Sages-femmes et protection de l`enfant Hebamme und Kindesschutz

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Sages-femmes et protection de l`enfant Hebamme und Kindesschutz
Hebamme.ch
Sage-femme.ch
Levatrice.ch
Spendrera.ch
11 2013
Sages-femmes et protection
de l’enfant
Hebamme und Kindesschutz
Zwischen 50 und 90% der Säuglinge weisen
Symptome von Verdauungsproblemen auf
*
Die neue Ernährungsalternative:
Aptamil Sensivia
Bei leichten Verdauungsproblemen2 :
physiologischem Spucken
Gasen
Blähungen
Symptomen von Koliken
Rückgang der leichten Verdauungsprobleme mit Aptamil Sensivia
Frequenz (%)
Intensität (Durchschnitt)
0
Aptamil Sensivia
-50
Standardmilchnahrung
-100
-150
-200
p = 0.0565
p = 0.0442*
* signifikant besser (p<0.05)
2
Studie Roy, P. et al.
• n = 109 Säuglinge (0-3 Mt.) - 93 Studie beendet • Symptome : leichte Verdauungsprobleme wie Reflux, Aufstossen, Schluckauf, Gasen, Blähungen und/oder Koliken/unerklärliches Weinen
• multizentrische, randomisierte, doppelblinde Studie (Standardmilchnahrung 1 im Vergleich zu Aptamil Sensivia 1) • Interventionszeitraum: 15 Tage
Aptamil, heute für morgen.
Wichtiger Hinweis: Stillen ist ideal für das Kind. Die WHO empfiehlt ausschliessliches Stillen während den ersten 6 Monaten.
*
leichte funktionelle Verdauungsprobleme, zwischen 2 und 4 Monaten1
1 Hyman PE et al, Gastroenterology 2006 ; 130 : 1519 ; 2 Roy, P., et al. (2004): Benefits of a thickened infant formula with lactase activity in the management of benign digestive disorders in newborns. Arch Pediatr. 11(12): p. 1546-54
Sommaire • Inhalt
Edition 11
Sages-femmes et protection de l’enfant
Ausgabe 11
Hebamme und Kindesschutz
Actualité
2
Aktuell
26
Editorial Anne-Sophie Rijckaert, Lausanne
5 Editorial Anne-Sophie Rijckaert, Lausanne
29 Dossier
4 Dossier
28 Frauen- und Kindesschutz – die Chancen
in der Hebammenarbeit Interview mit Inge Loos, Bern
«Violence et grossesse: osons en parler!» Doudou Madeleine Denisart, Françoise Rulfi, Nadia Pasquier,
Profa Renens
Détection des violences domestiques envers les femmes enceintes Saira-Christine Renteria et
Maria-Theresa Adjaho, Lausanne
7
Fokus
32 Das Kindswohl schützen – praktische Hinweise Renate Schlaginhaufen, Zürich
10
Was hat die Hebamme mit häuslicher Gewalt zu tun? Ruth Forster Fink, Bern
35
Nouvelles des HES
Formation continue FSSF
12
Neues aus Wissenschaft und Forschung
38
Fédération
14
Verband
14
Sections
20
Sektionen
20
En librairie
11
Buchtipp
37
Thème de l’édition 12/2013
Les moyens didactiques
Thema der Ausgabe 12/2013
Frauenkörper – Frauenwelten / Mutterkörper – Mutterwelten
Parution début décembre 2013
Erscheint Anfang Dezember 2013
111e année | 111. Jahrgang
Secrétariat | Geschäftsstelle Rosenweg 25 C, Case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 332 63 40, F +41 (0)31 332 76 19
info@hebamme.ch, www.sage-femme.ch, www.hebamme.ch Heures d’ouverture du lundi au vendredi | Öffnungszeiten von Montag
bis Freitag 8:15–12:00 / 13:30–17:15 Offizielle Zeitschrift des Schweizerischen Hebammenverbandes | Journal officiel de la Fédération
suisse des sages-femmes | Giornale ufficiale della Federazione svizzera delle levatrici | Revista uffiziala da la Federaziun svizra
da las spendreras Parution 10 éditions par année, numéros doubles en janvier / février et en juillet /août | Erscheinungsweise 10 Mal
im Jahr, Doppelausgaben im Januar / Februar und Juli /August
Photo couverture La FSSF remercie Anja Denz et son fils Oskar, Zurich Foto Titelseite Der SHV dankt Anja Denz und
ihrem Sohn Oskar, Zürich.
Actualité
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Renseignements: Josianne Bodart Senn,
j.bodartsenn@sage-femme.ch
Les ratés des campagnes suisses de prévention de la santé
Les migrantes latino-américaines «sanspapiers»* sont triplement vulnérables
quant à leur santé: en tant que femmes,
«sans-papiers» et travailleuses de l’économie domestique, en grande majorité.
Questionner la prévention en santé en
leur donnant la parole, c’est ce qui a
guidé la démarche réalisée dans le cadre
d’un travail de bachelor en sociologie à
* « Sans-papiers», dans le sens où la personne étrangère possède généralement
un passeport mais n’a pas de permis
de séjour en Suisse.
2
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
l’université de Genève. Deux groupes
de discussion réunissant des migrantes
latino-américaines ont été organisés en
novembre 2012. Ils ont abordé la question de la prévention en santé ainsi qu’une
pratique de prévention spécifique: le dépistage du cancer du col de l’utérus.
Très rapidement, la question de prévention de la santé a été occultée par des
problèmes plus urgents, concernant le
travail et le logement. En fait, il n’y a
guère de place pour la prévention en
santé, ni dans la pensée ni dans l’action
concrète, dans une vie si précaire, si instable, où aucune vision à long terme
n’est possible, vision indispensable pour
entamer des actions préventives.
Pour en savoir davantage: Juliette Fioretta.
Les migrantes dans les failles du système de santé.
Sur www.reiso.ch depuis le 9. 9. 2013
La tocolyse
dans les menaces
d’accouchement
prématuré
Il existe des recommandations actualisées pour la pratique clinique «evidence
based» concernant le choix et l’utilisation d’une tocolyse dans les menaces
d’accouchement prématuré (MAP).
Dans un nouvel avis d’expert (n° 41), la
Commission Assurance Qualité de Gynécologie suisse (SSGO) en précise les modalités.
d’assistanat, pourra leur permettre d’obtenir le droit de pratiquer. Cette durée de
formation est nécessaire pour répondre
aux exigences d’une profession «de premier recours» (consultation directe ne
nécessitant pas de passer par un médecin).
Dans la plupart des cantons, le droit de
pratique pour les ostéopathes est soumis à la réussite de l’examen intercantonal, régi par un règlement de la Conférence suisse des directrices et directeurs
cantonaux de la santé (CDS). Le programme de Bachelor of Science HES-SO
en Ostéopathie correspond aux contenus de la première partie de cet examen
intercantonal. Le cursus Master prépare
plus spécifiquement les étudiantes et
étudiants au développement des compétences cliniques et pratiques requises
et correspond aux exigences de formation posées pour la deuxième partie de
l’examen intercantonal.
L’ouverture de cette nouvelle filière HES
requiert une autorisation fédérale et c’est
uniquement après l’obtention de la décision du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche
que la date de l’ouverture de ce cursus
sera déterminée.
Source: Communiqué de presse HES-SO du
1er octobre 2013
Vaccination contre
la grippe saisonnière
Pour en savoir davantage: www.sggg.ch
Une nouvelle filière
de bachelor
en ostéopathie
La Suisse n’offre actuellement aucune
formation complète en ostéopathie. Pour
répondre à une demande pressante du
public comme du monde professionnel,
la HES-SO a décidé de transmettre à la
Confédération la demande d’autorisation
pour une filière bilingue de bachelor en
ostéopathie. Ce cursus de 180 crédits s’é­
tendra sur 3 ans. Il se poursuivra par un
Master consécutif (90 crédits) et c’est au
terme de ces 5 années que les personnes
obtiendront le titre qui, après une période
Cette année, la campagne de vaccination met l’accent sur les professionnels
de santé, sages-femmes comprises. Du
matériel d’information est à leur dispo­
sition: une brochure «La grippe, non. Le
vaccin, oui.», un flyer spécialement destiné aux femmes enceintes, des autocollants, un film d’information, etc.
Voir: www.sevaccinercontrelagrippe.ch ›
Infos pour les spécialistes › mot de passe ›
IMPFEN*2013
Soutien à la petite
enfance
Le groupe spécialisé «Promotion de la
santé» de Santé Publique Suisse (Swiss
Public Health) a élaboré un document
intitulé «Promotion de la santé pour la
petite enfance» expliquant en détails sa
nouvelle prise de position. Celle-ci peut
se résumer comme suit: «La première
phase de la vie d’un être humain est déterminante pour son développement et
sa santé. En termes de santé publique,
il devient pressant de mettre en place
des conditions-cadres promouvant la
santé et le développement, afin d’aider
les enfants de 0 à 5 ans à renforcer leur
résilience en les préparant au mieux à
gérer, plus tard, les exigences de la vie.
L’un des rôles de la famille est de préparer les enfants en bas âge à leur entrée à
l’école et à la suite de leur vie. Et les
jeunes familles méritent bien d’être
soutenues dans cette tâche difficile qui
est la leur.»
S’y ajoutent sept requêtes formulées sur
la base d’études de synthèse scientifiques récentes et traduites en sept objectifs:
1 Promouvoir le débat éthique
2 Rendre visible l’utilité sociale du
travail éducatif
3 Promouvoir la compétence parentale:
l’autonomisation comme stratégie clé
4 Améliorer les conditions-cadres
structurelles
5 Promouvoir la qualité dans la formation et sur le terrain
6 Améliorer la coordination
7 Promouvoir la recherche
Pour consulter ce document, rendez-vous sur notre site
www.sage-femme.ch › News
Le Conseil fédéral
règlemente
la recherche sur
l’être humain
La loi relative à la recherche sur l’être
humain (LRH) vise à mieux protéger les
personnes qui acceptent de participer à
des projets de recherche médicale. Parallèlement, elle ambitionne de créer des
conditions propices pour ce domaine. Le
Conseil fédéral a approuvé les ordonnances correspondantes qui entreront
en vigueur le 1er janvier 2014, en même
temps que la loi. Leur mise en application permettra de remplir d’importantes
prescriptions de «Santé2020», la stratégie du Conseil fédéral. Ainsi, il sera possible d’améliorer la recherche clinique,
d’augmenter la transparence dans le système sanitaire et de renforcer les droits
des personnes participant aux projets de
recherche.
La protection des personnes qui, en
Suisse, participent à des essais cliniques
ou à d’autres projets de recherche médicale sera désormais réglée de manière
uniforme et complète dans la nouvelle
loi fédérale relative à la recherche sur
l’être humain (LRH). A l’heure actuelle, le
consentement de la personne concernée
est obligatoire. Désormais, cette obligation s’étend à la recherche sur le matériel biologique (des tissus, par exemple).
De plus, il faudra consigner les risques
et les contraintes pour les participants,
et les évaluer à l’aune du bénéfice escompté. Si le rapport entre ces deux paramètres est défavorable, l’autorisation
n’est pas accordée. Désormais, tous les
projets en Suisse doivent être examinés
et autorisés s’ils impliquent un prélèvement de tissus ou un recensement de
données personnelles sur la santé. Les
commissions d’é­thique cantonales sont
compétentes en la matière lorsque des
médicaments ou des dispositifs médicaux sont impliqués. Swissmedic, l’Institut suisse des produits thérapeutiques,
intervient également.
Dépliants multilingues
sur la dépendance et
ses risques
Addiction Suisse comble un vide dans
l’offre de prévention. En effet, jusqu’à
présent, il existait peu de moyens d’information en Suisse renseignant de manière brève et concise sur les questions
liées à la dépendance.
De nouveaux dépliants sont désormais
disponibles en onze langues, à savoir –
outre les trois langues nationales français, allemand et italien – l’albanais, l’anglais, l’espagnol, le portugais, le russe,
le serbe/croate/bosniaque, le tamoul et
le turc.
Addiction Suisse élargit ainsi son offre
d’information afin que le plus grand
nombre possible de personnes puissent
trouver des réponses à leurs questions
dans leur langue maternelle.
Commande:
librairie@ich-will-keinenspamaddictionsuisse.ch
Veuillez indiquer la langue
et le nombre d’exemplaires
souhaités.
Source: Communiqué de presse OFSP du 20. 9. 2013
Près de 40% des cosmétiques contiennent
au moins un perturbateur endocrinien
Selon cette étude réalisée sur une base
de 15 000 produits de beauté ou d’hygiène par l’institut indépendant de notation Noteo, les vernis à ongles arrivent
en tête (74 % d’entre eux contiennent au
moins un perturbateur endocrinien) devant les fonds de teint (71%), les produits
de maquillage pour les yeux (51%), les
démaquillants (43 %), les rouges à lèvres
(40 %), les soins du visage (38 %), les déodorants (36 %), les dentifrices (30 %) et les
shampoings (24 %).
Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimi­
ques interférant avec la régulation hormonale des êtres vivants et sont susceptibles de provoquer, même à très
faibles doses, une grande variété d’ef-
fets, notamment sur le développement
physiologique des individus exposés pendant la période intra-utérine. Ils sont notamment suspectés d’avoir un impact
sur la fertilité et d’être liés à l’augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux
du sein et de la prostate.
Les produits labellisés bio semblent largement épargnés par le phénomène.
Cette étude n’y a retrouvé un perturbateur endocrinien que pour 1,3 % d’entre
eux: il s’agit essentiellement du cinnamal
que l’on retrouve naturellement dans
certaines huiles essentielles (cannelle,
jacinthe, patchouli).
Source: communiqué AFP du 13. 9. 2013
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
3
Dossier
«Violence et grossesse:
osons en parler!»
Sur les 8211 naissances dans le canton de Vaud (SCRIS, 2012), 2791 naissances ont eu lieu
à la Maternité du CHUV qui a son propre service de sages-femmes conseillères et assistantes sociales (voir article suivant, p. 7). En 2012, les consultations de conseil en périnatalité Profa 1, réparties dans huit régions du canton, ont reçu 2501 personnes pour lesquels
un dossier personnel a été ouvert, soit des contacts directs avec 31% des mères qui ont
donné naissance à un enfant. A noter que 30% des entretiens se passent en couple.
Ainsi le service s’est donné comme objectif que la violence domestique soit abordée
avec toutes les femmes enceintes ou vues en post-partum.
Doudou Madeleine Denisart, assistante sociale en périnatalité; Nadia Pasquier, sage-femme conseillère et Françoise Rulfi, cheffe de service,
Service de Conseil en périnatalité Profa, Renens
Dans les consultations de sages-femmes conseillères et
assistantes sociales en périnatalité, nous avons une attention particulière à l’histoire de chaque grossesse et
au couple parental. La grossesse et la venue de l’enfant
interrogent les couples. Elle déséquilibre les rôles conjugaux et les rôles masculins-féminins qui avaient été établis pour laisser place à de nouveaux modes d’interactions. Chacun-e peut être surpris par les questions et les
sentiments qui l’envahissent. Chez l’un comme chez
l’autre, l’histoire familiale individuelle refait surface et
s’impose avec force. Quel couple seront-ils par la suite?
Quels parents seront-ils?
(
4
Die Hebammen und Sozialarbeiterinnen der
Stiftung Profa in Renens erwähnen das Thema
Häusliche Gewalt bei den von ihnen betreuten
Frauen immer häufiger. Im Jahr 2012 sprachen
sie rund 63 % aller betreuten Frauen darauf an.
Mittel- bis langfristiges Ziel ist es alle Frauen
auf das Thema anzusprechen.
Um dieses Ziel zu erreichen wurden sie gezielt
ausgebildet, denn die Thematisierung von Häuslicher Gewalt ist keine leichte Aufgabe. Jede Mitarbeitende braucht Zeit um ihren eigenen Weg
zu finden und sich dabei mit den eigenen Gefühlen und auch Ängsten auseinanderzu­setzen.
Sie brauchen eine gewisse Zeit um die der jeweiligen Situation entsprechenden Worte zu finden.
Aber die Erfahrungen zeigen, dass sich dieses
Vorgehen auf Dauer bewährt. Zu Beginn fürchteten sich die Mitarbeiterinnen vor unange­
nehmen Reaktionen der Frauen – das Gegenteil
war aber der Fall.
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Cette parentalité en construction soulève de grandes
satisfactions communes mais provoque aussi éton­
nements et malentendus. Même lorsque la femme enceinte vient seule, nous donnons une place au partenaire
absent. Nous restons attentives aux déceptions, plaintes,
incompréhensions formulées vis-à-vis du ou de la partenaire. En abordant les phases de crise qui peuvent être
traversées, nous constatons que les femmes apprécient
et sont soulagées de savoir que ces sujets peuvent être
abordés dans nos consultations.
Des questions qui concernent la vie familiale permettent
d’aborder le vécu de la grossesse en tant que couple et la
manière dont les projets futurs se construisent. Par
exemple: «Comment est-ce que votre partenaire réagit à
votre grossesse?», «Est-ce qu’il vous accompagne aux
consultations chez votre médecin?», «Comment ça va à
la maison?», «Comment se prépare la venue du bébé?»,
«Combien de temps de congé va-t-il prendre après la naissance de votre bébé?» Quand le partenaire est présent, le
sens et les enjeux communs de cette future naissance
peuvent se dire mais aussi ceux particuliers à chacun-e.
Le risque accru de violence domestique à l’encontre des
femmes lorsqu’elles attendent un enfant est connu2. La
prévalence de la violence envers les femmes est élevée.
En Suisse, cela concerne une femme sur cinq3 au cours de
sa vie et 7% des femmes 4 durant la grossesse. Pour beaucoup de femmes victimes de violence dans leur couple,
celle-ci a commencé ou s’est aggravée lors d’une première grossesse. Ceci nous a été confirmé par le Centre
LAVI confronté quotidiennement aux victimes.
Les conséquences sur les femmes enceintes sont importantes. Citons par exemple: troubles de l’attachement,
dépression pré et post-partum, traumatismes physiques
et psychiques majeurs, difficultés à protéger l’enfant,
négligence, décès. Durant la grossesse et pour l’enfant:
retard de croissance intra-utérin, naissance prématurée,
difficultés de développement psychomoteur, troubles
de l’attachement, troubles fonctionnels, dépression et
repli sur soi, troubles de l’alimentation et du sommeil,
Editorial
troubles de l’apprentissage et de l’adaptation, comportement agressif, risque accru d’accidents, etc.
De par notre mandat de prévention périnatale et promotion de la santé, les sages-femmes conseillères et assistantes sociales en périnatalité de Profa se trouvent dans
une position privilégiée pour offrir une information,
un accompagnement et proposer une orientation vers le
réseau spécialisé.
Apprendre à être à l’aise avec le thème de la violence
Une formation sur trois jours répartie sur 18 mois a été
organisée avec une première partie centrée sur:
– les différentes formes de violence et leur dangerosité
– l’ampleur de la violence domestique en Suisse et
ses conséquences sur les personnes concernées:
adultes et enfants
– les aspects légaux
– la manière d’accueillir le témoignage de violence
– les réponses possibles à y donner et les orientations
adéquates
Un deuxième temps de formation a été consacré
à la mise en pratique:
– explorer la manière d’aborder l’entente dans le couple
durant la période périnatale
– se questionner sur les représentations de la violence,
les attitudes et émotions personnelles
– trouver la formulation adéquate pour poser systé­
matiquement la question aux femmes
– comment aborder la violence avec les hommes
– comment poursuivre notre activité de professionnelle de la périnatalité quand le futur père est auteur
de violence domestique, comment anticiper l’accueil
de l’enfant?
– quel soutien offrir aux deux futurs parents, victime
et auteur-e?
Cela a demandé à chaque professionnelle un cheminement personnel, des tâtonnements et un temps d’expérience pour «trouver les mots» et être à l’aise avec le
thème. Nos hésitations étaient compréhensibles: «Pourquoi poserais-je la question à la femme souriante, sûre
d’elle, contente de sa grossesse, que j’ai en face de moi?»,
«C’est une question qui touche à l’intimité de sa vie de
couple. Cela me semble très intrusif», «Comment est-ce
que Madame qui me parle de la reprise de son travail
après son congé maternité payé va-t-elle recevoir une telle
question?».
1 w ww.profa.ch – Le conseil en périnatalité Profa
fait partie du programme de promotion de la santé
et prévention primaire enfants (0 à 4 ans) – parents
du canton de Vaud.
2 Cahier Profa n° 2: Couple et arrivée de l’enfant.
Fondation Profa, 2012. A commander à:
Direction de la Fondation Profa,
Rue de Lausanne 21, 1020 Renens – www.profa.ch
3 Cit. in R. Burquier, M-C. Hofner et. al, «Violence:
les femmes font confiance au milieu médical»,
Revue Médicale Suisse, 2010:6, 526-9.
4 Loc. Cit.
Anne-Sophie Rijckaert
Sage-femme enseignante HESAV
Lausanne
Chère lectrice, cher lecteur,
Les résultats de recherche sont là. La violence conjugale
peut apparaître au moment de la grossesse ou s’aggraver
si elle était déjà présente. Les conséquences sont importantes
pour la santé de la femme enceinte, de l’enfant à naître et
de la famille.
On le sait, la grossesse est une période de crise, de vulnéra­
bilité. Une période fortement émotionnelle et déstabilisante.
Autant pour la femme enceinte que pour le partenaire.
La grossesse est donc un moment privilégié pour détecter et
prévenir la violence. En tant que sages-femmes, nous avons
la possibilité de rencontrer les couples régulièrement durant
le suivi, nous permettant d’établir un lien de confiance.
Des échanges dans l’intimité qui donnent accès à la réalité
de la grossesse vécue.
Les fondations telles que Profa et les services d’obstétrique
l’ont bien compris. Depuis quelques années, ils mettent en
place des outils pour permettre aux professionnels de la santé
de détecter et prendre en charge les femmes enceintes, victimes de violence. Ce travail pluridisciplinaire et interprofessionnel complexe commence aujourd’hui à porter ses fruits.
Malheureusement, les études montrent que les professionnels de la santé abordent peu ce sujet délicat avec les femmes
et leur partenaire. Pourtant il est du devoir de la sage-femme
de préparer les parents aux changements engendrés par
la grossesse et par leur nouvelle vie de famille. Et de les sen­
sibiliser aux problèmes qu’ils pourraient rencontrer.
Il est donc essentiel que les étudiantes sages-femmes et
les sages-femmes soient formées dans le domaine, qu’elles
acquièrent des compétences. C’est là une des solutions à
promouvoir pour répondre à ce problème de santé publique.
En lisant ces mots, vous avez pris conscience du problème,
franchi une étape. Avec le dossier de ce mois, vous accéderez
à des informations-clés et des outils précieux, à glisser dans
votre valise de sage-femme.
