promesses et vertiges. Erès, 2e ed (373p. et 2 DVD) http://did.asso.fr/a-l-aube-de-la-vie/ 117-lechographie-de-la-grossesse-les-enjeuxde-la-relation.html 3 Grassin M (2013). Concilier le diagnostic anténatal et l’incertitude, Rev. Méd. Périnat. 5: 155-159 4 Rajon AM (2007). Répercussions du diagnostic périnatal de malformation sur l’enfant et ses parents: approche métapsychologique à partir de l’étude longitudinale de 30 familles. La psychiatrie de l’enfant, Cairn info. 5 Vanier C (2009). Enfances & Psy n° 43 Les besoins psychiques du prématuré, Cairn info. 6 Alvarez L (2010). L’ombre des traumatismes périnatals sur les premiers liens. Psychiatrie de l’enfant. 7 Missonnier S (2012). Manuel de psychologie clinique de la périnatalité, Elsevier. 8 Soubieux M J (2009). Le berceau vide, Erès. Sites internet recommandés www.psynem.org/Rubriques/Perinatalite/Dossiers/ Psy_en_maternite/Bluets (Psychanalyste en maternité) www.sonoworld.com/TheFetus/Home.aspx (Encyclopédie échographie fœtale, accès libre) www.bluets.org/spip.php?article11 (Info-échographie Maternité Les Bluets) global.oup.com/academic/product/narrative-medicine9780195340228;jsessionid=4A9F4CC0475F7DAF373F6C63A7 01197E?cc=fr&lang=en& (R. Charon, Médecine narrative) www.psynem.org/Rubriques/Perinatalite/Dossiers/ Consentement_mutuellement_eclaire 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 7 Dossier L’ambivalence de l’expérience du dépistage prénatal Après le regard du médecin échographiste que donne de Dr. Luc Gourand, nous avons sollicité le regard d’un sociologue. Raphaël Hammer a participé à une étude qualitative auprès de cinquante femmes enceintes qui abordait notamment l’influence de leurs représentations des risques sur leur expérience de la grossesse et leurs choix en matière de suivi. Raphaël Hammer, Lausanne L’enfant projeté entre parenthèses Le concept de «grossesse à l’essai» (ou de «grossesse provisoire») résume largement les enjeux psychosocio logiques du suivi contemporain des grossesses. On doit à Barbara Katz Rothman [ 1 ] d’avoir popularisé l’expression de «tentative pregnancy», en faisant référence aux femmes enceintes dont l’investissement émotionnel vis-à-vis de leur bébé dépend étroitement des résultats des tests confirmant la bonne santé du fœtus. Elle montre que, pour nombre de celles qui ont choisi de procéder à une amniocentèse, l’attachement au bébé est remis en question par l’incertitude des résultats de l’examen et par la perspective d’un éventuel avortement. Dans ces situations marquées par une intense anxiété, elles n’osent pas investir leur grossesse, elles s’efforcent de ne pas penser au fait de porter un enfant. Elles s’interdisent de se penser comme mère potentielle et refusent de se réjouir. Dans l’attente, elles essaient de maintenir une distance non seulement psychologique, émotionnelle et symbolique vis-à-vis du fœtus, mais aussi pratique, par exemple en renonçant provisoirement à acheter des vêtements de maternité. Une autre manière de Raphaël Hammer, sociologue, professeur HES-S2, Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV), Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO). Actuellement, en collaboration avec Yvonne Meyer (HESAV), il s’intéresse à la perception du risque lié à la consommation d’alcool durant la grossesse du point de vue des couples et des professionnels. raphael.hammer@hesav.ch 8 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 gérer l’incertitude consiste à retarder l’annonce de la grossesse à l’entourage jusqu’au moment des résultats du dépistage de la trisomie 21 ou de l’amniocentèse. Si le statut public de la grossesse peut rester maîtrisable par la femme enceinte, la dimension psychologique l’est beaucoup moins, comme lorsque, par ses mouvements, le fœtus rappelle son existence, accentuant d’autant le conflit intérieur et la vulnérabilité de l’identité de mère*. Dans un registre similaire, l’échographie joue un rôle ambivalent, facteur de personnalisation de l’enfant en devenir, d’identification des géniteurs à leur statut de parents [ 2 ]. Or, dans certaines circonstances, cette rencontre concrète avec la réalité visuelle de l’enfant augmente la confusion et le stress des réflexions en matière d’amniocentèse ou d’avortement [ 3 ]. L’ouvrage de Rothman [ 1 ] souligne combien le diagnostic prénatal modifie l’expérience de la grossesse de la femme par une mise entre parenthèses du fœtus et du projet parental, et par une altération profonde des processus d’attachement et de séparation. A ses yeux, le développement des techniques de dépistage et de diagnostic prénatals intensifie de manière dommageable la disjonction psychologique entre la grossesse désirée et le fœtus désiré. A tel point que plusieurs des femmes qu’elle a rencontrées avaient construit un nouvel état de la grossesse: «une grossesse sans bébé» (p. 261). Au-delà du lien mère-enfant, c’est tout le système familial qui peut être concerné par les effets du diagnostic prénatal. Certains témoignages recueillis par le pédopsychiatre Luc Roegiers [ 4 ] sont à cet égard éloquents, à l’instar de cette dame enceinte de son deuxième enfant qui s’efforce de «se déconnecter de son fœtus» (p. 177). Très angoissée par son risque de 1/270 de trisomie 21 et pessimiste sur le résultat diagnostique de l’amniocentèse, elle raconte: «Avant, je le sentais bouger, j’étais contente. Maintenant, plus: on ne sait jamais ce qui peut se cacher là derrière ces petits mouvements». Le mari ajoute: «Alors (…) quand notre grand veut lui donner des bisous sur le ventre, on l’en empêche» (p. 177). * On connaît à l’inverse le cas de femmes qui ressentent pour la première fois les mouvements du fœtus sitôt qu’elles sont rassurées par les résultats de l’amniocentèse. Si l’ouvrage de Barbara Katz Rothman porte avant tout sur l’amniocentèse, aujourd’hui l’idée de «tentative pregnancy» – faudrait-il plutôt parler de «tentative fetus»? – tend à avoir une portée plus large pour s’appliquer également au vécu du dépistage de la trisomie 21 notamment. La «suspension de l’attachement» au bébé [ 4 ] (p. 176) ne concerne donc pas uniquement les grossesses particulièrement à risque mais aussi les grossesses normales. Avec la technicisation croissante du suivi de la grossesse, l’attachement des parents au bébé se construit au fur et à mesure qu’ils sont rassurés sur son bon état de santé ou sa normalité grâce aux résultats des examens médicaux, perçus de plus en plus comme des «certificats de conformité» du fœtus (p. 157). A cet égard, il serait intéressant de voir dans quelle mesure la reconnaissance du bébé à venir dépend aussi d’examens plus tardifs que l’amniocentèse, comme l’échographie morphologique. Des «pionnières morales» Le caractère anxiogène du dépistage prénatal sur le vécu des femmes, les dilemmes existentiels, l’incertitude pesante face aux résultats, ainsi que la complexité émotionnelle et psychologique des décisions que les parents doivent prendre ont été confirmés par des études sociologiques récentes [ 5 ]. Confrontées à des questions fondamentales (le handicap, la normalité, le désir d’enfant, l’interruption de grossesse), les femmes deviennent des «pionnières morales» [ 6 ], généralement à leur corps défendant. C’est également ce que nous avons pu observer lors d’entretiens auprès de 50 femmes enceintes dans le canton de Genève [ 7 ]. Cette interviewée racontait sa profonde hésitation face au choix de l’amniocentèse: «c’est pas évident, on nous met devant des questions lourdes et difficiles à porter d’une certaine façon, parce que choisir quel type d’enquête on veut faire, est-ce qu’on veut faire une amniocentèse, ou non, les risques que ça comporte, si on fait ci, si on fait ça, si on ne le fait pas, etc. (…) la prise de choix, je trouve que c’est pas évident de devoir assumer ça (…) parce que se dire ‘je suis peut-être en train de décider de la vie ou de la mort ou de l’infirmité de mon enfant’, quelle horreur!». Il n’est pas rare que ce sentiment d’une décision impossible à prendre s’exprime dans le regret de s’être engagé dans la voie du dépistage. L’ignorance peut alors apparaître sur le moment comme une meilleure option, comme l’indiquait cette autre interviewée: «c’est là que tu rentres dans une grande difficulté, j’aurais préféré du coup rien savoir, comme à l’époque … et t’es dans un dilemme hallucinant …». Il convient toutefois de nuancer la généralité du caractère négatif et anxiogène du dépistage prénatal sur le vécu de la grossesse et l’attachement au bébé en soulignant que le dépistage est aussi une réponse à l’anxiété de certaines femmes, et qu’une partie d’entre elles expérimentent le dépistage de la trisomie 21 de manière plutôt sereine, sans trop se poser de question, sans anticiper les problèmes qui pourraient survenir [ 8 ]. Risque et responsabilité maternelle La problématique des effets du dépistage et du diagnostic prénatals sur le vécu de la grossesse s’inscrit plus largement dans les caractéristiques du contexte social contemporain. Cette problématique témoigne d’abord ( Von der Ambivalenz der pränatalen Diagnostik Raphaël Hammer, Soziologe, beteiligte sich in Genf an einer qualitativen Studie mit 50 schwangeren Frauen die den Einfluss der Risikodarstellung von pränatalen Untersuchungen auf die Schwangerschaft zum Ziel hat. Das Wissen um das persönliche Risiko, dass der Fötus von Trisomie 21 betroffen sein könnte, macht für viele Schwangere keinen Sinn: das einzige was sie interessiert, ist das Wissen, ob die Genom-Mutation vorliegt oder nicht. Zudem ist die probabilistische Verwendung von Sprache, die zu jeder Risikologik gehört, ein weiteres Hindernis für eine «rationale» Entscheidung der Eltern. Mit der zunehmenden Technisierung der Kontrolle des Schwangerschaftsverlaufs entwickelt sich langsam aber sicher eine Beziehung mit dem werdenden Kind, die sich jedoch vor allem an seiner gesundheitlichen Verfassung orientiert, das heisst, an den medizinischen Untersuchungen, die den Eltern bestätigen, das sich der Fötus den Erwartungen entsprechend entwickelt. de la prégnance de la notion de risque qui est au cœur de la médecine de surveillance. Cette prédominance de la notion de risque présente au moins deux conséquences générales, particulièrement sensibles dans le cas du dépistage prénatal. Premièrement, loin d’être toujours une ressource pour l’action et loin de constituer une information qui contribue au sentiment de contrôle sur son état de santé, la connaissance du risque personnel tend à accroître le sentiment de vulnérabilité, d’anxiété et d’incertitude. La volonté d’anticipation et de maîtrise qui est au principe du calcul des risques de santé tend à être vécue par les patients en des termes très différents et négatifs. La connaissance du risque personnel que le fœtus soit atteint de trisomie 21 n’a tout simplement pas de sens pour nombre de femmes enceintes pour qui la seule chose qui importe est de savoir si l’anomalie chromosomique est présente ou absente. Le refus de l’incertitude amène certaines femmes à choisir, en l’absence d’indication médicale, une amniocentèse dans une logique de quête de certitude et de réduction de l’anxiété («pour être sûr que tout va bien»), en dépit des risques de fausse couche associés à l’examen [ 8 ]. Deuxièmement, la difficulté de compréhension du langage probabiliste, du 1/x, inhérent à la logique du risque, représente un obstacle supplémentaire à une décision «rationnelle» pour les parents. Les effets négatifs du dépistage et du diagnostic prénatals sur le lien mère-fœtus révèlent aussi plus largement la médicalisation profonde du rapport subjectif à la santé. Les sensations corporelles personnelles tendent à être invalidées par des indicateurs invisibles, par des mesures médicales nécessitant une intervention professionnelle et technique. Dans une société du risque dominée par la médecine de surveillance, le ressenti a perdu de sa valeur pour évaluer son (bon) état de santé, qui plus est lorsqu’il s’agit de l’être que l’on porte en son sein. La conviction que le bébé va bien, que la grossesse se déroule sans encombre résiste alors mal au résultat d’un risque élevé de trisomie 21 qui peut être perçu comme un «fait», comme nous le racontait une interviewée [ 7 ]: «j’avais une chance sur trente-six de trisomie, je me suis dit mais … c’est bon … 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 9 Dossier Sur nos écrans il n’y a plus de bébé … c’est fini entre guillemets … [avant le test] j’étais pas du tout inquiète, je me suis dit que s’il avait un problème, je l’aurais senti … mais en même temps les faits étaient là et puis c’était pas possible de m’enlever ça de la tête … c’était vraiment hyper difficile parce que je ne savais pas si je devais m’attacher, je pense inconsciemment je le rejetais aussi». En dehors de la valeur accrue de l’enfant due à l’évolution des comportements de fécondité, la norme sociale de responsabilité maternelle qui pèse sur les femmes enceintes permet aussi de comprendre la popularité du dépistage prénatal et son vécu ambivalent. «On attend d’une femme enceinte qu’elle réponde de tous les aspects de la vie utérine du fœtus; de son bon développement physique, de son bien-être psychologique, de l’amour qui lui est porté, en somme qu’elle le protège de tous les risques biologiques et psychosociaux» [ 9 ] (p. 16). La femme enceinte est ainsi appelée non seulement à se discipliner, à contrôler son mode de vie quotidien, mais aussi à se soumettre à une surveillance médicale [ 10 ]. Le recours au dépistage prénatal répond ainsi en grande partie à des attentes sociales, reflétant ce qui est perçu comme étant le comportement normal d’une bonne mère, un comportement responsable. Dans ce contexte, au-delà de la question économique, l’observation dans les prochaines années du degré d’acceptation et d’utilisation par les futurs parents des nouveaux tests de dépistage de la trisomie 21 à partir du sang maternel représentera un puissant révélateur de l’évolution des tendances évoquées dans ces lignes. Bibliographie 1 Rothman BK (1994). The tentative pregnancy, London: Pandora. 2 Soulé M (éd) (2000). L’échographie de la grossesse: les enjeux de la relation, Paris: Starfilm International. 3 Aune I & Möller A (2012). “I want a choice, but I don’t want to decide” – a qualitative study of pregnant women’s experiences regarding early ultrasound risk assessment of chromosomal abnormalities. Midwifery, 28(1), 14 – 23. 4 Roegiers L (2003). La grossesse incertaine, Paris: PUF. 5 Thomas GM (2014). Prenatal screening for Down’s Syndrome: Parent and Healthcare Practitioner Experiences. Sociology Compass, 8(6), 837 – 850. 6 Williams C et al. (2005). Women as moral pioneers? Experiences of first trimester antenatal screening. Social Science & Medicine, 61, 1983 – 1992. 7 Manaï D et al. (éds) (2010). Risques et informations dans le suivi de la grossesse: droit, éthique et pratiques sociales, Berne / Bruxelles: Stämplfi & Bruylant. 8 Hammer R & Burton-Jeangros C (2013). Tensions around risks in pregnancy: A typology of women’s experiences of surveillance medicine. Social Science & Medicine, 93, 55 – 63. 9 Jacques B (2007). Sociologie de l’accouchement. Paris: PUF. 10 Lupton D (1999). Risk and the ontology of pregnant embodiment. In D. Lupton (ed), Risk and sociocultural theory (pp. 59 – 85), Cambridge: Cambridge University Press. 10 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Toni Harman, Alex Wakeford Microbirth Et si la façon d’accoucher avait une incidence sur la santé future des enfants et même sur leur descendance? Se pourrait-il qu’une naissance par césarienne empêche le transfert d’une multitude de bactéries protectrices de la mère au nouveau-né, nuisant ainsi au développement optimal du système immunitaire de ce dernier? Et lors d’un accouchement classique, l’utilisation d’hormones, telle l’ocytocine de synthèse, affecte-t-elle également la biodiversité bactérienne de l’enfant? Le film se présente comme une enquête scientifique sur une réalité aussi méconnue qu’alarmante. Ce documentaire présenté en salle de cinéma ou en DVD (2014, 60 minutes, 30 dollars américains) examine comment des pratiques obstétricales pourraient nuire à des processus biologiques essentiels, et rendre nos enfants et les adultes qu’ils deviendront plus susceptibles de souffrir de certaines maladies au cours de leur vie. Les réalisateurs Toni Harman et Alex Wakeford donnent la parole à toute une série de scientifiques réputés du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Commande en ligne: www.microbirth.com Mosaïque Le développement des enfants de parents ayant une déficience intellectuelle – étude longitudinale (SePIA-CH) Dagmar Orthmann Bless, Fribourg Point de départ La parentalité des personnes avec une déficience intellectuelle (intellectual disability – ID) est une question très controversée. Compte tenu de la présence de la déficience intellectuelle qui conformément à la définition se caractérise par un double critère (à savoir la présence de limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du fonctionnement adaptatif), des doutes sont exprimés au sujet des compétences éducatives et parentales de ces personnes. Les répercussions potentielles sur le bien-être de l’enfant et le fait que ces parents ne parviennent pas à assurer leurs responsabilités et leurs droits parentaux sans une assistance substantielle font partie des craintes évoquées. La présence de limitations intellectuelles chez les parents forme une constellation de risques pour l’enfant et son développement. Les résultats empiriques issus des études internationales rapportent une fréquence accrue de perturbations de la santé, du développement intellectuel, socio-émotionnel et langagier chez les enfants nés de parents ayant une ID en comparaison d’une population typique. Des réactions de stress ainsi que la difficulté de ces parents à satisfaire les besoins fondamentaux de leurs enfants font aussi partie des difficultés attestées par les travaux empiriques. Les connaissances disponibles sont cependant encore très globales et peu nuancées. En Suisse, aucune donnée de ce genre n’est encore disponible. La parentalité des personnes avec une ID est un phénomène rare, mais pas exceptionnel. Sur le plan international, les estimations en matière de prévalence le situent à hauteur de 2 à 3 % de la population avec une ID. L’incidence se monte à 1 ou 2 naissances sur 1000. On sait que l’incidence a augmenté au cours des dernières années et que les personnes avec une déficience intellectuelle légère sont plus particulièrement concernées. Le fait que, régulièrement et au fil du temps, de plus en plus d’enfants naissent dans un contexte marqué par une constellation de risques dont on ne sait rien de précis en ce qui concerne la genèse et les conséquences, mais qui est susceptible de générer de façon hautement probable un important besoin de soutien, légitime pleinement cette recherche. Les questions de recherche Afin de mieux comprendre le développement des enfants sous les conditions mentionnées et de soutenir plus adéquatement ces familles, l’étude explorera les trois axes suivants: 1. Etude du développement de l’enfant de la naissance jusqu’à l’âge de 2 ans révolus 2. Etude de certaines caractéristiques sélectionnées du contexte biopsychosocial dans lequel vit et se développe l’enfant 3. Etude des liens et interactions entre le développement précoce de l’enfant et les caractéristiques du contexte biopsychosocial. Le protocole de la recherche L’échantillon est composé d’enfants nés en Suisse de mères avec une ID dans un intervalle de 12 mois. Le recrutement de l’échantillon s’est effectué par l’intermédiaire des hôpitaux et des sages-femmes. Cette étude étant longitudinale, les enfants et leur mère sont rencontrés à six reprises entre la naissance et l’âge de 2 ans. Les données concernant le développement de l’enfant sont recueillies au moyen d’un test standardisé (Bayley III). Les paramètres concernant le contexte biopsychosocial seront collectés à l’aide de tests standardisés, d’observations structurées et de questionnaires standardisés. Cette recherche est novatrice. En effet, aucune étude avant elle ne s’est appuyée sur un échantillon aussi dépourvu de biais et aucune n’a cherché à recueillir des informations sur le développement de l’enfant et sur ses facteurs contextuels selon une procédure continue et en contrôlant de façon si stricte le critère de déficience intellectuelle. Les connaissances attendues serviront diverses applications, comme par exemple pour optimiser le suivi médical pré-, péri- et postnatal des enfants à risques et de leurs mères, pour confirmer la qualité des procédures décisionnelles dans le champ de la protection des droits de l’enfant et de l’adulte, ainsi que pour organiser, en Suisse, des services de soutien à l’intention des enfants et de leurs parents respectueux des droits. Informations Requérante principale: PD Dr. habil. Dagmar Orthmann Bless (Université de Fribourg) | Co-requérante: Prof. Dr. Geneviève Petitpierre (Université de Fribourg) | Chercheuses: Ana Slokar et Karina-Linnéa Hellfritz, assistantes de recherche FNS | Durée du projet: 1. 4. 2014 – 31. 3. 2017 | Cette recherche est financée par le Fonds National suisse de la recherche scientifique (FNS) (Subside n° 100019_149570/1). Des informations plus détaillées sont disponibles sur le site: http://fns.unifr.ch/sepia/de Contact PD Dr. Dagmar Orthmann Bless dagmar.orthmann@unifr.ch Institut de Pédagogie curative et spécialisée de l’Université de Fribourg Rue St-Pierre-Canisius 21 CH-1700 Fribourg T +41 26 300 77 13 http://unifr.academia.edu/DagmarOrthmannBless 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 Infos sur la recherche Déterminants de changement de poids durant les 96 premières heures de vie chez les enfants nés à terme Determinants of Weight Changes during the first 96 hours of Life in Full-Term Newborns Maria João Fonseca et al. In: BIRTH, ISSUES IN PERINATAL CARE 41:2 June 2014, 160–167. Résumé en allemand, dans ce numéro, p. 38 Contexte La perte de poids du nouveau-né (Newborn weight loss NWL) est évaluée, pour les trois premiers jours de vie, à environ 6 % du poids de naissance (birthweight BW). Les auteurs avaient pour but de décrire les déterminants d’une perte de poids excessive ou faible pour les 96 premières heures de vie. Méthodologie Un échantillon de 1288 singletons nés à terme sans anomalie congénitale et appartenant à une même cohorte de naissance (génération XXI) a été constitué. Les nouveau-nés ont été recrutés en 2005 / 2006 dans toutes les unités hospitalières publiques dispensant des soins obstétricaux et néonataux de Porto au Portugal. Les informations ont été collectées lors d’une interview en face-à-face et dans des extraits de dossiers cliniques. Les données anthropométriques ont été établies par des examinateurs formés et la perte de poids du nouveau-né (NWC) a été estimée selon la formule: (poids-BW)/BW × 100. Cette perte a été qualifiée d’excessive (en-dessous du 10e percentile de la distribution de l’échantillon des NWC: ≤ – 9,4% par rapport au BW), de normale (entre le 10e et le 90e percentile: – 9,3 à – 4,2%) ou de faible (au-dessus du 90e percentile: ≥ – 4,1%). Les Odds Ratios ajustés (OR) et l’intervalle de 95% de confiance (CI) ont été calculés en utilisant des modèles de régression multinomiale. Résultats La perte de poids excessive du nouveau-né (Excessive NWL) est associée de manière positive avec l’âge maternel ≥ 40 ans (OR = 3.32, 95 % CI 1.19 - 9.25), avec le niveau de formation de la mère (OR = 1.04, 95% CI 1.00 – 1.09), avec l’accouchement par césarienne (OR = 2.42, 95% CI 1.12 – 5.23), ainsi qu’avec la jaunisse traitée par photothérapie (OR = 1.69, 95 % CI 1.00-2.87). La perte de poids faible du nouveau-né (Insufficient NWL) est associée de manière positive avec un faible poids de naissance (OR = 2.68, 95 % CI 1.13-6.33), de même qu’avec une formule d’alimentation mixte (OR = 1.74, 95% CI 1.13-2.66). Conclusion Les nouveau-nés allaités ne perdant pas de poids de manière excessive et les nouveau-nés bénéficiant d’une alimentation mixte manifestant une perte de poids faible, cette étude confirme que l’allaitement maternel procure une excellente nutrition durant cette période. Traduction: Josianne Bodart Senn, rédactrice Sage-femme.ch Début du travail en présence d’une sage-femme aux Pays-Bas: quels traitements les parturientes préfèrent-elles? quels traitements utilisent-elles vraiment? Dutch women in midwife-led care at the onset of labour: which pain relief do they prefer and what do they use? Trudy Klomp, Ank de Jonge, Eileen K Hutton and Antoine LM Lagro-Janssen. In: BMC Pregnancy and Childbirth 2013, 13:230. Résumé en allemand, dans ce numéro, p. 37 Contexte Les douleurs ressenties au cours du travail de l’accouchement sont plus fortes que n’importe quelle autre douleur physique. Beaucoup de femmes enceintes sont préoccupées par ces douleurs et par la manière de les gérer efficacement. L’objectif de cette étude était d’examiner les corrélations entre les caractéristiques des femmes enceintes à bas risques et leurs préférences en ce qui concerne la gestion des douleurs durant l’accouchement. Méthodologie Cette étude fait partie de l’étude DELIVER, une étude de cohorte prospective multicentrique dynamique. Ses données ont été recueillies entre septembre 2009 et mars 2011 auprès de 20 cabinets de sages-femmes établis sur l’ensemble des Pays-Bas. Les critères d’inclusion pour les femmes étaient: une grossesse 12 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 unique, des soins dirigés par une sage-femme au début du travail, être de langue néerlandaise, anglaise, turc ou arabe. L’échantillon comptait 1511 femmes en soins primaires; elles avaient rempli le questionnaire 2 (dès 34 semaines de grossesse jusqu’à l’accouchement) ainsi que le questionnaire 3 (autour des six semaines post-partum). Ces questionnaires étaient disponibles soit en ligne, soit sur papier. Résultats Mille cinq cents et onze femmes ont participé. Avant l’accouchement, 15,9 % d’entre elles disaient préférer une méthode médicamenteuse de soulagement des douleurs. Pendant le travail, 15,2 % de l’échantillon total ont utilisé un soulagement médicamenteux des douleurs et 25,3 % des femmes qui avaient indiqué durant leur grossesse une préférence pour l’utilisation d’un soulagement médicamenteux des douleurs, ont effectivement utilisé une telle méthode. Ne pas être Néerlandaises d’origine et avoir prévu la naissance à l’hôpital sont deux facteurs associés à une préférence mentionnée pendant la grossesse pour le soulagement médicamenteux des douleurs. Etre primipare et avoir prévu d’accoucher à l’hôpital sont deux facteurs associés à l’utilisation réelle de la méthode préférée de soulagement médicamenteux des douleurs pendant le travail. En outre, 85,5 % des femmes qui avaient indiqué avant la naissance une préférence pour ne pas utiliser un soulagement médicamenteux des douleurs, n’ont effectivement utilisé aucune médication. Conclusions Seule une petite minorité des femmes indiquent avant la naissance une préférence pour un soulagement médicamenteux des douleurs pendant l’accouchement. La plupart des femmes n’ont pas reçu de soulagement médicamenteux des douleurs pendant le travail, même si elles avaient indiqué auparavant une préférence pour celle-ci. Les fournisseurs de soins devraient discuter de l’imprévisibilité du processus de travail et du fait que l’utilisation réelle des médicaments contre les douleurs ne correspond souvent pas à la préférence que les femmes mentionnent avant la naissance. Traduction: Josianne Bodart Senn, rédactrice Sage-femme.ch Commentaire Il existe peu de données dans la littérature examinant les préférences des parturientes concernant la gestion de la douleur durant l’accouchement ainsi que ce qui est disponible en matière de soulagement. L’étude de Klomp (2013) confirme que les femmes néerlandaises préfèrent le soutien des sagesfemmes. Les résultats sont positifs et alignés: parmi les 85,5 % des femmes indiquant avant la naissance une préférence pour ne pas utiliser un soulagement médicamenteux, aucune n’a utilisé de médication. Plus qu’un succès, ces résultats font figure d’exception et ils représentent non seulement l’éloge de l’extraordinaire travail qu’effectuent les sages-femmes mais aussi la reconnaissance d’un système de santé obstétrical propice à une prise en charge des grossesses et des naissances majoritairement assurée par les sages-femmes. L’échantillon de cette étude est représentatif de la popu lation néerlandaise et la disparité de la culture obstétricale hollandaise et suisse fait que ces résultats ne sont pas transférables à notre pays. Ils nous invitent toutefois à reconsi dérer les préférences des femmes en matière de soulagement de la douleur, de les informer et de les accompagner dans leurs choix et leurs besoins. Emanuela Gerhard, sage-femme, MSc Midwifery Expériences des femmes qui, après avoir planifié un accouchement à domicile, ont par la suite besoin d’un transfert intra-partum à l’hôpital Experiences of women planning a home birth who require intrapartum transfer to hospital. Fox D, Sheehan A & Homer C (2014). In: International Journal of Childbirth, 4(2), 103–119(17). Résumé en allemand, dans Hebamme.ch 10/2014, p. 15 Résumé Les données récentes confirment la sécurité de l’accouchement à domicile quand il est planifié pour des femmes à faibles risques et qu’il est réalisé par des sages-femmes formées et expérimentées dans des conditions de collaboration adéquate en termes de référence et de transfert. Le but de cet article est de synthétiser la littérature qualitative sur les expériences des femmes qui planifient un accouchement à domicile et qui sont par la suite transférées de leur maison à l’hôpital. Une méta-analyse a été choisie pour mieux comprendre les expériences de transfert des femmes par la synthèse de données qualitatives et par leur interprétation. Trois catégories ont été mises en évidence: «communication, connexion et continuité», «assurer la transmission» et «donner sens à ces événements». La qualité et la précision de la communication, le sentiment de se sentir reliée à l’hôpital de référence, la continuité entre les sages-femmes: tels sont les éléments qui contribuent à faire du transfert un processus aussi transparent que possible aux yeux des femmes. L’arrivée à l’hôpital est le moment le plus vulnérable et le plus effrayant, si bien que la présence d’une sage-femme connue s’avère rassurante. Les soignants qui prennent le relais doivent également être sensibles aux besoins des femmes à être rassurées et acceptées. Les raisons du transfert doivent être clairement communiquées à la fois au moment du transfert et de manière détaillée pendant le post-partum. Les femmes ont besoin de parler de leur expérience et de manifester leur sentiment de déception pour progresser dans leur parcours de vie. La continuité du personnel soignant permet que ce processus se fasse d’une manière sensible et individualisée par l’intermédiaire de personnes connues. D’autres études qualitatives sont en cours de planification pour examiner plus en profondeur les questions de transfert lors d’un accouchement à domicile, en particulier dans le cadre d’un projet national sur les lieux de naissance en Australie. Traduction: Josianne Bodart Senn, rédactrice Sage-femme.ch 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 13 Fédération • Verband Lors de sa séance du 10 septembre 2014, le Comité central de la FSSF a … –d éposé une prise de position sur le décès des enfants nés trop tôt auprès de l’Office fédéral de la justice (OFJ). Cette prise de position, demandée par l’OFJ suite à une interpellation sur le thème de la perte prématurée Schweizerischer Hebammenkongress d’un enfant, a été rédigée conjointement avec le Service KommuniKation Fausse couche et mort d’enfant périnatale. – a pprouvé la réponse donnée suite à la consultation Schweizerischer Hebammenkongress sur le projet de Centre de qualité. Schweizerischer Hebammenkongress KommuniKation –p ris acte du bilan réjouissant du Congrès 2014 (bénéfice KommuniKation d’environ CHF 53 000.–), ainsi que du bilan semestriel. –d écidé de renoncer à sa retraite annuelle, en guise de signal aux membres, l’année 2015 étant une année d’économies. –n ommé Yvonne Meyer vice-présidente pour succéder à Marianne Indergand-Erni. Par ailleurs, une nouvelle répartition des responsabilités attribuées aux membres du CC et à la Secrétaire générale a été effectuée. – a pprouvé un concept général de communication intégrée qui sera mis en œuvre en deux étapes. CommuniCation Congrès suisse des sages-femmes Congrès suisse des sages-femmes CommuniCation CommuniCation Barbara Stocker Kalberer, Présidente de la FSSF Congresso svizzero delle levatrici Congress Center Basel / L’Entrée Prix Isabelle Sauvin 2015 Congresso svizzero delle levatrici Congress Center Basel / L’Entrée ComuniCazione Congresso svizzero delle levatrici ComuniCazione En souvenir d’Isabelle Sauvin, sage-femme indépendante geComuniCazione nevoise décédée en 1999, la FSSF a remis pour la cinquième fois le «Prix Isabelle Sauvin» pour récompenser deux travaux de cercles de qualité et de guidelines FSSF. Isabelle Sauvin pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1 s’était beaucoup investie au sein de la FSSF en faveur du développement des activités des sages-femmes indépendantes (sfi). Les prix, d’un montant de CHF 1500.– chacun, seront repf_Hebammen_Inserat A5.indd 1 mis dans le cadre de l’assemblée des déléguées 2015 qui aura pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1 lieu le 20 mai à Bâle. Vous trouverez des informations concernant ce prix et les conditions de participation sur notre site internet sous la rubrique «domaine pour les membres», sous sfi qualité. Prière d’envoyer votre travail jusqu’au 31 janvier 2015, en trois exemplaires, à l’adresse suivante: Fédération suisse des sages-femmes Ella Benninger Chargée de qualité sfi Rosenweg 25C 3000 Berne 23 Pour toutes questions, prière de vous adresser à: e.benninger@sage-femme.ch La FSSF se réjouit d’avance de l’intérêt de vos travaux. 14 Congrès suisse des sages-femmes Ella Benninger, chargée de qualité sfi Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 20. / 21.05.2015 Congress Center Basel / L’Entrée 20. / 21.05.2015 20. / 21.05.2015 www.hebamme.ch 20.08.14 16:55 www.hebamme.ch www.hebamme.ch 4e conférence des sages-femmes cheffes de service à Berne – Un enrichissement pour toutes 20.08.14 16:55 20.08.14 16:55 Le mardi 16 septembre 2014, se sont rassemblées à Berne 70 sages-femmes et infirmières cheffes d’unités obstétricales des hôpitaux et de maisons de naissance venant de toute la Suisse. C’était leur quatrième rencontre annuelle organisée par la FSSF. Parmi elles se trouvaient quelque 25 collègues romandes qui avaient fait le voyage jusqu’à Berne. Après les mots de bienvenue de Barbara Stocker, les membres du CC se sont présentées et des informations du secrétariat ont été données. Ainsi, Susanne Clauss, membre du CC, a expliqué que l’élaboration d’une stratégie nationale concernant les «Infections nosocomiales» était prévue pour la fin de l’année 2015. Susanne Clauss représente la FSSF dans le groupe de travail et peut apporter le point de vue des sagesfemmes dans ce dossier important en matière de politique de santé. En effet, chaque année en Suisse, près de 70 000 personnes sont infectées par les «germes des hôpitaux» et près de 2000 d’entre elles en meurent. Muriel Caldelari, enseignante à la HESAV à Lausanne, a parlé de manière convaincante de la réanimation du nouveau-né dont l’enjeu principal est une bonne communication interdisciplinaire. Pour l’améliorer, une formation par simulation dénommée «Start4Neo» a été mise sur pied. Martina Gisin, responsable de formation à l’Hôpital universitaire de Bâle, a relaté l’expérience d’une formation par simulation pour traiter les cas d’urgence obstétricale. Proposé depuis des années par la Clinique des femmes, cet entraînement par simulation est fréquenté par des collègues de différentes disciplines. Dans le cadre d’une urgence obstétricale, une bonne collaboration interprofessionnelle et interdisciplinaire est particulièrement importante – «train together who work together», a déclaré Martina Gisin. Depuis 15 ans, l’Hôpital d’Uster organise deux fois par année un repas d’affaires pour favoriser les échanges interprofessionnels. Sabrina Schipani, membre du CC et sage-femme dans cet hôpital, a précisé les effets d’un tel projet. Sur place, la collaboration entre les groupes professionnels concernés s’est améliorée depuis l’introduction de ces déjeuners d’affaires. «On se connaît depuis le ‹lunch› et on a moins d’appréhensions pour échanger des idées, demander de l’aide ou poser des questions. Notre réseautage a des répercussions sur la prise en charge des femmes chez nous. Et cela nous réjouit beaucoup!» La dernière présentation était destinée à «introduire» les discussions de l’après-midi qui portaient sur les conditions de travail des sages-femmes hospitalières. Nancy Bellwald, sagefemme cheffe à la Maternité d’Uster, a détaillé son expérience de planification des postes. Elle a montré comment elle s’y prenait pour jongler avec les postes à temps partiel, le règlement des jours de vacances et celui des heures sup- plémentaires pour arriver au final à satisfaire ses collaboratrices. De manière surprenante et tout à fait non conventionnelle, mais avec le soutien de la direction de l’Hôpital, elle réussit ainsi à juguler la pénurie de personnel et à positionner l’Hôpital comme la Maternité parmi les employeurs intéressants de la région d’Uster. Mauvaises conditions de travail Une enquête récente mandatée par l’association allemande des sages-femmes a mis en évidence la mauvaise ambiance de travail que subissent les sages-femmes en Allemagne. Elle révèle beaucoup de frustrations, une réelle souffrance au travail, un attrait pour le temps partiel (71,7 % – soit deux fois plus qu’en 1971) au détriment du temps plein. Qu’en estil en Suisse? On sait qu’il manque – ou qu’il va manquer – des sages-femmes, mais combien et dans quels domaines? Dans leurs travaux, les groupes ont fait émerger toute une série de constats: – Un calcul plus judicieux des postes nécessaires (y compris la dotation pour les salles d’accouchement) serait indispensable. La FSSF pourrait-elle s’en charger? – Pour les petites unités hospitalières, le calcul des postes est souvent trop serré, de sorte que les travaux annexes (nettoyage par exemple) ne sont pas pris en compte alors qu’ils restent à faire au jour le jour. – Il conviendrait de nommer précisément les compétences des sages-femmes, de dire et de montrer ce qu’elles savent (et peuvent) faire pour mieux se faire entendre. Il manque également un descriptif de poste pour les sages-femmes disposant d’un Master. Schweizerischer Hebammenverband SHV | Fédération suisse des sages-femmes FSSF | Federazione svizzera delle levatrici FSL | Federaziun svizra da las spendreras FSS Présidente | Präsidentin Barbara Stocker Kalberer, SHV Rosenweg 25 C, Postfach, 3000 Bern 23 Sections | Sektionen Aargau-Solothurn Anne Steiner annehin@web.de Waltersburgstr. 