Bonne lecture.
Anne-Sophie Rijckaert
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
5
Dossier
Au début, nous pensions que les femmes seraient étonnées ou gênées. Dans la réalité, cela a rarement été le
cas. Certaines d’entre elles sont déjà sensibilisées à une
certaine violence intrafamiliale, soit par les médias, le
vécu de connaissances ou par expérience personnelle:
«C’est bien de poser cette question, ça me fait penser à
ma voisine qui vit une relation et qui a été giflée par son
mari. Vers qui pourrai-je l’orienter?», «Ce n’est pas le cas
dans mon couple actuel mais cela a été le cas dans mon
mariage précédent».
Parfois la violence est bien présente. Le couple traverse
une période de crise ou s’est construit sur des rapports de
domination ou de contraintes et un accompagnement
peut débuter.
Ce que nous retenons
– L a violence est un comportement inacceptable
quelles que soient les circonstances et il faut donner
ce message clair à l’auteur.
– C’est une infraction tombant sous le coup de la loi.
– L a violence existe dans toutes les catégories sociales,
à tous les âges, quelle que soit la nationalité.
5 Bacchus L., Mezey G., Bewley S. Women’s perceptions
and experienced of routine inquiry for domestic
violence in a maternity service. BJOG 2002: 109:9-16.
– L a violence complémentaire s’inscrit dans un rapport de domination. Il y a volonté d’imposer ses vues,
de décider de la vie de l’autre, de mettre sous emprise avec autorité, en disqualifiant, en humiliant,
en interdisant, en menaçant, en frappant, en isolant.
– L a violence symétrique-réciproque (les deux partenaires participent aux tensions et à la violence)
n’est pas moins dangereuse que la violence complémentaire. En crescendo elle peut aussi tuer.
– Les enfants exposés à des violences domestiques
sont des victimes directes de cette violence
même quand ils ne sont pas personnellement visés
par les scènes, les coups, etc. Ils doivent dans tous
les cas être protégés.
– L a violence s’installe progressivement et les acteurs
passent par différentes phases. C’est un cycle qui
se répète dans le temps, de plus en plus violemment.
– Les femmes sont prêtes à en parler, c’est parfois
les professionnels qui ont des réticences à en parler.
Une étude a démontré que «99 % des patientes
d’une maternité considéraient que le dépistage
systématique est acceptable s’il est effectué dans
un lieu sûr et confidentiel par un professionnel sen­
sibilisé et empathique» 5.
– Enfin, la nécessité de ne jamais rester seule en
tant que professionnelle dans ces situations. C’est
un travail en réseau coordonné avec les services
spécialisés.
Témoignages
«Lors de la journée de formation avec la Doctoresse
M.-C. Hofner, j’ai découvert avec étonnement qu’en
Suisse, toutes les deux semaines, une femme mourait, victime de violences domestiques.
J’ai réalisé la dimension du problème, ce qui m’a
enlevé toute hésitation à l’aborder avec l’ensemble
des femmes enceintes de la consultation, sauf
si le partenaire est présent. J’ai compris que mes
impressions subjectives ne pouvaient pas me permettre de trier. Vécue dans l’intimité, la violence
n’est pas forcément visible ou percep­tible dans mes
consultations. J’ai dû surmonter mes résistances
personnelles. Face à l’expression de bonheur d’une
femme enceinte, toute en joie d’attendre un bébé,
j’hésitais d’introduire cette dimension sombre de
la violence possible. Mais j’ai constaté qu’elle ne
soulevait pas d’étonnement particulier ou de réaction négative. Comme les autres questions d’anamnèse qui concernent le tabac, l’alcool et les autres
consommations ou dépendances, je pose la question de manière factuelle, sans dramatisation,
en gardant une certaine distance intérieure pour
pouvoir accueillir les différentes réponses possibles».
Barbara Valaz
sage-femme conseillère, Profa
6
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
«Suite à la formation, j’ai très vite intégré qu’il
fallait systématiquement poser la question et
je me suis efforcée de la poser à toutes les
femmes enceintes venues sans leur partenaire.
Je l’ai intégré comme faisant partie de notre
travail de prévention en pensant que si j’aborde
le sujet, cela permet aux femmes d’identifier
notre consultation comme un lieu où l’on peut
en parler. Peut-être que certaines qui vivent
des relations conflictuelles, déjà empreintes
de violence ne me le diront pas cette fois mais
elles savent que la porte est ouverte et que
nous les recevons de manière confidentielle.
Je commence par aborder le vécu de la grossesse
pour le couple: ‹Comment ça va à la maison?›,
‹Comment se prépare la venue du bébé?›. Puis,
je pose la question: ‹Avez-vous déjà été confrontée à de la violence?›. Cette formulation permet
une interprétation large de la violence et permet
d’accueillir le témoignage d’autres expériences
de violence passée».
Valérie Simonazzi
sage-femme conseillère, Profa
En 2012, les sages-femmes ou assistantes sociales de
Profa ont donc abordé la violence avec 63 % des femmes
rencontrées, progression qui se poursuit. Lorsque le partenaire est présent, la relation de couple est abordée
mais la question qui concerne directement la violence
n’est pas posée. Il y a, en effet, un risque de répression
vis-à-vis de la femme si elle est victime de violence complémentaire. Il est évident qu’en fonction de l’anamnèse,
de l’évaluation de la mise en danger pour la victime et /
ou l’enfant, la nécessité de contacter le service de la protection de l’enfant s’impose.
La liste complète des références peut être consultée
dans la rubrique Actualités sur www.sage-femme.ch
(
Encore quelques questions permettant d’aborder la violence
– En lien avec l’accueil et la santé de votre
enfant, je me permets de vous poser
cette question: avez-vous été confrontée
à de la violence, dans votre entourage
familial ou votre couple?
– Nous savons que la violence touche de
nombreuses femmes en Suisse et qu’elle a
des conséquences directes sur la santé et
le bien-être des personnes. Avez-vous déjà
été maltraitée? Par qui?
– Nous nous sommes aperçus qu’au moment
de la grossesse, il peut y avoir des problèmes
à la maison. Est-ce que c’est le cas pour
vous?
– Comment décririez-vous la relation avec
votre mari / partenaire?
Détection des violences
domestiques envers les femmes
enceintes
La violence domestique dans le cadre de la grossesse a des conséquences non seulement
pour la femme mais, de manière collatérale, aussi pour l’enfant à venir, voire pour d’autres
membres de la fratrie. Sa détection s’insère dans l’action de la protection de l’enfant.
Saira-Christine Renteria, médecin et Maria-Theresa Adjaho, sage-femme
Département de Gynécologie-Obstétrique et de Génétique médicale (DGOG), CHUV, Lausanne
Un programme de détection et de prévention de la violence domestique a été mis en place en 2008 et pérennisé
à la Maternité du CHUV. Il en a résulté une importante
augmentation de la détection de la violence domestique
et de la violence sexuelle et communautaire. L’approche
préventive et thérapeutique interdisciplinaire a gagné en
compétence. Dans le sillon de cette approche modifiée,
les prestataires spécialisées (sages-femmes conseillères
et de liaison, assistantes sociales et conseillères en santé
sexuelle) ont été amenées à affiner leurs compétences, à
établir des liens étroits et structurés spécifiques avec les
réseaux interne et externe. Ces interactions contribuent
à leur tour à disséminer l’information et la formation ainsi
qu’à nourrir les réflexions qualitatives et éthiques.
«C’est assez»
En 2008, au DGOG, environ 130 grossesses à risque psychosocial majeur ont fait l’objet d’une évaluation par le
groupe de protection mère-enfant, qui fait partie du CANTeam (Child Abuse and Neglect) du CHUV. Dans 24 cas,
les violences domestiques persistantes, parfois graves,
ont nécessité un signalement au juge de paix en vue de
la mise en place d’un cadre social et thérapeutique protecteur des enfants. La détection nécessite une connaissance des indices comportementaux et des symptômes
cliniques évocateurs de violence [ 1 ]. La plupart des consultations spécialisées à visée psychosociale étaient déjà
sensibilisées et avaient acquis cette compétence permettant de pratiquer cette forme de détection.
Avec le projet «C’est assez», le souhait était d’aller plus
loin en optant pour une détection systématique de la
violence auprès de toutes les femmes enceintes consultantes à la Maternité, qu’elles présentent ou non des
signes d’appel. La démarche du DGOG s’est fondée sur le
protocole DOTIP – acronyme pour Détecter/dépister, Offrir un message clair de soutien et d’information, Traiter,
Informer, Protéger (voir encadré page suivante) dont la
version initiale a été développée dans le cadre des urgences du CHUV [ 2 ].
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
7
Dossier
Le protocole DOTIP
Pour favoriser une détection, une écoute et une proposition d’aide et / ou d’orientation adéquate,
cinq étapes doivent être suivies. En voici une brève description.
D = DETECTER une violence possible
Les soignants ont appris à penser systématiquement, et
pour chaque femme, qu’une violence / maltraitance est
possible. Cette question est intégrée quel que soit le
contexte de la rencontre.
En cas de violence révélée, les informations nécessaires à
la compréhension de la situation et à la prise en charge
de la patiente par l’équipe interdisciplinaire sont documentées. Lors de la transcription, il sera tenu compte de
leur intérêt pour le suivi de la patiente mais également
du fait qu’il s’agit de données sensibles.
Chez la femme enceinte, les observations telles qu’un
traumatisme physique (surtout au niveau du ventre), une
faible prise de poids chez la mère, une infection urinaire
à répétition, un décollement prématuré du placenta, une
rupture prématurée des membranes, un travail et accouchement avant terme, une insuffisance de poids (RCIU),
une mort in utero, mais en particulier aussi des visites répétées et manquées peuvent, bien que non spécifiques,
être des indicateurs.
Sur les 400 patientes, 56 (14 %) ont déclaré avoir subi des
violences au moins une fois avant la grossesse et 27 (7 %)
pendant la grossesse en cours.
O = OFFRIR un message clair de soutien
Ce message doit être empreint d’empathie. Dans un premier temps, il doit exprimer à la fois l’attention que le soignant prête à la révélation et signaler son écoute. Ensuite,
il vise à nommer le cadre social. La violence est interdite
par la loi, elle est inacceptable non seulement sur le plan
personnel mais aussi public. Dire que la personne n’est
pas seule et qu’il possible d’offrir une aide à ce problème
est essentiel, tout comme entendre sans juger. Il faut être
préparé à réagir lorsqu’une personne refuse d’admettre
qu’elle est victime de violence: dire que l’on est inquiet
pour sa santé, pour la santé de ses enfants, voire pour sa
vie.
Il est utile d’expliquer qu’en général les choses ne s’arrangent pas si on ne fait rien. Cet espoir d’être protégée
par l’avancement de la grossesse est souvent présent
mais erroné. La problématique devra être abordée à
nouveau lors d’une prochaine consultation, avec l’espoir
d’aider la femme à se confier. Donner à la femme des informations par écrit – et lui préciser qu’elle peut revenir
en parler – lui permet de réfléchir activement. Pesant le
pour et le contre, elle pourra être encouragée par cette
écoute, elle se confiera la prochaine fois ou demandera
de l’aide, même si c’est dans le cadre d’une autre consultation. L’intervention doit se penser sur la durée.
8
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
T = TRAITER et organiser le suivi
Après le dépistage, c’est le temps de l’anamnèse détaillée
et de l’évaluation de la situation. La prise en charge sera
celle prévue dans le contexte, ici celui du DGOG [ 4 ], sinon
il est possible de se référer au manuel de prise en charge
édité par la SSGO [ 5 ].
Dans un premier temps, il s’agit pour la soignante ou le
soignant, puis ensuite pour l’équipe interdisciplinaire, de
déterminer le type d’approche: en cas de violence physique, soins et constat médical, évaluation du risque de
récidive, prise en charge psychologique; en cas de violence
morale / psychologique: évaluer les besoins de la patiente,
de son entourage, adapter la proposition de soins. Il s’agit
aussi d’évaluer le degré d’urgence: il sera considéré comme
élevé en cas de mise en danger immédiate (hospitalisation, police et mise en place d’un cadre thérapeutique).
I = INFORMER la personne de ses droits et des ressources du réseau
Les droits seront expliqués en termes clairs. Le rappel des
devoirs de protection envers les enfants actuels et à
naître légitime l’intervention en cas de réticence. Il peut
aider une femme à adhérer aux démarches thérapeutiques et déclencher une prise de conscience chez le géniteur auteur de violence en améliorant son acceptation à
l’intervention sociale ou psychosociale. Une information
concernant les personnes, les ressources spécialisées qui
peuvent venir en aide ou accueillir les victimes est transmise.
Dans le droit suisse, certaines infractions sont poursuivies
d’office, comme les lésions corporelles graves, la mise en
danger de la vie d’autrui, la contrainte ou les infractions
contre l’intégrité sexuelle. D’autres, en revanche, ne sont
poursuivies que sur plainte, comme les voies de fait, les
injures, les menaces ou le harcèlement téléphonique.
La consultation du site www.violencequefaire.ch donne
des pistes pour mieux informer la personne des structures régionales ou cantonales adaptées à ses besoins.
P = PROTEGER en assurant la sécurité de la patiente
et de ses enfants
Il s’agit d’évaluer avec la femme, si elle peut rentrer chez
elle sans danger pour sa sécurité et pour celle de ses enfants. Si non, la procédure d’urgence prévue au DGOG
sera appliquée. Les professionnels sont tenus d’établir
activement un plan de sécurité avec toutes les femmes
victimes de violences domestiques.
Sur cette base, l’équipe de médecins et de sages-femmes
du DGOG, en partenariat avec l’institut de Médecine Sociale et Préventive (IUMSP), a élaboré un protocole de dépistage et d’intervention (de détection et d’action) de la
violence. Celui-ci tient compte du contexte spécifique
des femmes consultant ou séjournant dans une maternité et des professionnels concernés. Ce DOTIP DGOG [ 3 ]
a été au fur et à mesure étoffé par une description des
champs d’intervention des services et consultations du
DGOG et du CHUV pour apporter une aide ou un traitement aux femmes enceintes victimes, suivies ou hébergées à la Maternité (Service social de la Maternité-CHUV,
Urgences de la maternité, Conseil en périnatalité, Centre
de santé sexuelle – Planning Familial, Service de liaison
de pédopsychiatrie et de psychiatrie, Accueil Malley-Prairie, Unité de Médecine de Violence, etc.).
Les modules de formation pour les professionnels sont
basés sur ce protocole qui sert ensuite également à guider les approches au quotidien grâce à une édition en
format poche.
Un travail en réseau
Le suivi d’une personne victime ne devrait pas être abordé
seul. Le travail en réseau est en général préférable pour la
victime et les intervenants. Il permet d’orienter la victime
vers des professionnels qualifiés et évite les sentiments
de découragement, d’impuissance et d’isolement. Si la situation procure trop d’inconfort, il ne faut pas hésiter à
faire appel à un autre professionnel.
Une consultation psychiatrique peut être indiquée en cas
de pathologies telles que la dépression, un stress posttraumatique ou une consultation spécialisée en cas d’utilisation de toxiques (alcool, drogues) de la femme ou / et
(
Im CHUV in Lausanne ist die systematische Erfassung
von Gewalterfahrungen bei Frauen, die in der Frauenklinik
betreut werden, auf Dauer etabliert worden und das Per­
sonal wurde dementsprechend ausgebildet. Die systema­
tische Erfassung basiert auf dem Leitfaden DOTIP von
Marie-Claude Hofner und Nataly Viens Python vom Institut
für Sozial- und Präventivmedizin der Univer­sität Lausanne
(2002).
Das Handbuch «Gewalt in Paarbeziehungen erkennen –
die Opfer unterstützen, vernetzen, informieren und
schützen – Informationen, Hinweise und Handlungs­
ansätze für Fachpersonen aus dem Sozial- und Gesundheitsbereich» ist als PDF zu finden (siehe unten).
Das Handbuch basiert auf der Broschüre «Violence conjugale. Dépistage – soutien – orientation des personnes
victimes» des Gleichstellungsbüros des Kantons Waadt
(Autorinnen: Michèle Gigandet und Sara Mosczytz) sowie
auf seiner deutschen Übersetzung, Anpassung und Erweiterung «Gewalt in Paarbeziehungen. Hinschauen, wahr­
nehmen und handeln» durch die Stabsstelle für Chancengleichheit des Kantons Graubünden (Überarbeitung und
Ergänzung: Susanna Mazzetta und Bettina Joos).
de son conjoint. La grossesse peut susciter une plus
grande disponibilité pour une prise en charge pédopsychiatrique en particulier pour les personnes victimes de
violences ou exposées à la violence domestique pendant
l’enfance.
Conclusion
L’expérience montre qu’il est indispensable d’encourager,
de maintenir et de renforcer la détection des situations
de violence envers les femmes afin d’offrir une réponse
interdisciplinaire adéquate. La prévalence de la violence
domestique au cours de la grossesse n’est pas moins importante qu’avant la grossesse et elle présente un danger pour le développement des enfants. C’est pourquoi
la grossesse est une période charnière pour la prévention. La violence génère des situations complexes et délicates et fait intervenir des réseaux de prise en charge
très larges. Une fois l’appréhension des sages-femmes et
autres professionnels de la maternité vaincue, cette approche contribue à accéder à une meilleure compréhension de certaines situations où la violence serait restée
autrefois méconnue, car cantonnée au cercle intime, privée de toute proposition d’aide professionnelle. La prise
de conscience de la violence en tant que problème de
santé publique donne un sens supplémentaire au mandat des sages-femmes et autres soignants [ 6 ].
Références
1 Renteria S.-C. Violence envers les femmes:
on ne trouve que ce que l’on cherche.
Revue Médicale Suisse N° 543, 05/11/2003.
2 Hofner M.-C., Viens, Python N. Violences envers
les adultes: protocole de dépistage et d’orientation
à l’intention des professionnels des urgences,
Lausanne, mars 2004, 4 e édition.
3 Renteria S.-C., Hofner M.-C., Adjaho M.-T., Burquier R.,
Hohlfeld P. Violence envers les femmes: protocole
de dépistage et d’intervention, DGOG, Lausanne mai
2008, 1e édition. Version intégrale et format poche.
4 Renteria S.-C. Agression (abus sexuel – viol – harcèlement – autre maltraitances / violences) – Prise en
charge et suivi. Directives à l’intention des médecins
et du personnel soignant du DGOG. Lausanne,
Maternité du CHUV. 2012.
5 Violence domestique: guide pratique élevé.
Améliorer la prise en charge des femmes concernées.
Editeur: Société suisse de gynécologie-obstétrique,
gynécologie suisse. Juin, 2009.
6 Hofner M.-C. et Mihoubi-Culand S. Le rôle des
professionnel-le-s de l’action médico-sociale dans
la prévention de la violence conjugale. Questions au
féminin, 2.2008; 91-95.
www.fr.ch/bef/files/pdf1/dotip_de.pdf
Herausgeber: Büro für die Gleichstellung und für Familienfragen
des Kantons Freiburg und kantonale Kommission gegen Gewalt
in Paarbeziehungen, Freiburg.
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
9
Nouvelles des HES
La place de la pratique
simulée dans l’enseignement
La formation de sage-femme dans les Hautes Ecoles de Santé permet d’acquérir
le raison­nement clinique pour une prise de décision éthique en collaboration avec
la femme et la famille. La formation se fait conjointement à la Haute Ecole et
sur le terrain où se trouvent les situations cliniques.
Carine Layat-Burn, phd, PhD Sciences de l’éducation/psychologie sociale, professeure HES-S2, HESAV; Claire de Labrusse,
sage-femme, professeure HES-S2, HESAV, doctorante et Fabienne Salamin, sage-femme, professeure HES-S2, HESAV
Afin de préparer les étudiants à la clinique en mettant la
priorité sur l’acquisition des compétences professionnelles, comme par exemple, des compétences psychomotrices, techniques, relationnelles, communicationnelles
ou encore de jugement clinique et de réflexivité, la Haute
Ecole de Santé Vaud (HESAV) met à disposition des enseignants et des étudiants, un centre de compétences spécifiques pour l’enseignement des pratiques simulées.
Les simulations d’urgences obstétricales telles que la
dystocie des épaules et le prolapsus du cordon ont été
démontrées comme étant les plus prégnantes pour l’acquisition des compétences professionnelles. Ainsi l’utilisation de l’enseignement par la simulation est novatrice
dans les sciences sages-femmes et de plus prédomine
dans les urgences obstétricales.
A HESAV, l’enseignement avec les patients simulés (PS)
est en plein développement. Des enseignements dans le
domaine du suivi de grossesse physiologique faisant appel à de la simulation hybride (PS et un modèle de faux
ventre) ou encore le suivi d’un accouchement avec perte
de sang dans les normes sont très appréciés des étudiants
et des enseignants. Couplés à des temps de stages, ces
activités d’enseignement avec PS semblent très prometteuses pour le développement et le renforcement des
compétences de nos futurs professionnels.
La simulation se définit «comme une technique – et non
une technologie – pour remplacer ou amplifier des expériences réelles par des expériences guidées qui évoquent
des aspects substantiels de la vraie vie tout en privilégiant
l’interactivité» (Gaba, 2004). Elle est considérée comme
une des réponses permettant de pallier à la difficulté
d’accès aux situations de soins, de prise en charge thérapeutique, sanitaire et éducationnelle. Cet obstacle est lié
à la charge de travail importante des professionnels de la
santé, au déséquilibre entre l’augmentation de l’effectif
des étudiants et la diminution des places de stage, à l’évolution de la notion de sécurité, voire de confort du patient,
mais aussi à la rareté et à la complexité de certaines pathologies (rupture utérine, embolie amniotique).
10
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
L’évaluation à l’aide d’examens utilisant la simulation a
fait ses preuves en termes de fiabilité et de validité à travers le monde, exposant les étudiants à des situations
standardisées. Utilisée dans un contexte de recherche clinique ou pédagogique, la simulation se montre fiable
dans l’identification et la mesure des compétences.
Des patients simulés ou standardisés
La simulation implique une approche pédagogique particulière, des outils ciblés comme la capacité à mener des
entretiens d’exploitation, d’évaluation et de retour d’expérience («debriefing») ainsi qu’une familiarisation à ces
différentes méthodes (simulation humaine, hybride ou
encore non humaine).
Une des techniques d’enseignement par simulation utilisée pour le développement des compétences professionnelles comprend les patients simulés ou standardisés
(PS). Un PS est une personne soigneusement entraînée à
jouer le rôle d’un patient lors d’une situation clinique simulée, comme une prise d’anamnèse, un examen physique, un entretien de soutien, etc. Le PS peut être entraîné à donner un feedback aux étudiants, notamment
en transmettant le point de vue d’un patient et son vécu
de l’entretien. Ce feedback est considéré par les étudiants
et les enseignants comme une opportunité unique d’intégrer la perspective du patient dans l’apprentissage des
compétences professionnelles.
Référence
Gaba, D. (2004) The future vision of simulation in healthcare.
Quality and Safety in Health Care, 13 (suppl 1), 1-10.
En librairie
François Olivennes
Faire un enfant au XXIe siècle
Editeur Guérin
Montréal, 2011, 178 p.,
ISBN 978-2-7601-7255-5
Mélanie Dubuc et Lucie Rioux
Editeur Flammarion
2013, 304 p., ISBN 2-0812-9251-3,
CHF 34.70
Après avoir dirigé pendant plusieurs années l’unité de Médecine de la Reproduction à l’hôpital Cochin à Paris, le Prof.
François Olivennes, gynécologue-obstétricien, exerce depuis
2006 dans un centre de fécondation in vitro (FIV).
Dans son nouvel ouvrage, le Prof. Olivennes commence par
distinguer le fait d’«avoir des enfants» du «droit d’avoir un
enfant», revendication qui semble s’imposer depuis plus de
30 ans suite à la naissance de Louise, premier succès de la FIV.
Commence alors pour ceux qui ont des difficultés ou qui ne
peuvent pas avoir d’enfant le parcours de l’aide médicale à la
procréation (AMP), PMA en Suisse.
La désapprobation de l’Eglise catholique pour cette médecine
méprisée aura, elle aussi, retardé son prix Nobel de 30 ans.
Néanmoins, comme lecteur laïque et fermement athée, je
reste inquiet des dérives possibles du commerce de la technique «à vous donner le vertige»: le prix que peut valoir un
enfant (détaillé en deuxième partie du livre), des mots pour
parler d’infertilité, de la lourdeur de son traitement (pouvant se poursuivre jusqu’à l’acharnement pour certains).
Il me semble justement rapporter (p. 25) qu’il faut «défendre
le droit de l’enfant à avoir des parents et non celui des adultes
à avoir des enfants». En effet, l’avènement de l’AMP a ouvert
aujourd’hui cette ambivalence entre la volonté et le désir
d’avoir un enfant et, pour y arriver, nous retrouvons dans la
dernière partie du livre son monde des possibles: la vente de
ses ovocytes par une étudiante chinoise pour finir ses études
(p. 129), le don de sperme (le problème n’étant pas que l’infertilité féminine, non loin de là), la fameuse gestation pour
autrui (GPA) qui a fait tant débat lors du vote sur «le mariage
pour tous» en France ouvrant de nouvelles perspectives sociétales.
Ainsi le Prof. Olivennes témoigne de sa passion, de ses doutes
et de ses convictions de médecin sur son expérience professionnelle face aux différents cas auxquels il est confronté. Il
nous rapporte également les taux de réussite d’une FIV,
comment obtenir un don de gamètes et pourquoi il existe un
commerce à l’étranger. Le tout encadré par les lois en vigueur dans son pays, la France.
Sébastien Riquet, enseignant sage-femme
Intervenir auprès d’une mère et
de son nouveau-né
Les auteures sont infirmières enseignantes ayant pratiqué des soins en périnatalité au Québec. Lorsque l’on m’a
proposé de commenter ce cahier d’apprentissage, comme
enseignant sage-femme, j’ai dû me préoccuper du public
cible de cet ouvrage. Au Canada, j’ai cru comprendre
que la profession d’infirmière auxiliaire pourrait correspondre à celle d’assistant en soins et santé communautaire
qui est formée en Suisse.
A partir de là, j’ai pu commencer à me pencher sur les 30 heures
du programme d’études approchant les soins aux mères et
aux nouveau-nés englobant en six chapitres: la grossesse,
l’accouchement, le post-partum, l’allaitement, le nouveau-né
et ce qui est dénommé «laboratoire pour les techniques de
soins et des mises en situation dans le post-partum».
Ainsi, face au bilan des apprentissages devant être acquis à la
fin de l’utilisation de ce cahier, les objectifs et les savoirs du
programme peuvent paraître insurmontables à acquérir à
moins d’être sage-femme diplômée. Néanmoins, les connaissances présentées s’avèrent sommaires et approchées de
manière frontale sans contexte réflexif. Les schémas ne sont
pas référencés et peu de références sont citées. Les auteures
offrent ici un cahier sur l’approche des soins en maternité
conçu pour permettre aux apprenants infirmiers auxiliaires
d’acquérir les savoirs nécessaires à leur pratique dans un
contexte de périnatalité, en collaboration avec l’infirmier autorisé. Ces connaissances correspondent aux compétences
qui leur sont dévolues par leur Ordre au Québec où, par
exemple, l’infirmière auxiliaire n’est pas autorisée à faire le
massage utérin (p. 69). Avec leur cahier d’apprentissage, l’objectif général des auteures est donc atteint avec un niveau
acceptable de performance.
Comme enseignant sage-femme, ce cahier ne me semble pas
suffisant pour répondre aux besoins de formation de nos
étudiantes HES en Suisse. Toutefois, les connaissances qu’il
survole étant celles que tout professionnel sage-femme doit
mobiliser quotidiennement dans les milieux de soins mèreenfant, je pourrais le recommander à toute sage-femme en
exercice depuis plusieurs années pour s’auto-évaluer et se
faire un «refresh» des savoirs de base. Mais également pour
construire des cours de préparation à la naissance et à la parentalité, car la présentation – parfois simple – de certains
éléments à transmettre aux parents peut être utile.
Sébastien Riquet, enseignant sage-femme
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
11
Formation continue FSSF
Organisation des cours de la FSSF
Chargée de la formation de la Suisse romande et du Tessin
Valentine Jaquier-Roduner
Rte En Champ Didon 134, 1740 Neyruz, T 026 477 05 76
v.jaquier@sage-femme.ch
Inscriptions par écrit aux cours de la FSSF au secrétariat
central de la FSSF à Berne. Vous trouverez le programme
complet des cours sur www.sage-femme.ch
Formation continue 11/ 2013
Cours 8 La rééducation pelvipérinéale: regards inter­
professionnels sur les fondamentaux en post-partum
Une sage-femme et une physiothérapeute, toutes les
deux spécialistes en rééducation et en sexologie, confron­
tent leurs expériences et partagent avec vous la complémentarité de leurs approches en vue d’une prise en
charge basique et préventive des problèmes de la sphère
uro-génitale en post-partum.
Les sages-femmes et la physiothérapeute ne peuventelles pas travailler ensemble dans le domaine de la rééducation pelvipérinéale? C’est ce qui arrive dans la plupart
des hôpitaux et dans la prise en charge à domicile aussi.
Les gynécologues n’ont pas encore le réflexe d’avoir recours aux sages-femmes pour les soucis de plancher pelvien qui peuvent arriver après la naissance.
Les 9 et 10 janvier 2014, Sylvie Uhlig Schwaar et Fabienne
Schwab-Egger, vont animer ensemble une formation sur
la rééducation pelvipérinéale. Les sages-femmes et les
physiothérapeutes sont complémentaires. Elles n’ont pas
forcément la même approche de la femme et ne parlent
pas toujours le même langage. Elles arrivent malgré cela à
fournir un travail excellent et d’une complémentarité
inouïe. Autant Sylvie que Fabienne sont expertes en matière de pelvipérinéologie et sexologie. Plancher pelvien
et sexualité ne sont que très difficilement dissociables.
Ces deux journées de formation continue vous permettront de disposer des outils de base pour prévenir, détecter et limiter les prolapsus et ptoses. Vous connaîtrez les
bases du toucher vaginal en post-partum. Vous saurez
détecter et prendre en charge les incontinences urinaires
et vous aurez la capacité de traiter les cicatrices douloureuses.
Renseignements et inscription
Intervenantes
12
Sylvie Uhlig Schwaar, sage-femme spécialiste
en sexologie, praticienne en rééducation
périnéale, formatrice d’adultes et
Fabienne Schwab-Egger, physiothérapeute
rééducatrice en pelvipérinéologie, spécialiste
en sexologie.
Date, lieu
Je / Ve, 9 et 10 janvier 2014, Colombier/NE
Horaire
de 9 h à 17 h
Inscription
jusqu’au 9 décembre 2013
www.sage-femme.ch
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
En lien étroit avec cette formation continue, je peux vous
conseiller le cours 15 (L’éducation du plancher pelvien:
une pédagogie corporelle à l’usage des femmes) qui aura
lieu les 1er et 2 mai 2014 avec Sylvie Uhlig Schwaar et pour
lequel la fréquentation du cours susmentionné ou une
solide expérience en matière de rééducation périnéale
sont nécessaires.
Cours 9 Compétences interculturelles Assurer une communication et une prise en charge rassurante et adéquate
Pain quotidien de la sage-femme … La confrontation avec
le thème de la migration. Toute et chacune nous sommes
menées à nous occuper et à accompagner des femmes
migrantes. Le déplacement et la différence culturelle font
que souvent elles ont perdu tout repère. La barrière de la
langue peut être un handicap supplémentaire qui nous
empêche de prendre en charge cette clientèle de façon
adéquate.
Maryline Vial-Pittet travaille depuis plusieurs années
avec des femmes migrantes. Par des mises en situation
et une présentation détaillée des cultures auxquelles
nous sommes le plus souvent confrontés en Suisse romande et au Tessin, elle va nous permettre de décrypter
les codes culturels afin de pouvoir accompagner les
femmes migrantes de façon à que, autant nous qu’elles,
soient satisfaites de la prise en charge.
Renseignements et inscription
Intervenante
Maryline Vial-Pittet, formatrice d’adultes BF,
professionnelle de la migration
Date, lieu
Sa, 18 janvier 2014, Bulle/FR
Horaire
de 9 h à 17 h
Inscription
jusqu’au 18 décembre 2013
www.sage-femme.ch
Il reste encore des places pour les cours suivants:
N° du cours et thèmes
Date / Lieu
 7
Le nouveau-né malade et
la réanimation néonatale
Ma, 17 décembre 2013
Fribourg
 8
La rééducation pelvipérinéale
Je / Ve, 9 / 10 janvier 2014
Colombier / NE
 9
Compétences interculturelles
Sa, 18 janvier 2014
Bulle / FR
10
Yoga et maternité
Ve / Sa, 24 / 25 janvier
2014 Vevey
11
Etre à l’aise pour aborder
la sexualité
Je / Ve, 30 / 31 janvier 2014
Colombier / NE
12
Les analyses de laboratoire dans
la pratique de la sage-femme
Je , 20 mars 2014
Lausanne
13
Travail corporel en préparation
à la naissance
Je / Ve, 27 / 28 mars 2014
Fribourg
14
La sage-femme face à
la sexualité des couples en
période de parentalité
Lu, 28 avril 2014
Lausanne
15
L’éducation du plancher pelvien
Je / Ve, 1 / 2 mai 2014
Colombier / NE
16
Animer des cours
«Mouvement maman et bébé»
Je / Ve, 22 / 23 mai 2014
Fribourg
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pour plus de lait
de façon naturelle
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Fédération • Verband
Lors de sa séance du
5 septembre 2013,
le Comité central de la FSSF a …
– décidé de présenter un condensé du projet «Brochure
Césarienne» au Congrès Optimising Childbirth Across
Europe des 9 et 10 avril 2014 à Bruxelles.*
– approuvé l’admission de la Conférence des associations
professionnelles suisses des logopédistes (C/APL)
à la Fédération suisse des associations professionnelles
du domaine de la santé (FSAS).*
– pris connaissance des comptes 2012 et décidé d’augmenter modérément les prix des cours de formation continue
suite à l’introduction du label Eduqua en 2014.
– pris connaissance du bilan provisoire du Congrès 2013
à Thoune et du bilan semestriel de la FSSF.
– décidé que Barbara Stocker Kalberer, Marianne Indergand,
Miriam Wille et Doris Güttinger participeraient au Congrès
de l’International Confederation of Midwives (ICM),
qui aura lieu à Prague du 1er au 5 juin 2014. La FSSF tiendra
un stand lors du congrès.
– décidé de ne pas postuler pour l’organisation du Congrès
ICM 2020, car ce sera au tour d’un pays asiatique de
s’en charger.
– approuvé la prise de position de la FSSF sur les «Modèles
de soins obstétricaux dirigés par les sages-femmes
(MSSF)».
– mis en place un groupe tarifaire professionnel qui accompagnera le groupe de travail Négociations tarifaires et
dont feront partie: Christine Boldi-Goetschy, avocate et
experte en tarif du droit de la santé, de SwissLegal à Bâle,
et Andrea Weber, de la section Suisse orientale de la FSSF.
Une personne ayant des compétences en économie
d’entreprise doit encore être trouvée.
– pris connaissance des réactions au communiqué de presse
du 24 juin 2013 sur la fermeture de petits hôpitaux.
– discuté du document «Contrôles minimaux pendant la
grossesse» et constaté qu’il s’agissait d’une expertise juridique effectuée suite à un avis de droit demandé par plusieurs membres de la FSSF. Cette expertise étant d’intérêt
général, elle a été transmise à l’ensemble des membres.
– pris connaissance de l’évaluation du Congrès 2013.
– accepté la modification des statuts de la section Zurich et
environs.
– décidé que la retraite 2014 serait consacrée à la mise
au point d’une stratégie centrée sur la communication.
– décidé de réviser les recommandations pour sagesfemmes indépendantes et les recommandations pour
sages-femmes agréées.
– adopté le règlement pour un changement de section,
en vue de sa mise en consultation auprès des sections.
Barbara Stocker Kalberer, Présidente de la FSSF
* Les décisions marquées d’un astérisque ont été
prises par voie de circulation entre les séances du CC
des 7 juin et 5 septembre 2013.
Schweizerischer Hebammenverband SHV | Fédération suisse des sages-femmes FSSF | Federazione svizzera delle levatrici FSL | Federaziun svizra da las spendreras FSS
Présidente | Präsidentin
Barbara Stocker Kalberer, SHV
Rosenweg 25 C, Postfach,
3000 Bern 23
Sections | Sektionen
Aargau-Solothurn
Anne Steiner
annehin@web.de
Waltersburgstr. 16, 5000 Aarau
T 062 822 81 21, M 079 455 69 29
Bas-Valais
Daniela Sintado
dsintado@bluewin.ch
Rue de Lausanne 24, 1950 Sion
T 079 471 41 60
Isabelle Mabeau
imab61@hotmail.com
Chemin des Mûres 27, 1926 Fully
T 027 746 36 53
Beide Basel (BL/BS)
Doris Strub
d.strub@datacomm.ch
Gartenweg 156, 4497 Rünenberg
T 061 983 08 44
14
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Regina Burkhardt
gina99ch@yahoo.de
Ostenbergstr. 3, 4410 Liestal
T 061 322 33 64
Bern
Marianne Haueter
shv-sektionbern@bluewin.ch
Bunschen 171 B, 3765 Oberwil i.S.
T 031 783 01 70
Fribourg
Valentine Jaquier-Roduner
info@sage-femme-fribourg.ch
Rte en Champ Didon 134, 1740 Neyruz
T 026 477 05 76
Genève
Béatrice Van der Schueren
beavds@bluewin.ch ou
fssf.ge@bluewin.ch
13, chemin du Signal, 1233 Bernex
T 022 757 29 10, M 079 328 86 77
Oberwallis
Ruth Karlen
ruthkarlen@gmx.ch
Mühlackerstr. 26a, 3930 Visp
T 027 945 15 56
Ostschweiz (SG/TG/AR/AI/GR)
Madeleine Grüninger
grueninger.madeleine@bluemail.ch
Weidenhofstr. 3, 9323 Steinach
T 071 440 18 88, M 079 238 40 78
Vaud-Neuchâtel-Jura (VD/NE/JU)
Fabienne Rime
f.rime@bluemail.ch
Route du Martoret 5, 1870 Monthey
T 079 654 64 71
Schwyz
Christine Fässler-Kamm
christinessler@bluewin.ch
Chappelihof 26, 8863 Buttikon
T 055 445 21 54, M 079 733 18 48
Zentralschweiz (LU/NW/OW/UR/ZG)
Karien Näpflin-Defloor
hebammmeundmehr@hispeed.ch
Dorfhalde 40, 6033 Buchrain
T 041 442 08 00, M 079 743 88 14
Marie-Gabrielle von Weber
mgvonweber@pop.agri.ch
Urenmatt, 6432 Rickenbach
T 041 811 13 26, M 079 516 08 59
Carmen Zimmermann-Steiger
kontakt@hebamme-luzern.ch
Gärtnerweg 20, 6010 Kriens
T 041 320 63 06, M 079 565 05 82
Ticino
Francesca Coppa-Dotti
fsl.ti@hotmail.com
Via Raslina 5, 6763 Mairengo
T 091 866 11 71
Zürich und Umgebung (ZH/GL/SH)
Stephanie Hochuli
stephanie.hochuli@shinternet.ch
Köschenrütistrasse 95, 8052 Zürich
T 079 711 80 32
Simona Pagani Scarabel
fsl.ti@hotmail.com
I runch da vigana 21, 6528 Camorino
T 076 616 74 06
Section maisons de naissance
Sektion Geburtshäuser
Barblina Ley
barblina.ley@bluewin.ch
Chemin de la Bergerie 41, 1806 St-Légier
T 021 944 42 49
Prise de position sur les modèles
de soins obstétricaux dirigés
par les sages-femmes (MSSF)
Introduction
Lors du Congrès des sages-femmes qui s’est tenu à Thoune
les 15 et 16 mai 2013, la section bernoise de la Fédération
suisse des sages-femmes (FSSF), organisatrice du congrès, a
lancé une pétition demandant la mise en place de modèles
de soins obstétricaux dirigés par les sages-femmes dans les
maternités de Suisse. La pétition a pour objectif de récolter
un maximum de signatures et de les remettre à fin novembre
2013 aux directions sanitaires des cantons, ainsi qu’aux hôpitaux disposant d’un service d’obstétrique.
Avant le lancement de cette pétition, le Comité central (CC)
de la FSSF avait décidé, pour des questions de forme et d’organisation, de ne pas la soutenir. Néanmoins, estimant que
cette thématique est très importante, le CC prend position
à son sujet par le présent document.
La situation actuelle de l’obstétrique en Suisse
Chaque année, quelque 80 000 naissances ont lieu en Suisse,
au cours desquelles une sage-femme est présente. La majorité
des accouchements ont lieu sous la direction d’un médecin
dans une maternité. Environ 2 % des parturientes accouchent
sous la direction d’une sage-femme en maison de naissance
ou à domicile: en 2012, 1121 accouchements ont eu lieu dans
les 18 maisons de naissance (82 de plus qu’en 2011) et 719
femmes ont accouché à domicile. Environ 15 % des futures
mères sont aussi accompagnées par une sage-femme pendant leur grossesse et 52 788 femmes sont suivies après l’accouchement à leur domicile [ 1 ].
Les sages-femmes sont reconnues en tant que prestataires
de soins par l’assurance-maladie obligatoire. Elles s’occupent
des futures mères pendant la grossesse et l’accouchement
sous leur propre responsabilité. Après la naissance, elles sont
responsables de la mère et du bébé pendant dix jours. En cas
de problème, elles collaborent avec un médecin.
La grande majorité des quelque 3400 sages-femmes en activité travaillent dans un service d’obstétrique hospitalier où
elles s’occupent des femmes enceintes (généralement en fin
de grossesse), des parturientes, des accouchées et des nouveau-nés, sous la responsabilité d’un médecin. Quelquesunes d’entre elles travaillent en tant que sages-femmes
agréées, à savoir qu’elles offrent la continuité du suivi sagefemme tout au long de la grossesse, de l’accouchement en
maternité et du post-partum. Quelque 1000 sages-femmes
pratiquent en indépendantes, dont certaines dans les douze
cabinets de sage-femme [ 1 ].
En comparaison internationale, le taux de césariennes pratiquées en Suisse est élevé. En 2011, il était de 33,3 % , pour­
centage jamais atteint jusqu’ici. Parmi les indications fréquemment avancées d’une césarienne, figurent l’âge des
parturientes, l’augmentation des grossesses gémellaires et
l’augmentation des pathologies survenant pendant la grossesse. Or ces motifs ne suffisent pas à expliquer pourquoi ce
taux est passé de 22,7 % en 1998 à 33,3 % en 2011 [ 2 ].
Les modèles de soins obstétricaux dirigés par les sages-femmes (MSSF)
Définition
Le concept des soins obstétricaux dirigés par les sagesfemmes (midwife-led care) a été mis au point par plusieurs
auteur-e-s de pays anglo-saxons et se fonde sur les caractéristiques suivantes, qui se retrouvent dans toutes les définitions:
la grossesse et l’accouchement sont des événements naturels et physiologiques qui font partie de la vie des femmes.
En dirigeant les soins obstétricaux, la sage-femme accompagne le processus de la naissance tout en tenant compte
des besoins et des souhaits de la parturiente. Le plus important est que cet accompagnement en continu, assuré par
une sage-femme expérimentée, puisse garantir la continuité
de la prise en charge de la grossesse, de l’accouchement et
du post-partum, avec une attention particulière pour le bienêtre physique, psychique et social de la future mère et de sa
famille. Les interventions médicales ou techniques sont réduites au minimum et c’est la sage-femme qui assume la responsabilité du processus. Ce suivi obstétrical s’adresse aux
parturientes en bonne santé sans ou à faibles risques de
complications. Dans certains modèles, des équipes composées uniquement de sages-femmes œuvrent ensemble ou
font partie d’un réseau interdisciplinaire. Il existe d’autres
modèles intégrés à la pratique clinique mais aussi des institutions indépendantes de l’hôpital [ 3 ].
Du point de vue de la FSSF, les principaux facteurs de réussite
des MSSF sont la responsabilité propre des sages-femmes et
la continuité du suivi du début de la grossesse jusqu’au postpartum, en passant par l’accouchement. Aussi la FSSF a-t-elle
opté pour la définition suivante: au sein d’une maternité ou
d’une maison de naissance, un MSSF consiste en une unité
ou un service placé sous la responsabilité et les compétences
professionnelles de sages-femmes et qui accorde une grande
importance à la continuité du suivi tout au long de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum. L’offre de suivi
est destinée aux femmes enceintes en bonne santé ne présentant pas ou peu de risques de complications. Dans les MSSF,
les processus physiologiques pendant toute la durée de la
maternité doivent être encouragés et les femmes renforcées
dans leurs propres ressources.
Les MSSF en Suisse
Il existe, en Suisse, plusieurs hôpitaux qui ont des offres
proches des MSSF. La plupart d’entre eux sont placés sous
la direction d’un médecin. La responsabilité professionnelle
n’incombe pas aux sages-femmes et il n’y a généralement
pas de continuité de la prise en charge pendant toute la période de la maternité. A ce jour, seules les maisons de naissance offrent de véritables MSSF.