16, 5000 Aarau T 062 822 81 21, M 079 455 69 29 Beide Basel (BL/BS) Doris Strub d.strub@datacomm.ch Gartenweg 156, 4497 Rünenberg T 061 983 08 44 Regina Burkhardt gina99ch@yahoo.de Ostenbergstr. 3, 4410 Liestal T 061 322 33 64 Bern Marianne Haueter shv-sektionbern@bluewin.ch Bunschen 171 B, 3765 Oberwil i.S. T 031 783 01 70 Fribourg Anne-Marie Pillonel info@sage-femme-fribourg.ch Route de Bertigny 39, 1700 Fribourg T 078 623 52 38 Ticino Francesca Coppa-Dotti fsl.ti@hotmail.com Via Raslina 5, 6763 Mairengo T 091 866 11 71 Zentralschweiz (LU/NW/OW/UR/ZG) Karien Näpflin-Defloor hebammmeundmehr@hispeed.ch Dorfhalde 40, 6033 Buchrain T 041 442 08 00, M 079 743 88 14 Genève Dany Aubert-Burri dany.aubert-burri@hesge.ch 16, rue Henri-Mussard 1208 Genève T 022 300 40 03, M 078 606 40 03 Simona Pagani Scarabel fsl.ti@hotmail.com I runch da vigana 21, 6528 Camorino T 076 616 74 06 Carmen Zimmermann-Steiger kontakt@hebamme-luzern.ch Gärtnerweg 20, 6010 Kriens T 041 320 63 06, M 079 565 05 82 Valais romand Daniela Sintado dsintado@bluewin.ch Rue de Lausanne 24, 1950 Sion T 079 471 41 60 Zürich und Umgebung (ZH/GL/SH) Stephanie Hochuli stephanie.hochuli@shinternet.ch Köschenrütistrasse 95, 8052 Zürich T 079 711 80 32 Oberwallis Ruth Karlen ruthkarlen@gmx.ch Mühlackerstr. 26a, 3930 Visp T 027 945 15 56 Ostschweiz (SG/TG/AR/AI/GR) Madeleine Grüninger grueninger.madeleine@bluemail.ch Weidenhofstr. 3, 9323 Steinach T 071 440 18 88, M 079 238 40 78 Schwyz Christine Fässler-Kamm christinessler@bluewin.ch Chappelihof 26, 8863 Buttikon T 055 445 21 54, M 079 733 18 48 Marie-Gabrielle von Weber mgvonweber@pop.agri.ch Urenmatt, 6432 Rickenbach T 041 811 13 26, M 079 516 08 59 Isabelle Mabeau imab61@hotmail.com Rte du Grand St Bernard 11, 1945 Liddes T 027 746 36 53 Vaud-Neuchâtel-Jura (VD/NE/JU) Laurence Juillerat Route du Bugnon 21, 1823 Glion T 079 732 06 64 Section maisons de naissance Sektion Geburtshäuser Jacqueline Wenk jacquelinewenk@gmail.com Vogelsangstrasse 9, 6205 Eich T 041 460 01 50 Géraldine Zehnder-Joliat Ch. des Oiseaux, 1040 Villars-le-Terroir T 079 647 69 75 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 15 Fédération • Verband – Pour les consultations des cas compliqués qui sont assurées par des sages-femmes, il faudrait mieux décrire des rôles de chacun et chacune. – Pour les maisons de naissance, la facturation pose quelques problèmes et des forfaits seraient souhaitables. La relève est à envisager dès maintenant. Il conviendrait aussi d’unifier les dossiers de transfert. La FSSF pourraitelle rédiger des guidelines à ce sujet? – Les sages-femmes venant des pays de l’Est n’ont pas les mêmes références culturelles ni la même philosophie de l’accouchement. Elles n’ont par exemple pas l’habitude de travailler en présence du mari ou du partenaire. Une formation continue renforcée est indispensable pour elles. – L’absentéisme pose également problème: des guidelines seraient utiles à ce propos. – Tout reste à faire pour la fidélisation des jeunes diplômées sages-femmes. – Parmi les solutions proposées, on note des échanges réguliers à un niveau interdisciplinaire, des tables rondes, des discussions de cas, toujours en vue d’une meilleure communication ainsi qu’un perfectionnement inter professionnel. – D’une manière générale, l’image positive de la sagefemme doit être renforcée et la FSSF devrait elle-même être plus visible. Josianne Bodart Senn, rédactrice Sage-femme.ch Wolfgang Wettstein, rédacteur Sage-femme.ch An der Sitzung vom 10. September 2014 hat der SHVZentralvorstand … – eine Stellungnahme zum Tod bei Frühgeborenen zusammen mit der Fachstelle für Fehlgeburt und perinataler Kindstod beim Bundesamt für Justiz (BJ) eingereicht. Der SHV wurde aufgrund einer Interpellation zum Thema «Früher Kindsverlust» dazu aufgefordert. – die Vernehmlassungsantwort zum geplanten Qualitäts zentrum verabschiedet. – die erfreuliche Kongressabrechnung 2014 (Gewinn von rund CHF 53 000.–) sowie den Halbjahresabschluss zur Kenntnis genommen. – entschieden, auf eine Klausur zu verzichten. Dies als Zeichen an die Mitglieder, da das Jahr 2015 für den Verband eine Sparrunde sein wird. – Yvonne Meyer als Nachfolgerin von Marianne IndergandErni zur Vizepräsidentin gewählt. Ebenso wurden die Zuständigkeiten der ZV-Mitglieder und der Geschäfts führerin neu verteilt. – ein Grobkonzept für eine integrierte Kommunikation in zwei Etappen verabschiedet. Barbara Stocker Kalberer, SHV-Präsidentin Prix Isabelle Sauvin 2015 Zum Gedenken an die im Dezember 1999 verstorbene frei praktizierende Genfer Hebamme Isabelle Sauvin vergibt der SHV 2015 zum fünften Mal den «Prix Isabelle Sauvin» für SHV-Qualitätszirkelarbeiten und Guidelines. Isabelle Sauvin hat sich für den SHV und die Anliegen der frei praktizierenden Hebammen (fpH) ausserordentlich eingesetzt. Die Preise in der Höhe von je CHF 1500.– werden an der SHV-Delegiertenversammlung am 20. Mai 2015 in Basel verliehen. Informationen und Teilnahmebedingungen sind auf der SHVWebsite in der Rubrik «Bereich für Mitglieder» unter fpH Qualität zu finden. Bitte senden Sie Ihre Arbeit bis zum 31. Januar 2015 in drei Exemplaren an: Schweizerischer Hebammenverband Ella Benninger Qualitätsbeauftragte fpH Rosenweg 25C 3000 Bern 23 Bei Fragen wenden Sie sich bitte an: e.benninger@hebamme.ch Der SHV freut sich auf viele interessante Arbeiten. Ella Benninger, Qualitätsbeauftragte fpH Impressum Editeur | Herausgeberin Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) Les articles signés ne reflètent pas forcément l’opinion de la FSSF. Toute reproduction est soumise à autorisation de la rédaction | Schweizerischer Hebammenverband (SHV) Namentlich gekennzeichnete Beiträge geben nicht unbedingt die Meinung des SHV wieder. Nachdruck nur mit Genehmigung der Redaktion. Rédaction | Redaktion Rédacteur responsable: Wolfgang Wettstein, Geschäftsstelle SHV, Rosenweg 25 C, Postfach, CH-3000 Bern 23, T +41 (0)31 331 35 20, w.wettstein@hebamme.ch Rédaction de langue française Josianne Bodart Senn, Chemin du Bochet 4a, CH-1196 Gland, T +41 (0)22 364 24 66, N +41 (0)79 755 45 38, j.bodartsenn@sage-femme.ch Conseil rédactionnel | Redaktioneller Beirat Bénédicte Michoud Bertinotti (bmi), Martina Gisin (mg), Inge Loos (il), Ursula Lüscher (ul), Viviane Luisier (vl) Photo couverture | Foto Titelseite Pia Zanetti, www.fotozanetti.com Graphisme | Layout www.atelierrichner.ch Abonnement annuel | Jahresabonnement Non-membres CHF 109.–, 2,5 % TVA inclue, étranger CHF 140.–, prix du numéro CHF 13.20, 2,5 % TVA inclue + porto. L’abonnement est automatiquement renouvelé pour un an s’il n’est pas résilié par écrit auprès de la FSSF au 31 octobre de l’année en cours. | Nichtmitglieder CHF 109.–, inkl. 2,5 % MWST, Ausland CHF 140.–, Einzelnummer CHF 13.20, inkl. 2,5 % MWST + Porto. Das Abonnement verlängert sich um ein weiteres Jahr, wenn es nicht bis zum 31. Oktober des laufenden Jahres schriftlich beim SHV gekündigt wird. Régie d’annonces | Inseratemarketing kömedia AG, Geltenwilenstrasse 8a, CH-9001 St.Gallen, T +41 (0)71 226 92 92, info@koemedia.ch, www.kömedia.ch Impression | Druck Vogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1, CH-4552 Derendingen, www.vsdruck.ch Papier PlanoArt 100 gm2, sans bois, extra-blanc mat, sans acide, certifié FSC | PlanoArt 100 gm2, holzfrei, hochweiss matt, säurefrei, FSC-zertifiziert | WEMF-beglaubigt | ISSN 1662-5862 16 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Infoschreiben «NeugeborenenScreening» des Kinderspitals der Universität Zürich Im Januar 2014 haben alle Hebammen, die den GuthrieTest abnehmen, ein Schreiben vom Labor des Neugeborenen-Screenings erhalten. Dieses Schreiben suggeriert, dass bei früherer Entlassung von Mutter und Kind (aufgrund der Einführung des DRG) der Test vergessen werden könnte. Dies führte verständlicherweise bei den Hebammen zu Unmut. Deshalb hat der SHV-Zentralvorstand das Gespräch mit dem Labor gesucht. Prof. Dr. med. Matthias Baumgartner und PD Dr. Ralph Fingerhut, die Absender des Briefes, bedauern, dass der Brief von den Hebammen falsch verstanden wurde und entschuldigen sich für die sehr unglückliche Formulierung in ihrem Schreiben. Selbstverständlich sind die frei praktizierenden Hebammen im Abnehmen des Tests zuverlässig und es sind keine Unregelmässigkeiten aufgetreten. Den Test früher abzunehmen hat primär nicht damit zu tun, dass die Frauen das Spital eher früher verlassen, das Ziel ist möglichst früh Galaktosämie und Ahornsirupkrankheit zu erkennen, da jeder Tag für eine erfolgreiche Therapie entscheidend sein kann. In die definitive Umsetzung des Tests zu einem früheren Zeitpunkt will Herr Prof. Baumgartner auch die Hebammen miteinbeziehen. Miriam Wille-Grämiger, ZV-Mitglied SHV Vierte Konferenz der Leitenden Hebammen in Bern – eine Berei cherung für Alle Am Dienstag, 16. September 2014, trafen sich 70 leitende Hebammen und Pflegende aus den geburtshilflichen Abteilungen der Spitäler und Geburtshäuser in Bern. Der SHV hatte zum vierten Mal zum jährlichen Treffen nach Bern eingeladen. Besonders erfreulich war dabei die Teilnahme von Westschweizer Kolleginnen, rund 25 hatten die Reise nach Bern unternommen. Nach der Begrüssung durch Barbara Stocker stellten sich die Mitglieder des ZV vor, es wurden Neuigkeiten aus der Geschäftsstelle präsentiert und so berichtete Susanne Clauss, ZV-Mitglied, unter anderem über die Erarbeitung der Nationalen Strategie des BAG zum Thema «Nosokomiale Infektionen», die Ende 2015 vorliegen soll. Der SHV ist mit Susanne Clauss in einer der Arbeitsgruppen vertreten und kann damit die hebammenspezifische Sicht auf dieses gesundheitspolitisch wichtige Problem einbringen. In der Schweiz erkranken jährlich rund 70 000 Personen an den «Krankenhauskeimen» und rund 2000 Personen sterben jährlich daran. Muriel Caldelari, Dozentin an der HESAV in Lausanne, erste Referentin des Vormittags, berichtete auf beeindruckende Weise über die Reanimation des Neugeborenen, die auf einer guten interdisziplinären Zusammenarbeit basieren muss. Um diese Zusammenarbeit zu verbessern, wurde ein Simulationstraining mit dem Namen «Start4Neo» initiiert. Martina Gisin, Hebammenfachverantwortliche am Universitätsspital Basel, richtete in ihrem Referat zum Simulationskurs für geburtshilfliche Notfälle den Fokus auf die interprofessionelle Zusammenarbeit. Das Simulationstraining wird an der Frauenklinik seit mehreren Jahren angeboten und von den Mitarbeitenden aus verschiedenen Disziplinen rege besucht. Im Rahmen eines geburtshilflichen Notfalls ist eine gute interprofessionelle und interdisziplinäre Zusammenarbeit besonders wichtig – «train together who work together» – so Gisin in ihrem Referat. Am Spital Uster findet seit 15 Jahren zwei Mal pro Jahr ein Businesslunch für den interprofessionellen Austausch statt. Sabrina Schipani, ZV-Mitglied und Hebamme am Spital Uster, berichtete über die Initiative des Spitals. Die Zusammenarbeit der relevanten Berufsgruppen vor Ort hat sich seit der Einführung des Businesslunchs sehr verbessert. «Man kennt sich dann vom Lunch her und hat dadurch weniger Hemmungen, sich untereinander auszutauschen, um Hilfe zu bitten oder bei jemandem nachzufragen. Unser Networking kommt den betreuten Frauen vor Ort enorm zugute. Das freut uns sehr!» Ein Referat, das die Diskussion vom Nachmittag zu den Arbeitsbedingungen der Hebammen in den Spitälern einführte, widmete sich den Arbeitszeiten und der Stellenplanung. Nancy Bellwald, ebenfalls im Spital Uster als Leiterin der Gebärabteilung tätig, versetzte die Anwesenden mit ihrer Stellplanung, ihrem Jonglieren mit Stellenprozenten, ihrer Ferien-/ unbezahlten Urlaub- und Überzeitenregelung für ihre Mitarbeitenden, in Staunen. Unkonventionell und vorausschauend gilt es personelle Engpässe zu meistern und dabei das Spital bzw. die Gebärabteilung als interessanten Arbeitsort in der Gegend von Uster zu positionieren. Schlechte Arbeitsbedingungen Eine Studie, die der Deutsche Hebammenverband (DHV) in Auftrag gegeben hatte, brachte unlängst die schlechten Arbeitsbedingungen von Hebammen in Deutschland zutage. Die Studie berichtet von viel Frustration, ein Leiden an der Arbeit, ein grosses Interesse an Teilzeitarbeit (der Prozentsatz stieg auf 71,7%) und damit zwei Mal mehr als im Jahr 1971. Und wie ist die Situation in der Schweiz? Man weiss, das Hebammen bereits fehlen und zunehmend fehlen werden, aber wie viele sind es und in welchen Bereichen? Die Arbeitsgruppen, die sich am Nachmittag formierten, formulierten dabei verschiedene Anliegen: – Eine adäquate Stellenplanung (auch für den Gebärsaal) ist unumgänglich. Kann sich der SHV dafür einsetzen? – Für kleine Geburtsabteilungen ist die Personalplanung sehr knapp berechnet, so dass zum Beispiel Reinigungs arbeiten, die jeden Tag anfallen, nicht mitberechnet werden. – Es wäre wünschenswert die Kompetenzen von Hebammen genau zu definieren, zu sagen und zu zeigen was sie wissen (und können) um sich mehr Gehör zu verschaffen. Es fehlt zudem eine Stellenbeschreibung von Hebammen mit einem Masterabschluss. 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 17 Fédération • Verband – Bei schwierigen Betreuungen, die von Hebammen ge leistet werden, sollten die Rollen der Beteiligten besser definiert und beschrieben werden. – Für die Geburtshäuser gestaltet sich die Rechnungs stellung zunehmend schwierig und ein Pauschalbetrag wäre wünschenswert. Diese Lösung wäre ab jetzt einzuführen. Es wäre zudem wünschenswert, die Überweisungsdokumente zu vereinheitlich. Kann der SHV dazu Guidelines erarbeiten? – Hebammen aus osteuropäischen Ländern verfügen weder über den gleichen kulturellen Hintergrund (und Rahmen) noch über die gleiche Gebärphilosophie wie sie in unserem Land bestehen. Sie sind es sich oft nicht gewohnt in Anwesenheit eines Partners oder des EheHebammenkongress mannes zu arbeiten. EineSchweizerischer Weiterbildung zu diesem Thema ist daher unabdingbar. KommuniKation – Absentismus ist ebenfalls ein Problem: Guidelines dazu wären hilfreich. – Um die frisch diplomierten Hebammen im Beruf zu halten sind noch viele Anstrengungen notwendig. – Um die diskutierten Punkte zu verbessern oder die Pro bleme zu lösen wäre ein regelmässiger interdisziplinärer Austausch notwendig. Weiter wären Initiativen wie ein Runder Tisch und Fallbesprechungen sinnvoll mit dem Ziel die Kommunikation und die Interprofessionalität zu verbessern. – Das positive Image der Hebamme sollte gestärkt und der SHV in der Öffentlichkeit sichtbarer sein. Schweizerischer Hebammenkongress KommuniKation Wolfgang Wettstein, Redaktor Hebamme.ch Schweizerischer Hebammenkongress Josianne Bodart Senn, Redaktorin Hebamme.ch KommuniKation Congresso svizzero delle levatrici ComuniCazione Nella riunione del 10 settembre 2014 il Comitato Centrale della FSL ha … pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1 – presentato le sue osservazioni sulla morte perinatale presso l’Ufficio federale di giustizia, assieme alla «Fachstelle Fehlgeburt und perinataler Kindstod», ente che offre informazione, assistenza e supporto ai genitori in lutto e agli specialisti del settore. La FSL ha agito in base Congresso svizzero delle levatrici dell’ interpellanza sul tema «morte perinatale». – approvato la risposta della consultazione sul previsto ComuniCazione centro di qualità. Congresso svizzero2014 delle(utile levatrici – preso atto del buon risultato del Congresso di circa CHF 53 000.–) e del bilancio semestrale. ComuniCazione – deciso di rinunciare al convegno a porte chiuse, dando così ai nostri membri un segno delle misure di risparmio per il 2015. A5.indddel 1 CC che – eletto Yvonne Meyer allapf_Hebammen_Inserat vicepresidenza succede a Marianne Indergand-Erni. Sono state anche ridistribuite le responsabilità dei membri del CC e pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1 della segretaria generale. – approvato il concetto di base circa la comunicazione integrata in due tappe. 18 Barbara Stocker Kalberer, presidente FSL Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Schweizerischer Hebammenkongress KommuniKation CommuniCation Congrès suisse des sages-femmes Congrès suisse des sages-fem CommuniCatio Congrès suisse des sages-femmes CommuniCation Congrès suisse des sages-femmes Congresso svizzero delle levatrici CommuniCation Congress Center Basel / L’Entrée ComuniCazione 20. / 21.05.2015 www.hebamme.ch pf_Hebammen_Inserat A5.indd 1 20.08.14 16:55 Congress Center Basel / L’Entrée 20. / 21.05.2015 Congress Center Basel / L’Entrée 20. / 21.05.2015 www.hebamme.ch 20.08.14 16:55 www.hebamme.ch 20.08.14 16:55 Congress Center Basel / L’En 20. / 21.05.2015 www.heba Sections • Sektionen Nachruf Ruth Séquin (1914 – 2014) Schwester Ruth wurde am 18. August 1914 in Thun geboren und starb am 8. Juli 2014, kurz vor ihrem 100. Geburtstag im Alters- und Pflegeheim Philadelphia in Thun, wo sie in der letzten Zeit liebevoll und zu ihrer Zufriedenheit gepflegt wurde. Ruth Séquin hatte einen angeborenen Hörschaden, weshalb sie schon sehr bald ihre Hebammentätigkeit am Frauenspital in Bern aufgeben musste. Sie eröffnete darauf hin in Thun eine Kinderkrippe, die sie bis zu ihrer Pensionierung führte. Ruth war eine begeisterte Bergsteigerin. Jede freie Minute verbrachte sie in ihren geliebten Bergen bis sie die Kräfte langsam verliessen und sie sich nur noch mit kleinen Wanderungen zufrieden geben musste. Lydia Schenk-Nägeli, Thun Nachfolgend ein Gedicht von Ruth Séquin: Usklang S’geit nume no, dem Wägli na dür ds Bort uuf isch’s mer z’steil, us isch der Troum vom Hochgebirg, vo Pickel, Helm und Seil … Bim Ufstieg bocket äbe ds Härz u geit es de z dürab so bruuche miner alte Chnöi e feschte Wanderstab. Mis Tämpo spielt kei Rolle me i trappe wie i ma i ha nur no bescheidni Ziel u fröi mi trotzdäm dra. «Es ist ein Geschenk Gottes 100 Jahre alt zu werden!» Zum Geburtstag von Dora Bolz, Thun Dora Bolz erblickt am 3. März 1914 das Licht der Welt und 100 Jahre später durfte sie im Kreise ihrer Verwandten aus Australien und den Thuner Behörden feiern. Mit einem schönen Blumenstrauss durfte ich ihr die Glückwünsche der Sektion Bern des SHV überbringen. Dora Bolz ist ihrem Alter entsprechend noch rüstig, so dass sie sich das Frühstück und das Abendessen noch selber besorgt. Dora freut sich immer sehr, wenn sie Hebammenkolleginnen besuchen und dann erzählt sie gerne aus ihrer Hebammenzeit und den Hausgeburten, die sie betreute. Lydia Schenk-Nägeli, Thun Nouveaux membres | N eue Mitglieder Aargau-Solothurn Neumitglied T 062 822 81 21 Kopka Margit, Rothrist Bern Neumitglied T 031 783 01 70 Aebischer Ramona, Uetendorf Fribourg Nouveaux membres T 078 623 52 38 Capraro Maroussia, Estavayer-le-Lac Curty Lara, Surpierre Lauper Marjorie, Grangettes-près Romand Genève Nouveaux membres T 022 300 40 03 Le Goff Cécile, Genève Weber Diane, Carouge Schwytz Neumitglied T 055 445 21 54 Ehrler Rebecca Alena, Seewen Valais romand Nouveaux membres T 079 471 41 60 T 027 746 36 53 Bonneau Vinciane, Vetraz-Monthoux Lille Emilie, Anzère Morisod Laure, Monthey Pythoud Aline, Payerne Vaud-Neuchâtel-Jura Nouveaux membres T 079 654 64 71 Allier Caroline, Lausanne | Angleys Blanche, Lausanne | Bermejo Marina, Lausanne | Bouthegourd Bérengère, Gien F | Cavadini Nadia, Lausanne | Communal Charline, Lausanne Desponds Elodie, Lausanne | Gandon Aurelia, Lausanne | Genin Esther, La Tour-de-Peilz | Grosjean Marion, Moutier | Isaac Fanny, Lausanne | Johannot Aurore, Cheseaux | Kolly Pauline, Vaulion | Ladhani Tania, Neuchâtel | Leuba Laurine, Grandson | Loyot Glwadys, Champanges | Manière Bérangère, Evian les Bains F | Rodrigues Margaux, Morges | Romain Morgane, Pully | Stocker Jeanne, Le Mont-surLausanne | Toledano Yaelle, Lausanne Zentralschweiz Neumitglied T 041 442 08 00 T 041 320 63 06 Breitschmid Désirée, Malters Ou we’s nümm für ne Gipfel längt zieht’s mi de Bärge zue so lang dass i no loufe cha git ds Wanderhärz kei Rueh. Zwöi Liechtli hüetet’s no getröi bis das es stillesteit d’Bärgsehnsucht u d’Erinnerig wo’s dankbar i sich treit. 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 19 Formation continue FSSF • Fort- und Weiterbildung SHV Organisation des cours de la FSSF Chargée de la formation de la Suisse romande et du Tessin Elke de Witte Chemin Sainte Marguerite 45, 1965 Savièse, T 027 395 28 22 e.dewitte@sage-femme.ch Inscriptions par écrit aux cours de la FSSF au secrétariat central de la FSSF à Berne. Vous trouverez le programme complet des cours sur www.sage-femme.ch Formation continue 2014 Vous avez déjà très certainement acheté votre nouvel agenda 2015, et les premiers rendez-vous s’y inscrivent … C’est donc le moment idéal pour jeter un coup d’œil sur les deux premiers cours de la FSSF au mois de janvier. Bien consciente que vos attentes en formation sont aussi diverses que vos rôles ou lieux de travail, je reste à votre disposition pour toute demande ou proposition concernant l’offre des formations de la FSSF. 20 Cours 10 Cours 11 Rééducation pelvi-périnéale La rééducation pelvi-périnéale est indispensable à chaque femme en post-partum, non seulement en prévention des incontinences urinaires ou dans le traitement des cicatrices douloureuses, mais également pour favoriser l’intégration du nouveau vécu corporel et la restauration de l’image de soi. C’est donc un point important pour la sage-femme, à l’hôpital comme à domicile. Le cours que vous proposent Mesdames Uhlig Schwaar, sage-femme, et Schwab-Egger, physiothérapeute, aborde ce thème fondamental en post-partum via leurs appro ches différentes mais tellement complémentaires. Ce cours peut être approfondi avec le cours n° 15 «Accouchement et plancher pelvien: un conflit évitable?» et avec les cours n° 16 «Accompagnement de la sage-femme en préparation à la naissance et à la parentalité». Parcours migratoires et diversités religieuses Le deuxième cours sur lequel je souhaite attirer votre attention est le cours «Parcours migratoires et diversités religieuses». La société contemporaine est caractérisée par une diversification des systèmes culturels et religieux. Faisant écho à l’intime, le domaine de la naissance est particulièrement touché par la pluralité des pratiques, des croyances et des représentations. Ce cours nous apprend comment tenir compte des ruptures liées aux parcours migratoires et explique les spécificités liées aux appartenances culturelles, ethniques et religieuses des patients et de leur famille. Des thèmes aussi divers que migration, croyances religieuses, communication interculturelle, les codes culturels et négocier la différence... deviennent concrets via un travail théorique et pratique. Renseignements et inscription Renseignements et inscription Intervenantes Intervenantes Maryline Vial-Pittet formatrice d’adultes BF, professionnelle de la migration Mallory Schneuwly Purdie, docteure en sociologie et sciences de religion Date, lieu jeudi 29 janvier 2015, Fribourg Inscription jusqu’au 29 décembre 2014 www.sage-femme.ch Sylvie Uhlig Schwaar, sage-femme spécialiste en sexologie, praticienne en rééducation périnéale, formatrice d’adultes Fabienne Schwab-Egger physiothérapeute rééducatrice en pelvi-périnéologie, spécialiste en sexologie Date, lieu jeudi 15 et vendredi 16 janvier 2015, Colombier Inscription jusqu’au 15 décembre 2014 www.sage-femme.ch Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Kursorganisation Bildungsbeauftragte Deutschschweiz Marianne Luder-Jufer Gitziweidstrasse 7, 4932 Lotzwil, T 062 922 15 45 m.luder@hebamme.ch Anmeldungen für SHV-Kurse schriftlich an die SHVGeschäftsstelle in Bern. Sie finden das Kursprogramm unter www.hebamme.ch Weiterbildungen 2014 Kurs 23 Geburtsvorbereitung im Wasser 8. – 13. Dezember 2014, Bad Ramsach Falls Sie ihr Wissen im Bereich Geburtsvorbereitung erweitern und das Element Wasser nutzen wollen, haben Sie Gelegenheit, sich kurzfristig für den Wochenkurs anzumelden. Sie erwerben das praktische und theoretische Wissen um Kurse für Schwangere anbieten zu können. Sie erleben die wohltuende Wirkung des Wassers am eigenen Körper. Von der erfahrenen Kursleitung erhalten Sie in den Probelektionen viele praktische Tipps, die Sie in der Arbeit mit schwangeren Frauen anwenden können. Kurs 25 Fachmodul Geburtsvorbereitung Januar 2015 – Januar 2016 7 Module à 2 Tage Diese modulare Weiterbildung dient, zusammen mit dem wissenschaftlichen Modul, das Sie an einer Fachhochschule absolvieren, zum Erwerb des FH-Titels. Seit vielen Jahren hat sich Geburtsvorbereitung in unserer Gesellschaft etabliert. Über 50 Prozent der schwangeren Frauen besuchen heute einen Kurs. Schwangere Frauen bzw. werdende Eltern haben Erwartungen an die Hebamme, die diesen Kurs leitet. Um mit diesen Erwartungen umgehen zu können, benötigt die Hebamme fachliche, pädagogische sowie lern- und gruppenpsychologische Kenntnisse. Die Fachausbildung richtet sich an diplomierte Hebammen. Das Angebot entspricht einem grossen Bedürfnis nach einer anspruchsvollen Weiterbildung, die zum einen die fachliche Kompetenz vertieft und zum andern das Tätigkeitsfeld und die Handlungskompetenz der Absolventinnen erweitert. Es wird die Fähigkeit gefördert, eigenständig und zielgerichtet Wissen aus verschiedenen Quellen und Kanälen aufnehmen und verarbeiten zu können. Sie sollen das theoretische Wissen auf die konkrete Handlungsebene übertragen und entsprechend anpassen können. Nach Abschluss der Fachausbildung verfügen die Absolventinnen über die Handlungskompetenzen, Kurse für Geburtsvorbereitung selbstständig zu organisieren, aufzubauen und durchzuführen. Sie sind in der Lage, werdenden Eltern eine fachkompetente Begleitung, Beratung und Betreuung anzubieten. Kurs 29 Blutungen Richtige Diagnose – effiziente Behandlung 23. Februar 2015, Olten Blutungen in der Schwangerschaft, während sowie nach der Geburt, erfordern rasches und kompetentes Handeln aller Beteiligten. In dieser Weiterbildung erhalten Sie Informationen und neueste Evidenzen zu den verschiedenen Ursachen sowie therapeutischen Massnahmen bei Blutungen. Folgende Inhalte werden an diesem Weiterbildungstag behandelt: Plazenta praevia, vorzeitige Plazentalösung, Randsinus-Blutung, Uterusruptur, Blutung bei Insertio velamentosa, Rissverletzungen (Zervix, Vagina, Damm), unvollständige Plazenta, Atonie und Gerinnungsstörungen. Kurs 32 Frühgeburten und Mehrlingsschwangerschaften 12. März 2015, Olten Die Teilnehmenden vertiefen bestehendes Wissen, ergänzen dieses mit neuen Evidenzen und setzen sich mit der Umsetzung im Berufsalltag auseinander. Dabei steht die Begleitung von Risikoschwangerschaften im Vordergrund. Themenschwerpunkte bilden die Ätiologie der Frühgeburtlichkeit, sowie neueste Evidenzen zu Cerclage, Tokolyse und Lungenreifung. Zudem erhalten Sie aktuelle Informationen zur Häufigkeit und zu den Besonderheiten bei Mehrlingsschwangerschaften und setzen sich mit dem Geburtsmodus auseinander. Detaillierte Kursausschreibungen und das Anmelde formular finden Sie auf der Website www.hebamme.ch unter der Rubrik Weiterbildung. 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 21 Gesundheit Institut für Hebammen Verkürzte Ausbildung als Naturheilpraktiker/in Schwangere gesucht! Ein Projekt im BSc Hebamme Wir suchen schwangere Frauen, die bereit sind, sich mit Studierenden über ihre Schwangerschaft zu unterhalten. Die Schwangere tauscht sich an 3 - 5 Treffen mit einer oder zwei Hebammenstudierenden über das Erlebnis ihrer Schwangerschaft und des Mutterwerdens aus. Auskünfte und nähere Informationen: Gabriele Hasenberg, Projektleiterin «Lernen von Schwangeren» ZHAW Institut für Hebammen, Winterthur 058 934 63 96 / gabriele.hasenberg@zhaw.ch www.gesundheit.zhaw.ch/lernen-von-schwangeren Als Hebamme, Entbindungspfleger, Pflegefachperson oder Physiotherapeut/in hast du die Möglichkeit die Ausbildung in 2 ½ Jahren zu absolvieren. Erlebe die Faszination der Naturheilkunde und lasse dich von den Möglichkeiten naturheilkundlicher Denkweisen und Therapiemethoden begeistern. Start: März 2015 in Aarau Interessiert? Dann melde dich jetzt an. LETZTE KEIT MÖGLICH 033 225 44 22 www.bodyfeet.ch Die Fachschule für Naturheilkunde und manuelle Therapie Zürcher Fachhochschule Energetische NARBEN-PFLEGE: BIOLYT-Naturesp Creme 1411_06_Hebamme_BSc_90x131_f_v02.indd 1 02.10.14 11:40 Energie muss fliessen! 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Wir propagieren keine schmerzfreie Geburt. Unser Ziel ist eine individuelle Begleitung und Unterstützung der Frau, unter Berücksichtigung all Ihrer Bedürfnisse und Erfahrungen, für jede selbstbestimmte Form einer Geburt. Hypnose bietet sich als Vorbereitung auf die körpereigene Trance während der natürlichen Geburt an. Sie unterstützt Frau aber auch während der PDA, einer Sectio oder in anderen speziellen Situationen. In Zusammenarbeit mit dem IGM Institut für ganzheitliche Methodik, einem der führenden Lehrinstitute im Bereich Hypnose, bieten wir Diplom Lehrgänge in Geburtshypnose an. Sie erwartet.. ..eine praxisorientierte Ausbildung in kleinen Gruppen / weiterführende und unterstützende Module / kostenlose Praxistage / Supervision und Begleitung auch nach der Ausbildung / interne und externe Vernetzung Für Anmeldung und Infos www.geburtundhypnose.ch, 078 693 90 99 oder www.hypnose-therapie.com 24 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Zwischen 50 und 90% der Säuglinge weisen Symptome von Verdauungsproblemen auf* Die neue Ernährungsalternative: Aptamil Sensivia 2 Bei leichten Verdauungsproblemen : physiologischem Spucken Gasen Blähungen Symptomen von Koliken NEU Sensivia im Eazypack UND MIT NEUER REZEPTUR - Nukleotide in Sensivia 1 und 2 - LCP in Sensivia 1 Rückgang der leichten Verdauungsprobleme mit Aptamil Sensivia Frequenz (%) Intensität (Durchschnitt) 0 Aptamil Sensivia -50 Standardmilchnahrung -100 -150 -200 p = 0.0565 p = 0.0442* * signifikant besser (p<0.05) 2 Studie Roy, P. et al. • n = 109 Säuglinge (0-3 Mt.) - 93 Studie beendet • Symptome : leichte Verdauungsprobleme wie Reflux, Aufstossen, Schluckauf, Gasen, Blähungen und/oder Koliken/unerklärliches Weinen • multizentrische, randomisierte, doppelblinde Studie (Standardmilchnahrung 1 im Vergleich zu Aptamil Sensivia 1) • Interventionszeitraum: 15 Tage Aptamil, heute für morgen. Wichtiger Hinweis: Stillen ist ideal für das Kind. Die WHO empfiehlt ausschliessliches Stillen während der ersten 6 Monate. * leichte funktionelle Verdauungsprobleme, zwischen 2 und 4 Monaten1 1 Hyman PE et al, Gastroenterology 2006 ; 130 : 1519 2 Roy, P., et al. (2004): Benefits of a thickened infant formula with lactase activity in the management of benign digestive disorders in newborns. Arch Pediatr. 11(12): p. 1546-54 Aktuell Nach der Geburt im emotionalen Tief Mit einer Studie hat die Hochschule Luzern untersucht, wie Mütter in der Schweiz die Betreuung nach der Geburt bewerten. Die Resultate zeigen, dass die medizi nische Versorgung sehr gut ist. Mehr Unterstützung ist bei der emotionalen Verarbeitung der Geburt gefragt. Im vergangenen Jahr kamen in der Schweiz gemäss Bundesamt für Statistik (BFS) 82 731 Babys zur Welt – 42 595 Buben und 40 136 Mädchen. Eine Geburt ist für die meisten Eltern ein sehr bewegendes und emotionales Ereignis. «In den Tagen nach der Entbindung ist deshalb die Unterstützung von Mutter, Vater und Kind sehr wichtig», sagt Claudia Meier Magistretti vom Kompetenzzentrum Prävention und Gesundheit am Departement Soziale Arbeit der Hochschule Luzern. Aus diesem Grund wollten sie und ihr Team wissen, wie die Qualität der postnatalen Betreuung bewertet wird. Die Unter suchung stellt dabei nicht die Meinung von Fachpersonen der Gesundheitsversorgung, sondern jene der Frauen ins Zentrum. Hausgeburt und Geburtshäuser: Zufriedene Mütter Für die Studie «Qualität und Lücken der nachgeburtlichen Betreuung» wurden 1055 Frauen aus der Deutschschweiz online befragt, die zwischen November 2011 und November 2012 ein Kind geboren haben, 65 % davon zum ersten Mal. 94 % der Mütter gebaren im Spital, wovon rund ein Fünftel von einer Beleghebamme (persönliche Hebamme, die die Eltern bereits während der Schwangerschaft begleitet) betreut wurde. Drei Prozent der Frauen brachten ihr Kind zu Hause zu Welt, ebenso viele entbanden in einem Geburtshaus. Das Resultat der Studie zeigt, dass die medizinische Versorgung nach einer Geburt top ist. 94 % der befragten Frauen verleihen ihr das Prädikat «gut» bis «sehr gut». Fast ebenso viele sind der Meinung, alle oder zumindest die meisten nötigen Informationen zur eigenen Gesundheit und zu der des Babys erhalten zu haben. 26 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Die besten Noten verteilen dabei jeweils Frauen, die zu Hause oder in einem Geburtshaus geboren haben. Dass deren Urteil teilweise deutlich besser ausfällt, zeigt sich vor allem in Bezug auf die emotionale Betreuung: Ihre Zufriedenheit ist wesentlich höher als jene der Mütter, die ihr Kind im Spital zur Welt brachten. «Der Prozess in einem Spital ist oft technisch und medizinisch. Offenbar wird dabei der Bedarf an emotionaler Unterstützung unterschätzt», vermutet Meier Magistretti. Seltene Krankheiten in der Schweiz – Nationales Konzept erarbeitet Mehr Informationen: www.hslu.ch › Soziale Arbeit › Öffentlichkeit und Medien › Medienmitteilungen und Absolventenmeldungen Gesundheit von Müttern in der Migra tionsbevölkerung Aktuelle Informationen zur Gesundheit von Müttern und Neugeborenen in der Migrationsbevölkerung liefert das eben erschienene «Aktuell Gesundheit» des Bundesamtes für Statistik (BFS). In der Schweiz nimmt der Anteil von Kindern ausländischer Mütter zu. Treten unter diesen Kindern bestimmte gesundheitliche Probleme besonders häufig auf? Zum Beispiel Frühgeburten, ein tiefes Geburtsgewicht, perinatale Komplikationen oder auch eine erhöhte Säuglingssterblichkeit? Im Jahr 2013 waren über 900 000 ausländische Frauen in der Schweiz wohnhaft; das sind 22,1 % der weiblichen Bevölkerung. 