Au sein des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), le projet de suivi, en continu et par les sages-femmes, pendant la
grossesse, l’accouchement et le post-partum a été mis en
place en 2011, mais sous la responsabilité d’un médecin. Au
bout de deux ans d’expérience, on peut constater une nette
augmentation de la satisfaction des femmes prises en charge
et des sages-femmes impliquées dans le projet. Ces dernières
exercent davantage de compétences que leurs collègues travaillant dans les modèles traditionnels. Huit sages-femmes,
sur les 150 employées à la Maternité des HUG, ont décidé de
s’engager dans ce projet.
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
15
Fédération • Verband
Les MSSF à l’étranger
Contrairement à la Suisse, dans les pays comme la Suède, la
Norvège, la Finlande et les Pays-Bas, la plupart des grossesses
sont suivies entièrement ou majoritairement par des sagesfemmes; lors de l’accouchement, une intervention médicale
n’est requise qu’en cas de complications. En comparaison
avec la Suisse, ces pays ont un taux de césariennes relativement faible. Une étude menée au Danemark et en Australie
démontre que le nombre de césariennes peut être réduit
grâce MSSF [ 4 ]. De nombreuses études menées au niveau international ont établi des comparaisons coût-bénéfice quant
à l’efficacité des MSSF et en ont mesuré les effets [ 5 ]. Les résultats obtenus sont très positifs. Dans une étude anglaise, la
rentabilité des MSSF a été évaluée. Il en résulte clairement
que les MSSF peuvent contribuer à une réduction significative des coûts.
Diverses études internationales indiquent que les MSSF
connaissent moins d’interventions (médicaments, épisiotomies, césariennes, etc.) et améliorent la satisfaction des parturientes, et ce avec un état de santé équivalent, pour la mère
et l’enfant, à celui obtenu avec les soins obstétricaux dirigés
par un médecin [ 6 ]. Par ailleurs, la plupart des femmes souhaitent un accouchement «normal» avec un suivi intégral et
continu par la sage-femme pendant toute la durée de la prise
en charge [ 7 ].
Avantages et inconvénients: divers points de vue
Les femmes et les familles
En Suisse, il n’existe pas de données représentatives, du point
de vue des femmes et des familles, sur les MSSF, les besoins
en la matière n’ayant pas été recensés.
Une étude non représentative de la Haute Ecole bernoise révèle des lacunes dans la prise en charge de la maternité de
trois cantons suisses [ 8 ]. Selon cette étude, les soins obstétricaux sont assurés par des personnes de plusieurs groupes
professionnels. Tout en offrant une grande liberté de choix
aux parturientes, ce système génère des doublons et des répétitions et, par là-même, des informations contradictoires
pour les femmes.
D’autres études montrent que, dans le modèle prédominant,
une femme enceinte est suivie par plus de 20 professionnels
différents entre le début de sa grossesse et sa sortie de la
maternité après l’accouchement. Le choix du lieu de la naissance ne dépend pas seulement de son accessibilité mais
aussi de considérations rationnelles et irrationnelles: pré­
férences personnelles, motifs culturels, traditions, sécurité,
angoisses, expériences antérieures, attentes familiales ou
informations relayées par les médias [ 9 ].
L’introduction de MSSF devrait être absolument accompagnée d’une recherche concomitante qui permette de rendre
visibles les besoins des femmes et de leurs familles en Suisse.
Selon la FSSF, les futures mères pourraient ainsi véritablement choisir entre un modèle dirigé par les sages-femmes et
un modèle traditionnel.
Les sages-femmes dans les hôpitaux
Les sages-femmes ont une vue d’ensemble sur le processus
de la maternité. Elles connaissent la complexité des interactions entre la grossesse, l’accouchement et le post-partum,
ainsi que les besoins physiologiques, psychologiques autant
que psychosociaux des femmes enceintes et de leurs partenaires, ce qui leur permet de garantir un suivi propre à renforcer la santé [ 10 ].
16
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
A l’heure actuelle, la FSSF ne dispose par d’informations précises sur le nombre de sages-femmes en milieu hospitalier qui
seraient prêtes à travailler dans des MSSF. Des discussions informelles laissent cependant supposer qu’une partie d’entre
elles y seraient intéressées.
Les maisons de naissance
Tant du point de vue des compétences professionnelles que
de l’organisation, les maisons de naissance sont dirigées par
des sages-femmes et peuvent donc mettre en œuvre des
MSSF. Les maisons de naissance ont parfois des difficultés à
engager du personnel. Deux d’entre elles, pourtant bien fréquentées, ont récemment dû fermer en raison de problèmes
de recrutement. Cette situation donne à réfléchir.
Conclusions
Sachant que les femmes souhaitent généralement un accouchement «normal» et un suivi global de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum, la FSSF poursuivra son engagement en faveur du maintien des MSSF dans les maisons de
naissance et continuera à observer l’évolution de la situation
dans les structures hospitalières. De nouvelles études et analyses, des discussions avec les partenaires et surtout des projets pilotes contribueront à clarifier sous quelle forme les
MSSF pourront être mis en place dans les maternités suisses.
Dans ce but, la FSSF continuera ce travail en concertation
avec ses membres et en dialoguant avec les institutions et
prestataires de soins d’autres disciplines professionnelles.
Comité central, le 5 septembre 2013
Vous trouverez la «Documentation et prises de position» ainsi que la bibliographie
à l’adresse suivante: www.sage-femme.ch › La Fédération › Prises de position
An der Sitzung vom
5. September 2013 hat der
SHV-Zentralvorstand …
– beschlossen, das Projekt «Broschüre Kaiserschnitt» als
Abstract beim Kongress Optimising Childbirth Across
Europe vom 9./10. April 2014 in Brüssel einzureichen.*
– der Aufnahme der Konferenz der Schweizerischen Berufsverbände der Logopädinnen und Logopäden (K/SBL)
in den Schweizerischen Verband der Berufsorganisationen
im Gesundheitswesen (SVBG) zugestimmt.*
– die Kostenstellenrechnung 2012 zur Kenntnis genommen
und entschieden, die Preise für die Fort- und Weiterbildung
mit der Einführung des Eduqua-Labels 2014 moderat zu
erhöhen.
– den provisorischen Abschluss des Kongresses 2013
in Thun und den SHV-Halbjahresabschluss zur Kenntnis
genommen.
– entschieden, dass Barbara Stocker Kalberer, Marianne
Indergand, Miriam Wille und Doris Güttinger am Kongress
der International Confederation of Midwives (ICM) vom
1. bis 5. Juni 2014 in Prag teilnehmen werden. Der SHV ist
am Kongress mit einem Stand vertreten.
– entschieden, für die Organisation des ICM-Kongresses
2020 nicht zu kandidieren, weil turnusgemäss eine
asia­tische Nation an der Reihe ist.
– das SHV-Positionspapier zum Thema «Hebammen­geleitete
geburtshilfliche Modelle (HgM)» verabschiedet.
– für die Tarifverhandlungen, nebst der Arbeitsgruppe, eine
professionelle Tarifgruppe mit folgenden Personen ein­
gesetzt: Christine Boldi-Goetschy, lic. iur., Rechtsanwältin
und Tarifexpertin im Gesundheitsrecht, von SwissLegal
in Basel und Andrea Weber, SHV-Sektion Ostschweiz.
Die Vertretung mit betriebswirtschaftlicher Erfahrung ist
noch zu besetzen.
–d
ie Reaktionen auf die Medienmitteilung zur Schliessung
kleiner Spitäler vom 24. Juni 2013 zur Kenntnis genommen.
– über das Dokument «Minimalkontrollen in der Schwangerschaft» diskutiert und dabei festgehalten, dass es sich
bei diesem Dokument um eine juristische Einschätzung
handelt, die auf Grund einer Rechtsanfrage mehrerer
SHV-Mitglieder verfasst wurde. Da sie von allgemeinem
Interesse ist, wurde sie allen Mitgliedern zugestellt.
– die Auswertung des Kongresses 2013 zur Kenntnis genommen.
– der Statutenänderung der Sektion Zürich und Umgebung
zugestimmt.
– das Erarbeiten einer Strategie (Schwerpunkt Kommuni­
kation) für den SHV als Klausur-Thema 2014 gewählt.
– entschieden, die Empfehlungen für die frei praktizierenden
Hebammen und die Beleghebammen zu überarbeiten.
– das Reglement für einen Sektionswechsel für die Vernehmlassung in den Sektionen genehmigt.
Barbara Stocker Kalberer, SHV-Präsidentin
*D
ie mit einem Stern bezeichneten Entscheide wurden
per Zirkularbeschluss zwischen den ZV-Sitzungen vom
7. Juni und dem 5. September 2013 gefällt.
Positionspapier zum Thema
«Hebammengeleitete geburts­
hilfliche Modelle (HgM)»
Einleitung
Anlässlich des nationalen Hebammenkongresses vom 15. und
16. Mai 2013 in Thun hat die organisierende Sektion Bern des
Schweizerischen Hebammenverbands (SHV) eine Petition lanciert, welche die Einführung von hebammengeleiteten geburtshilflichen Modellen (HgM) in Schweizer Spitälern verlangt. Ziel der Petition ist es, möglichst viele Unterschriften
zu sammeln und diese Ende November 2013 den Gesundheitsdirektionen aller Kantone und den Spitälern mit Geburtshilfeangeboten zu überreichen.
Der Zentralvorstand des SHV (ZV) hat vor der Lancierung der
Petition aus formalen und organisatorischen Gründen entschieden, die Petition nicht zu unterstützen. Der ZV stuft das
Thema HgM dennoch als sehr wichtig ein und nimmt dazu in
diesem Positionspapier Stellung.
Die aktuelle Situation der Geburtshilfe in der Schweiz
In der Schweiz finden jährlich rund 80 000 Geburten statt,
bei denen eine Hebamme anwesend ist. Der grösste Teil der
Geburten erfolgt unter ärztlicher Leitung im Spital. Ca. 2 %
der Frauen gebären unter der Leitung einer Hebamme in einem Geburtshaus oder zuhause: 2012 fanden 1121 Geburten in den 18 Geburtshäusern statt (82 mehr als 2011) und
719 Frauen haben ihr Kind zuhause geboren. Rund 15 % aller
Frauen werden auch während der Schwangerschaft von einer Hebamme betreut und 52 788 Frauen werden nach der
Geburt zuhause nachbetreut [ 1 ].
Hebammen sind als direkte Leistungserbringerinnen zu Lasten der obligatorischen Krankenversicherung zugelassen. Sie
betreuen die Frauen während der Schwangerschaft und
während der Geburt in eigener Verantwortung. Nach der
Geburt sind sie während zehn Tagen für Mutter und Kind
verantwortlich. Bei regelwidrigen geburtshilflichen Situa­
tionen arbeiten Hebammen mit einer Ärztin oder einem
Arzt zusammen.
Die Mehrheit der rund 3400 berufstätigen Hebammen arbeitet im Spital in einer geburtshilflichen Abteilung. Sie betreuen
dort schwangere Frauen (in der Regel am Ende der Schwangerschaft), Gebärende, Wöchnerinnen und Neugeborene
unter ärztlicher Verantwortung. Einige wenige Hebammen
bieten das Beleghebammensystem an, bei dem den Frauen
eine kontinuierliche Hebammenbetreuung während Schwangerschaft, Spitalgeburt und Wochenbett angeboten wird.
Etwa 1000 Hebammen sind freiberuflich tätig, einige davon
in den 12 Hebammenpraxen [ 1 ].
Die Schweiz hat eine im internationalen Vergleich hohe Kaiserschnittrate. Diese war 2011 mit 33,3 % so hoch wie noch nie.
Die häufig ins Feld geführten Indikatoren wie zum Beispiel das
Alter der Frauen, vermehrte Zwillingsschwangerschaften und
vermehrte Erkrankungen in der Schwangerschaft, vermögen
nicht zu erklären, weshalb die Kaiserschnittrate in der Schweiz
von 22,7 % im Jahr 1998 auf 33,3 % im Jahr 2011 angestiegen
ist [ 2 ].
Hebammengeleitete Modelle (HgM)
Definition
Der Begriff der hebammengeleiteten Geburtshilfe (Midwifeled care) wurde von verschiedenen englischsprachigen Autorinnen und Autoren definiert. Charakteristisch für alle Definitionen sind folgende Punkte: Schwangerschaft und Geburt
sind im Leben einer Frau natürliche, physiologische Ereignisse.
Die hebammengeleitete Geburtshilfe unterstützt diesen Prozess und orientiert sich an den Bedürfnissen und Wünschen
der Frau. Zentral ist die kontinuierliche Begleitung durch eine
erfahrene Hebamme im Kontinuum Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett, wobei dem physischen, psychischen
und sozialen Wohlbefinden der Frau als auch der Familie besonders grosse Beachtung geschenkt wird. Medizinische oder
technische Interventionen werden minimiert. Die Verantwortung liegt bei der Hebamme. Zielgruppen sind gesunde Gebärende resp. Frauen mit einer niedrigen Risikoeinstufung. Es
gibt Modelle, in dem ganze Hebammenteams zusammenarbeiten oder in einem interdisziplinären Netz verankert sind.
Zudem werden in der Klinik integrierte Modelle beschrieben,
aber auch vom Spital unabhängige Institutionen [ 3 ].
Die aus Sicht des SHV zentralen Erfolgsmerkmale von HgM
sind die Eigenverantwortlichkeit der Hebammen und die kontinuierliche Betreuung während Schwangerschaft, Geburt
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
17
Fédération • Verband
und Wochenbett. Der SHV steht deshalb für die folgende Definition ein: HgM sind Abteilungen oder Einheiten in einem
Spital oder einem Geburtshaus, in denen die fachliche Verantwortung und organisatorische Leitung in der Verantwortung der Hebammen liegen und in denen der Kontinuität der
Betreuung während Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett hohe Beachtung geschenkt wird. Die Zielgruppe sind
gesunde Schwangere ohne oder mit einem niedrigen Risiko. In
den HgM sollen die physiologischen Prozesse während der
ganzen Mutterschaft gefördert und die Frauen in ihren eigenen Ressourcen bestärkt werden.
HgM in der Schweiz
In der Schweiz gibt es verschiedene Spitäler, die über HgMähnliche Angebote verfügen. Diese stehen grösstenteils unter ärztlicher Leitung, die Hebammen tragen die fachliche
Verantwortung nicht. Auch die kontinuierliche Betreuung
während der ganzen Zeit der Mutterschaft fehlt mehrheitlich. Eigentliche HgM werden bisher in der Schweiz von den
Geburtshäusern verwirklicht.
Am Universitätsspital in Genf (HUG) wurde 2011 das Projekt
der kontinuierlichen und hebammengeleiteten Betreuung
während Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett gestartet, wobei das Projekt der ärztlichen Leitung unterstellt ist.
Die Erfahrungen nach den ersten zwei Jahren zeigen eine
deutlich grössere Zufriedenheit der betreuten Frauen und
der darin arbeitenden Hebammen. Die in diesem Projekt involvierten Hebammen verfügen gegenüber ihren Kolleginnen in herkömmlichen Modellen zudem über deutlich mehr
Kompetenzen. Von den 150 in der Maternité des HUG angestellten Hebammen haben sich acht für die Mitarbeit in diesem Modell entschieden.
HgM im Ausland
Im Vergleich zur Schweiz werden in Schweden, Norwegen,
Finnland und den Niederlanden die Schwangerschaften ganz
oder mehrheitlich durch Hebammen betreut und bei den Geburten wird nur bei Komplikationen ärztliche Unterstützung
angefordert. Diese Länder haben vergleichsweise tiefe Kaiserschnittraten. So zeigt eine Untersuchung aus Dänemark
und Australien, dass die Anzahl Schnittentbindungen durch
HgM reduziert werden kann [ 4 ]. In zahlreichen internationalen
Studien wurden Kosten-Nutzen-Vergleiche hinsichtlich der
Wirksamkeit von HgM angestellt und die Effekte von HgM
wurden untersucht [ 5 ]. Die Resultate sind durchaus positiv. In
einer Studie aus England wurde die Rentabilität von HgM
überprüft. Die Resultate zeigen deutlich, dass in HgM die
Kosten markant gesenkt werden können.
Verschiedene internationale Untersuchungen zeigen, dass
hebammengeleitete Modelle mit tieferen Interventions­
raten, wie zum Beispiel weniger Medikamenteneinsatz, weniger Dammschnitte, weniger Kaiserschnitte etc. und mit
zufriedeneren Frauen verbunden sind – dies bei gleichwertigem Outcome für Mutter und Kind wie in der ärztlich geleiteten Geburtshilfe [ 6 ]. Die meisten Frauen wünschen sich
zudem eine «normale» Geburt mit einer ganzheitlichen und
kontinuierlichen Betreuung durch die Hebamme während
der ganzen Versorgungszeitspanne [ 7 ].
18
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Chancen und Risiken aus verschiedenen Perspektiven
Frauen und Familien
Zur Sicht der Frauen und Familien bezüglich der HgM gibt es
in der Schweiz keine repräsentativen Zahlen resp. Daten.
Diesbezügliche Bedürfnisse der Frauen wurden bisher in der
Schweiz nicht untersucht.
Eine nicht-repräsentative Studie der Berner Fachhochschule
deckt in drei untersuchten Schweizer Kantonen Versorgungslücken in der Mutterschaftsbetreuung auf [ 8 ]. Laut dieser Studie sind Fachpersonen aus verschiedenen Berufsgruppen an
der Versorgung während der Mutterschaft beteiligt. Obwohl
diese Situation den Klientinnen eine grosse Wahlfreiheit bietet, gibt es viele Überschneidungen und Doppelspurigkeiten
in der Betreuung und die Frauen erhalten dadurch widersprüchliche Informationen.
Andere Untersuchungen zeigen, dass im vorherrschenden
Betreuungsmodell eine schwangere Frau von Beginn der
Schwangerschaft bis hin zum Spitalaustritt nach der Geburt
von mehr als 20 verschiedenen Fachpersonen betreut wird.
Die Wahl des Geburtsortes ist nicht nur von der Zugänglichkeit abhängig, sondern wird von rationalen und nicht rationalen Überlegungen beeinflusst, wie persönliche Präferenzen,
Kultur und Tradition, Sicherheitserwägungen, Ängste, frühere
Erfahrungen, familiäre Erwartungen oder Medien [ 9 ].
Neu eingeführte HgM sollten unbedingt mit einer Begleitforschung versehen werden, damit die Bedürfnisse der Frauen
und deren Familie in der Schweiz sichtbar werden. Klar ist aus
Sicht des SHV, dass Frauen eine echte Wahl hätten, wenn
hebammengeleitete neben herkömmlichen Modellen angeboten würden.
Hebammen in den Spitälern
Hebammen haben eine ganzheitliche Sicht auf den Prozess
der Mutterschaft. Sie wissen um die komplexen Zusammenhänge zwischen Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett
und kennen sowohl die physiologischen und psychologischen als auch die psychosozialen Bedürfnisse der Schwangeren und ihren Partnern. Dadurch können sie eine gesundheitsfördernde Betreuung gewährleisten [ 10 ].
Der SHV verfügt zur Zeit über keine genauen Informationen,
wie viele der in den Spitälern angestellten Hebammen tatsächlich in HgM arbeiten würden. Aus den informellen Diskussionen kann jedoch abgeleitet werden, dass ein Teil der
Hebammen in den Spitälern an HgM interessiert ist.
Geburtshäuser
Die Geburtshäuser stehen sowohl fachlich als auch organisatorisch unter der Leitung von Hebammen, wodurch sie den
HgM zugeordnet werden können. Sie haben teilweise Mühe,
ihre Stellen zu besetzen. In letzter Zeit haben zwei Geburtshäuser mit einer guten Auslastung wegen Rekrutierungsproblemen schliessen müssen. Dieser Umstand stimmt nachdenklich.
Schlussfolgerung
Vor dem Hintergrund, dass sich Frauen generell eine «normale» Geburt und eine kontinuierliche Betreuung während
Schwangerschaft, Geburt und Wochenbett wünschen, setzt
sich der SHV weiterhin für die Sicherung von bestehenden
HgM in den Geburtshäusern ein und er wird die Thematik der
HgM in den Spitälern vertieft verfolgen. Weiterführende Studien, Analysen, Diskussionen mit Stakeholdern und insbesondere Pilotprojekte sollen bei der Klärung helfen, in welcher
Form HgM in Schweizer Spitälern etabliert werden können.
Der SHV tut dies in Rücksprache mit seinen Mitgliedern und
im Dialog mit Institutionen und Leistungserbringern anderer
Disziplinen.
Zentralvorstand, 5. September 2013
Das SHV-Positionspapier (inkl. Literaturangaben) ist zu finden unter:
www.hebamme.ch/de/heb/shv/papers.cfm
Internationaler Hebammen­
kongress 2014 in Prag
1. bis 5. Juni 2014
Im kommenden Jahr reisen Schweizer Hebammen zum Internationalen Hebammenkongress der International Confederation of Midwives (ICM) nach Prag. Zwei Delegierte des SHV,
Miriam Wille und Marianne Indergand-Erni, werden die Woche zuvor, vom 27. Mai bis 30. Mai 2014, im Council des ICM
mitdiskutieren und an den Abstimmungen teilnehmen.
Einige Mitglieder des SHV-Zentralvorstandes sind bereits am
Samstag, 31. Mai 2014 in Prag anwesend, wenn Tausende
von Hebammen aus der Welt zusammen ein Lied singen und
danach als grösster Chor ins «Guinness Buch der Rekorde»
eingetragen wird?
Am Sonntag, 1. Juni 2014, um 15 Uhr, wird der Kongress offiziell eröffnet. Die Eröffnungszeremonie mit dem Einzug der
Fahnen von rund 90 Mitgliedstaaten und einem Rahmen­
programm der Stadt Prag dauert rund zwei Stunden.
Der SHV ist mit einem Reisebüro in Kontakt und hat für Interessierte ein preiswertes Arrangement im Angebot:
Flug Zürich–Prag, fünf Nächte in einem Mittelklassehotel,
Zimmer mit Frühstück, Hotel in der Nähe des Kongresszen­
trums und nicht weit weg vom berühmten Wenzelsplatz. Der
SHV hat ein Gruppenarrangement mit entsprechend günstigen Preisen vorreserviert.
Sind Sie interessiert?
Für Reiseinformationen und die Buchung wenden Sie sich
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Gemeinsamer Auftritt der Schweizer Hebammen
Für die Eröffnungszeremonie treten die Teilnehmenden aus
der Schweiz in der Regel einheitlich auf. Am letzten Kongress
in Durban im Jahr 2011 trugen die Schweizer Hebammen
weisse Hosen und rote T-Shirts. Haben Sie eine andere Idee?
Gerne nehme ich Ihre Anregungen entgegen.
Für die Koordination wäre es hilfreich zu erfahren, wer nach
Prag reist und sich einem gemeinsamen Schweizer Auftritt
anschliessen möchte. Ich werde eine E-Mail-Gruppe erstellen
und Sie bezüglich Auftritt und Organisation der Schweizer
Gruppe auf dem Laufenden halten.
Bei Fragen wenden Sie sich bitte an:
m.indergand@hebamme.ch
Marianne Indergand-Erni, SHV-Vizepräsidentin
Nella seduta del 5 settembre 2013,
il Comitato centrale della FSL ha …
– deciso di presentare un estratto del progetto «Opuscolo
parto cesareo» al Congresso Optimising Childbirth Across
Europe del 9 e 10 aprile 2014 a Bruxelles.*
– approvato l’ammissione della Conferenza delle associazioni professionali svizzere dei logopedisti (C/APSL)
nella Federazione svizzera delle associazioni professionali
sanitarie (FSAS).*
– preso atto dei conti 2012 e ha deciso di aumentare moderatamente i prezzi per i corsi di formazione continua,
in vista dell’introduzione dei label Eduqua nel 2014.
– preso atto del bilancio provvisorio del Congresso di Thun
del 2013 e del bilancio semestrale della FSL.
– deciso che Barbara Stocker Kalberer, Marianne Indergand,
Miriam Wille e Doris Güttinger parteciperanno al Congresso International Confederation of Midwives (ICM),
che si terrà a Praga dal 1° al 5 giugno 2014. Durante il congresso la FSL disporrà di un suo stand.
– deciso di non candidarsi per l’organizzazione del Congresso
ICM 2020 perché sarà il turno di un paese asiatico.
– approvato la presa di posizione della FSL sui «Modelli di
assistenza ostetrica gestiti dalle levatrici».
– deciso di affiancare il gruppo di lavoro per le negoziazioni
tariffare con un gruppo di professionisti costituito da:
Christine Boldi-Goetschy, avvocato ed esperta di tariffe in
campo sanitario di SwissLegal di Basilea e Andrea Weber,
della sezione Svizzera orientale della FSL. Manca ancora
una persona con competenze di economia aziendale.
– preso atto delle reazioni al comunicato stampa del 24 giugno 2013 sulla chiusura dei piccoli ospedali.
– discusso del documento «Controlli minimi durante la gravidanza» e preso atto che questo documento è una valutazione giuridica fatta in seguito alla richiesta avanzata da
diversi membri della FSL. Essendo la questione d’interesse
generale, il documento è stato trasmesso a tutti i membri.
– preso atto delle valutazioni relative al Congresso 2013.
– approvato le modifiche dello statuto della sezione di Zurigo
e dintorni.
– deciso che i giorni di Clausura del 2014 saranno dedicati
alla messa a punto di una strategia centrata in particolare
sulla comunicazione.
– deciso di rivedere le raccomandazioni sia per le levatrici
indipendenti che per le levatrici aggiunte.
– adottato un regolamento per il cambio di sezione da proporre in consultazione alle sezioni.
Barbara Stocker Kalberer, Presidente della FSL
* Le decisioni contrassegnate da asterisco sono state
prese tramite consultazione circolare tra le sedute del
7 giugno e del 5 settembre 2013.
Informationen zum Internationalen Hebammenkongress 2014
finden Sie unter: www.internationalmidwives.org › events › triennial-congress › prague-2014
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
19
Sections • Sektionen
Section Valais
Nouveaux membres | Neue Mitglieder
Bern
Neumitglieder
T 031 333 58 73
König Gabriela, Bern, 2002, Bern
Spiegel Florence, Nidau, 2006, Bern
Genève
Nouveaux membres
T 022 757 29 10
Kerneis Jeanne, Sciez F, 2008, Paris F
Watt Catherine, Grand-Saconnex, Etudiante à l’HESSO
Ostschweiz
Neumitglieder
T 071 440 18 88
Peter Sibylle, St. Gallen, 2009, Zürich
Räss Sandra, Appenzell, 2012, Winterthur
Sauter Kathrin, Aadorf, 2012, Winterthur
Tessin
Neumitglied
T 091 866 11 71
Balsarini Chiara, Brusio, 2009, Chur
Hommage à Marie-Thérèse Renevey
1928-2013
Vaud-Neuchâtel-Jura
Nouveaux membres
T 079 654 64 71
Lenoir Ornella, Moudon, 2010, Bordeaux F
Perrion Noëmi, Savigny, 2012, Lausanne
Marie-Thérèse Renevey a vécu une enfance
paysanne dans le Bas-Valais. Mais, comme
elle habitait avec ses grands-parents hautsvalaisans, elle était parfaitement bilingue.
Elle a obtenu son diplôme à Berne (en allemand) en 1951, puis à Lausanne (en français)
en 1952. Elle a d’abord pratiqué à domicile …
en Vespa! Elle a été mère de six enfants de
1955 à 1966. Elle a aussi pratiqué à l’hôpital
avec ses propres clientes.
Elle a été active au sein du comité de la section du Bas-Valais, notamment pour l’organisation du congrès national à Sierre en 1985.
Elle a aussi été membre du Comité central de
notre Fédération pendant plusieurs années.
Elle a assuré de nombreuses traductions lors
des congrès, des assemblées, et même dans
ce journal.
Elle a été déléguée suisse pour des congrès
internationaux en Australie, en Allemagne
et au Canada. Elle faisait de la préparation à
la naissance et des visites post-partum à domicile. Elle a assuré des remplacements en
salle d’accouchement à Vevey et Estavayerle-Lac. Enfin, elle a été la vice-présidente du
Comité d’organisation de l’exposition sur la
Naissance à Sion en 1996 lors du 75e anniversaire de la section du Bas-Valais.
Zürich und Umgebung
Neumitglieder
T 079 711 80 32
Berther Selina, Illnau, 2013, Winterthur
Brägger Andrea, Zürich, 2008, St. Gallen
Galliard Seraina, Jenins; Mächler Andrea, Adliswil;
Studentinnen an der ZHAW
Griesser Annette, Zürich, 2011, Ulm D
Lutz Anna, Zürich, 2013, Bern
Maman, te voici partie pour toujours.
A peine le pont franchi pour rejoindre ton cher Charlot, tu me manques déjà.
Depuis que je suis toute petite, tu as été mon modèle comme un phare
dans la nuit.
En rentrant du travail, tu parlais de tes «petites mamans» que tu soignais
avec amour.
Quand je t’ai dit que je voulais devenir sage-femme, tu m’as répondu:
«c’est un métier passionnant mais dur; vas d’abord faire un stage à l’hôpital».
Après le premier accouchement, je suis rentrée à la maison toute excitée,
non plutôt exaltée: «C’est bien ça que je veux faire. C’est trop beau!»
Et quelle poigne, quelle flamme t’habitaient chaque fois que tu y allais
avec passion que ce soit pour défendre la profession, traduire des conférences,
des articles dans ce journal, représenter tes collègues lors de congrès
à l’autre bout du monde, animer des cours de préparation à la naissance,
travailler à l’hôpital ou à domicile. Bref, je suis fière d’être ta fille!
Repose en paix, chère maman et collègue.
Danielle Renevey Berthoud, sage-femme à Troistorrents
Impressum
Editeur | Herausgeberin Fédération suisse des sages-femmes (FSSF) Les articles signés ne reflètent pas forcément l’opinion de la FSSF. Toute reproduction est soumise à autorisation de la ré­
daction. | Schweizerischer Hebammenverband (SHV) Namentlich gekennzeichnete Beiträge geben nicht unbedingt die Meinung des SHV wieder. Nachdruck nur mit Genehmigung der Redaktion. Rédaction | Redaktion Rédacteur responsable: Wolfgang Wettstein, Secrétariat FSSF, Rosenweg 25 C, case postale, CH-3000 Berne 23, T +41 (0)31 331 35 20, w.wettstein@hebamme.ch Rédaction de langue française Josianne Bodart Senn, Chemin du Bochet 4a, CH-1196 Gland, T +41 (0)22 364 24 66, N +41 (0)79 755 45 38, j.bodartsenn@sage-femme.ch Conseil rédactionnel | Redaktioneller Beirat Martina Gisin (mg), Inge Loos (il), Ursula Lüscher (ul), Viviane Luisier (vl), Bénédicte Michoud Bertinotti (bm) Photos | Fotos Couverture | Titelseite Pia Zanetti,
www.fotozanetti.com Graphisme | Layout www.atelierrichner.ch Abonnement annuel | Jahres­abonnement Non-membres CHF 109.–, 2,5 % TVA inclue, étranger CHF 140.–, prix du numéro
CHF 13.20, 2,5 % TVA inclue + porto. L’abonnement est automatiquement renouvelé pour un an s’il n’est pas résilié par écrit auprès de la FSSF au 31 octobre de l’année en cours. | Nichtmitglieder
CHF 109.–, inkl. 2,5 % MWST, Ausland CHF 140.–, Einzelnummer CHF 13.20, inkl. 2,5 % MWST + Porto. Das Abonnement verlängert sich um ein weiteres Jahr, wenn es nicht bis zum 31. Oktober des
laufenden Jahres schriftlich beim SHV gekündigt wird. Régie d’annonces | Inseratemarketing kömedia AG, Geltenwilenstrasse 8a, CH-9001 St.Gallen, T +41 (0)71 226 92 92, info@koemedia.ch,
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Aktuell
Früherkennung von Gewalt an kleinen Kindern – Gesundheitsförderung
Leitfäden für Fachpersonen erschienen
im frühen Kindesalter
Kinder, die wegen unzureichender Sorge
der Eltern, physischer, psychischer oder
sexueller Gewalt oder ungünstiger Erziehungsmethoden gefährdet sind, fallen
verschiedenen Berufsgruppen häufig in
einem frühen Stadium auf. Diese Berufsleute haben eine Schlüsselfunktion für
die weitere Entwicklung der Kinder, denn
ihre Re­aktion auf die vermutete oder sichere Kindeswohlgefährdung entscheidet in vielen Fällen, ob dem Kind der
notwendige Schutz und/oder den Eltern
die nötige Hilfe zur Abwendung der Gefährdung zukommt. Die Stiftung Kinder­
schutz Schweiz hat mit verschiedenen
Autorinnen und Autoren drei Leitfäden
für verschiedene Berufsfelder erstellt.
Alle drei Leitfäden stellen praktische
Hilfsmittel dar, die es ermöglichen Kindsmisshandlungen zu erkennen und die
nötigen Massnahmen zum Schutz des
Kindes in die Wege zu leiten. In jeder Broschüre finden sich für die jeweils primär
angesprochene Berufsgruppe spezifische
Informationen. Die Publikationen eignen
sich für die Verwendung in der Aus- und
Weiterbildung.
Im September 2013 erschienen:
Brunner S. (2013): Früherkennung von
Gewalt an kleinen Kindern. Leitfaden
für Fachpersonen im Frühbereich.
Erarbeitet vom Marie Meierhofer
Institut für das Kind, Herausgeberin:
Stiftung Kinderschutz Schweiz.
Der Leitfaden richtet sich an Fachpersonen, die beratend, begleitend, pädagogisch oder therapeutisch im Frühbereich
26
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
tätig sind. Er erläutert Risiko- und Schutzfaktoren in der frühkindlichen Entwicklung und führt das Ampelmodell ein.
Preis: CHF 13.–
Im Oktober 2013 erschienen:
Hauri A. und Zingaro M. (2013): Leit­faden Kindesschutz – Kindes­wohl­
gefährdung erkennen in der sozial­
arbeiterischen Praxis.
Erarbeitet von der Berner Fachhochschule für soziale Arbeit, Herausgeberin: Stiftung Kinderschutz Schweiz.
Der Leitfaden richtet sich in erster Linie
an Fachpersonen des Sozialbereichs, die
jedoch nicht im Kindesschutz tätig sind.
Die Broschüre beinhaltet Grundlagen
des Kindesschutzes und stellt eine Einschätzungshilfe vor. Preis: CHF 13.–
Im Jahr 2011 erschienen:
Lips U.: Kindsmisshandlung – Kindesschutz. Ein Leitfaden zu Früherfassung
und Vorgehen in der ärztlichen Praxis
(2011).
Der Leitfaden richtet sich an Ärztinnen
und Ärzte unterschiedlicher Fachrichtungen. Er zeigt Formen von Kindsmisshandlungen auf und unterstützt die Ärztinnen und Ärzte nicht nur darin, Fälle von
tatsächlich erfolgter Kindsmisshandlung
zu erfassen, sondern auch Verdachtsund Risikosituationen einzuschätzen und
adäquat zu handeln.
Diesen Leitfaden können Sie als PDF herunterladen:
http://kinderschutz.ch/cmsn/de/content/
kindsmisshandlung-kindesschutz
Mehr Informationen unter: www.kinderschutz.ch
Die frühe Kindheit ist für die gesunde
Entwicklung von Heranwachsenden von
entscheidender Bedeutung. Während der
Schwangerschaft und in den ersten Lebensjahren werden die Grundlagen für
die Resilienz und damit die Schutzfaktoren zur Erhaltung der Gesundheit eines
Menschen gelegt. Damit den Rahmenbedingungen in der ersten Lebensphase
verstärkt fachliches und politisches In­
teresse zukommt, hat Public Health
Schweiz ein Positionspapier zur Gesundheitsförderung im frühen Kindesalter
verfasst. Aus Public-Health-Perspektive
ist es zwingend, gesundheits- und entwicklungsförderliche Rahmenbedingungen für Kinder zu unterstützen, damit sie
für die Bewältigung künftiger Herausforderungen gestärkt werden. Im Posi­
tionspapier werden sieben gesundheitspolitische Forderungen formuliert und
mit wissenschaftlichen Argumenten begründet.
Mehr Informationen unter:
www.public-health-schweiz.ch
Bundesrat regelt
die Forschung
am Menschen neu
Mit dem Humanforschungsgesetz (HFG)
sollen Menschen, die sich für die medizinische Forschung zur Verfügung stellen,
besser geschützt werden. Gleichzeitig
soll es gute Rahmenbedingungen für
die Forschung schaffen. Der Bundesrat
hat die entsprechenden Verordnungen
verabschiedet. Das Gesetz und die Verordnungen werden am 1. Januar 2014 in
Kraft treten. Mit dem Vollzug werden
auch wichtige Vorgaben der Strategie
«Gesundheit2020» des Bundesrates erfüllt. So wird die klinische Forschung
verbessert, die Transparenz im Gesundheitswesen erhöht und es werden die
Rechte der an der Forschung teilnehmenden Personen gestärkt.
Der Schutz von Personen, die in der
Schweiz an klinischen Versuchen oder
anderen Forschungsprojekten im medizinischen Bereich teilnehmen, wird im
HFG umfassend geregelt. Forschung am
Menschen darf bereits heute nur mit
der Einwilligung der betroffenen Person
durchgeführt werden. Diese Regelung
wird nun auf die Forschung mit biolo­
gischem Material ausgeweitet. Ebenso
müssen in einem Forschungsprojekt die
Risiken für die teilnehmenden Personen
ausgewiesen und gegen den erwarteten
Nutzen abgewogen werden.
Mehr Informationen unter:
www.bag.admin.ch › Startseite › Themen ›
Krankheiten und Medizin › Forschung am Menschen ›
Bundesgesetz
Deutschland ist nun gefordert, die europäische Richtlinie in nationales Recht
umzusetzen und die Ausbildung zum
Hebammenberuf zu gestalten und weiterzuentwickeln.
Mehr Informationen unter:
www.hebammenverband.de
Handbuch Sozialwesen
Schweiz
Deutsche Hebammen­
ausbildung wird
an die europäische
angeglichen
Für die Ausbildung zur Hebamme soll
zukünftig eine zwölfjährige allgemeine
Schulbildung als Zugangs­voraussetzung
gelten. Das wurde unlängst in der EURichtlinie 2005/36/EG zur Anerkennung
von Berufsqualifikationen in erster Lesung im Europäischen Parlament beschlossen. Darüber hinaus wurden noch
zahlreiche weitere Bestimmungen zur
Aus- und Weiterbildung von Hebammen
festgelegt. Die Direktive, die eine Vereinheitlichung und generelle Anerkennungsmöglichkeiten von euro­pä­ischen
Berufsqualifikationen im euro­pä­ischen
Raum zum Ziel hat, legt unter anderem
den gemeinsamen Rahmen für die Hebammenausbildung innerhalb Europas
fest. Nebst den Zugangsvoraussetzungen für die Hebammenaus­bildung geht
es bei der EU-Regelung unter anderem
auch um den europäischen Berufsausweis und das IMI-Meldesystem, ein ITgestütztes Netzwerk zum Informationsaustausch zwischen öffentlichen Stellen
im Europäischen Wirtschaftsraum, das
künftig auch für Hebammen genutzt
werden soll.
Der Deutsche Hebammenverband fordert seit Jahren eine Akademisierung der
Hebammenausbildung, die in 24 von
27 EU-Ländern Standard ist. Die Heraufsetzung der Schulbildungsanforderung
von 10 auf 12 Jahre ist hierfür die Voraussetzung.
rung haben. Sichtbar werden die Besonderheiten des Schweizer Sozialwesens
exemplarisch verdeutlicht an den Sozialversicherungen, der öffentlichen und privaten sozialen Dienste sowie der Sozialen Arbeit als Profession und Disziplin.
Auch in den Beiträgen zu den aktuellen
sozialen Problemlagen und den darauf
zielenden Konzepten wie z. B. Subsidiarität, Integration, Lebensqualität, Staatlichkeit und Zivilgesellschaft, Effizienzund Wirkungsorientierung, Prävention,
Eigenverantwortung und Selbstbestimmung kommen die Besonderheiten des
Schweizer Sozialwesens zum Ausdruck.
Das Handbuch ist ein unentbehrliches
Nachschlagewerk für alle, die sich mit
dem Sozialwesen auseinandersetzen. Es
dient Fachleuten aus dem sozialen Bereich, Politikerinnen und Politikern, Studierenden, Medienschaffenden und weiteren interessierten Personen.
Mehr Informationen unter:
www.haupt.ch
Fachpersonen aus den Organisationen
des Schweizer Sozialwesens sowie Wissenschaftler und Wissenschaftlerinnen
aus Hochschulen zeigen in diesem Buch,
welchen Einfluss politische Entscheide
auf die Lebensverhältnisse der Bevölke-
Riedi, Anna Maria/Zwilling, Michael/Meier Kressig,
Marcel/Benz Bartoletta, Petra/Aebi Zindel, Doris (Hrsg.)
Handbuch Sozialwesen Schweiz, 2013 (1. Auflage),
Haupt, 526 Seiten, 19 Abb., 21 Tab., CHF 59.–
ISBN 978-3-258-07822-9
SGGG-Expertenbrief Nr. 41: Tokolytika bei
vorzeitiger Wehentätigkeit
Frühgeburten machen ca. 75 % der gesamten perinatalen Mortalität und ca.
50 % der Langzeitmorbidität aus. Oft ist
es schwierig, Schwangere mit einem hohen Risiko für eine drohende Frühgeburt
frühzeitig zu identifizieren. Etwa 90 %
der Frauen, die sich mit Kontraktionen
vorstellen, gebären nicht innerhalb der
nächsten sieben Tage und etwa 75 %
der Frauen erreichen ohne Tokolyse
oder andere Therapien den Geburtstermin. Viele Schwangere mit vorzeitiger
Wehentätigkeit werden somit «über­
behandelt», so dass es das Ziel sein
muss, die wirklich gefährdeten Frauen
zu identifizieren, um unnötige, kost­
spielige Interventionen zu vermeiden.
Nur die rechtzeitige Erkennung einer
drohenden Frühgeburt ermöglicht ein
risikospezifisches Mana­gement, die Sta-
bilisierung der Schwangeren und die
Verlegung in ein Perinatalzentrum. Rund
ein Drittel aller Frühgeburten sind medizinisch indiziert (Präeklampsie, Intrauterine Wachstumsretardierung etc.). Rund
40 – 45 % treten nach vorzeitigen Wehen
auf und weitere 30 % nach vorzeitigem
spontanem Blasensprung vor 37 SSW.
Die Empfehlungen der SGGG beziehen
sich vorwiegend auf die beiden letztgenannten Gruppen. Der Expertenbrief Nr.
41 ist in Deutsch in der Ausgabe 3/2013,
forum gynécologie Suisse, erschienen.
In Französisch erscheint er in der Ausgabe 4/2013.
Mehr Informationen unter:
sggg.ch/de/members_news/1005
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
27
Dossier
Frauen- und Kindesschutz – die Chancen
in der Hebammenarbeit
Interview mit Inge Loos, Bern
Frau Loos, Hebammen stehen in ihrer Arbeit in sehr direk­
tem Kontakt mit den werdenden Müttern und Vätern und
erleben so den veränderten Alltag, die daraus entstehende
Probleme der Paare und auch die direkt von Gewalt
betroffenen Menschen aus nächster Nähe.
Wie werden angehende Hebammen im Bereich «Häus­
liche Gewalt und Gewalt an Kindern» ausgebildet?
An allen Fachhochschulen wird häusliche Gewalt während des Hebammenstudiums behandelt, sicherlich auf
unterschiedliche Art und Weise, da kein einheitliches
Curriculum existiert. An der Berner Fachhochschule werden die Studierenden schon im ersten Studienjahr mit
der Gesundheitsgeschichte [ 1 ] dazu angeregt, sich mit
dem Thema auseinanderzusetzen. Sie üben, sensible Fragen zur sozialen Situation, zu Migration, zur Partnerschaft, zum Gesundheitsverhalten und zum Umgang mit
Konflikten sowie zur häuslichen Gewalt zu stellen. Sie lernen, ihrem Ausbildungsstand entsprechend, wie sie mit
bedenklichen Antworten umgehen können. Weiter werden die kommunikativen Grundlagen vermittelt [ 2 ], die
bei von Gewalt Betroffenen besonders wichtig sind, damit die Frauen sich öffnen und über ihre Situation reden
können.
Im zweiten Studienjahr widmen wir eine Woche speziell
diesem Thema. In Vorlesungen, Seminaren, Fach­foren
und Skillstrainings werden Hintergrundwissen vermittelt, Handlungsabläufe trainiert und die Selbst­reflexion
gefördert. Fachpersonen im Gesundheits­wesen sprechen häusliche Gewalt oft nicht an, weil sie selbst davon
betroffen waren, Schuldüberzeugungen nicht reflektieren oder denken, dass Interventionen nichts verändern.