1990 waren es noch 14,4 % . Der Anteil der Neugeborenen mit einer ausländischen Mutter hat sich sogar noch deutlicher vergrössert: 19,6 % im Jahr 1990, 38,7 % im Jahr 2013. Die Frauen mit einer europäischen Staatsangehörigkeit machten 29,2 % der Frauen aus, die 2013 ein Kind geboren haben; das sind drei Viertel der ausländischen Mütter. Mehr Informationen unter: www.bfs.admin.ch › Themen › 14 – Gesundheit Menschen, die an einer seltenen Krankheit leiden, durchleben zusammen mit ihren Angehörigen häufig einen unverhältnismässig langen Leidensweg, bevor sie die richtige Diagnose und damit auch die richtige Behandlung erhalten. Es fehlt an präzisen wissenschaftlichen und medizinischen Daten, und die Prozesse zur Vergütung der Kosten für bestimmte Medikamente sind komplex. Vor diesem Hintergrund hat der Bundesrat beschlossen, die mit seltenen Krankheiten verbundenen Herausforderungen anzugehen. In Erfüllung des Postulats Humbel vom Dezember 2010 und des Postulats Pfister vom September 2011 hat der Bundesrat am 15. Oktober 2014 ein nationales Konzept zu seltenen Krankheiten verabschiedet. Dieses Konzept soll in der Schweiz eine medizinische Betreuung von hoher Qualität für die betroffenen Patientinnen und Patienten sicherstellen. Bisher sind weltweit schätzungsweise 6000 bis 8000 seltene Krankheiten beschrieben worden. Eine Krankheit gilt dann als selten, wenn sie höchstens fünf von 10 000 Personen betrifft. Das nationale Konzept zu seltenen Krankheiten unter der Federführung des Bundesamts für Gesundheit (BAG) beruht auf einem Ansatz, der es ermöglicht hat, alle betroffenen Akteure in die Problemanalyse sowie die Ziel- und Massnahmendefinition konsultativ einzubeziehen. Das Konzept schlägt 19 konkrete Massnahmen vor, die in sieben Kategorien unterteilt sind. Eine dieser Massnahmen ist die Schaffung von Referenzzentren für Krankheiten oder Krankheitsgruppen, die besondere Aufmerksamkeit erfordern. Diese Zentren sollen den Patientinnen und Patienten den Zugang zu einer guten Behandlung während der gesamten Krankheitsdauer gewährleisten, insbesondere beim Übergang von der Kinderzur Erwachsenenmedizin. Zudem bieten sie dem Gesundheitspersonal Weiterbildungsmöglichkeiten. Das Konzept empfiehlt weiter den Einsatz von Koordinatoren in den Kantonen und Spitälern. Sie sollen die Patientinnen und Patienten vor allem bei den administrativen Schritten unterstützen und Möglichkeiten zur Unterstützung und Entlastung der Angehörigen finden. Das BAG wird prüfen, wie standardisierte Prozesse eingeführt werden können, um die Zusammenarbeit zwischen behandelnden Ärzten, Vertrauensärzten und Versicherungen hinsichtlich Kostenübernahme für bestimmte Arzneimittel und genetische Analysen zu verbessern. Nationale Konferenz Häusliche Gewalt Häusliche Gewalt als Thema der öffentlichen Gesundheit Auswirkungen, Praxismodelle, Handlungsbedarf. Donnerstag, 20. November 2014, Kursaal Bern Das Konzept und weitere Informationen sind zu finden unter: www.bag.admin.ch › Themen › Medizin Stand Up for African Mothers – Petition lanciert Amref Health Africa ist eine Nicht regierungsorganisation, die sich für eine bessere Gesundheitsvorsorge in Afrika einsetzt. Eine wichtige Rolle spielt dabei die Ausbildung von Gesundheitspersonal vor Ort. Mit der Kampagne «Stand Up for African Mother» setzen wir hierbei einen Schwerpunkt auf die Ausbildung von Hebammen. Um die Müttersterblichkeit (derzeit 162 000 Frauen pro Jahr) in Afrika südlich der Sahara signifikant zu senken, wollen wir 15 000 Hebammen ausbilden. Gerade in Afrika, wo Krankenhäuser ein Luxus der Städte sind, leisten sie eine überlebenswichtige Arbeit in den Gesundheitsstationen auf dem Land. Hebammen sind, wie überall auf der Welt, der Schlüssel zu gesunder Mutterschaft. Mehr Informationen unter: www.amrefgermany.de Die gesundheitlichen Folgen häuslicher Gewalt sind schwerwiegend: Sie reichen von physischen Verletzungen über psychische Erkrankungen bis zu chronischen Gesundheitsproblemen, die nicht nur beträchtliches Leid für die Betroffenen nach sich ziehen, sondern auch erhebliche Kosten für die ganze Gesellschaft verursachen. Fachpersonen aus dem Gesundheitssektor kommen oft als Erste mit gewaltbetroffenen Personen in Kontakt, noch bevor spezialisierte Beratungsstellen oder die Polizei aufgesucht werden. Sie nehmen dadurch eine Schlüsselrolle in der Erkennung, der fachgerechten Behandlung und Triage von Gewaltopfern, aber auch von gewaltausübenden Personen ein. Die Konferenz zeigt die gesundheitlichen Auswirkungen häuslicher Gewalt auf. In Referaten und Parallelveranstaltungen wird präsentiert, was in der Schweiz von Gesundheitsinstitutionen geleistet wird, um Opfern häuslicher Gewalt die nötige Hilfe und Unterstützung zukommen zu lassen. Mehr Informationen unter: www.ebg.admin.ch Zur Zukunft der Fortpflanzungsmedizin Tagung zu medizinischen, rechtlichen und ethischen Perspektiven der Fortpflanzungs medizin Freitag, 21. November 2014, Universität Zürich, Rechtswissenschaftliches Institut, Rämistrasse 74 Stockwerk G, Raum 041 In den vergangenen Jahrzehnten hat die Fortpflanzungsmedizin zahlreiche Verfahren zur Behandlung verschiedener Formen und Ursachen von Fruchtbarkeitsstörungen entwickelt. Seit dem 1. Januar 2001 sind die rechtlichen Rahmenbedingungen der künstlichen Fortpflanzung im Bundesgesetz über die medizinisch unterstützte Fortpflanzung (FmedG) geregelt. Dieses enthält zahlreiche Verbote und Zugangsbeschränkungen. Der gesellschaftliche Wandel fordert diese heraus: Ist es zeitgemäss, die Eizellen- und Embryonenspende zu verbieten? Verlangt das Gleichbehand- lungsgebot, dass auch nichtverheiratete und gleichgeschlechtliche Paare Zugang zur Samenspende erhalten? Ist «Social Egg Freezing» das Verfahren der Zukunft, weil damit mit eigenen jungen Eizellen noch im fortgeschrittenen Alter ein Kind gezeugt werden kann? Diese dringenden Fragen verlangen nach einer interdisziplinären Auseinandersetzung. Die Tagung will die hiermit verbundenen medizinischen, rechtlichen und ethischen Fragen aufgreifen und ein Forum sein, um über eine Fortpflanzungsmedizin der Zukunft nachzudenken. Durch die interdis ziplinäre und interfakultäre Zusammensetzung der Referierenden versprechen wir uns interessante neue Perspektiven und Denkanstösse, die jede Disziplin für sich genommen weiter bringen sollen. Mehr Informationen unter: www.merh.uzh.ch 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 27 Dossier Pränatale Diagnostik begleiten – Selbstwirksamkeit und Vertrauen stärken Ängste, Konflikte und Ambivalenzen im Kontext von vorgeburtlichen Untersuchungen brauchen einen Raum, in dem die Eltern empathisch begleitet werden. Als Expertin für die physiologische Schwangerschaft und den Übergang zum Elternwerden kann die Hebamme hier eine Lotsin sein. Dabei hat sie die grosse Chance, Frauen und Familien in ihrer Selbstwirksamkeit zu stärken. Da diese Begleitung auch Entscheidungen in einem ethischen Konfliktfeld betrifft, sind neben Beratungskompetenzen eine reflektierte Haltung und die Auseinandersetzung mit den eigenen Werten bei der Hebamme eine wichtige Voraussetzung. Angelica Ensel, Hamburg (D) «Ich bin in der 10. Woche schwanger und möchte mit Ihnen über die Untersuchungen in der Schwangerschaft sprechen. Welche sind wirklich wichtig?» «Bei unserem Kind sind beim Ersttrimester-Test erhöhte Risikowerte festgestellt worden. Wir sind sehr besorgt.» «Beim Ultraschall wurden Hinweise gefunden, dass unser Kind das Down-Syndrom haben könnte. Ich bin in der 33. Schwangerschaftswoche.» «Wir sind nach einer reproduktionsmedizinischen Behandlung schwanger geworden. Jetzt wurde festgestellt, dass unser Kind nicht lebensfähig sein wird.» Pränatale Diagnostik ist heute – als dreimaliges Ultraschallscreening – integrierter Bestandteil der ärztlichen Schwangerenvorsorge. Auch das Angebot über weitere Untersuchungen, die mittels nichtinvasiver oder invasiver Diagnostik etwas über die genetische Beschaffenheit des Kindes aussagen, betrifft fast alle Schwangeren. Entsprechend gross ist das Spektrum der Fragen und Diagnosen, mit denen sich Eltern auch an ihre begleitende Hebamme wenden. Sie hier nicht alleine zu lassen, ist nicht nur eine professionelle, sondern auch eine ethische Aufgabe des Berufsstandes. Janusköpfige Technologie In ihren Möglichkeiten und Wirkungen wird die pränatale Diagnostik oft als janusköpfig bezeichnet. [ 1 ] Die Ergebnisse der Untersuchungen können die Eltern beruhigen und ihnen Sicherheit geben. Sie können sie aber auch – und das erfahren wir alltäglich – zutiefst verunsichern und die gesamte Schwangerschaft beeinträchtigen, auch wenn am Ende ein gesundes Kind geboren wird. Ein weiteres Problem ist die Lücke zwischen Diagnostik und Therapie. Den zunehmend detaillierteren Diagnosen stehen 28 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 äusserst begrenzte Therapiemöglichkeiten gegenüber. Im schlimmsten Fall – wenn eine schwerwiegende Erkrankung oder Behinderung des Kindes festgestellt wurde – stehen die Eltern vor der dramatischen Entscheidung über Leben und Tod ihres Kindes. Vorgeburtliche Diagnostik hat nicht nur das Schwangerschaftserleben, sondern auch die gesellschaftliche Auffassung von Elternschaft massgeblich verändert. [ 2 ] Ihre Implikationen und Konsequenzen sind mit ethischen Fragen von hoher gesellschaftlicher Brisanz verbunden. Diese reichen von der stetig zunehmenden Medikalisierung und Technisierung der Schwangerschaft über die Pflicht zur Selbstoptimierung und die Idee der Leidvermeidung bis hin zur Selektion und Ausgrenzung von Menschen mit Behinderung. [ 3 ] Auch wenn die Auseinandersetzung der Eltern sich in diesem Kontext vorrangig um die Gesundheit ihres Kindes und den eigenen Lebensplan bewegt, so geht es auf einer tieferen Ebene und insbesondere im Konfliktfall auch um eine Konfrontation mit den eigenen Werten. Der Wunsch nach Sicherheit in einer Phase des Übergangs Warum wünschen Eltern vorgeburtliche Untersuchungen? Für fast alle schwangeren Frauen sind die Ultraschalluntersuchungen absolut selbstverständlich und erwünscht. [ 4 ] Ihr Kind mittels Ultraschall zu «sehen», ist für die Eltern emotional sehr bewegend und es kann die pränatale Eltern-Kind-Beziehung stärken. Auch sehen es Eltern als einen Vorteil an, darüber entscheiden zu können, ob sie ein Kind mit einer vorgeburtlich festgestellten Erkrankung oder Behinderung bekommen wollen. Gleichzeitig wird ein hoher gesellschaftlicher Druck empfunden, ein gesundes Kind zu bekommen. [ 3 ] Auf diese Einstellungen und Erwartungen trifft das Sicherheitsangebot der vorgeburtlichen Diagnostik im ersten Trimenon – in einer Phase des Umbruchs und der Labilität – einer «physiologischen Krise», die auch mit Editorial Ängsten und Unsicherheiten verbunden ist. Eine Studie zu den psychosozialen Voraussetzungen der pränatalen Diagnostik [ 5 ] ermittelte, wie dieses Sicherheitsversprechen als ein Kanal und Mittel gegen die Ängste des Übergangs wirkt – gegen Ängste, die nicht nur die Gesundheit des Kindes betreffen, sondern insgesamt die bevorstehenden Lebensveränderungen. Viele Eltern entscheiden sich, so diese Studie, für vorgeburtliche Untersuchungen, weil sie Beruhigung und Sicherheit in einer Phase des Wandels bedürfen. Dabei sind sie oft nur teilweise informiert über die Aussagekraft der Methoden, die Risiken und insbesondere die Konsequenzen der Untersuchungen. Die Ergebnisse einer Studie der BZgA zeigen, dass Frauen dazu neigen, die Auseinandersetzung mit diesen schwierigen Themen eher wegzuschieben und dass die ärztliche Haltung den grössten Einfluss auf die Entscheidung hat. [ 4 ] Erklärt werden können diese Ergebnisse unter anderem mit einem Rollenkonflikt der Schwangeren im ärztlichen Setting. Auf der einen Seite ist hier der Wunsch der Frauen nach einer begleitenden Führung und Fürsorge in der Phase des Übergangs, insbesondere in der ersten Schwangerschaft – ein grundlegendes Bedürfnis, das in unserer Kultur die ärztliche Schwangerenvorsorge als Übergangsbegleitung erfüllt. Gleichzeitig wird die Schwangere im ärztlichen Setting als Patientin und als Kundin angesprochen, die informiert und autonom entscheiden soll, ob sie eine Leistung im Gesundheitssystem kaufen will. [ 6 ] Dies ist in doppelter Weise als eine Zumutung zu begreifen. Während das Schwangersein – in einem Zustand der Auflösung von Grenzen – vor allem Hingabe und Abgeben von Kontrolle erfordert, soll die Frau als informierte Patientin eine verantwortliche Entscheidung treffen und damit Kontrolle übernehmen. Als Konsumentin soll sie eine Leistung kaufen, wofür sie sich mit Wahrscheinlichkeitsberechnungen und Risikokalkulationen beschäftigen muss, was mathematische Kompetenz erfordert. [ 7 ] Da diese Berechnungen nicht so einfach zu verstehen sind, überschätzen viele Eltern das Risiko, ein nicht gesundes Kind zu bekommen. Angesichts der Brisanz der Entscheidungen, die in immer früheren Schwangerschaftswochen getroffen werden müssen, und dem verständlichen, auch physiologischen Wunsch, diesen Konflikt zu verdrängen, der sich auch in den Ergebnissen der BZgA-Studie spiegelt, kann diese Haltung der Frauen auch als Schutzreaktion vor psychischem Stress erklärt werden. Hinzu kommt die ethische Dimension der Entscheidung, die belastend ist. Der grosse Einfluss von ÄrztInnen auf die Entscheidung sei, so die Ethikerin Hille Haker, nicht das Ergebnis einer direktiven Beratung, sondern das Delegieren medizin-ethischer Kompetenz an die ärztliche Seite. [ 2 ] Des weiteren besteht auch auf ärztlicher Seite ein Rollenkonflikt. Auf der einen Seite ist da der Wunsch, die Schwangere zu beruhigen, auf der anderen Seite, die gesetzliche Anforderung einer informierten Entscheidung und die Notwendigkeit der eigenen haftungsrechtlichen Absicherung. [ 8 ] So ist es nicht verwunderlich, dass viele ÄrztInnen im Zweifelsfall den Eltern zur Inanspruchnahme der Untersuchungen raten. Mona Schwager MSc Midwifery, Studiengangleitung BSc Hebamme ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften Winterthur Liebe Leserin, lieber Leser Ethisches Denken und Handeln ist komplex, oft widersprüchlich und die Kategorien «Schwarz oder Weiss» oder «Richtig oder Falsch» sind dabei wenig hilfreich. Auch betrifft es nicht nur die geburtshilflich grossen ethischen Fragen rund um Pränataldiagnostik, Reproduktionstechnologie, genetische Transparenz usw. – Hebammen werden immer wieder mit ethisch hochkomplexen Situationen konfrontiert. Der Alltag einer Hebamme ist jedoch oft weniger spektakulär und verlangt ihr täglich ethische Entscheidungen im «Kleinen» ab. Nicht zuletzt, weil die Hebamme in der konkreten Situation persönlich vielleicht anders entscheiden würde. Es ist nicht einfach, sich immer sicher zu sein. Die konkrete Arbeits situation ermöglicht der Hebamme selten eine eingehende Reflexion ihrer Aufgaben. Deshalb werden ethische Ent scheidungen situationsbedingt auch aus dem «Bauch heraus» getroffen. Zu den Aufgaben einer Hebamme gehört es, die Paare mit Unsicherheiten und Ängsten nicht alleine zu lassen, eine Entscheidung zu ermöglichen durch gezielte Information und das Aufzeigen von Alternativen. Dazu brauchen Hebammen nebst den neuesten Fachkenntnissen umfangreiche ethische Kompetenzen und Kriterien zur Begleitung bei Entscheidungen. Es gibt oft keine einfachen Antworten, noch nicht einmal einfache Fragen. Von Albert Schweitzer stammt das Zitat «Ethisch werden heisst, wahrhaft denkend werden.» In diesem Sinn möchte ich mit drei Fragen ein Nachdenken über unser Handeln im Berufsalltag anregen: Reflektieren und diskutieren wir Hebammen gemeinsam ethische Grundwerte unserer Arbeit? Entspricht unser Handeln diesen Grundwerten? Sind sie unseren wichtigsten Anspruchsgruppen, den Frauen, den Familien, der Ärzteschaft bekannt? Herzlich, Mona Schwager 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 29 Dossier Eine Aufgabe der Hebamme Alle Berufsgruppen, die mit werdenden Eltern arbeiten, müssen die Implikationen, Wirkungen und Konsequenzen der vorgeburtlichen Untersuchungen in ihre Arbeit mit einbeziehen. Um Eltern hier kompetent zur Seite stehen zu können, müssen Hebammen keine Expertinnen der pränatalen Diagnostik sein. Selbstverständlich brauchen sie Fachwissen, das beständig weiterentwickelt werden sollte. Die zentrale Aufgabe der Hebamme ist hier jedoch die psychosoziale Begleitung, für die sie als Expertin für die physiologische Schwangerschaft bedeutende Kompetenzen mitbringt. Diese sind: –D ie Expertise für die Schwangerschaft als ganzheit liches, körperlich, seelisch und geistig bewegendes und dynamisches Geschehen. –D ie professionelle Nähe zu den Frauen, die auch eine körperliche Dimension hat sowie die Begegnung auf Augenhöhe. –D er Blick auf die Kompetenzen der Frauen und Eltern und ihr Potenzial, ihren eigenen Weg zu finden. –D as Wissen um die Bedeutung der pränatalen MutterKind-Beziehung, um die Wirkungen von pränatalem Stress auf die Gesundheit von Mutter und Kind sowie um die Förderung der Beziehung als Quelle der Kraft auch in Zeiten von Krisen. Hieraus erwächst die Verantwortung, Eltern rund um vorgeburtliche Untersuchungen zu begleiten und sie in ihren Unsicherheiten und Ängsten sowie auch in der Auseinandersetzung mit ethischen Fragen nicht alleine zu lassen. Idealerweise sollten die Gespräche mit beiden Eltern geführt werden, weil eine gemeinsam getragene Verantwortung die Voraussetzung für eine gute Entscheidung ist und beide Partner stärkt. Voraussetzungen und Grenzen Neben Fachwissen über die Methoden, Aussagekraft und Risiken der pränatalen Diagnostik und der Bereitschaft, sich darin fortzubilden, geht es um Empathie und Wissen über die Besonderheiten dieser Begleitung. Eine Fortbildung zur Stärkung der Beratungskompetenzen ist sehr empfehlenswert und auch eine persönliche Bereicherung. Daneben erfordert diese Begleitung die Bereitschaft, sich mit den ethischen Dimensionen der Thematik zu beschäftigen. Dazu gehören die eigene Auseinandersetzung mit Werten und Wertekonflikten im Kontext von pränataler Diagnostik und die Reflektion der eigenen Einstellung zu Behinderung und Krankheit. Professionalität heisst hier auch, mit Entscheidungen und Haltungen umzugehen, die der eigenen Einstellung möglicherweise entgegenstehen. Und es bedeutet, sich der eigenen Grenzen bewusst zu sein. Äusserst wichtig ist daher die vernetzte Zusammenarbeit mit GynäkologInnen, PränataldiagnostikerInnen, KinderfachärztInnen, Beratungsstellen sowie Institutionen der Selbsthilfe und Frühforderung und Expertinnen wie SeelsorgerInnen und Psychotherapeutinnen. [ 9 ] Insbesondere im Konfliktfall ist die Zusammenarbeit mit einer Beratungsstelle, die sich auf psychosoziale Beratung im Kontext von pränataler Diagnostik spezialisiert hat, sehr wichtig. 