Die Studierenden sollten sich dieser Einstellungen und
Gefühle schon während des Bachelorstudiums bewusst
werden, damit Angst oder Ohnmachtsgefühle überwunden werden können. Ebenfalls behandelt wird, wie wir
vorgehen sollten, wenn wir selber von Gewalt durch Angehörige betroffen sind. Zudem wird in Kommunikationstrainings zu Konfliktlösung und häuslicher Gewalt die
Möglichkeit geboten, das eigene Gesprächsverhalten in
lebensnahen Praxissituationen zu über­prüfen.
28
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Gewalterfahrungen werden auch im Kontext anderer
Themen des zweiten Studienjahres, wie Frühgeburtlichkeit, Migration, psychische Gesundheit, Gesundheitsverhalten oder Berufsrecht aufgegriffen. Diese Verknüpfung soll den Studierenden zeigen, welche Bedeutung
häusliche Gewalt mittel- und langfristig für die Gesundheit der ganzen Familie hat und welche Verantwortung
sie als Fachpersonen haben. Die Zusammenarbeit mit anderen Berufsgruppen, Fachstellen und Behörden hat in
der Betreuung von gewaltbetroffenen Frauen einen besonderen Stellenwert. Mutter und Kind können akut gefährdet sein und in der Regel kann das Problem nicht
kurzfristig gelöst werden. Darum ist es wichtig, in der
Praxis in einem bestehenden Netzwerk zu arbeiten, auf
das jederzeit zugegriffen werden kann. Wir sind keine
Spezialistinnen für die Betreuung von gewaltbetroffenen
Menschen, erhalten aber Hilfe von Gewaltpräventionsstellen, Opferberatung, Polizei oder Frauenhäusern.
Wenn ich diese Fachleute persönlich kenne und ihre Telefonnummern zur Hand habe, wird die Arbeit leichter.
Im dritten Studienjahr vertiefen die Studierenden das
Thema selbstständig in Fallbesprechungen, Projekten
oder in der Bachelor-Thesis. Es geht darum, die systemischen Aspekte der häuslichen Gewalt kennenzulernen
und Konsequenzen für die eigene Praxis zu ziehen.
Inge Loos Hebamme und Pflegewissenschaftlerin,
Dozentin Bachelorstudiengang Hebamme,
Berner Fachhochschule (BFH)
inge.loos@bfh.ch
Editorial
Reicht das Studium aus, um mit betroffenen Frauen
arbeiten zu können?
Meines Erachtens bieten wir während des Studiums die
Grundlagen für den Kompetenzerwerb zum Umgang
mit häuslicher Gewalt an. Der nächste Schritt ist die Anwendung in der Praxis. Genauso wie für die Begleitung
einer Geburt braucht es während der Praktika Vorbilder,
an denen sich die Studierenden im Umgang mit häus­
licher Gewalt orientieren können und die von Ihnen fordern, häusliche Gewalt zu erfassen und adäquat zu intervenieren. Im Moment gibt es wenige Vorbilder und
Möglichkeiten, das Gelernte anzuwenden. Darüber beklagen sich auch die Studierenden.
Handlungspläne gibt es heute schon für den Fall, wenn
eine Frau oder ein Kind verletzt wurden. Dann setzen die
Forensik, Behandlung und die tertiäre Prävention ein. Wir
sollten aber gefährdete Frauen und Familien frühzeitig
erkennen und ihnen Unterstützung anbieten können.
Darum sollte es zukünftig in allen Spitälern und in der
freien Praxis selbstverständlich sein, nach häuslicher Gewalt zu fragen.
Hilfreich könnte sein, wenn sich die geburtshilflichen Berufsverbände auf ein gemeinsames Vorgehen zur Erhebung, Prävention, Intervention und Implementierung einigen könnten. Die SGGG [ 3 ] hat 2009 einen Leitfaden
herausgebracht, der nebst Hintergrundinformationen
auch hilfreiche Dokumentationsvorlagen bietet. Er enthält jedoch keine Implementierungsstrategie. Der SHV
hat einen Punkt zur häuslichen Gewalt in das geburtshilfliche Dossier aufgenommen. Aufdeckende Fragen zu
Migration, Alkoholkonsum des Partners oder Konfliktfähigkeit der Familie fehlen jedoch. In den Spitaldossiers
fehlen die Fragen zu häuslicher Gewalt in der Regel vollständig. Das bedeutet für die frei praktizierende Hebamme, die beispielsweise mit dem SHV-Dossier arbeitet,
dass sie selbst Fragen formulieren muss, mit denen sie
Frauen ansprechen kann. Das reduziert die Wahrscheinlichkeit, zutreffende Antworten zu erhalten. In einer Studie von Covington et al. [ 4 ] wurde nämlich nachgewiesen,
dass individuell formulierte Fragen weniger Gewalt aufdecken als standardisierte direkte Fragen. Eine Untersuchung von Sagrestano et al. [ 5 ] zeigt zudem, dass für die
Gewalterhebung eine Frage nicht ausreicht, sondern differenziert gefragt werden sollte.
Welche Konsequenzen hätte eine Leitlinie zur
Gewaltprävention für die Arbeit?
Die SHV-Statistiken der letzten Jahre und die Erfahrungen in der Praxis zeigen, dass die bisherigen Massnahmen nicht ausreichen. Eine interprofessionelle Leitlinie
zu häuslicher Gewalt, die von Hebammen, Gynäkologie
und Neonatologie unter Mitarbeit von Gewaltfachleuten und Betroffenen erarbeitet wird, könnte zu einem
Konsens der Berufsgruppen führen, die Erhebung von
häuslicher Gewalt als obligatorisch zu erklären. Ein
nächster Schritt wäre die generelle Implementierung
der Empfehlungen in die Praxis. Das bedeutet, dass die
Gewaltprävention in die Zielsetzung der Organisationen
(Spital, Geburtshaus, freie Praxis) aufgenommen werden müsste. In der Folge sind strukturelle Anpassungen
notwendig. Die Dossiers müssten mit den psychosozialen Fragen erweitert werden. Die Zeit für die Erhebung
Anne-Sophie Rijckaert
Ausbildende Hebamme HESAV
Lausanne
Liebe Leserin, lieber Leser
Die Forschungsergebnisse liegen vor. Häusliche Gewalt kann
in der Schwangerschaft entstehen oder sich in dieser Lebenssituation verschlimmern. Die Folgen für die Frau, das Kind
und die Familie sind gravierend. Es ist ein offenes Geheimnis:
Die Schwangerschaft kann Krisen auslösen und verletzlich
machen. Es ist eine sehr emotionale und verunsichernde Zeit,
sowohl für die Frau als auch für ihren Partner. Die Schwangerschaft bietet daher eine Gelegenheit, Gewalt wahrzu­
nehmen und zu intervenieren. Uns Hebammen eröffnet sich
während dieser Zeit die Möglichkeit, die Paare regel­mässig
zu sehen und eine vertrauensvolle Beziehung auf­zubauen.
Es sind diese persönlichen Kontakte, die einen Einblick in
den Alltag der schwangeren Frau ermöglichen.
Stiftungen wie z.B. die Pro Fa sowie geburtshilfliche Dienste
im Kanton Waadt haben dies erkannt. Seit mehreren Jahren
stellen sie ein Instrumentarium zur Verfügung, welches es
Fachpersonen aus dem Gesundheitsbereich erlaubt, gewaltbetroffene schwangere Frauen zu beraten und zu betreuen.
Diese komplexe interdisziplinäre und berufsübergreifende
Arbeit beginnt nun erste Früchte zu tragen.
Leider zeigen die Studien aber auch, dass Fachpersonen
schwangere Frauen und ihre Partner selten auf dieses heikle
Thema ansprechen. Dies, obwohl es auch zu den Aufgaben
der Hebammen gehört, die angehenden Eltern auf die Veränderungen, die sich durch die Schwangerschaft und das
neue Leben als Familie ergeben, vorzubereiten und sie für
die damit einhergehenden Probleme zu sensibilisieren.
Es ist also wichtig, dass möglichst alle Hebammen in diesem
Bereich geschult werden und die nötigen Kompetenzen erwerben.
Sie haben diese Zeilen gelesen und sind damit auf das
Thema aufmerksam geworden – ein wichtiger erster Schritt.
Diese Ausgabe der Hebamme.ch gibt Ihnen viele Informa­
tionen und wertvolle Hinweise mit, für die es in Ihrem
Hebammenkoffer sicher noch Platz hat …
Herzlich, Anne-Sophie Rijckaert
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
29
Dossier
und Interventionen sollte, genau wie eine Impfung, abgerechnet werden können. Zudem sollte das Personal im
Umgang mit häuslicher Gewalt geschult werden, damit
die Handlungsempfehlungen sicher umgesetzt werden.
Da auch viele Migrantinnen von häuslicher Gewalt betroffen sind, ist der obligatorische Einbezug von Dol­
metscherinnen sehr empfehlenswert, weil ohne sie die
Themen nicht besprochen werden können. Wenn wir Angehörige übersetzen lassen, fördern wir eigentlich das
Schweigen über Gewalt. Es empfiehlt sich auch, die psychosoziale Situation der Frauen bereits während der
Schwangerschaft abzuklären. Dann ist die Bereitschaft
gross, für die eigene Gesundheit und die des Kindes etwas
am Leben zu verändern. Dann kann auch die Konflikt­
fähigkeit des Paares und ihr Kommunikationsverhalten
abgeklärt werden. Mittlerweile gibt es fast in allen Kantonen Beratungsstellen, die Lernprogramme für gewalttätige Menschen anbieten. Das Thema ist komplex und
alles spricht für eine kontinuierliche Betreuung über die
Geburt hinaus, die von Hebammen, in Zusammen­arbeit
mit anderen Fachpersonen geleistet werden kann.
Heute ist es noch üblich, dass die Mehrheit der Frauen
erst ab der Geburt von einer Hebamme betreut wird.
Dann und im Frühwochenbett stehen aber die körperlichen Prozesse und die Kinderversorgung im Vordergrund. Die entsprechenden Hebammenleistungen werden auch nur dafür in den ersten zehn Tagen regulär von
den Krankenkassen übernommen. Wir wissen aber, dass
die familienbelastenden Probleme erst später auftreten,
wenn Erschöpfungszustände, Schreikinder oder Beziehungsprobleme zu Aggression und Gewalttätigkeit führen. Den betroffenen Frauen fehlt oft die Energie, sich
frühzeitig Hilfe zu holen. Es sollte also eine vertraute
Person erreichbar sein, wie die Hebamme, die Hausbesuche macht. Das ist die Chance der Hebammenbetreuung
im Spätwochenbett, die in die Grundversorgung aufgenommen werden sollte. In Deutschland wurden speziell
für die Versorgung gefährdeter Frauen Familienhebammen ausgebildet, die in der Schwangerschaft und bis
zum ersten Lebensjahr des Kindes die Familien begleiten. Die Evaluationen zeigen, auch im Vergleich mit anderen Betreuungsmodellen, erfreulich positive Veränderungen in den Familien.
In der Berufsdefinition der Hebamme steht: «Die Arbeit
der Hebamme umfasst präventive Massnahmen».
Was ist in diesem Themenbereich darunter zu verstehen?
Kinder erfahren zum ersten Mal mit der Geburt, ob sich
das Leben «da Draussen» sicher und geborgen anfühlt,
oder ob es mit Schmerzen, Angst oder Gewalt verbunden
ist. Ich denke, wenn wir immer weiter daran arbeiten, wie
wir die Geburt humaner machen, wie wir die Frauen stärken und wie wir Männer in die Fürsorge einbinden können, leisten wir wichtige Präventionsarbeit. In der Praxis
habe ich mit einigen Frauen gearbeitet, die offenbar zum
ersten Mal in ihrem Leben eigenständig Entscheidungen
für ihr Leben treffen durften und darüber sehr glücklich
30
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
waren. Ich habe auch Männer erlebt, die plötzlich ganz
sanft und ruhig werden konnten, wenn sie auf ihre Angst
angesprochen wurden oder ihnen gezeigt wurde, dass
Probleme auch friedlich gelöst werden können. Das sind
sehr wichtige Aspekte der primären Prävention. Unser
Handwerk und die Fähigkeit, die Bedürfnisse und Gefühle der anderen wahrzunehmen und adäquat mit ihnen darüber zu reden, spielt darin eine grosse Rolle.
In der sekundären Prävention müssen wir uns darüber
im Klaren sein, dass wir den Auftrag haben und mutig
sein sollten, Frauen und Männer über Teilbereiche ihres
Lebens zu befragen, die bis vor noch nicht allzu langer
Zeit der Privatsphäre zugeordnet wurden, also tabu waren. Menschen reagieren sensibel auf Fragen zur Partnerbeziehung, zur finanziellen Situation, zum eigenen Alkoholkonsum oder dem des Partners, zum Umgang mit
Konflikten oder konkret zur häuslichen Gewalt. Wenn wir
begründen können, warum wir fragen und erklären, dass
alle Frauen danach gefragt werden, ist die Bereitschaft
gross, sich auf die Themen einzulassen. Die Begründung
der Fragen und der respektvolle Umgang mit den Antworten zeigt den Frauen, wo sie hinschauen müssen, um
sich zu schützen. Werden Probleme festgestellt, steht die
lösungsorientierte und motivierende Arbeit im Vordergrund, in die bei Bedarf andere Fachpersonen einbezogen werden.
Eine grosse Bedeutung hat auch die Beobachtungsgabe.
Wir können im Verhalten der Familienmitglieder zueinander erkennen, wie sie miteinander umgehen und Handlungsbedarf ausmachen. Das zeigt sich gut im Wochenbett, wenn schon andere Kinder da sind und auch der
Vater anwesend ist. Von der eigenen Beobachtung ausgehend können die Beteiligten danach gefragt werden,
wie sie die Situation erlebt haben. Im Gespräch kann dann
das Verhalten, dessen Bedeutung und die emotionalen
Reaktionen gut mit zirkulären Fragen erörtert werden
(was löst es bei Ihnen aus, wenn Ihr Mann / Ihre Frau …).
Es kann auch abgeklärt werden, welche weitere Hilfe
empfohlen werden kann. Einigen Familien fällt es schwer,
die verschiedenen Bedürfnisse unter einen Hut zu kriegen. Die Mitglieder anzuregen, darüber konstruktiv zu
reden, ist oft der erste Schritt, um schwerwiegendere
Folgen abzuwenden.
In der tertiären Prävention, wenn eine Frau eine Gewaltform erlebt hat oder die Möglichkeit beststeht, dass sie in
Zukunft wieder misshandelt, gedemütigt oder erniedrigt
wird, steht sicher der Schutz der Frau und des (ungeborenen) Kindes im Vordergrund. Informationsmaterial darüber kann bei kantonalen Polizeidirektionen bestellt werden. Die Notfallkarte für häusliche Gewalt gibt es in vielen
Sprachen und sollte überall gut sichtbar ausgelegt sein,
wo Frauen betreut werden. Diese schriftlichen Unterlagen signalisieren: hier kennen sie das Problem, hier kann
ich Hilfe erwarten. Möchte eine Frau bei der Erhebung der
Gesundheitsgeschichte nicht über häusliche Gewalt reden, ist es auch hier hilfreich, die Gesprächstechniken des
motivierenden Interviews zu kennen. Die Methode beruht auf der Haltung, dass ich als Fachperson sehr an der
Veränderung der Lebenslage der Frau interessiert bin. So
kann ich zum Beispiel in dieser Situation um das Einverständnis bitten, sie bei der nächsten Konsultation wieder
darauf ansprechen zu dürfen. Für einige Frauen ist das
ernsthafte Interesse der Fachperson der Grund, später
selbst darüber sprechen zu wollen. Wichtig ist das Bewusstsein darüber, dass wir die Situation der Frauen nicht
ändern können. Wir können sie aber darin stärken, sich
selbst zu helfen.
Wenn ich im Verlauf der Konsultation sehe, dass Verletzungen sichtbar sind oder das Verhalten der Frau auf
häusliche Gewalt hindeutet und sie auf Nachfragen wenig einleuchtende Erklärungen dafür hat, kann ich von
meiner Einschätzung der Situation ausgehen. Ich kann
meine Beobachtung und meine Besorgnis der Frau mitteilen. Viele Frauen, die Gewalt erleben, kennen dieses
Interaktionsmuster seit ihrer Kindheit. Ihnen wurde das
Gefühl vermittelt, Gewalt gehört zum Leben, das ist die
Art, wie Zuwendung gezeigt wird. Darum können die
Frauen nicht oft genug hören, dass es Unrecht ist, was
ihnen geschieht.
In welchen Situationen muss die Hebamme dringend
handeln und Dritte miteinbeziehen (Anlaufstelle Kinder­
schutz, Polizei?)?
Wenn ich erlebe, dass Gewalt angewendet wird, gilt für
mich dasselbe, wie für alle Bürgerinnen und Bürger, dann
muss die Polizei eingeschaltet und die Frau in Sicherheit
gebracht werden. Wenn ich nicht direkt Zeugin bin steht
im Vordergrund, selbst ruhig zu bleiben, den Überblick zu
behalten und die Frau zu befähigen, für sich (und die Kinder) eine sichere Zukunft zu planen und den Weg auch zu
gehen. Wenn wir voreilig intervenieren, können wir die
Frau zusätzlich gefährden.
Wenn nach unserer Einschätzung Behörden eingeschaltet werden sollten, ist es empfehlenswert, sich von der
Frau von der Schweigepflicht entbinden zu lassen. Sie
muss dann aber wissen, wo sie in Sicherheit ist oder wie
sie dafür sorgen kann. Entbindet mich die Frau nicht von
der Schweigepflicht, kann ich mich vom Kantonsarzt entbinden lassen. Das ist ein kritischer Punkt, denn wenn ich
ohne Einverständnis handle, ist das Vertrauensverhältnis
wahrscheinlich gestört und die weitere Zusammenarbeit
gefährdet. Es muss also immer abgewogen werden, was
im Moment das richtige Verhalten ist, um Mutter und
Kind zu schützen. Wenn Kontakte zu Opferberatungsstellen, Frauenhäusern oder Gewaltpräventionsstellen
bereits aufgebaut wurden, fällt es leicht, dort schnelle
Hilfe für Entscheidungen zu finden.
Die rechtlichen Vorgaben sind kantonal geregelt und
können in der Regel bei den Polizeidirektionen abgerufen
werden. Die Schweigepflicht gilt immer auch anderen
Fachpersonen gegenüber. Mit ihnen kann ich mich über
das weitere Vorgehen beraten, wenn ich die Angaben anonymisiere. Wenn immer möglich, sollte die Frau befähigt werden, sich und ihr Kind zu schützen, natürlich mit
Hilfe der Organisationen und der Mittel, die zur Verfügung stehen.
Literatur
1 Berner Fachhochschule und Zürcher Hochschule
für Angewandte Wissenschaften (Hrsg.) (2013)
Skills für Hebammen 1. Schwangerschaft. Bern:
hep-Verlag
2 Loos I (2008) Grundlagen der professionellen
Kommunikation. Die Frau als Expertin für
ihr Leben anerkennen. Hebamme.ch, 2, 10–11
3 Schweizerische Gesellschaft für Gynäkologie und
Geburtshilfe (2009) Leitfaden Häusliche Gewalt.
Verbesserung der Betreuung betroffener Frauen.
Abgerufen unter www.sggg.ch/files/Leitfaden_
Haeusliche_Gewalt.pdf
4 Covington D. L., Diehl S.J., Wrighr B. D., Piner M. H.
(1997) Assessing for violence during pregnancy
using a systematic approach. Maternal and Child
Health Nursing. 1 (2), 129–133.
5 Sagrestano L. M., Rodriguez A. C., Doll D.,
Bieniarz A., Greenberg A., Castro L., Nuwayhid B.
(2002) A comparison of standardized measures
of psychosocial variables with single-item screening measures used in an urban obstetric clinic.
JOGNN. 31 (2), 147–155.
Weiterführende Literatur
Fachstelle für Gleichstellung Stadt Zürich u. a. (Hrsg.) (2007).
Häusliche Gewalt erkennen und richtig reagieren, Handbuch
für Medizin, Pflege und Beratung. Bern: Hans Huber, 221–252.
Links
Eidgenössisches Büro für die Gleichstellung von Mann
und Frau: Informationen, Gesetzgebung, Beratungsstellen
www.ebg.admin.ch › Themen › Häusliche Gewalt
Polizeidirektion Kanton Bern:
Informationen, Broschüren, Notfallkarten
www.pom.be.ch › Die Direktion › Über die Direktion ›
Dossiers › Häusliche Gewalt
Kontakt
Inge Loos Hebamme und Pflegewissenschaftlerin
Dozentin Bachelorstudiengang Hebamme
inge.loos@bfh.ch
Berner Fachhochschule (BFH)
Fachbereich Gesundheit
Bachelorstudiengang Hebamme
Murtenstrasse 10, 3008 Bern
T +41 (0) 31 848 35 68
www.gesundheit.bfh.ch
Die Fragen stellte Wolfgang Wettstein,
Redaktor Hebamme.ch
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
31
Fokus
Das Kindswohl schützen –
praktische Hinweise
Kinder im ersten Lebensjahr sind in der einen oder anderen Form am meisten Misshandlungen ausgesetzt, dies zeigt die kürzlich veröffentlichte Statistik 2012 der
Schweizerischen Gesellschaft für Pädiatrie [ 1 ]. So waren fast die Hälfte aller vernachlässigten Kinder und jedes fünfte körperlich misshandelte Kind jünger als ein Jahr.
Welche Formen von Kindesmisshandlung gibt es? Was kann dagegen unternommen
werden? Diesen Fragen soll im folgenden Artikel nachgegangen werden.
Renate Schlaginhaufen, Zürich
Stellen Sie sich folgende Situation vor:
Eine Berufskollegin erzählt Ihnen von einer Frau, die sie
durch die Schwangerschaft begleitet. Diese Frau hat während der gesamten Schwangerschaft (es ist ihre erste)
ausser einem CGT keinen Ultraschall oder weitere Untersuchungen machen lassen, weil sie das Kind vor «unnötigen Strahlen» schützen wollte. Eine Entbindung in einem Spital kommt für die Schwangere nicht in Frage – sie
und ihr Mann möchten eine Hausgeburt. Beide Eltern
sind strenge Veganer. Die Blutwerte der Mutter sind,
soweit sie der Hebamme bekannt sind, aus schulmedizinischer Sicht, aber nicht aus Sicht der Mutter, behandlungsbedürftig.
(
32
Protéger le bien-être de l’enfant – Conseils pratiques
La maltraitance peut commencer dès le début de la grossesse avec la prise de produits toxiques (alcool, médi­
caments, drogues). Plus tard, le nourrisson risque d’être
victime de maltraitance physique mais aussi psychique,
voire sexuelle, ou encore de négligence.