30 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Dimensionen der Beratung und Begleitung Abhängig vom Zeitpunkt der Schwangerschaft und der Anfrage der Eltern gestaltet sich die begleitende Beratung und Unterstützung ganz unterschiedlich – je nachdem, ob es in der frühen Schwangerschaft um eine grundsätzliche Entscheidung geht, um Ängste nach einem unklaren Befund oder um den tiefen Konflikt der Eltern nach einer Diagnose. Immer ist es das Ziel der Begleitung, den Eltern einen Raum der Selbstklärung zu öffnen, in dem sie mit ihren Gefühlen aufgefangen werden und die Kompetenz zu fördern, ihren eigenen Weg zu finden. [ 10 ] Nicht Ratschläge oder Tipps sind hier gefragt, sondern das Zuhören und Aushalten von schwierigen Fragen und ethischen Konflikten. Beratung und Begleitung um vorgeburtliche Diagnostik betrifft immer drei Dimensionen: Die mentale / rationale, die psychosoziale / emotionale und die ethische Dimension. Alle drei Dimensionen sollten im Gespräch ihren Platz bekommen, wobei die Eltern – je nach Beratungsauftrag – den jeweiligen Umfang bestimmen. In der Dimension des Wissens geht es um die Grundlagen für eine informierte Entscheidung. Das bedeutet nicht, dass eine Frau alles über pränatale Diagnostik erfährt, sondern, dass sie die Informationen erhält, die ihre Entscheidungskompetenz stärken und sie ermächtigen. Eine Überfülle detaillierter Informationen, die ungefragt gegeben werden, verwirrt die Eltern und birgt die Gefahr, dass das Gespräch auf dieser Ebene bleibt und andere, tiefere und persönlichere Dimensionen nicht mehr angesprochen werden können. Zu den Fachinformationen gehörten: – Soweit dies gewünscht wird: Evidenzbasierte Infor mation über die Methoden, Risiken und Konsequenzen der Pränataldiagnostik sowie über selbst zu bezahlende Leistungen. Autorin Dr. Angelica Ensel, Hebamme und Ethnologin, ist Redakteurin der Deutschen Hebammen Zeitschrift. Aus medizinethnologischer Perspektive arbeitet und lehrt sie zu Themen rund um Schwangerschaft und Geburt. An der Hochschule für Angewandte Wissenschaften (HAW) Hamburg lehrt sie Anthropologie und Ethik im Fachbereich Gesundheitswissenschaften. Daneben ist sie Dozentin in der Hebammenaus- und fortbildung. Im Geburtshaus Hamburg berät sie Frauen und Paare zu Fragen und Konflikten im Kontext von pränataler Diagnostik. angelicaensel@t-online.de – I nformation darüber, dass der Ultraschall eine pränataldiagnostische Funktion hat und einer informierten Entscheidung bedarf. [ 11 ] – I nformation über das Recht auf Nichtwissen und das Recht auf Widerruf. [ 11 ] – I nformation über den Rechtsanspruch auf psycho soziale Beratung und weitere Begleitung durch die Beratungsstelle. [ 11 ] Wenn die Hebamme alleine die Schwangerenvorsorge durchführt, ist sie verpflichtet, die Frau grundsätzlich über die Möglichkeiten der pränatalen Diagnostik zu informieren – so weit diese es wünscht. Zu ihrer eigenen Entlastung sollte die Hebamme die Eltern jederzeit in die ärztliche Praxis überweisen, wenn sie detaillierte Informationen wünschen. Ausserdem sollte jede Hebammenpraxis gutes Informationsmaterial vorrätig haben, das jedoch nie das Gespräch ersetzen darf. Auf der psychosozialen Ebene geht es darum, dass die Gefühle und Ambivalenzen der Eltern einen Raum haben dürfen und ihre Entscheidungskompetenzen gestärkt werden. Im Einzelnen geht es um: – die Auseinandersetzung mit Ängsten und Ambiva lenzen – nicht nur in Bezug auf die vorgeburtlichen Untersuchungen sondern auf die gesamte Schwangerschaft – mögliche unterschiedliche Gefühle und Haltungen der Partner – die Bedeutung dieser Schwangerschaft in der reproduktiven Biografie der Frau und der Geschichte des Paares – stärkende Ressourcen bei der Frau, dem Paar, in der Familie und um soziale Netzwerke. Die ethische Dimension betrifft die Wertehaltungen der Eltern. Es ist die anspruchsvollste Dimension, denn sie konfrontiert mit dem ethischen Konfliktpotenzial der Untersuchungen und der Herausforderung, sich zu positionieren. Wichtige Aspekte sind hier: – die Haltungen und Werte der Eltern – ihre Einstellung zu Behinderung und Krankheit – das Zulassen von Ambivalenzen – das Aushalten eines Dilemmas. Sowohl bei der psychosozialen als auch bei der ethischen Dimension geht es um emotionale, sehr persönliche und existenzielle Aspekte. Dazu gehört auch das Gespräch über die Konsequenzen der Untersuchungen und die Konfrontation mit der Frage des Schwangerschaftsabbruchs. Gerade weil diese Dimension oft vernachlässigt und verdrängt wird, ist es wichtig, sie anzusprechen, denn sie beschäftigt alle Eltern. Auch wenn diese Konfrontation schmerzhaft ist, sollte die Begleitende dies in einer achtsamen und respektvollen Atmosphäre ansprechen, denn es ermöglicht den Eltern, ihre eigenen Haltungen in einem geschützten Raum zu reflektieren. Das Überwinden dieser Schwelle – das Aussprechen von Ängsten und Ambivalenzen – erzeugt oft eine grosse Offenheit und Emotionalität. Für die Eltern ist dieser Schritt, in dem sie sich dem «Undenkbaren» stellen und den Konflikt zulassen, eine wichtige Grundlage für ihre Entscheidung. Ich erlebe bei meinen Beratungen immer wieder, dass gerade dies die Eltern ermächtigt, Verantwortung zu übernehmen. Vor pränataler Diagnostik In dieser Phase hat Hebammenbegleitung die grosse Chance, die Frau zu ermächtigen, selbst die Weichen für den weiteren Schwangerschaftsverlauf zu stellen. Das bedeutet, gemeinsam mit der Frau ihre Fragen zu erörtern und ihre Werte herausarbeiten. Wichtige Fragen in diesem Kontext können sein: Was beinhalten die Möglichkeiten? Welchen Sinn hat das Wissen zu welchem Zeitpunkt der Schwangerschaft? Welche Auswirkungen und Konsequenzen könnte das Wissen haben? Welchen Nutzen oder auch Schaden? Möchte sie bestimmte Entscheidungsoptionen überhaupt haben? Im Hebammengespräch ergibt es sich ganz selbstverständlich, dass vorgeburtliche Untersuchungen im Kontext der gesamten Schwangerschaft angeschaut werden und weitere Themen hinzukommen. So wird die Hebamme nach dem Wohlbefinden in der Schwangerschaft fragen, nach Erwartungen, Wünschen, Ängsten und Ambivalenzen, die die Frau beschäftigen. Hier bietet sich die Möglichkeit, über grundlegende Ängste, die mit der Umbruchsituation verbunden sind, zu sprechen und die Frau zu stärken. Dabei kann die Hebamme auch ganz konkrete Ratschläge geben, die sich auf Kompetenzen, Ressourcen und Netzwerke der Frau beziehen. Auf diese Weise werden Selbstwirksamkeit und Vertrauen gestärkt. Der Blick auf den weiteren Verlauf der Schwangerschaft weitet den emotionalen und mentalen Raum und befreit aus der Enge, die in der Auseinandersetzung mit Risikowerten und Wahrscheinlichkeiten leicht entstehen kann. Die Frau selbst entscheidet über Fragen wie: Was wünsche ich mir für den weiteren Verlauf meiner Schwangerschaft? Was stärkt mich? Und wie finde ich die Unterstützung und Bestärkung, die ich brauche? Manchmal brauchen Frauen auch die Bestätigung, dass die Inanspruchnahme ihres Rechts auf Nichtwissen – gegen eine Schwangerschaft auf Probe und im Vertrauen in sich und ihr Kind – eine verantwortete Entscheidung ist. In anderen Fällen geht es darum, dass sie vielleicht nur etwas Bestimmtes wissen möchten, wie etwa über eine Ultraschalluntersuchung für die Geburtsplanung oder um zu klären, ob möglicherweise ein Herzfehler bei ihrem Kind vorliegt. Wichtig ist hier die Information, dass eine frühe Diagnostik dafür nicht notwendig ist, sondern ein Ultraschall ab der 30. SSW. ausreichend ist. Meine Erfahrung ist es, dass im Gespräch vor pränataler Diagnostik viele Themen und Emotionen angesprochen, häufig jedoch noch keine konkreten Entscheidungen getroffen werden. Dies kommuniziere ich mit den Eltern und teile ihnen mit, dass sie die Entscheidung meist mit etwas Abstand in den nächsten Tagen treffen werden. Die Eltern wiederum melden zurück, dass sie diese Klärung als sehr hilfreich empfanden. Bei allen Beratungen biete ich die Möglichkeit weiterer Gesprächstermine an. Bei unklarem Befund Häufig melden sich Frauen sehr beunruhigt nach unklaren Befunden oder Verdachtsdiagnosen. Sie müssen entscheiden, ob sie weitere, meist invasive, Diagnostik in Anspruch nehmen wollen. Dies sollte sorgfältig abgewogen werden, weshalb es wichtig ist, zunächst einmal jeden Zeitdruck herauszunehmen und den Eltern Raum für ihre Fragen und Ängste zu geben. Viele Eltern haben 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 31 Dossier sich vorher nicht grundlegend mit der Problematik der vorgeburtlichen Untersuchungen beschäftigt. Sie sollten nun die Chance haben, eine bewusste Entscheidung zu treffen. Dafür brauchen sie Hilfe, sich den schwierigen Fragen zu stellen und ihre Haltungen und Werte zu ergründen: Wollen sie mehr wissen? Welche Konsequenzen hätte eine Bestätigung des Verdachts? Und was brauchen sie, um eine gute Entscheidung zu treffen? Wer kann sie eventuell dabei unterstützen? Es ist hilfreich, in dieser Situation den Kontakt zum Kind zu vertiefen oder wiederherzustellen und die Eltern zu ermutigen, gerade jetzt mit ihrem Kind im Dialog zu sein. Bei positivem Befund Die Diagnose, dass ihr Kind krank ist oder eine schwere Behinderung hat, löst einen Schock und meist eine schwere Krise bei den Eltern aus. Von grosser Bedeutung ist es, dass sie jetzt nicht alleine gelassen werden und professionelle Unterstützung bekommen. Viele Kliniken vermitteln den Eltern direkt eine psychosoziale Beratung, in der ihnen Krisenintervention und Konfliktberatung angeboten wird. In Deutschland ist dies nach dem Schwangerschaftskonfliktgesetz verpflichtend, in der Schweiz nicht. Die Eltern werden aber auch ihre begleitende Hebamme informieren und sie um Rat und Hilfe anfragen. Vorrangig ist es auch hier, ihnen Raum für alle Gefühle zu geben, die sie jetzt bewegen: Angst, Wut, Trauer, Verzweiflung und Ambivalenz. Vor allem sollte der Druck zu einer schnellen Entscheidung herausgenommen werden. Auch wenn die Eltern in diesem Moment oft eine schnelle Lösung wünschen, weil der Konflikt nicht aushaltbar erscheint, ist es wichtig, ihnen deutlich zu machen, dass diese Entscheidung sie ihr Leben lang begleiten wird und deshalb nicht in einem Moment der Überflutung von Gefühlen getrof- ( 32 Accompagner le diagnostic prénatal – renforcer l’autonomie et la confiance Aujourd’hui, le diagnostic prénatal concerne presque toutes les femmes enceintes. Les résultats des tests peuvent rassurer les parents, mais aussi les troubler de manière durable. Dans le pire des cas, ils sont confrontés à une décision dramatique à propos de la vie et de la mort de leur enfant. Tous les groupes professionnels travaillant avec les futurs parents doivent comprendre les implications et les conséquences du diagnostic prénatal. Les craintes, les conflits et les ambivalences des examens prénataux nécessitent un espace dans lequel les parents peuvent être accompagnés avec empathie. En tant qu’experte de la grossesse physiologique et du passage vers la parentalité, la sage-femme peut alors endosser le rôle d’un aiguilleur du ciel. Ce faisant, elle a une forte chance de renforcer durablement l’autonomie des parents et des familles. Comme cet accompagnement amène aussi à prendre des décisions sur un terrain de conflits éthiques, il ne suffit pas d’avoir à disposition des compétences de conseillère mais aussi est surtout une attitude réfléchie ainsi qu’une mise à distance par rapport à ses propres valeurs. Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 fen werden darf. In Deutschland wurde deshalb vom Gesetzgeber eine dreitägige Frist festgelegt, die die Eltern davor schützen soll, eine übereilte Entscheidung zu treffen und ihnen die Möglichkeit gibt, die psychosoziale Beratung in Anspruch zu nehmen, die ihnen nahegelegt wird. Da dies in der Schweiz nicht gesetzlich geregelt ist, ist es um so wichtiger, den Eltern eine Bedenkzeit zu empfehlen. Nur wenn sie alle Seiten anschauen, können die Eltern eine verantwortliche Entscheidung treffen. Hierzu gehört auch die Information über das Prozedere beim späten Schwangerschaftsabbruch. In dieser Krise ist es die Hauptaufgabe der Hebamme, mit den Eltern das Dilemma auszuhalten, dass es keine gute Lösung gibt. Genauso wichtig ist es, mit ihnen zu schauen, wer jetzt für sie da sein kann. Freunde, Vertraute, die Familie können Halt und Unterstützung geben; auch die spirituelle Ebene, z. B. das Gespräch mit einer/einem SeelsorgerIn kann jetzt sehr hilfreich sein. [ 10 ] Die aktive Beziehungsaufnahme zum Kind hilft, den Frauen in dem Gefühl des Aufgelöstseins bei sich anzukommen. Es ist wichtig, den Eltern zu vermitteln, dass sie mit jeder Entscheidung akzeptiert und weiter begleitet werden und dass jederzeit weitere Gespräche möglich sind. Insbesondere bei Krisen, in denen die Eltern eine längerfristige interprofessionelle Begleitung brauchen, wie beim späten Abbruch oder der Entscheidung für das Kind mit einer Krankheit, Behinderung oder infausten Prognose, ist die vernetzte Zusammenarbeit entscheidend. Beim späten Schwangerschaftsabbruch Wenn die Eltern sich für einen Abbruch der Schwangerschaft entschieden haben, brauchen sie eine professionelle, empathische, respektvolle und fürsorgliche Begleitung. Da es hier um eine Grenzüberschreitung in einem existenziellen ethischen Konflikt geht, ist dies auch für die Begleitenden eine grosse Herausforderung. In vielen Kliniken unterstützen PsychologInnen und Kliniksorge die Eltern. Viele Hebammen engagieren sich für einen respektvollen Umgang mit Eltern und Kind in diesem ethischen Dilemma. [ 12 ] Eine wichtige Voraussetzung dafür ist, dass auch die Begleitenden von ihrem Arbeitgeber Respekt und Anerkennung für ihre Arbeit erhalten. Auf dieses grosse Thema soll hier nicht weiter eingegangen werden. Nach einem späten Schwangerschaftsabbruch brauchen die Frauen eine Begleitung, die auf die körperlichen und seelischen Prozesse in dieser Phase eingeht. Es braucht sehr viel Zeit und viele Gespräche, um dieses Trauma zu verarbeiten. Eine psychologische Begleitung ist unbedingt empfehlenswert. Die begleitende Hebamme sollte den Frauen hier Anlaufstellen nennen oder auch einen Kontakt direkt vermitteln – auch, weil eine unbearbeitete Trauer in der nächsten Schwangerschaft wieder ein Thema sein kann. Entscheidung für ein Kind mit einer Krankheit oder Behinderung Auch Eltern, die sich für ihr Kind mit einer Krankheit oder Behinderung entscheiden, brauchen besondere Begleitung und Stärkung. Diese Eltern müssen sich auf eine andere als die erwartete Zukunft einstellen. Entsprechend werden sie viel Bedarf an Informationen über die Beson- derheit ihres Kindes und mögliche Operationen und Therapien haben. Neben der fachmedizinischen Beratung ist eine langfristige psychosoziale Begleitung eine gute Grundlage. Hier bekommen Eltern auch Informationen über Entlastung, finanzielle Unterstützung und Kontakt zu Selbsthilfegruppen. Viele Frauen finden ausserdem in offenen Internetforen von Betroffenen Unterstützung und Erfahrungsaustausch. Daneben ist die Hebammenbegleitung gerade für diese Frauen sehr hilfreich, auch weil sie das Gesunde und die Beziehung zum Kind bestärkt. Individuelle Geburtsvorbereitung, Anregungen zur Körperarbeit oder die Vermittlung eines Kontaktes zu anderen betroffenen Eltern können weitere Schritte der Unterstützung sein. Die Frauen zurückführen Pränatale Diagnostik ist ein Teil der Wirklichkeit, sie bestimmt wesentlich die kulturelle Konstruktion des heutigen Schwangerseins. Für die Hebamme bedeutet das – ebenso wie in allen anderen Arbeitsfeldern –, dass sie die Frauen in ihren Lebenswelten abholen und ihre Prägungen begreifen muss. Nur dann werden wir die Frauen darin stärken können, den Weg zu finden, der ihren Werten entspricht. Viele Frauen und Eltern suchen keine psychosoziale Beratungsstelle auf, um ihre Fragen zu pränataler Diagnostik zu klären, insbesondere wenn sie keine akuten Probleme empfinden. Sehr viele Frauen haben heute aber auch in der frühen Phase der Schwangerschaft bereits Kontakt mit einer Hebamme. Insbesondere in den ersten Schwangerschaftswochen, aber auch zu späteren Literatur 1 Leuzinger-Bohleber M, Engels E-M, Tsiantis J (Eds) (2008). The Janus Face of Prenatal Diagnostics. A European study bridging ethics, psychoanalytics and medicine. London. 2 Haker H (2011). Hauptsache gesund. München. 3 Lenhard W (2005). Die psychosoziale Stellung von Eltern behinderter Kinder im Zeitalter der Pränataldiagnostik. (Dissertation). Julius-Maximilians-Universität Würzburg. 4 Bundeszentrale für gesundheitliche Auf klärung (BZgA) (2006). Schwangerschafts erleben und Pränataldiagnostik. Repräsentative Umfrage zum Thema Pränataldiagnostik. Köln. 5 Friedrich Hannes, Henze K-H, StemannAcheampong S (1998). Eine unmögliche Entscheidung. Pränataldiagnostik: Ihre psychosozialen Voraussetzungen und Folgen. Berlin. 6 Ensel A (2007). Schwanger und Kundin? Verantwortung und Zumutung im Kontext der Pränatalen Diganostik. In: BZgA-Forum Sexualaufklärung und Familienplanung. Pränataldiagnostik, 1/2007, Köln, S.47 – 51. 7 Samerski S (2002). Die verrechnete Hoffnung. Von der selbstbestimmten Entscheidung durch genetische Beratung. Münster. Zeitpunkten, liegt die grosse Chance der Hebamme über pränatale Diagnostik zu sprechen – auch wenn die Eltern dies nicht thematisieren. Oft ist es beeindruckend, wie viel die Eltern in dieser Hinsicht schon erlebt und oft nicht verarbeitet haben. Wenn wir davon ausgehen, dass solche Erfahrungen die Schwangerschaft nachhaltig prägen und sich auch auf die inneren Bilder vom Gebären auswirken können [ 13 ], kann es sehr hilfreich sein, über das Erlebte zu sprechen und die Ängste noch einmal anzuschauen. Mit dem Hebammenwissen im Hintergrund und mit dem Blick auf die Kompetenzen der Eltern über die vorgeburtlichen Untersuchungen und ihre Wirkungen zu sprechen, hat ein hohes salutogenetisches Potenzial. Hebammen sollten diese Chance auch in anderen Kontexten nutzen wie z. B. im Geburtsvorbereitungskurs oder beim Wochenbettbesuch – auch im Hinblick auf eine nächste Schwangerschaft. Vor vielen Jahren fragte ich eine Kollegin und Freundin, was sie bei ihrer Beratung zu Pränataldiagnostik eigentlich tue. «Ich führe die Frauen zurück», sagte sie. «Wohin?» «Zur Grundintention einer Schwangerschaft.» Ihre bedeutungsvolle Antwort habe ich nie vergessen und sie begleitet mich bei meinen Beratungen, verweist sie doch auf die spirituelle Dimension des Schwangerseins, [ 10 ] die sich jenseits aller Technologie als eine grosse Tragkraft für die «gute Hoffnung» erweist. Literaturtipps 8 Schumann C (2007). Veränderungen in der gynäkologischen Praxis durch Pränataldiagnostik. In: BZgA Forum Sexual aufklärung und Familienplanung: Pränataldiagnostik. Heft 1/2007. Köln, S. 38 – 42. 9 Feldhaus-Plumin E (2004). Versorgung und Beratung zu Pränataldiagnostik – Konsequenzen für die psychosoziale und interdisziplinäre Beratungsarbeit. Göttingen. 10 Wagner-Rau U (2001). Pränatale Diagnostik als Thema der Seelsorge. In: Pastoraltheologie 90, 285 – 302. 11 Bundesgesetz über genetische Unter suchungen beim Menschen (GUMG). www.admin.ch/opc/de/federal-gazette/ 2004/5483.pdf (Stand: 5. 10. 2014). 12 Ensel A (2002). Hebammen im Konfliktfeld der Pränatalen Diagnostik. Karlsruhe. 13 Ensel A (2013). Geboren werden und Gebären. Von der Macht der inneren Bilder. In: Hildebrandt S, Blazy H, Schacht J, Bott W (Hg.) (2013) Kaiserschnitt. Zwischen Traum und Trauma, Wunsch und Wirklichkeit. Buchreihe Kongressberichte der ISPPM. S. 61 – 74, Heidelberg. Hey M (2012) Mein gläserner Bauch. München. Neeb M (2006) Lysander: Grenzerfahrungen einer Mutter. Books on demand. Schwab, R, Walburg U (2008) Beunruhigende Befunde in der Schwangerschaft. München. Rhode A, Woopen C (2007) Psychosoziale Beratung im Kontext von Pränataldiagnostik. Köln. Stiftung Warentest (2007) Untersuchungen zur Früherkennung für Schwangere. Nutzen und Risiken. Berlin. Internetadressen Alle Beratungsstellen, die in der Schweiz zu Pränataldiagnostik beraten, finden sich unter: www.sante-sexuelle.ch Verein Beratung und Information zu pränataler Diagnostik, Zürich www.praenatal-diagnostik.ch Procap, Netzwerk für Menschen mit Handicap www.procap.ch Bundeszentrale für gesundheitliche Aufklärung (BZgA) www.bzga.de Netzwerk gegen Selektion durch Pränataldiagnostik www.bvkm.de Deutsches down-syndrom infocenter www.des-infocenter.de Leona e. V., Verein für Eltern chromosomal geschä digter Kinder www.leona-ev.de Film von Katja Baumgarten www.meinkleineskind.de 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 33 Literaturtipps Literaturtipps der Berner Fachhochschule (BFH), zusammengestellt von: Lisa Fankhauser, Dozentin und stv. Leiterin Bachelorstudiengang Hebamme Brisch KH, Hellbrügge T (Hrsg.) (2007) Die Anfänge der Eltern-Kind-Bindung. Schwangerschaft, Geburt und Psychotherapie. kindliche Entwicklung. Der Autor beschreibt nämlich kurz das Präventionsprogramm «SAFE®-Sichere Ausbildung für Eltern», das in der Zwischenzeit auch als Buch bei Klett-Cotta vorliegt. Auch das ein Muss für Hebammen. Stuttgart: Klett-Cotta Dieser Band umfasst Beiträge namhafter Autoren und Autorinnen wie Gerald Hüther, Carola Bindt, Wulf Schiefenhövel, Marshall Klaus, Harad Wurmser, John H. Kennell, Kerstin Uvnäs-Moberg, Daniel N. Stern und anderen zum Thema der frühen Bindung. Der Bindungsprozess zwischen Eltern und Kind beginnt bereits in der Schwangerschaft. Erfahrungen, die in dieser Zeit, unter der Geburt und in den ersten Lebensmonaten gemacht werden, wirken sich nachhaltig auf die Bindungsgestaltung von Kindern und ihren Eltern aus. Es wird ein umfassender Überblick der Grundlagenforschung zur frühen Bindungsentwicklung und zum Aufbau der Eltern-Kind-Beziehung nach der Geburt ermöglicht, Risiken und Schwierigkeiten in diesem Prozess werden benannt und Möglichkeiten der Prävention und Behandlung von Belastungen aufgezeigt. Ein Muss für Hebammen, denn der Bindungsaufbau in dieser frühen sensiblen Entwicklungsphase kann von Fachpersonen unterstützend gefördert werden. Brisch KH (2007) Angst und Bewältigungsformen von Schwangeren und kindliche Entwicklung bei pränataler Ultraschall- diagnostik. Wollenschein M, Gustke M, Woopen C, Rohde A (2007) Erleben einer erneuten Schwangerschaft nach vorher gehendem Schwangerschaftsabbruch bei pathologischem PND-Befund – Alles vergessen und ein neuer Anfang? Praxis der Kinderpsychologie und Kinderpsychiatrie, 56(9), 741 – 757. Zugegriffen unter http://psydok.sulb.uni-saarland.de/volltexte/2013/4773/ pdf/56.20079_3_47731.pdf_new.pdf In dieser Studie wird die besondere Situation von Frauen untersucht, die wegen eines pathologischen PND-Befundes eine Schwangerschaft abgebrochen haben und erneut schwanger sind. 56 Frauen wurden mehrmals schriftlich zu ihrer aktuellen Befindlichkeit und zum weiteren Verlauf befragt. Auch wenn Frauen nach Schwangerschaftsabbruch und darauf folgender neuer Schwangerschaft durchschnittlich unauffällige Trauerwerte aufweisen, so zeigt sich doch, dass die Mehrheit der Frauen die erneute Schwangerschaft mit emotionalen Belastungen erlebt. Ein Viertel der Frauen fühlte sich distanzierter zum ungeborenen Kind als in der vorhergehenden Schwangerschaft. Gerade diese Frauen sollten daher auch entsprechend begleitet und unterstützt werden. Es lohnt sich die vollständigen Resultate und deren Diskussion nachzulesen. Praxis der Kinderpsychologie und Kinderpsychiatrie, 56(9), 795 – 8 08. Zugegriffen unter http://psydok.sulb.uni-saarland.de/volltexte/2013/4776/ pdf/56.20079_6_47761.pdf_new.pdf Belastende Situationen können sich auf die pränatale Bindung zwischen Kind und werdenden Eltern auswirken. Darunter fällt auch die oft routinemässig durchgeführte Ultraschalluntersuchung, die bei Hinweisen auf eine Fehlbildung weitere invasive Untersuchungen nach sich zieht. Schwangere sind daher oft über mehrere Wochen in einem Zustand der ängstlichen Ungewissheit. Einer prospektive Längsschnittstudie befragte britische Frauen dazu und erhob ihr Angsterleben unmittelbar vor, 5–6 und 10–12 Wochen nach der Ultraschalluntersuchung zur Entdeckung fetaler Miss bildungen. Daraus ergeben sich für die Berufspraxis von Fachpersonen relevante Erkenntnisse. Beispielsweise zeigt der Autor auf, dass Frauen mit einer Bewältigungsstrategie, die sich als negative emotionale Haltung beschreiben lässt (z. B. Selbstbeschuldigungen), zu den Messzeitpunkten einen Angstanstieg erfahren haben. Bei Schwangeren dagegen, die eine positiv emotionale Haltung (z. B. Optimismus, Humor) beschrieben, kommt es zu einem Angstabfall. Es lohnt sich als Hebamme, diesen Artikel zu lesen, nicht nur der vollständigen Resultate wegen, sondern auch wegen der spannenden Ausführungen des Autors zu möglichen präventiven Massnahmen und zur Bedeutung der Ergebnisse für die fetale und 34 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Hürlimann DC, Baumann-Hölzle R, Müller H (Hrsg.) (2008) Der Beratungsprozess in der Pränatalen Diagnostik. Interdisziplinärer Dialog – Ethik im Gesundheitswesen. Band 8. Bern: Peter Lang Das vielfältige Angebot von vorgeburtlichen Untersuchungen zwingt nicht nur Frauen und ihre Partner, sondern auch Fachpersonen sich mit diesem Thema vertieft auseinanderzusetzen. In diesem interdisziplinär ausgerichteten Band werden Aspekte des Beratungsprozesses aus mehreren Fachrichtungen beleuchtet. Der Band kann nicht nur als Leitfaden eingesetzt werden, sondern ermöglicht Betreuenden von Schwangeren auch einen differenzierten Einblick in die verschiedenen Facetten des Beratungsprozesses. Im ersten Teil werden die Möglichkeiten und Grenzen der pränatalen Diagnostik diskutiert. Die Verbesserung des Beratungsprozesses und die dazu nötigen Massnahmen sind Thema des zweiten Teiles. Im dritten Teil werden grundsätzliche Überlegungen zur pränatalen Diagnostik gemacht. Eine professionelle Begleitung von Frauen und ihren Partnern kann die schwierige Entscheidungsfindung im Kontext vorgeburtlicher Diagnostik unterstützen. Dazu trägt dieser Band sicherlich bei. Maio G (2014) Medizin ohne Maß? Vom Diktat des Machbaren zu einer Ethik der Besonnenheit. Stuttgart: TRIAS. Medizin und Genetik, Heilpädagogik, Ethik und Recht wird auf den komplexen Themenbereich der pränatalen Diagnostik bezogen prägnant zusammengefasst. Die Checkliste der relevanten Fragestellungen für die psychosoziale Beratung trägt zur Umsetzbarkeit des Konzeptes im Praxisalltag bei. Zum Einsatz im Berufsalltag geeignet. Kind C, Braga S, Studer A (Hrsg.) (2010) Auswählen oder annehmen? Pränatal- und Präimplanta tionsdiagnostik – Testverfahren an werdendem Leben. Zürich: Chronos Dieser kleine Band handelt von Grundfragen des menschlichen Lebens und hinterfragt daher auch die Erfolge der Reproduktionsmedizin. Sein Autor, Giovanni Maio, ist nicht nur Ethiker und Philosoph, sondern auch Arzt mit langjähriger klinischer Erfahrung. «Durchleuchten, prüfen, aussortieren?», stellt er sich als Frage. Was ohne Pränataldiagnostik selbstverständlich gewesen wäre, nämlich dass ein Kind mit einer Fehlbildung oder schweren Krankheit solange lebt, wie es leben kann, ist heute dank Pränataldiagnostik zur persönlichen Wahlentscheidung geworden. Ein erfülltes Leben sei nur möglich, so der Autor, wenn der Mensch einen guten Umgang mit der Grenze erlerne. Diese Einsicht diskutiert und begründet Maio in seinem Büchlein. Dialog Ethik, PLANeS, VSSB, Verein ganzheitliche Beratung und kritische Information zu pränataler Diagnostik (Hrsg.) (2010) Psychosoziale Beratung bei vorgeburtlichen Unter suchungen. Anleitung für die Beratungspraxis ergänzt mit interdisziplinärem Fachwissen. Es handelt sich hier um eine Publikation von «Insieme», einer Selbsthilfeorganisation für Menschen mit einer geistigen Behinderung. Ziel von Insieme ist es, gemeinsam mit anderen Interessengruppen und direkt Betroffenen den Integrationsgedanken zu stärken. Oftmals wird die Diskussion, was lebenswertes Leben sei, von Fachpersonen über die Köpfe der Betroffenen hinweg geführt. Daher kommen in diesem Buch nicht nur Fachpersonen, sondern auch Personen mit einer geistigen Behinderung zu Worte. Die Ziele der Präimplantatations- und Pränataldiagnostik bewegen sich oft in einem Spannungsfeld zwischen den Interessen des Fötus, der werdenden Eltern und der Gesellschaft. Das kann in der Praxis zu Zielkonflikten führen. Diese könnten aber entschärft werden, so die Botschaft dieses Buches, wenn Integration, Chancengleichheit und Lebensqualität von Menschen mit einer Behinderung gezielt gefördert werden. Die Redaktion dankt herzlich. Kempten: AZ Druck Es handelt sich um ein Gesprächs- und Informationskonzept für unabhängige Informations- und Beratungsstellen. Entsprechend wurde es auch von mehreren Organisationen, die im Bereich pränataler Diagnostik tätig sind, konzipiert. In diesem Ordner werden Beratungsinhalte mit Fallbeispielen dokumentiert vernetzt mit interdisziplinärem Fachwissen präsentiert. Erforderliches Basiswissen zu psychosozialer Beratung, 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 35 Mosaik Die Entwicklung von Kindern intellektuell beeinträchtigter Eltern – eine Längsschnittstudie (SePIA-CH) Dagmar Orthmann Bless, Fribourg Ausgangslage Elternschaft bei Menschen mit intellektueller Beeinträchtigung (Intellectual Disability – ID) wird als konfliktreiche Thematik wahrgenommen. Bei Eltern mit ID ergibt sich bereits aus der Definition ihrer Behinderung (aktuell meist als Doppelkriterium von intellektueller Minderleistung und Problemen in den sogenannten adaptiven Kompetenzen) die Vermutung von Einschränkungen der Erziehungsfähigkeit und damit des Kindeswohls, zumindest aber eine hohe Wahrscheinlichkeit von erheblichem Unterstützungsbedarf bei der Ausübung elterlicher Rechte und Pflichten. Aus Sicht des Kindes stellt die intellektuelle Beeinträchtigung der Eltern somit eine Risikokonstellation für seine Entwicklung dar. Internationale empirische Befunde verweisen auf das gehäufte Auftreten von gesundheitlichen, kognitiven, sprachlichen und sozial-emotionalen Entwicklungsbeeinträchtigungen bei Kindern von Eltern mit ID im Vergleich zur Gesamtpopulation. Auch bestimmte Probleme von Eltern mit ID, etwa in Form von Belastungsreaktionen und Schwierigkeiten bei der Befriedigung kindlicher Grundbedürfnisse sind empirisch belegt. Allerdings sind die vorhandenen Erkenntnisse noch wenig differenziert. Für die Schweiz liegen keine Befunde vor. Elternschaft bei ID ist ein recht seltenes Phänomen. Internationale Angaben zu Prävalenzraten liegen bei 2 – 3 %, bezogen auf die Population der Menschen mit ID. Inzidenzraten werden mit etwa 1 bis 2 auf 1000 Geburten angegeben. Elternschaft bei ID betrifft vor allem Personen mit leichteren Beeinträchtigungen. Die Inzidenz ist in den vergangenen Jahren gestiegen. Die Tatsache, dass regelmässig und über die Zeit hinweg zunehmend Kinder in Risikokonstellationen geboren werden, deren Genese und Auswirkungen nicht hinreichend bekannt sind, die aber mit hoher Wahrscheinlichkeit erheblichen Handlungsbedarf nach sich ziehen, begründet das Forschungsinteresse. Fragestellungen Mit dem Ziel, die kindliche Entwicklung unter den genannten Bedingungen besser verstehen und Familien angemessen unterstützen zu können, widmet sich die Untersuchung drei Fragestellungen: 1. Analyse der kindlichen Entwicklung von der Geburt bis zur Vollendung des 2. Lebensjahres. 2. A nalyse ausgewählter Merkmale des biopsycho sozialen Kontextes der kindlichen Entwicklung. 3. A nalyse von Zusammenhängen zwischen Aspekten der frühkindlichen Entwicklung und Merkmalen des biopsychosozialen Kontextes. 36 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Untersuchungsdesign Die Stichprobe bilden Kinder, die innerhalb von 12 Monaten in der Schweiz von Müttern mit ID geboren werden. Der Zugang zur Stichprobe erfolgt über Spitäler sowie über Hebammen. Im Rahmen einer Längsschnittstudie werden die Kinder und ihre Mütter über sechs Messzeitpunkte hinweg begleitet. Daten zur kindlichen Entwicklung werden hauptsächlich mittels eines standardisierten Entwicklungstests (Bayley III) erhoben. Die Merkmale des biopsychosozialen Kontextes werden mittels Testverfahren, strukturierten Beobachtungen und Frage bögen ebenfalls standardisiert erhoben. Durch diese Studie können an einer unausgelesenen Stichprobe, unter exakter Kontrolle der Definitionskriterien für ID differenzierte Längsschnittdaten zur kindlichen Entwicklung und zu den diesbezüglichen Einflussfaktoren erhoben werden, wie sie bisher noch nicht vorliegen. Dieses Grundlagenwissen ist für verschiedene gesellschaftliche Anwendungsbereiche von Nutzen, wie z. B. für die Optimierung der prä-, peri- und postnatalen medizinischen Versorgung von Risikokindern und deren Müttern, für die Qualitätssicherung bei Entscheidungsbildungen im Rahmen des Kinder- und Erwachsenenschutzrechtes und für die Ausgestaltung bedarfsgerechter Hilfestrukturen für Kinder und Eltern in der Schweiz. Informationen Hauptgesuchstellerin: PD Dr. habil. Dagmar Orthmann Bless (Universität Fribourg) | Nebengesuchstellerin: Prof. Dr. Geneviève Petitpierre (Universität Fribourg) | Forscherinnen: Ana Slokar, Forschungsassistentin SNF; Karina-Linnéa Hellfritz, Forschungsassistentin SNF | Projektdauer: 1. 4. 2014 – 31. 3. 2017 Kontakt PD Dr. Dagmar Orthmann Bless dagmar.orthmann@unifr.ch Heilpädagogisches Institut der Universität Fribourg Petrus-Kanisius-Gasse 21 CH -1700 Fribourg T +41 26 300 77 13 http://unifr.academia.edu/DagmarOrthmannBless Dieses Forschungsprojekt wird vom Schweizerischen Nationalfonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung (SNF) finanziert (Projektnummer: 100019_149570 / 1). Weitere Informationen über die Webseite des Projektes: http://fns.unifr.ch/sepia/de Neues aus Wissenschaft und Forschung Niederländische Frauen mit hebammengeleiteter Betreuung beim Einsetzen ihrer Wehen: Welche Art von Schmerzbehandlung möchten sie und welche nutzen sie? Dutch women in midwife-led care at the onset of labour: which pain relief do they prefer and what do they use? Trudy Klomp, Ank de Jonge, Eileen K Hutton and Antoine LM Lagro-Janssen. Erschienen in: BMC Pregnancy and Childbirth 2013, 13:230. http://www.biomedcentral.com/1471-2393/13/230 Abstract Hintergrund Die während der Wehen erlebten Schmerzen sind ex tremer als viele andere körperliche Schmerzen. Viele schwangere Frauen sind besorgt über die bevorstehenden Wehenschmerzen und darüber, wie sie mit diesen umgehen können. Das Ziel dieser Studie war, Zusammenhänge zwischen den Charakteristiken von schwangeren Frauen mit niedrigem Risiko und deren bevorzugter und effektiver Gebrauch von Schmerzmitteln während der Wehen zu untersuchen. Methoden Die Studie ist Teil der DELIVER-Studie, einer dynamischprospektiven multizentrischen Kohortenstudie. Für diese Studie wurden zwischen September 2009 und März 2011 die Daten von Frauen aus 20 Hebammenpraxen in den Niederlanden erhoben. Einschlusskriterien für die Frauen waren: Einlingsschwangerschaften, beim Beginn der Wehen in hebammengeleiteter Betreuung, niederländisch, englisch, türkisch oder arabisch sprechend. Das Studiensample bestand aus 1511 Frauen in der Grundversorung, welche die beiden Fragebogen 2 (von der 34 SSW bis zur Geburt) und 3 (etwa 6 Wochen post partum) beantworteten. Die Fragebogen wurden online oder in Papierversion vorgelegt. Resultate Es nahmen 1511 Frauen teil. Prenatal gaben 15,9 % der Frauen an, sie möchten medizinische Schmerzlinderung irgendeiner Art. Während der Wehen beanspruchten 15,2 % des gesamten Samples medizinische Schmerz linderung. 25,3 % der Frauen, die prenatal den Wunsch nach medizinischer Schmerzlinderung geäussert hatten, beanspruchten während der Wehen effektiv eine Schmerzmedikation. Nicht-niederländischer Hintergrund sowie geplante Spitalgeburt waren assoziiert mit dem prenatalen Wunsch nach medizinischer Schmerzlinderung. Erstschwangerschaften und geplante Spitalgeburt waren assoziiert mit effektivem Einsatz der gewünschten Form von Schmerzlinderung während der Wehen. Darüber hinaus zeigte die Studie, dass 85,5 % der Frauen, die angaben, keine Schmerzmedikation zu wollen, effektiv keine Medikation beanspruchten. Schlussfolgerung Nur eine kleine Minderheit der Frauen gab pränatal an, unter der Geburt medizinische Schmerzlinderung beanspruchen zu wollen. Die meisten Frauen bekamen während den Wehen keine Schmerzmedikation, auch dann wenn sie pränatal angegeben hatten, Schmerzlinderung beanspruchen zu wollen. Betreuungspersonen sollten die Unvorhersehbarkeit des Wehenprozesses und die Tatsache, dass der effektive Schmerzmitteleinsatz oft nicht mit der pränatal geäusserten Präferenz der Frau übereinstimmt, diskutieren. Korrespondenzadresse g.klomp@vumc.nl 1 Department of Midwifery Science AVAG and EMGO Institute for Health and Care Research VU University Medical Centre Amsterdam, D4445 Van der Boechorststraat 7 NL-1081 BT Amsterdam Übersetzung: Wolfgang Wettstein, Redaktor Hebamme.ch 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 37 Neues aus Wissenschaft und Forschung Determinanten für die Gewichtsveränderungen während der ersten 96 Stunden des Lebens eines reifen Neugeborenen Determinants of Weight Changes during the first 96 hours of Life in Full-Term Newborns Maria João Fonseca, BScNutr, Milton Severo, PhD, Henrique Barros, MD, PhD, and Ana Cristina Santos, MPH, PhD. Erschienen in: Birth, Issues in Perinatal Care 41:2 June 2014, S.160–167 Abstract Hintergrund Die Gewichtsabnahme bei Neugeborenen (Newborn weight loss (NWL)) während der ersten drei Lebenstage liegt bei rund 6 % des Geburtsgewichtes (GG). In dieser Studie sollen die Determinanten einer exzessiven oder zu kleinen Gewichtsabnahme während der ersten 96 Lebensstunden beschrieben werden. Methoden Für diese Studie wurde aus der Generation-XXI-Geburtskohorte ein Sample von 1288 reifen Einzelgeborenen ohne erbliche Anomalitäten ausgewählt. Dafür wurden zwischen 2005 und 2006 Neugeborene aller öffent lichen Institutionen mit geburtshilflichem und neo natalem Angebot in Porto, Portugal, berücksichtigt. Informationen wurden durch persönliche Interviews und zusätzlich aus den klinischen Akten zusammen getragen. Anthropometrische Daten wurden durch geschulte Untersucher gesammelt und die Gewichtsveränderung bei Neugeborenen (Newborn Weight Change (NWC) wurde nach der Formel (Gewicht – Geburtsgewicht) / Geburtsgewicht × 100 bestimmt. Wir kategorisierten NWL als übermässig (in der Sampleverteilung unter der 10. Perzentile: ≤ – 9,4 % des GG), normal (10. – 90. Perzentil: zwischen –9,3 % und – 4,2 %) und ungenügend (über dem 90. Perzentil: ≥ 4,1 %). Mittels multinomialen Regressionsmodellen wurden die Adjusted Odds Ratios (OR) und das 95 % Konfidenzintervall (CI) berechnet. Resultate Exzessive NWL war positiv assoziiert mit einem mütterlichen Alter ≥ 40 Jahre (OR = 3,32, 95 % CI 1.19 – 9.25), dem Ausbildungsniveau der Mutter (OR = 1.04, 95 % CI 1.00– 1.09), Kaiserschnittentbindung (OR = 2.42, 95 % CI 1.12– 5.23) und phototherapeutisch behandelter Gelbsucht (OR = 1.69, 95 % CI 1.00 – 2.87). Ungenügende NWL war positiv assoziiert mit niedrigem Geburtsgewicht (OR = 2.68, 95 % CI 1.13 – 6.33) und künstlicher / gemischter Säuglingsernährung (OR = 1.74, 95 % CI 1.13 – 2.66). Schlussfolgerung Exzessive NWL war positiv assoziiert mit dem Alter und der Ausbildung der Mutter, Kaiserschnittgeburt und phototherapeutisch behandelter Gelbsucht. Ungenügende NWL konnte durch die Ernährungsart des Neugeborenen 38 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 erklärt werden. Gestillte Neugeborene zeigten keinen exzessiven NWL, künstlich oder gemischt ernährte Neugeborene zeigten jedoch ungenügende NWL. Die Studie unterstützt die Aussage, dass Stillen während dieser Periode eine exzellente Ernährungsart darstellt. Schlüsselwörter Geburtsgewicht, Kaiserschnitt, Gelbsucht, Newborn Weight Loss, Phototherapie. Übersetzung: Wolfgang Wettstein, Redaktor Hebamme.ch Inserat Gesundheit Institut für Hebammen 3. Winterthurer Hebammensymposium Hebamme zwischen Mythen und Fakten Expertinnen und Experten präsentieren ihre neusten Erkenntnisse aus aktuellen Forschungs- und Praxisprojekten zur Hebammenarbeit in den Bereichen Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett. Samstag, 17. Januar 2015, 9.30 – 17.00 Uhr Anmeldung und Information www.gesundheit.zhaw.ch/hebammensymposium ZHAW Institut für Hebammen, Technikumstr. 