Que faire dès qu’un soupçon apparaît? Il faut retenir
quatre points essentiels: Prendre au sérieux tout
incident – Chercher de l’aide autour de soi – Agir prudemment – Ne pas agir en solo.
Le nouveau droit pour la protection de l’enfant et de
l’adulte, en vigueur depuis le 1er janvier 2013, institue
une Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte
(APEA) un peu partout en Suisse. Cette instance entre
en scène dès qu’il y a menace pour le bien-être de
l’enfant. En cas de soupçon, il convient d’informer –
de préférence par écrit – l’APEA la plus proche, en présentant de manière factuelle les observations faites.
Les parents seront alors convoqués et confrontés
aux faits décrits. Ils pourront s’expliquer et, au besoin,
des mesures de protection seront prises.
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Das Paar wohnt in ländlicher Umgebung und hat hier,
weil es erst kürzlich in die Schweiz gezogen ist, keine
Freunde oder Verwandte. Nun ist das Kind 14 Tage über
Termin, die Mutter hat, ausser durch die Hebamme, keine
weitere medizinische Unterstützung und möchte, wenn
nötig, solche auch nicht beanspruchen. Nach eigenen
Aussagen geht es ihr gut und dem Baby auch.
Ihre Kollegin macht sich Gedanken, ob es dem Baby wirklich so gut geht, und überlegt, ob sie handeln müsste.
Was würden Sie ihr raten? Liegt hier eine Gefährdung des
noch ungeborenen Kindes vor?
Kindeswohl und Kindesmisshandlung
Die Frage, ob es sich um Kindesmisshandlung handelt,
kann nur beantwortet werden, nachdem auch die Frage,
was eigentlich das Kindeswohl ist, beantwortet wurde.
Hier beginnen die Schwierigkeiten. Weder die Weltgesundheitsorganisation (WHO) noch das Schweizerische
Zivilgesetzbuch (ZGB) bieten eine klare Definition. Es
heisst lediglich, dass «das Kindswohl der Inbegriff aller begünstigenden Lebensumstände ist, die dem Kind zu einer
guten und gesunden Entwicklung verhelfen.» Diese allgemein gehaltene Formulierung ist jedoch in einer Gesellschaft mit vielfältigen Lebensweisen und Lebensstilen
nicht gerade hilfreich.
Misshandlung wird durch die WHO wie folgt definiert:
Kindsmisshandlung ist die nicht zufällige, bewusste oder unbewusste körperliche und / oder seelische Schädigung durch
Personen (Eltern, andere Erziehungsberechtigte, Dritte), Institutionen und gesellschaftliche Strukturen, die zu Verletzungen, Entwicklungshemmungen oder zum Tode führt.
Aber kann man bei einem ungeborenen Leben bereits
von Misshandlung sprechen? Hierzu braucht es vorab einige grundsätzliche Überlegungen.
Wann beginnt Kindsschutz?
In der Schwangerschaft bedeutet Kindesmisshandlung
heute in erster Linie die Einnahme toxischer Substanzen
(Alkohol, Medikamente, Drogen), die dann über die Nabelschnur den Fetus erreichen und diesen schädigen
können.
Laut neueren Erkenntnissen hat häusliche Gewalt bereits
in der Schwangerschaft Auswirkungen auf das Heran­
reifen des Kindes. So sind diese Kinder in ihrem weiteren
Leben unsicherer und überdurchschnittlich gefährdet,
psychische Krankheiten zu entwickeln. Dies drückt sich
selbst in Veränderungen von Regulationsmechanismen
der Gen-Expression aus. [ 1 ] Nun hat eine am Stadtspital
Triemli in Zürich durchgeführte Befragung [ 2 ] bei allen
Frauen, die dort während eines Jahres behandelt wurden,
gezeigt, dass jede zehnte Frau schon auf die eine oder andere Weise Opfer häuslicher Gewalt geworden ist. Wenn
man bedenkt, dass ein Teil davon schwanger war, kann
man aufgrund der gewonnenen Erkenntnisse davon ausgehen, dass die durch den Stress veränderte Hormonlage
auch Einfluss auf das Gedeihen des Kindes hatte. In diesem Feld wird in den nächsten Jahren noch vertieft geforscht und die zusätzliche Evidenz wird vermutlich dazu
führen, dass der Kindesschutz zeitlich früher angesetzt
wird. Dadurch wird dies ein Thema, bei dem Hebammen
unbedingt zu den ersten Ansprechpartnerinnen gehören.
Kindsschutz im Säuglings- und Babyalter
Sowohl die Zahlen der gesamtschweizerischen Statistik
der Kinderspitäler [ 3 ] als auch unserer internen Statistik
zeigen, dass Babys und Säuglinge besonders gefährdet
sind, Opfer körperlicher Misshandlungen zu werden.
Die wichtigsten Formen von Kindesmisshandlung sind:
– Körperliche Misshandlung
– Vernachlässigung
– Psychische Misshandlung
– Sexueller Missbrauch
Körperliche Misshandlung
Das Spektrum der körperlichen Misshandlungen ist breit
und ich will besonders auf das Schütteln eingehen, weil es
unter Umständen gravierende Folgen für das Kind haben
kann. Das «Schütteltrauma» verläuft in 25 Prozent der
Fälle tödlich, wenn Kinder (Säuglinge sind besonders gefährdet) am Thorax (oder an den Oberarmen) mit beiden
Händen gefasst und geschüttelt und unter Um­ständen
dann noch auf das Bett oder einen harten Un­tergrund
geworfen werden. Besonders gefährdet sind Schrei­babys
oder Kinder mit Behinderungen, zu denen die Mütter/
Väter keine oder nur schlecht eine Beziehung aufbauen
können.
Es wird ab und zu die Meinung geäussert, dass der Begriff
der körperlichen Misshandlung durch häusliche Gewalt
ersetzt werden müsste. Dem ist entgegenzuhalten, dass
körperliche Misshandlung nicht immer in der Familie,
sondern auch in Institutionen, wie zum Beispiel Krippen
oder Kindergärten durch deren Mitarbeiter/-innen begangen wird.
Bei häuslicher Gewalt kommt es jedoch nicht selten vor,
dass Mütter ihre Kinder als Schutzschilder benutzen. So
ist etwa zu hören: «Mein Mann schlägt mich nie, wenn ich
mein Baby auf dem Arm habe.» Dann wird häufig angefügt, das Schlagen von Kindern finde nicht statt, der Konflikt eskaliere «nur» zwischen Vater und Mutter. Langzeitbeobachtungen zeigen jedoch, dass diese angebliche
«Schonung» des Kindes eher früher als später endet. Unabhängig davon ist es für das Kind schon eine bedrohli-
Renate Schlaginhaufen, Sozialarbeiterin FH,
arbeitet seit mehr als 20 Jahren im Bereich Kindesschutz. Seit 2003 ist sie Mitglied der Kinderschutzgruppe des Kinderspitals Zürich.
renate.schlaginhaufen@kispi.uzh.ch
Die Kinderschutzgruppe der UniversitätsKinder­k liniken Zürich ist die älteste Kinderschutzgruppe der Schweiz. Seit 1969 werden dort Privat­
personen, Ärzte und andere Fachpersonen in Fragen
des Kindesschutzes beraten. Seit 1994 ist die Kinderschutzgruppe auch als Opferberatungsstelle des
Kantons Zürich anerkannt. Mehr Informationen unter:
www.kinderschutzgruppe.ch
che Situation, wenn sich die primären Bezugspersonen
gegenseitig anschreien. Die Atmosphäre von Gewalt löst
bei Kindern massive Ängste aus.
Vernachlässigung
Gerade für Säuglinge und Kleinkinder kann Vernachlässigung sehr schnell sehr bedrohlich werden. Kinder können
dabei sowohl in ihren körperlichen Bedürfnissen (Nahrung, Pflege) als auch in ihren emotionalen Bedürfnissen
(Sicherheit, Bindung) vernachlässigt werden. Dabei sind
die Grenzen zwischen aktiver und passiver Vernachlässigung oft sehr verschwommen. Hebammen können dabei,
gerade wenn sie die Babys ausziehen und den körperlichen Zustand sehen, eine sehr zentrale (Kindesschutz-)
Rolle übernehmen.
Psychische Misshandlung
Säuglinge und Babys können sowohl Opfer direkter psychischer Misshandlungen werden, als auch unter den
Folgen psychischer Krankheiten der Eltern leiden. Lange
Zeit wurde Letzteres unterschätzt und Kinder oftmals
als stabilisierender Faktor bei emotionaler Instabilität
oder psychischer Krankheit eines Elternteils betrachtet.
Sexueller Missbrauch
In der öffentlichen Debatte wird sexueller Missbrauch
in der Regel mit älteren Kindern oder mit Jugendlichen
in Verbindung gebracht. Der Gedanke, dass auch ein
Säugling oder Baby sexuell missbraucht werden könnte,
verbietet sich der Vorstellungskraft der meisten Menschen. Dennoch kommt es vor. Meistens wird während
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
33
Fokus
des Wickelns oder Badens am Genital des Kindes manipuliert. Dies ist insofern perfide, weil dabei keine grossen
Verletzungen entstehen (gerötetes Genital und Po) und
der Missbrauch über einen längeren Zeitraum unbemerkt fortgesetzt werden kann.
Ein Verdacht entsteht … wie weiter?
Am Anfang eines Verdachts steht oftmals ein ungutes
Gefühl. Beobachtungen, die sich nicht recht einordnen
lassen. Man weiss nicht, was man von einer Situation halten soll. Hier gibt es ein paar Indikatoren, auf die man bei
der Einschätzung achten sollte. Dazu zählen körperliche
Befunde und / oder Untersuchungsresultate, das Verhalten der Eltern, «das so gar nicht passt», oder besorgnis­
erregende Aussagen von Dritten. Dies alles sind Zeichen,
bei denen man nicht mehr wegschauen sollte. Bei Unsicherheit sind folgende Regeln zu beachten:
– Jede Vermutung, jeden Vorfall ernstnehmen!
– Rat / Hilfe holen
– L angsamer vorgehen führt schneller zum Kindesschutz
– Nie alleine vorgehen
Misshandlungen, in welcher Form man ihnen auch immer begegnet, erzeugen starke Gefühle. Auch wenn es
schwierig ist: bewahren Sie Ruhe, notieren Sie die Auffälligkeiten, so wie Sie sie angetroffen haben. Wichtig sind
dabei Datum und Ort des Geschehens. Suchen Sie sich
eine Person Ihres Vertrauens, z. B. eine(n) Vorgesetzte(n),
mit der Sie Ihre Beobachtungen und Bedenken besprechen und weitere Schritte überlegen können. Folgende
Fragen sind hierbei relevant:
– Welche Schritte sind für das Kind, das Familiensystem hilfreich?
– Wo kann die Familie vernetzt werden?
– Ist es noch möglich, mit der Familie in eine Zusammenarbeit zu kommen und sie auf freiwilliger
Basis (z. B. mit der Kleinkindberatung) in Kontakt
zu bringen?
– Muss überlegt werden, eine Gefährdungsmeldung
zu machen?
Nicht nur an Kinderkliniken, sondern generell gibt es
heute kantonal organisierte Kinderschutzgruppen. Diese
unterstützen und beraten Fachleute auch anonym bei
der Einschätzung von Gefährdungssituationen und bei
der Planung des weiteren Vorgehens. Dies kann sowohl
telefonisch als auch in einer Sitzung passieren. Die Kinderschutzgruppen bestehen immer aus Fachleuten aus
Medizin, Psychiatrie, Psychologie, evtl. Kleinkindberatung
sowie Sozialarbeit.
Eine KESB wird tätig, sobald sie von einer Gefährdung des
Kindswohls erfährt. Die Information über eine vermutete
Misshandlung sollte am besten schriftlich erfolgen. Dabei
reicht eine kurze Schilderung der gemachten Beobachtungen. Die KESB wird dann in einem ersten Schritt die
Eltern einladen und sie mit diesen Beobachtungen konfrontieren, wobei Eltern Gelegenheit erhalten, ebenfalls
Stellung zu beziehen. Wenn eine Gefährdung nicht ausgeschlossen werden kann, wird in einem zweiten Schritt
eine Jugendhilfeeinrichtung mit der Abklärung beauftragt. Sind die Voraussetzungen gegeben, wird man in
einem längeren Prozess versuchen, mit den Eltern eine
Lösung zu finden, die einerseits den Eltern gerecht wird
und andererseits dem Kindswohl Rechnung trägt. Das
Spektrum der Massnahmen reicht dabei von Erziehungsberatung über sozialpädagogische Familienhilfe, welche
die Familie vorübergehend zu Hause bei der Alltags­
planung unterstützt, bis die Situation sich gebessert
hat, bis hin zur Platzierung des Kindes in eine geeignete
Unterkunft (Pflegefamilie, Institution), wenn die Eltern
keinerlei Einsicht bezüglich der besonderen Bedürfnisse
eines Kleinkindes zeigen.
Doch kommen wir zum anfangs erwähnten Beispiel zurück: Hier war sich die Hebamme sicher, dass die Eltern
das Kind nicht willentlich schädigen werden. Zusätzlich
hat sie aber, um das Kindswohl abzusichern, die Eltern
mit der zuständigen Mütter- und Väterberatung vernetzt, damit noch eine externe Stelle das Kind kontrollieren konnte und um Rückmeldung gebeten, falls sich die
Eltern nicht melden würden. In letzterem Fall wird sie in
Zusammenarbeit mit einer Kinderschutzgruppe weitere
Schritte diskutieren und allenfalls eine Meldung an die
KESB erwägen.
Literatur
1 Radke et. al, Transformation of Brassica
napus L. using Agrobacterium tumefaciens:
developmentally regulated expression of
a reintroduced napin gene, Department
of Biology, Indiana Univerity, Bloomington
USA, 1988
2 Projekt «Häusliche Gewalt – wahrnehmen –
intervenieren» Frauenklinik Maternité,
Stadtspital Triemli Zürich, 2006
3 Schweizerische Gesellschaft für Pädiatrie,
Fachgruppe Kinderschutz der schweizerischen Kinderkliniken; Statistik 2012
Websites
Was passiert weiter?
Die Schweiz hat nebst dem Strafrecht ein ausgesprochen
potentes und hilfreiches Zivilrecht. Im Januar 2013 sind
in fast allen Kantonen neue Kindes- und Erwachsenenschutzbehörden (KESB) gegründet worden, an die Sie sich
ebenfalls wenden können.
34
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Kinderschutzgruppe Kinderspital Zürich
www.kinderschutzgruppe.ch
Schweizerische Gesellschaft für Pädiatrie
www.swisspaediatrics.org
WHO www.who.int › Health topics › Child maltreatment
Was hat die Hebamme mit
häuslicher Gewalt zu tun?
Häusliche Gewalt wird immer noch tabuisiert. Es wird geschwiegen und es wird weggeschaut.
Die Betroffenen empfinden sehr häufig Scham darüber. Sie sprechen kaum davon. Mit dieser
Tabuisierung geht einher, dass es schwierig ist zu erfassen, wie viele Frauen im Allgemeinen und
Frauen in der Mutterschaft häuslicher Gewalt ausgesetzt sind. Eine weitere Hürde zur Erfassung
der Betroffenen sind die unterschiedlichen Definitionen von häuslicher Gewalt. So ergibt sich
je nach Definition jeweils eine unterschiedliche Prävalenz. Trotz diesen Schwierigkeiten werden
Daten erfasst. Sie werden meist in Bandbreiten angegeben, was einer Annäherung an das
konkrete Vorkommen gleichkommt.
Ruth Forster Fink, Bern
Die Weltgesundheitsorganisation (WHO) hat eine Untersuchung in verschiedenen Ländern durchgeführt und dabei erfasst, dass 29 % bis 62 % der Frauen in einer Zeitspanne ihres Lebens von häuslicher Gewalt betroffen
waren 1. Die Zahlen der Polizeilichen Kriminalstatistik des
Bundesamtes für Statistik (BFS) aus dem Jahr 2 2012 ergeben, dass 39 % der relevanten Straftaten im häuslichen
Bereich vorkamen. Gillioz hat 2003 3 auf dem Wochenbett
der Universitätsklinik von Genf eine Untersuchung durchgeführt, die bei 206 Frauen eine Häufigkeit von 7–18 %
aufwies.
Auf Grund all dieser Daten muss davon ausgegangen werden, dass auch in der Schweiz die Prävalenz der betroffenen Frauen in der Mutterschaft zwischen 7 und 18 % liegt.
Was heisst das für die Hebammenarbeit?
Internationale Leitlinien für das Gesundheitspersonal und
die Hebammen sind klar: Alle Frauen sollen nach häuslicher Gewalt gefragt werden, insbesondere die Hebammen, denn sie sehen die Frauen in der vulnerablen Zeit der
Mutterschaft, in der die Frau und mindestens ein Kind
mitbetroffen ist, ob intrauterin oder bereits geboren.
Ramsay 4 kommt aufgrund einer systematischen Literaturanalyse zum Schluss, dass eine zentrale Voraussetzung
zum Screening durch routinemässiges Fragen nach Gewalt nicht gegeben ist, denn es gebe keine Evidenz, dass
dies letztlich zu einer Verbesserung der Lebensqualität
der betroffenen Frauen führe. Jedoch ist die andere Voraussetzung zum Screening gegeben, nämlich die Akzeptanz des Programms durch die Betroffenen. Die Frauen
finden es in Ordnung, nach Gewalt gefragt zu werden.
Diejenigen, die nicht gewaltbetroffen sind, finden dies
nicht störend, und diejenigen, die betroffen sind, akzeptieren es gefragt zu werden, unter der Bedingung, dass
die Fachperson geschult ist und dass diese Frage die
Sicherheit von der Frau nicht gefährdet 5, 6.
Das Royal College of Midwives unterstützt, dass die
Frauen nach Gewalterfahrung gefragt werden, verbunden mit der klaren Forderung, dass die Hebamme weiss,
wie sie sich verhalten soll, wenn eine Frau deklariert, dass
sie häuslicher Gewalt ausgesetzt ist und dass sie die
Über- oder Weiterweisungswege sowie die Hilfsangebote kennt 7.
Gilt diese Empfehlung auch für die Schweiz und für die
frei praktizierenden Hebammen? Prinzipiell kann diese
Frage mit Ja beantwortet werden. Dabei gelten die gleichen Bedingungen wie sie auch das Royal College of
Midwives fordert. Selbstverständlich muss die Sicherheit für die betreute Frau und für die Hebamme erste
Priorität haben.
Was tun die Hebammen?
Im Geburtshilflichen Dossier des SHV werden unter Prävention folgende Rubriken aufgelistet: Gewalt, Tabak,
Alkohol, Medikamente, Thrombose, Beratung Geburt,
Ernährung, vorzeitige Wehen, Depression, Vorbereitung
Damm, soziale Situation und Verhütung/Sexualität. In
der Statistik geben die frei praktizierenden Hebammen
an, zu welchen Themen ein Gespräch geführt wurde. Im
Rahmen der Masterarbeit Public Health der Autorin
wurde in der Statistik von 2005 analysiert, wie häufig
Gespräche zu präventiven Aspekten durchgeführt wurden, insbesondere zu «Gewalt» 8.
Die Erhebung konnte die Daten von 638 Hebammen
einbeziehen, die 30 971 Frauen 9 betreuten. 85,7 % der
Hebammen haben angegeben, nie ein «Gespräch zu Gewalt» geführt zu haben, 14,3 % bei manchen Frauen. Total
wurde bei 386 Frauen ein «Gespräch zu Gewalt» angege-
Ruth Forster Fink Pflegefachfrau, Hebamme,
Master of Public Health
Dozentin Bachelorstudiengang
Hebamme, Berner Fachhochschule
Gesundheit
ruth.forster@bfh.ch
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
35
Fokus
ben, dies entspricht 1,2 % der insgesamt betreuten Frauen.
Eine einzige Hebamme, die 93 ihrer 105 betreuten Frauen
(88,6 %) angesprochen hat, trägt fast ein Viertel (24,1%)
zur Anzahl aller Gespräche zu Gewalt mit den Frauen bei.
Die sechs aktivsten Hebammen zusammen führten mehr
als die Hälfte (50,8 %) und 17 Hebammen insgesamt drei
Viertel aller Gespräche zu Gewalt.
Was bedeuten diese Zahlen?
Diese Daten zeigen, dass es ein paar Hebammen gibt, die
ihre betreuten Frauen nach Gewalt fragen. Die meisten
kommen jedoch dieser Empfehlung nicht nach. Es ist
deshalb davon auszugehen, dass nicht alle von Gewalt
betroffenen Frauen die ihnen adäquate Betreuung erfahren.
Die Entwicklung dieser Daten in den Statistikberichten
der frei praktizierenden Hebammen des SHV zeigt, dass
es eine leichte Verbesserung des Resultates von 2005
gibt. Aber ein routinemässiges Fragen nach Gewalt, findet nach wie vor nicht bei allen Frauen statt.
Statistik- bericht SHV
(
36
Anzahl Geburten Total
Gespräch zu Gewalt angekreuzt
2006
36 184
5,0 %
2007
39 365
4,0 %
2008
42 731
4,0 %
2009
46 114
4,2 %
2010
49 484
3,4 %
2011
53 754
3,8 %
En quoi une sage-femme peut-elle être impliquée dans la violence domestique?
Il est difficile de préciser la prévalence de la violence domestique en Suisse. Sur la base d’enquêtes inter­nationales et
nationales, on peut toutefois avancer qu’elle se situe entre 7 et 18 % .
Les directives internationales recommandent que des professionnel-le-s de santé suivent régulièrement les femmes
victimes de violence, à condition que leur sécurité soit
garantie et que les propositions d’aide ainsi que les voies
de recours soient clairement définies. Cette recommandation est aussi valable pour la Suisse.
La statistique des sages-femmes indépendantes établie
par la FSSF relève toutefois que, pour l’année 2005, les entretiens portant sur la violence domestique sont rares.
Sur un total de données concernant 638 sages-femmes
s’occupant de 30 971 femmes, on comptabilise seulement
1,2 % d’entretiens pour cause de «violence». Six sagesfemmes, les plus actives dans ce domaine, ont ainsi assuré
la moitié de ces entretiens.
Des formations continues ainsi que des appuis sont dès
lors nécessaires pour que les sages-femmes indépendantes
puissent agir efficacement dans ce temps de vulnérabilité
que constitue la grossesse.
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
In der Literatur wird beschrieben, dass sich das Gesundheitsfachpersonal unsicher und zu wenig gut ausgebildet fühlt, um die Frage nach Gewalt zu stellen. Die Befragten äussern, dass sie nicht wissen wie reagieren
sollen, wenn eine Frau häuslicher Gewalt ausgesetzt ist,
nicht wissen, an wen sie die Frau weiterweisen können
oder dass die Sicherheit für die Frau und für sie als Fachperson nicht gewährleistet sei 10. Es ist anzunehmen, dass
frei praktizierende Hebammen in der Schweiz ähnliche
oder gleiche Argumente anbringen würden.