71, 8401 Winterthur Zürcher Fachhochschule 1411_10_Hebamme_Symposium_90x131_f_v01.indd 1 13.10.14 09:22 Mehr Komfort, für mehr Milch Elektrische Komfort-Doppelmilchpumpe Die neuen Komfort-Milchpumpen von Philips Avent wurden zusammen mit führenden Stillexperten entwickelt. Sie bieten Müttern deutlich mehr Komfort beim Abpumpen und damit mehr Milch für das Baby. Elektrische Komfort-Milchpumpe Komfort-Handmilchpumpe Angenehme, natürliche Position beim Abpumpen Die neuen Philips Avent Komfort-Milchpumpen verfügen über eine einzigartige, kompakte PumpentrichterInnovation. Mit ihr kann die Mutter eine bequeme Sitzposition einnehmen, ohne sich vorbeugen zu müssen. Selbst wenn sie aufrecht sitzt, kann die Milch direkt in den Behälter fließen. Diese verbesserte Haltung beim Abpumpen sorgt für mehr Komfort und damit auch für mehr Milch. Klinisch erwiesene Wirksamkeit Die Milchpumpen ahmen durch Kombination von Brustkompression und sanftem Vakuum das natürliche peristaltische Saugverhalten des Säuglings nach. Ihre weichen, blütenförmigen Massagekissen mit klinisch erwiesener Wirksamkeit üben zur Stimulation des Milchflusses leichten Druck auf die Brust aus. Dank der speziellen, samtweichen Oberfläche fühlt sich dieses innovative Massagekissen auf der Brust besonders sanft und jetzt noch angenehmer an und trägt damit zur Entspannung der Mütter beim Abpumpen bei. Seperates Massagekissen für Mütter mit größeren Brustwarzen ebenfalls erhältlich. Müheloses Abpumpen Die neuen Milchpumpen sind besonders kompakt. Die Brust lässt sich mit dem Aufsatz ganz einfach luftdicht umschließen, wodurch das Abpumpen deutlich erleichtert wird. Einfache Handhabung* Um den Milchfluss zu stimulieren, beginnen Mütter automatisch mit dem sanften Milchstimulations-Modus und wählen dann aus verschiedenen Saugstärken ihren idealen Pumprhythmus aus. Interne Studien haben ergeben, dass 89% aller Mütter sehr zufrieden mit den Saugstärken waren. * Gilt für die elektrischen Komfort-Milchpumpen Philips Avent möchte dazu beitragen, dass Mütter länger stillen können – denn wir wissen, wie wichtig das Stillen für die gesunde Entwicklung des Säuglings und die Gesundheit der Mutter ist. Wie wir Sie mit Informationen und Produkten in der Stillberatung unterstützen, finden Sie unter www.philips.com/Aventprofessional und direkt bei Ihrem Philips Avent Professional-Ansprechpartner: 13118(CH/DE)A4#5 www.vivosan.ch,Tel: 056 266 5656 Details machen das Besondere. Philips Avent Still-BH´s Für die modebewusste, moderne Mutter! Geniessen Sie auch das optimale Gefühl von reiner Baumwolle und feinen Materialien auf der Haut. 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Januar 2015 Samstag, 17 Telefon 044-312 30 77 • Farbtherapie • Fussreflexzonen-Therapie www.beckenboden.com, info@beckenboden.com Diplomlehrgang und Fachseminare • Metamorphose • Psychozon-Therapie • Bachblüten-Therapie • Medizinische Grundlagen Beratung - Coaching - Supervision • Coach-SupervisorIn AGP/BSO INTEGRA AGP LUZERN 041 372 18 88 / info@integra-agp-luzern.ch / www.integra-agp-luzern.ch Seminare zur Zertifizierten Kursleiter-in Die nächsten Kurse: 05. bis 08. Februar 2015, Fürth, DE 16. bis 19. April 2015, Berikon, CH Kontakt: Sydney Sobotka, Kursleitung www.hypnobirthing.ch mail@hypnobirthing.ch Tel: +41 44 734 31 78 „Die Kunst, die Welt der Geburt mit Ruhe zu entdecken!“ 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 41 Offres d’emploi • Stellenangebote Spital Heiden 1-4 - 10-14 06.10.14 13:38 Seite 1 Dernier délai pour les offres d’emploi Mardi 11 novembre 2014 Anzeigenschluss für Stellenanzeigen Dienstag, 11. November 2014 Geburtshaus Storchennest 1/6 - 4-14 10.04.14 10:14 Seite 1 Das Spital Heiden liegt hoch über dem Bodensee im Appenzellerland. Unsere Gebärabteilung betreut 600 Geburten pro Jahr. Für unser aufgestelltes und engagiertes Team von 11 Hebammen suchen wir Dich: Hebamme 60 -100% Du bist eine sympathische, flexible und kompetente Hebamme mit einiger Berufserfahrung. Unser grosses Anliegen ist eine individuelle, herzliche Betreuung der werdenden Eltern durch alle Phasen der Schwangerschaft. Dipl. Hebamme HF/FH Vollzeit oder Teilzeit. Zur Verstärkung unseres Teams suchen wir eine flexible Persönlichkeit mit grossem Interesse an der ganzheitlichen Hebammenarbeit im Geburtshaus. Zwei Jahre Berufserfahrung sind von Vorteil, aber keine Voraussetzung. Für ein unverbindliches Gespräch sind wir jederzeit bereit. Wir freuen uns auf deinen Anruf! Geburtshus Storchenäscht AG Anita Hilario Hendschikerstrasse 12, 5504 Othmarsingen 062 885 80 80 / www.storchenaescht.ch Wir bieten Hebammensprechstunden an, machen selbständig Schwangerschaftskontrollen und unsere Hebammengeburten werden von den Eltern sehr gerne in Anspruch genommen. Der familiäre Ruf unserer Gebärabteilung ist unser Markenzeichen. Gerne ermöglichen wir Dir einen Schnuppertag, um unser Unternehmen, den Tätigkeitsbereich und das Team näher kennenzulernen. Haben wir Dein Interesse geweckt? Du findest uns auch unter: www.spitalverbund.ch. Dein Kontakt Für nähere Auskünfte steht Dir die diensthabende Hebamme unter Tel. 071 898 63 47 oder Frau Ursina Moser, Leiterin Ressort Pflegedienst/MTTB SVAR, Tel. 071 898 62 31, E-Mail ursina.moser@svar.ch, zur Verfügung. Dein nächster Schritt Sende Deine Bewerbung mit Lebenslauf, Foto, Zeugnissen und Diplomen bitte an Spitalverbund AR Personaldienst Krombach 3 9100 Herisau oder elektronisch an mia.eugster@svar.ch 42 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Die führende Privatklinikgruppe setzt mit ihren 16 Privatkliniken, über 100 integrierten Kompetenzzentren und mehr als 50 spezialisierten Instituten Standards. Erstklassige medizinische Leistungen und das Wohl des Menschen stehen für uns im Mittelpunkt. In der Geburtenabteilung der Klinik Hirslanden erblicken jährlich über 1000 neue Erdenbürger das Licht der Welt. Dies zeigt, wie viele werdende Eltern uns immer wieder Ihr Vertrauen schenken. Unseren Gästen stehen drei Gebärsäle, die Maternité sowie ein Kinderzimmer mit Neonatologieüberwachung zur Verfügung. Suchen Sie eine neue Herausforderung in einer topmodernen Privatklinik? In unserer Geburtenabteilung suchen wir sofort oder nach Vereinbarung eine DIPLOMIERTE HEBAMME 50–100% IHRE AUFGABEN Sie führen selbständig Geburten durch, betreuen Neugeborene und wirken bei dem umfassenden Angebot rund um das Gebären mit. Sie setzen alles daran, damit die Geburt zu einem unvergesslichen Ereignis für alle Beteiligten wird. Seit Herbst 2013 bilden wir Studierende Hebammen aus. Die Betreuung wird auch ein Teil Ihrer Aufgaben sein. IHR PROFIL – Abgeschlossene Ausbildung zur Diplomierten Hebamme – Berufserfahrung im Akutbereich – Eigenverantwortliches Arbeiten ist erwünscht und garantiert – Sehr gute Deutschkenntnisse (mündlich und schriftlich) – Hohe Kundenorientierung, diskret und teamorientiert UNSER ANGEBOT Wir bieten Ihnen eine angenehme Arbeitsatmosphäre, eine leistungsgerechte Entlohnung sowie verschiedene Mitarbeiteraktivitäten und -vergünstigungen. Darüber hinaus erwarten Sie eine individuelle Einführung und vielfältige Weiterbildungsmöglichkeiten. Fühlen Sie sich angesprochen? Dann zögern Sie nicht und senden Sie uns noch heute Ihre online Bewerbung. Wir freuen uns auf SIE! Frank Nagel freut sich auf Ihre Bewerbung, vorzugsweise über das Online-Portal. HIRSLANDEN SERVICE CENTER REKRUTIERUNG SEEFELDSTRASSE 214 8008 ZÜRICH WWW.HIRSLANDEN.CH KOMPETENZ, DIE VERTRAUEN SCHAFFT. HIRSLANDEN A MEDICLINIC INTERNATIONAL COMPANY Das Spital Männedorf ist das Schwerpunktspital für die Bevölkerung am rechten Zürichseeufer. Wir bieten den über 80’000 Menschen in der Region eine Grundversorgung in den Bereichen Medizin, Chirurgie sowie Gynäkologie und Geburtshilfe. Zur Grundversorgung zählen zudem die Leistungen des spitaleigenen Rettungsdiensts, der interdisziplinären Notfallstation und der Intensivpflegestation. Unsere rund 750 Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter behandeln jährlich über 35’000 Patientinnen und Patienten. Wir sind ein anerkanntes UNICEF-Babyfriendly-Hospital mit rund 500 Geburten im Jahr und einer Sectiorate von ca. 28 %. Die Teams der Gebär-, Geburtshilfe- und Gynäkologiestation arbeiten eng zusammen. Wir bieten eine individuell ausgerichtete Geburtshilfe unter Anwendung moderner Technik. Ein weiterer Schwerpunkt sind Gemini- und BeckenendlagenSpontangeburten. Für die kompetente Verstärkung im Gebärsaal suchen wir per sofort oder nach Vereinbarung eine erfahrene Dipl. Hebamme HF/FH 60 – 100 % Wir bieten Ihnen: • Eine interessante, vielseitige und persönlich herausfordernde Tätigkeit • Ein autonomes Handlungsfeld und professionelle Einarbeitung • Einen attraktiven Arbeitsplatz direkt am Zürichsee gelegen mit moderner Infrastruktur und sehr guter Anbindung an Bus, Bahn und Schiff • Verschiedene Angebote und Vergünstigungen im Freizeitbereich Ihre Hauptaufgaben: • Selbstständiges Leiten von Geburten • Begleitung von studierenden Hebammen • Individuelle Betreuung der Familien vor/ während und nach der Geburt • Durchführung vorgeburtlicher Hebammengespräche / Gebärsaalbesichtigungen Ihr Profil: • Abgeschlossene Berufsausbildung als Dipl. Hebamme HF/FH • Berufserfahrung in der Geburtshilfe wäre von Vorteil, Kenntnisse der alternativen Methoden (z. B. Homöopathie, Akupunktur und Aromatherapie) sind wünschenswert • Ausgeprägte Einsatzbereitschaft, ein souveräner Umgang mit schnell wechselnden Situationen sowie die Bereitschaft, Dienst in Eigenverantwortung zu leisten • EDV-Anwenderkenntnisse im Umgang mit den gängigen Officeprogrammen setzen wir voraus • Flexibilität, Teamfähigkeit und Bereitschaft zur Übernahme aller Schichten sowie Interesse an der Mitwirkung im Kurswesen Haben wir Ihr Interesse geweckt? Dann freuen wir uns über Ihre Bewerbung! Für weitere Auskünfte steht Ihnen Frau I. Janiszewska, stellvertretende Abteilungsleiterin Gebärsaal, unter Telefon: 044 922 21 29, gerne zur Verfügung. Wir freuen uns über Ihre Online-Bewerbung auf unserem Jobportal: www.spitalmaennedorf.ch/jobs www.spitalmaennedorf.ch 11 2014 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 43 Paracelsus-Spital Richterswil 1-2 - 10-14 15.10.14 11:45 Seite 1 Offres d’emploi • Stellenangebote Das Paracelsus Spital Richterswil ist ein Akutspital mit wunderbarer Lage am linken Zürichseeufer mit den Fachgebieten Innere Medizin, Hämatologie und Onkologie, Gynäkologie und Geburtshilfe, Chirurgie, Orthopä-die und Urologie und einem kantonalen Leistungsauftrag für Komplementärmedizin. Das Kantonsspital Frauenfeld ist ein Unternehmen der Spital Thurgau AG. Unsere Spitäler und Kliniken zeichnen sich durch ein umfassendes Gesundheitsangebot aus. Fortschrittliche Arbeitsbedingungen, hohe Professionalität und interdisziplinäres Denken prägen unsere Unternehmenskultur. In unserer neuzeitlichen Gebärabteilung mit 1150 Geburten pro Jahr suchen wir per sofort oder nach Vereinbarung eine eigenständige, fachkompetente Dipl. Hebamme HF/FH 80-100% Unser Ziel ist eine ganzheitliche Geburtshilfe bei der das Wohlbefinden und die individuellen Wünsche der Schwangeren, Gebärenden und ihrer Partner im Vordergrund stehen ohne die Sicherheit für Mutter und Kind dabei zu vernachlässigen. Wir haben grosse Erfahrung in alternativer Geburtsmedizin, insbesondere mit Wassergeburten. Des weiteren bieten wir ein grosses Angebot vor während und nach der Geburt an. Profil: Sie verfügen vorzugsweise über Berufserfahrung, sind flexibel, zuverlässig und möchten ihr Fachwissen engagiert und selbständig einsetzen. Sie arbeiten gerne im Team, besitzen eine offene Persönlichkeit und sind an einer guten interdisziplinären Zusammenarbeit interessiert. Sie sind auch motiviert ihr Wissen und Können an die Studierende des Bachelorstudienganges Hebamme weiterzugeben. Auskünfte: Frau Monika Mordasini, Pflegeleiterin Frauenklinik, Telefon 052 723 74 54 oder Frau Claudia Heer, Leitende Hebamme, Telefon 052 723 72 05 geben Ihnen gerne weitere Auskünfte. Bewerbung: Bitte senden Sie die entsprechenden Bewerbungsunterlagen mit Foto an Kantonsspital Frauenfeld, Frau Monika Mordasini, Pflegeleiterin Frauenklinik, Postfach, 8501 Frauenfeld oder per E-Mail monika.mordasini@stgag.ch . An einem bevorzugten Standort bieten wir eine um fassende Patientenbetreuung und verbinden moderne fach-ärztliche Versorgung mit komplementärmedizinischen Verfahren, insbesondere aus dem Bereich der anthropo-sophischen Medizin. Für unser Hebammenteam suchen wir eine Dipl. Hebamme (80-90%) Ihr Aufgabenbereich • Umfassende und individuelle Betreuung von Mutter und Kind während der Schwangerschaft, der Geburt und im Wochenbett • Umsetzung der Qualitätsstandards • Interdisziplinäre Zusammenarbeit mit allen beteiligten Berufsgruppen Ihr Anforderungsprofil • Abschluss als Dipl. Hebamme • Fachwissen und Berufserfahrung, die Sie erfolgreich umsetzen können • Offenheit gegenüber der anthroposophischen Medizin • Hohes Engagement und Flexibilität • Teamgeist Unser Angebot • Ein vielfältiges, abwechslungsreiches Aufgabengebiet in einem persönlichen und familiären Umfeld • In der Region einzigartige Kombination von Schul medizin und anthroposophischer Heilkunde • Niedrige Sectiorate • Spontane Zwillings- und Beckenendlagengeburten • Wertschätzendes Arbeitsklima • Kompetentes, engagiertes und aufgeschlossenes Team Ihre schriftliche Bewerbung mit den üblichen Unterlagen senden Sie bitte an: Paracelsus-Spital Richterswil AG, Personalwesen Bergstrasse 16 CH-8805 Richterswil oder bewerben Sie sich per E-Mail: personal@paracelsus-spital.ch 44 Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2014 Publireportage Schluss mit wund! Salben & Zinkpasten waren gestern! Spray ist heute! Das mit Kinderärzten speziell für Babys entwickelte antidry® baby Wundschutz-Windelspray schützt, pflegt und beruhigt gerötete und gereizte Babyhaut schnell und langanhaltend. Zudem beugt es dem Wundsein im Windelbereich vor. Durch seine innovative Spray-Applikation ist es DER neue Standard in der Babypflege! Die spezielle Zusammensetzung weisst ein sehr gutes Einziehverhalten auf. Anders wie bei Salben oder Pasten, bleiben keine Rückstände an Babys Po, welche beim Windelwechsel mühsam entfernt werden müssen. Reibung im Wundbereich wird vermieden und somit eine schnelle Hautregeneration unterstützt. Das antidry® baby Wundschutz-Windelspray ist parabenfrei und klinisch getestet. Der pH-Wert ist speziell an die Bedürfnisse von Säuglings- und Kleinkinderhaut angepasst (pH-Wert: 7.3). Durch die Kombination aus Zinkoxid, Panthenol und Bienenwachs überzeugt es sowohl in der Vorbeugung als auch Akut-Anwendung. Was Mütter an unserem Spray schätzen: «Einfache und hygienische Anwendung» «Keine Zink-Rückstände am Po meines Babys und somit keine Reibung im Wundbereich» «Zieht super ein» «Einhändig anwendbar; immer eine Hand frei, um mein Baby auf dem Wickeltisch festzuhalten» «Muss nicht von Hand verteilt werden; Keine Cremerückstände an meinen Händen!» «Praktisch für unterwegs» Finies les irritations sur les fesses de bébé! Crèmes & pommades c’était hier! Aujourd’hui il existe un spray! Développé spécialement pour les bébés en collaboration avec des pédiatres, le spray de protection et de soin des fesses du bébé antidry® baby protège, soigne et apaise de manière rapide et durable les rougeurs et irritations de la peau de bébé. Il prévient en outre l’érythème fessier du nourrisson. Son application novatrice en spray en fait LE nouveau standard dans les soins pour bébé! La composition spéciale assure une excellente pénétration. Contrairement aux crèmes ou pommades, il ne laisse aucun résidu sur la peau du bébé et ne nécessite donc aucun frottement pénible au moment de changer de couche. Les irritations sont alors évitées, ce qui accélère la régénération de la peau. Le spray de protection et de soin des fesses du bébé antidry® baby est sans parabène et a fait l’objet de tests cliniques. Le pH est adapté aux besoins de la peau des nourrissons et des jeunes enfants (valeur du pH: 7,3). L’association d’oxyde de zinc, de panthénol et de cire d’abeille est efficace tant en prévention qu’en traitement aigu. Ce que les mamans apprécient chez notre spray: «Utilisation simple et hygiénique» «Pas de résidu de zinc sur les fesses de mon bébé et pas de frottement au niveau de l’irritation» «Pénètre super bien» «S’applique d’une seule main, j’ai toujours une main libre pour maintenir mon bébé en place sur la table à langer» «Je ne dois pas l’étaler, donc plus de résidu de crème sur les mains!» «Pratique en déplacement» Kontaktieren Sie uns für Kleinmuster Pour recevoir votre échantillon gratuit envoyer vos coordonnées par mail marketingconsumer@merz.ch Merz Pharma (Schweiz) AG, 4123 Allschwil CALYPSO IST TESTSIEGER GERÄUSCHTEST ZEIGT: CALYPSO IST DIE LEISESTE MILCHPUMPE* E WINN Mehr Ruhe für Mutter, Vater und Kind Die Calypso ist leiser als alle anderen getesteten Milchpumpen – das bestätigt der Prüfbericht des ISO-zertifizierten, unabhängigen Ingenieurbüros Müller-BBM aus Planegg bei München, der sich auf einen validierten, 2014 durchgeführten Geräuschpegel-Test verschiedener elektrischer Milchpumpen bezieht. * Informationen zu den validierten Testbedingungen und den detaillierten Testergebnissen gibt es unter: www.ardomedical.com/silence-test Ardo medical AG - Switzerland - www.ardomedical.com *www R* a ultr t e-test silenc s i l e in / m o c cal. .ardo med