Welche Massnahmen zu Veränderung braucht es?
Eine unkomplizierte Lösung ist die Intervision mit einer
vertrauten Fachperson, um Klärung in einer schwierigen
Situation zu erlangen. Dadurch kann die Hebamme
handlungs- und entscheidungsfähig werden, und weitere Schritte unternehmen. Die Unterstützung und/oder
Weiterweisung der Frau kann sich klären.
Die frei praktizierenden Hebammen brauchen Unterstützung und Weiterbildung, damit sie sich sicherer fühlen im
Umgang mit der Frage zur häuslichen Gewalt und deren
Folgen. Eine sinnvolle Variante wäre es, die Weiterbildung interdisziplinär (Hebammen, Mütterberaterinnen
und -berater, Ärzte und Ärztinnen) und regional anzubieten. Einerseits wäre das Wissen der Betreuenden im Anschluss etwa gleich, sie würden sich zugleich kennen, was
wiederum das gegenseitige Vertrauen stärken könnte
und die Weiterweisung der Frau an die adäquate Stelle
erleichtern würde.
In der Deutschschweiz hat die Maternité des Stadtspitals
Triemli Zürich ein Pilotprojekt zu diesem Thema durchgeführt. Das Personal wurde geschult und alle eintretenden
Frauen auf den gynäkologischen oder geburtshilflichen
Abteilungen wurden nach Gewalterfahrungen gefragt 11.
Es ist wünschenswert, dass mehr Kliniken sich diesem
Thema annähmen, wodurch das Wissen und die Erfahrung im Umgang mit Gewalt erfahrenden Frauen wachsen und das Gesundheitsfachpersonal und die Hebammen sicherer im Umgang mit dem Thema würden.
Die Zusammenarbeit mit anderen Diensten ist in der
Schweiz kaum geregelt. Die Hebamme kann auf das berufliche Netz, die ärztlichen Dienste (Hausärztin/Hausarzt, Psychiatrische Dienste, Gynäkologin/Gynäkologe),
die Mütter- und Väterberatung, die Sozialdienste oder
Fachstellen der Region und/oder des Kantons zurückgreifen.
Hilfs- und Unterstützungsangebote, Fachstellen
In allen Kantonen gibt es Fachstellen für häusliche Gewalt, die sowohl den betroffenen Personen und als auch
dem Gesundheitspersonal zur Verfügung stehen. Die Adressen sind auf der Homepage des Eidgenössischen Büro
für die Gleichstellung von Frau und Mann zu finden:
www.ebg.admin.ch/themen
Ebenso können sich die Frauen an die Polizei, den Sozialdienst, an Opferberatungsstellen, an Fachstellen für
Migration, an ein Frauenhaus oder an Beratungs- und
Unterstützungsangebote für Partnerschafts- und Fami­
lienfragen wenden. Die Hebamme kann hier vermittelnd
wirken und Angebote aufzeigen. Sie kann sich auch an
diese Stellen wenden, wenn sie Unterstützung und weitere Auskünfte in einer schwierigen Situation braucht.
Buchtipp
Referenzen
Eva Schneider
  1 Garcia-Moreno: Multi-country study on women’s health
and domestic violence. Edited by World Health Organization
(WHO). Geneva; 2005.
Familienhebammen
  2 Z ahlen zu Häuslicher Gewalt in der Schweiz
www.ebg.admin.ch/themen
  3 Gillioz L, Gramoni R, Margairaz C, Fry C: Responsabilité
des professionel-le-s de la santé en matière de la violence
à l’égard des femmes. Genève: Editions Médecine &
Hygiène; 2003.
  4 R amsay J, Richardson J, Carter YH, Davidson LL, Feder G:
Should health professionals screen women for domestic
violence? Systematic review. Bmj 2002, 325(7359):314.
  5 B acchus L, Mezey G, Bewley S: Experiences of seeking help
from health professionals in a sample of women who
experienced domestic violence. Health Soc Care Community
2003, 11(1):10–18.
Familienhebammen. Die Betreuung
von Familien mit Risikofaktoren
2013 (3. Auflage), Mabuse, 160 Seiten,
CHF 40.–, ISBN 978-3-935964-53-1
  6 G loor D, Meier H (Hrsg.): Frauen, Gesundheit und Gewalt im
sozialen Nahraum. Repräsentativbefragung bei Patientinnen
der Maternité Inselhof Triemli, Klinik für Geburtshilfe und
Gynäkologie. Bern: Edition Soziothek; 2004.
  7 Royal College of Midwives (London): Position Statement
Demestic abuse: Pregnancy, Birth and Puerperium; 2009.
  8 Forster Fink R: Der Beitrag der freischaffenden Hebammen
zur Gewaltprävention in der Schweiz. Zürich; 2008.
  9 Staehelin K, Zemp Stutz E: Tätigkeitserfassung der frei prak­
tizierenden Hebammen der Schweiz 2005. Schweizerischer
Hebammenverband SHV; 2005.
10 Truninger A: Was Gesundheitsfachleute gegen häusliche
Gewalt tun können. In: Häusliche Gewalt erkennen und richtig
reagieren Huber Hogrefe (Hrsg.). Bern 2007.
11 Fachstelle für Gleichstellung Stadt Zürich, Frauenklinik
Maternité, Stadtspital Triemli Zürich, Verein Inselhof Triemli
Zürich (Hrsg.): Häusliche Gewalt erkennen und richtig reagieren. Handbuch für Medizin, Pflege und Beratung., 2. Aufl.
Bern. Huber Hogrefe; 2010.
Literaturempfehlung
Fachstelle für Gleichstellung Stadt Zürich, Frauenklinik Maternité,
Stadtspital Triemli Zürich, Verein Inselhof Triemli Zürich (Hrsg.):
Häusliche Gewalt erkennen und richtig reagieren. Handbuch für
Medizin, Pflege und Beratung., 2. Aufl. Bern. Huber Hogrefe;
2010.
Das Buch «Familienhebammen. Die Betreuung von Familien
mit Risikofaktoren» von Eva Schneider basiert auf einer Studie von 2003. Familienhebammen leisten eine Arbeit zwischen Geburtshilfe und Sozialarbeit. Der Ursprungsgedanke
des Konzepts der Familienhebamme liegt in einem Modell
von 1980 begründet. Ziel war es, die Säuglingssterblichkeit
zu senken, indem man die gesundheitliche Versorgung von
vulnerablen Familien verbesserte. Für diese Aufgaben wurden Hebammen wegen ihrer spezifischen Erfahrung ausgewählt, die eine Sozialarbeiterin nicht hat, ein positives Image
in der Bevölkerung besitzen und nicht mit Kontrolle, Behörde
und Krankheit in Verbindung gebracht werden. Inzwischen
gibt es in Deutschland verschiedene Modelle, die sich in
Finanzierung und organisatorischer Einbindung der Hebammen unterscheiden.
Das Buch ist lesenswert für alle, die sich für die Arbeit in Risikofamilien interessieren (berührende Fallbeispiele lockern
den wissenschaftlichen Teil auf) sowie als Beispiel einer gelungenen qualitativen Forschung für den Hebammenbereich.
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27.08.13 09:27
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
37
Neues aus Wissenschaft und Forschung
Wie effektiv leiten Hebammen die Betreuung
von übergewichtigen schwangeren Frauen?
Eine Querschnittstudie über australische Hebammen
How effectively do midwives manage the care of obese pregnant women?
A cross-sectional survey of Australian midwives
Mary Anne Biro a, Robyn Cant a, Helen Hall a, Carolyn Bailey a, Suzanne Sinni b, Christine East a, b a
School of Nursing & Midwifery, Faculty of Medicine, Nursing and Health Sciences, Monash University, Australia b
Southern Health, Melbourne, AustraliaM.A. 120 Biro et al. / Women and Birth 26 (2013) 119–124
Hintergrund
Adipositas oder Übergewicht sind häufige Themen für
schwangere Frauen und ihre Gesundheitsfachleute.
Übergewicht in der Schwangerschaft ist mit einem
schlechteren Geburts- und Mutterschaftsoutcome verbunden. Zudem führt Übergewicht zu besonderen
Herausforderung in der täglichen klinischen Praxis.
Ziel der Studie
Die klinische Hebammenpraxis für adipöse schwangere
Frauen untersuchen.
Methode
Wir führten eine Querschnittstudie unter Hebammen
durch, indem wir die Mitglieder der australischen Hebammenvereinigung Australian College of Midwives um
die Beantwortung eines Online-Fragebogens baten.
Darin wurden die Hebammen zu folgenden Bereichen
befragt: das Ausmass, in dem sie evidenzbasierte Betreuung anbieten; eine klinische Leitlinie benutzen; Ausbildung, Schulung und Sicherheit in der Beratung von
schwangeren Frauen mit Adipositas haben. Die Antworten wurden mittels deskriptiver Statistik zusammenge­
fasst. Die Zusammenhänge zwischen der Anwendung
von Leitlinien, dem Leisten von evidenzbasierter Betreuung und der Beurteilung von Ausbildung, Schulung und
Beratung wurden mittels unbereinigter Analysen untersucht.
Resultate
Die Studie brachte beträchtliche Unterschiede in der Leitung und Betreuung von schwangeren Frauen mit Adi­
positas zu Tage. Das klinische Wissen der Studienteil­
nehmerinnen und ihre Ansichten über ihre Ausbildung,
Schulung und Beratungfertigkeiten weisen auf gewisse
Defizite hin. Diejenigen, die mit klinischen Leitlinien arbeiten, gaben häufiger an, sie würden «immer»: der Frau
sagen, dass sie übergewichtig oder adipös ist (OR 3.5; 95 %
CI: 1.9, 6.4); eine höhere Dosis Folsäure empfehlen (OR 4.6;
95 % CI: 1.9, 6.4); an einen medizinischen Geburtshelfer
verweisen (OR 2.9; 95 % CI: 1.2, 3.4); einen Schwangerschaftsplan erstellen (OR 2.0; 95 % CI: 1.2, 3.3) und planen, eine Anästhesieüberweisung einzuholen (OR 2.6;
95 % CI: 1.5, 4.3).
38
Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Diejenigen Hebammen, die nach klinischen Leitlinien arbeiten, beurteilten ihre Ausbildung und Schulung häufiger als angemessen oder umfassend. Sie gaben zudem
häufiger an, eine grössere Sicherheit in der Beratung von
schwangeren Frauen mit Adipositas zu haben als die anderen Studienteilnehmerinnen.
Schlussfolgerungen
Registrierte Hebammen benötigen kontinuierliche berufliche Weiterbildung in Kommunikation und Beratung,
damit sie ihren Aufgaben in der Betreuung von schwangeren Frauen mit Adipositas effektiver nachkommen
können. Der generelle Einsatz von klinischen Leitlinien
kann einen positiven Einfluss haben und Hebammen helfen, frühzeitig evidenzbasierte Betreuungsentscheidungen zu treffen.
Übersetzung: Wolfgang Wettstein,
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Tel. 00 49 (0)8 31 – 5 22 66 11 ∙ Fax 00 49 (0)8 31 – 5 22 66 26
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Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
Offres d’emploi • Stellenangebote
Dernier délai pour les offres d’emploi
Mardi 12 novembre 2013
Anzeigenschluss für Stellenanzeigen
Dienstag, 12. November
K_Allaman_90x86 – 09-13 01.10.13 2013
09:06 Seite 1
Recherche sage-femme
indépendante
Vous êtes sage-femme et votre diplôme
est reconnu en Suisse. Vous pratiquez
depuis 2 ans, dont une année minimum en
Suisse. Vous auriez envie de vous installer
comme indépendante mais vous craignez
de ne pas avoir assez de travail?
N'hésitez plus, la région de Morges et environs vous accueillera les bras ouverts!
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Ärzte ohne Grenzen
sucht : Hebammen
Médecins Sans Frontières
cherche : Sages-femmes
Anforderungen:
- Mindestens 2 Jahre
Berufserfahrung
- Französisch oder Englischkenntnisse
Exigences:
- Minimum 2 ans de
pratique professionnelle
- Connaissance du français
ou de l’anglais
Mehr Information:
www.msf.ch
Plus d’information:
www.msf.ch
Bei Interesse schicken Sie ihren
Lebenslauf mit Begleitbrief (auf
französisch oder englisch) an:
recruitment@geneva.msf.org
Si vous êtes intéressé(e),
merci d’envoyer votre CV
et une lettre de motivation à :
recruitment@geneva.msf.org
Die führende Privatklinikgruppe setzt mit ihren 14 Privatkliniken, über 100 integrierten Kompetenzzentren
und mehr als 50 spezialisierten Instituten Standards.
Erstklassige medizinische Leistungen und das Wohl
des Menschen stehen für uns im Mittelpunkt.
Wir sind ein UNICEF – anerkanntes «Babyfriendly
Hospital» mit ca. 850 Geburten im Jahr.
Die Klinik St. Anna sucht für die Geburtshilfliche
Station per sofort oder nach Vereinbarung eine
DIPL. HEBAMME
80–100% (FH, HF)
IHRE AUFGABEN
Als angehende oder erfahrene Dipl. Hebamme begleiten und betreuen Sie die werdenden Eltern sowie das
Kind vor, während und nach der Geburt. Für den stetigen Informationsfluss zwischen Frauen, Angehörigen
und Belegärzten sind Sie mitverantwortlich. Durch
Ihre einfühlsame und flexible Art tragen Sie zu einer
ausgeglichen und angenehmen Atmosphäre bei. Die
Betreuung und Begleitung der Hebammen in Ausbildung ist uns wichtig, weshalb wir erfahrene Hebammen
gerne in die Betreuung der Lernenden einziehen.
IHR PROFIL
Wir wenden uns an eine initiative und teamorientierte
Persönlichkeit mit einem anerkannten Hebammendiplom, welche gerne eng mit der Wochenbettstation
arbeitet. Zudem arbeiten Sie zielorientiert, verfügen
über sehr gute Kommunikationsfähigkeiten und sind
Neuerungen gegenüber aufgeschlossen. Englischkenntnisse sind von Vorteil.
UNSER ANGEBOT
Wir bieten Ihnen eine vielfältige und anspruchsvolle
Tätigkeit sowie einen modernen, sonnigen und grosszügigen Arbeitsplatz in einem motivierten Team. Für
mehr Informationen steht Ihnen Frau Margrit Mäder,
Tel 041 208 31 75 gerne zur Verfügung.
Franziska Haas freut sich auf Ihre Bewerbung, vorzugsweise über das Online-Portal.
HIRSLANDEN KLINIK ST. ANNA
HUMAN RESOURCES
ST. ANNA-STRASSE 32, 6006 LUZERN
WWW.HIRSLANDEN.CH
KOMPETENZ, DIE VERTRAUEN SCHAFFT.
HIRSLANDEN
A MEDICLINIC INTERNATIONAL COMPANY
11 2013 Sage-femme.ch • Hebamme.ch
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Offres d’emploi • Stellenangebote
Wir suchen per 1. Januar 2014 für unsere Gebärabteilung mit rund 900 Geburten eine aufgeschlossene, engagierte und erfahrene
Persönlichkeit als
Hebamme HF/FH oder BSc 90 %
Das Spital Uster und
seine rund 1’000
Mitarbeitenden
behandeln und
betreuen jährlich
über 10‘000
stationäre und
40‘000 teilstationäre
oder ambulante
Patientinnen und
Patienten.
Wir bieten Ihnen einen interessanten, abwechslungsreichen Arbeitsplatz sowie selbstständiges Arbeiten in einem motivierten,
erfahrenen und fachkompetenten Team.
Zu Ihren Aufgaben gehören:
– Menschlich und fachlich kompetente Betreuung von Schwangeren, Gebärenden und Wöchnerinnen sowie deren Neugeborenen
in physiologischen wie pathologischen Situationen
– Fachkompetente Absprache und Zusammenarbeit mit allen rund um die Mutterschaft beteiligten Berufsgruppen
– Leiten von Geburtsvorbereitungskursen
– Mitarbeit bei Repräsentationsaufgaben wie zum Beispiel Infoabende für werdende Eltern
– Mitarbeit in der praktischen Ausbildung von Studierenden Hebammen BSc
Wir erwarten:
– Diplom als Hebamme HF oder FH/BSc
– Fach- und Sozialkompetenz mit Berufserfahrung auf einer Gebärabteilung
– Motivation sich weiterzuentwickeln und zu lernen
– Engagement die Fachkompetenz und Qualität auf der Abteilung stetig zu optimieren
– Teamfähigkeit
– Wissen in Infant Handling
– EDV-Anwenderkenntnisse
– Arbeitsbereitschaft in allen Schichten – im Rahmen des Jahresarbeitszeitkonzepts
Wenn Sie diesem Profil entsprechen und eine verantwortungsvolle Aufgabe suchen, sollten Sie sich bewerben!
Wir würden uns freuen, Sie kennenzulernen.
Ansprechperson: Nancy Bellwald , Pflegemanagerin Gebärabteilung, Tel.: 044 911 16 28
Ihre schriftliche Bewerbung mit Foto schicken Sie bitte an:
Spital Uster, Patricia Summer Rossi, Personaldienst, Brunnenstrasse 42, 8610 Uster
Email Bewerbungen: personaldienst@spitaluster.ch
KantonsspitalGlarus - Hebamme 10-13 14.10.13 16:46 Seite 1
Für unsere moderne Familienabteilung am Kantonsspital Glarus AG
suchen wir per 01. Dezember 2013 eine aufgestellte, dynamische und
innovative
Dipl. Hebamme 90 – 100%
Unsere Familienabteilung besteht aus der Gebärabteilung und dem
Wochenbett. Wir betreuen an unserem Spital ca. 340 Geburten, bieten
Kurse in Geburtsvorbereitung an und führen Informationsabende für
werdende Eltern durch.
Ihre Aufgaben sind
Eigenverantwortliche Betreuung vor, während und nach der Geburt
inklusive Wochenbett.
Wir erwarten
• Diplom als Hebamme
• Selbständiges Arbeiten und organisatorische Fähigkeiten
• Fundierte Fachkenntnisse
• Einsatzbereitschaft und Teamfähigkeit
Wir bieten
• Neue, gut eingerichtete Gebärabteilung
• Ein motiviertes, engagiertes und berufserfahrenes Team
• Fortschrittliche Anstellungsbedingungen
Haben wir Ihr Interesse geweckt?
Unsere Leitende Hebamme, Frau Sibylle Marinelli, steht Ihnen für
weitere Fragen gerne zur Verfügung Tel. 055 646 34 11 oder
E-mail: sibylle.marinelli@ksgl.ch
Ihre Bewerbung mit den üblichen Unterlagen richten Sie bitte an:
Frau Claudia Imsand, Personalmanagement
Kantonsspital Glarus, Burgstrasse 99, 8750 Glarus
E-mail: personal@ksgl.ch, www.ksgl.ch
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Sage-femme.ch • Hebamme.ch 11 2013
60%
4x
dünner
mambaby.com
weicher*
MAM Logo in 1c-Cyan
Pantone:
Process Cyan C
CMYK:
100-000-000-000
RGB:
000-158-244
Hexadecimal value: #009ee0
Entwickelt, um das Risiko von
Zahnfehlstellungen zu reduzieren.
Der MAM Perfect Nuggi: 60 % dünner, 4 mal weicher*
Unabhängige Untersuchungen beweisen Innovation und Wirkung des gemeinsam mit Zahn- und Kinderärzten
entwickelten MAM Perfect Nuggis:
Sein aussergewöhnlich dünner Saugerhals
und das besonders weiche Saugermaterial
wurden im Vergleich getestet. Weniger
Druck auf Zähne und Kiefer unterstützt die gesunde Gebissentwicklung.
Dahinter stehen die Experten persönlich.
des MAM Perfect minimiert den Druck
auf Babys Kiefer. Dies reduziert das
Risiko von Zahnfehlstellungen.“
Prof. Dr. Reinhold Kerbl, Vorstand der
Abteilung für Kinder und Jugendliche
Landesklinikum Leoben, Österreich: „Der
Kieferabstand ist beim MAM Perfect
durch den besonders schmalen Halsteil
und das weiche Material signifikant
geringer.“
Prof. Dr. Hans-Peter Bantleon, Leiter
der Abteilung Kieferorthopädie Universitätszahnklinik Wien, Österreich:
„Sogar als ausgesprochen zahngerecht
bezeichnete Schnuller erfordern weit
mehr Kraftaufwand als der MAM
Perfect.“
*Wissenschaftliche Berichte des OFI Instituts belegen: der einzigartige
Saugerhals des MAM Perfect ist 60% dünner; klinische Tests der
Universitätszahnklinik Wien bestätigen: er ist ausserdem 4 mal weicher
als vergleichbare Nuggis (Durchschnittswerte: 36 – 76% dünner / 2 – 8
mal weicher als übliche Silikonnuggis).
Dr. Yvonne Wagner, Zahnärztin Universitätsklinikum Jena, Deutschland:
„Der extra dünne und weiche Saugerhals
WISSENSCHAFTLICH BESTÄTIGT
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MAM unterstützt seit über 35 Jahren Babys
in ihrer individuellen Entwicklung.
SterilisierBox
MAM Stillprodukte:
begleiten sicher durch die
Stillzeit
MAM Mini-Beissringe:
einzigartig leicht für Babys
kleine Hände
MAM Sterilisier- und Transportbox: Einfache Sterilisation in der Mikrowelle
MAM Medizinische Experten:
Teamwork für maximale Sicherheit
Forschungsinstitute wie das ICMRS,
Kinderärzte, Entwicklungs-Pädagogen und
Hebammen werden in die Entwicklung
unserer Produkte von Anfang an miteinbezogen. Erst wenn unsere medizinischen
Experten ihr Okay geben, ist eine MAM
Innovation bereit für das Babyleben.
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°Alle MAM Produkte werden
aus BPA-freien Materialien
hergestellt.
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Alle Kleinen brauchen ein Nest.
Boppy. Das erste Nest in Form einer Umarmung.
Ab sofort finden sich die Magie des Stillens, die Zärtlichkeit
des Kuschelns und das süße Relaxen in Boppy wieder. Das
Kissen, das die Mutter während der Stillzeit unterstützt und
das Wachstum des Kindes in allen seinen Entwicklungsphasen
begleitet.
Es gibt tausend Möglichkeiten ein Kind zu umarmen.
Boppy kennt sie alle.
www.boppyworld.com
My love nest.
Einsendeschluss 31/12/2013
Sind Sie eine Hebamme?
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Muster zu erhalten.
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Artsana Suisse S.A.
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